Le vécu de l’interruption médicale de grossesse par les sages-femmes : étude quantitative et qualitative

2021 ◽  
Author(s):  
A. Magnier ◽  
J. Wendland

Objectifs : Les bouleversements que le deuil périnatal impose ne sont pas sans conséquences sur les parents, mais également sur les équipes qui y sont confrontées. Les sages-femmes doivent faire face aux différents enjeux et difficultés que suppose l’interruption médicale de grossesse (IMG). Cette recherche vise à investiguer les liens entre le niveau d’anxiété, le nombre d’années d’exercice professionnel et le vécu des sages-femmes associé à la prise en charge de l’IMG. Méthode : Dans le premier volet, 238 sages-femmes ont rempli un autoquestionnaire de 20 questions concernant la formation reçue, leur pratique professionnelle et leur besoin de soutien. Dans le second volet, dix sages-femmes ont pris part à un entretien téléphonique investiguant leur vécu au cours de ces prises en charge. L’ensemble des professionnelles ont rempli l’inventaire d’anxiété situationnelle (IASTAY, Gauthier & Bouchard, 1993). Résultats : La majorité des sages-femmes présentent un score d’anxiété supérieur à la moyenne de la population générale à l’idée de prendre en charge une IMG. Ce score est négativement corrélé à leur nombre d’années d’expérience. Les professionnelles mentionnent également des difficultés lors de la pratique de l’IMG aussi bien au niveau professionnel que personnel, bien qu’elles témoignent d’un soutien jugé fort et précieux entre collègues. Enfin, elles évoquent le besoin d’être mieux formées et accompagnées dans cette pratique. Conclusion : Cette étude souligne l’importance que les sages-femmes soient mieux soutenues et formées à la prise en charge de l’IMG, ce qui pourrait les aider à aborder un tel acte de façon plus sereine à un niveau personnel et à soutenir au mieux le couple endeuillé.

2013 ◽  
Vol 28 (S2) ◽  
pp. 87-87
Author(s):  
J.P. Fagot ◽  
S. Samson ◽  
J. Merlière ◽  
P. Gabach ◽  
A. Fagot

Introduction.Les fréquences des pathologies somatiques chez les adultes atteints de maladies psychiatriques sont peu documentées.Méthodes.Les bénéficiaires du régime général de l’Assurance Maladie en 2010, âgés d’au moins 18 ans, pris en charge pour troubles psychiatriques ont été identifiés dans le SNIIRAM à partir des diagnostics liés aux :– affections de longue durée ;– hospitalisations (PMSI-MCO, SSR, RIM-P) ;– arrêts de travail et invalidité [1].Les maladies somatiques ont été déterminées à partir des diagnostics liés aux affections de longue durée et aux hospitalisations [1]. Les prévalences ont été standardisées sur âge et sexe pour comparaison à celles observées en population générale.Résultats.En 2010, près de 2,1 millions d’adultes (5 %) avaient un trouble psychiatrique retrouvé dans le SNIIRAM, et 44 % d’entre eux avaient également une pathologie somatique retrouvée. Les pathologies somatiques les plus fréquemment retrouvées étaient les maladies cardiovasculaires (15 %), les affections respiratoires (11 %), le diabète (10 %) et les cancers (9,3 %). Par rapport à la population générale, une maladie cardiovasculaire était moins fréquemment retrouvée en cas de schizophrénie (fréquence brute : 5 %, ratio standardisé : 0,9), mais plus souvent en cas d’autres pathologies psychiatriques (16 %, ratio : 1,8 en cas d’épisode dépressif ou troubles de l’humeur). Un cancer était également moins souvent retrouvé que dans la population générale en cas de schizophrénie (3,3 %, ratio : 0,8), mais plus souvent en cas d’addictions (10,7 %, ratio : 2,1) ou de troubles anxieux (12 %, ratio : 1,6).Discussion.Par rapport à la population générale, certaines pathologies somatiques sont plus fréquemment retrouvées en présence de troubles psychiatriques, sauf en cas de schizophrénie. La connaissance de ces associations peut permettre aux soignants d’améliorer la prise en charge des pathologies somatiques comme des pathologies psychiatriques.


Author(s):  
Pascale Lafitte ◽  
Benoît Pétré ◽  
Xavier de la Tribonnière ◽  
Rémi Gagnayre

Introduction : La pandémie mondiale liée au COVID-19 a eu entre autres pour conséquence le confinement de la population générale en France métropolitaine et dans les départements d’outre-mer. Cette situation a modifié l’organisation des soins, mettant l’accent sur la lutte en urgence contre l’épidémie. Les patients malades chroniques, plus à risque de développer une forme grave d’infection au virus, ont vu leur prise en charge en soins et éducative bouleversée pour cela les professionnels de santé ont dû adapter leurs pratiques d’ETP. Objectifs : L’objectif de cette étude est d’une part, de décrire les modifications des programmes d’ETP survenues pendant cette période de confinement et d’autre part de préciser dans quelles mesures les professionnels ETP ont développé des interventions spécifiques sur la prévention du COVID-19. Méthodes : Il s’agit d’une enquête par questionnaire, réalisée durant la période de confinement, du 13 mars au 11 mai, auprès des coordonnateurs de programmes d’ETP autorisés en France métropolitaine et départements d’outre-mer, accessible sur le site Internet de la SETE. Le questionnaire comportait 14 questions, de type fermé avec choix de réponses, mixtes et ouvertes. Les réponses aux questions fermées ont été traitées via le logiciel Excel©, les autres ont fait l’objet d’une analyse de contenu, relevant ainsi d’une méthode mixte intégrant quantitatif et qualitatif. Résultats : 410 coordonnateurs de programmes ou d’UTEP ont répondu à l’enquête, recouvrant un total de 714 programmes représentant 16 % des 4500 programmes autorisés en France. 70% ont été complètement interrompus, 29 % ont vu leurs activités poursuivies en y apportant des modifications. Des activités ponctuelles de prévention du COVID-19 ont été réalisées pour 11 % des programmes. La grande majorité des activités d’ETP collectives ont été abandonnées au profit de séances individuelles intégrées aux soins, conduites à distance faisant appel au téléphone et à des solutions numériques diverses. Discussion : L’ETP semble non prioritaire dans les structures de soins -redéploiement des professionnels dédiés, fermeture des UTEP… La personnalisation des parcours et le maintien d’un suivi éducatif apparaissent alors comme une nécessité pour pallier aux difficultés imposées par la situation d’urgence. Des adaptations numériques ont souvent été utilisées, soulevant des questions d’illectronisme pour les patients, de moyens matériels pour les équipes, de leurs compétences à conduire une pédagogie du numérique. Conclusion : Cette enquête témoigne de la fragilité de l’ETP et du faible niveau d’importance qu’on lui a accordé pendant la crise sanitaire appelant des soins classiques. Si la notion de programme n’est pas remise en question, les possibilités d’adaptation sont envisagées en accordant plus de place aux activités d’éducation thérapeutique plus pertinentes pour assurer le suivi éducatif personnalisé. Ces résultats devraient être complétés par des études sur l’expérience vécue par les patients pendant cette crise au prisme de leur éducation ou de leur absence d’éducation.


2012 ◽  
Vol 32 (2) ◽  
pp. 71-78
Author(s):  
S.F. Kirk ◽  
R. Tytus ◽  
R.T. Tsuyuki ◽  
A.M. Sharma

Introduction Nous en savons peu sur le lien entre les Lignes directrices canadiennes de 2006 sur la prise en charge et la prévention de l’obésité et les expériences de prise en charge du poids des Canadiens, et nous ne savons pas si ces expériences cadrent avec les recommandations figurant dans les Lignes directrices. Méthodologie Nous avons utilisé les données d’un sondage omnibus auprès de la population générale pour comprendre ces deux enjeux, particulièrement en relation avec les maladies chroniques. Le sondage était composé de 23 questions sur les pratiques de prise en charge du poids et de questions sur les caractéristiques personnelles. Résultats Sur les 2004 répondants, 33 % ont été classés comme faisant de l’embonpoint et 20 % comme étant obèses. Parmi les répondants ayant de l’embonpoint ou obèses, 48 % ont déclaré avoir interrogé leur médecin au sujet de la perte de poids et 30 % ont affirmé que leur médecin leur avait suggéré de perdre du poids sans qu’ils aient eux-mêmes abordé la question. En rapport avec les recommandations figurant dans les Lignes directrices, 14 % des personnes ayant de l’embonpoint et 18 % de celles étant obèses ont dit que la circonférence de leur taille avait été mesurée, respectivement 82 % et 87 % ont affirmé que leur pression artérielle avant été vérifiée et respectivement 36 % et 50 % ont déclaré qu’elles avaient subi un test de dépistage du diabète. Conclusion Ces résultats ont une incidence sur le diagnostic et la prise en charge des maladies chroniques.


2013 ◽  
Vol 28 (S2) ◽  
pp. 44-44
Author(s):  
J.-P. Schuster ◽  
A. Manetti

L’évolution démographique confronte nos pratiques aux spécificités liées au vieillissement de nos patients. Ainsi, par son impact en termes de morbi-mortalité, la dépression du sujet âgé constitue un enjeu majeur de santé publique. Ce trouble est connu pour avoir un fort impact en termes de morbi-mortalité [1]. La prévalence de l’épisode dépressif majeur actuel chez le sujet âgé en population générale est estimée entre 1 et 5 %. En population française, l’étude ESPRIT indique une prévalence de 3,1 % [4]. Des données récentes issues de la plus importante cohorte de sujets âgés en population générale américaine (plus de 8000 sujets de plus de 65 ans) confirment ces chiffres de prévalence [2]. La prévalence sur douze mois en population générale de l’épisode dépressif majeur a été évaluée à 2,6 % (écart type = 0,22) chez les sujets âgés d’au moins 65 ans, avec une forte association avec la dysthymie, la dépendance à l’alcool et au tabac, les troubles anxieux et de personnalité [3]. Plusieurs biais méthodologiques, dont le recours à des instruments d’évaluation peu adaptés aux sujets âgés, sont susceptibles de sous-estimer cette prévalence. Contrairement à l’idée communément admise, l’handicap ressenti par le sujet de l’épisode dépressif majeur n’est pas différent chez le sujet âgé comparativement aux sujets plus jeunes. Ces deux populations diffèrent cependant dans le délai de prise en charge qui demeure plus important chez les sujets âgés [3]. Ces résultats épidémiologiques incitent le praticien et en particulier les médecins généralistes consultés en première ligne à dépister plus systématiquement ce trouble afin d’en améliorer la prise en charge.


2014 ◽  
Vol 29 (S3) ◽  
pp. 612-612
Author(s):  
G. Buisson

La nature exacte des liens étiopathogéniques entre les Troubles des Conduites Alimentaires (TCA) et l’Infertilité est encore non complètement élucidée, alors que les liens entre anomalies pondérales et fertilité sont établis de longue date. Les déterminants biologiques incriminés seraient la proportion de masse graisseuse, la dépense énergétique qui influenceraient divers médiateurs comme la leptine. Cependant l’infertilité constitue un symptôme des TCA dont l’abord thérapeutique actuel pourrait engendrer une morbidité non négligeable, inhérente aux parcours d’AMP mais aussi liée aux TCA en période périnatale. La prise en charge psychiatrique du comportement alimentaire permettrait pourtant pour nombres d’entre elles d’éviter ce parcours. La complexité des liens entre TCA et infertilité nécessite une approche non uniciste, du fait d’un lien de causalité non linéaire. Nous proposons donc une lecture compréhensive du lien de causalité circulaire au regard des données actuelles de la littérature internationale concernant ce sujet et questionnons la prévalence des TCA au sein de la population de femmes infertiles ayant recours à l’AMP. En effet, très peu d’études sont dévolues à la détermination de la prévalence des TCA dans la population de femmes infertiles ayant recours à l’AMP ont été réalisées; malgré tout, les données de la littérature suggèrent que, au-delà des catégories diagnostiques des TCA, le comportement alimentaire des femmes infertiles est plus souvent perturbé qu’en population générale. La détection des TCA en période-périnatale est un enjeu déterminant pour le déroulement de la démarche d’AMP, de la grossesse et la rencontre mère-enfant.


2016 ◽  
Vol 40 (4) ◽  
pp. 119-140 ◽  
Author(s):  
Anne Dezetter ◽  
Xavier Briffault

Les psychothérapies structurées sont des traitements des troubles dépressifs ou anxieux recommandés par les guides de bonne pratique internationaux, dont l’efficacité et l’impact positif sur la santé et les coûts, ont été largement démontrés. Toutefois en France, malgré le lourd fardeau économique que ces troubles représentent, les psychothérapies effectuées avec un psychothérapeute non-médecin ne sont pas remboursées.L’étude vise à évaluer les coûts et bénéfices qu’un programme de prise en charge partiel des psychothérapies permettrait pour les Français souffrant de troubles dépressifs ou anxieux.Les données sont issues d’une enquête transversale portant sur 20 777 adultes en population générale. L’évaluation économique s’est inspirée de la méthodologie du programme anglaisImproving Access for Psychological Therapiesadaptée à la France. Le coût de la séance a été estimé à 41 EUR, le taux de remboursement à 60 % ; les coûts annuels induits par les troubles dépressifs à 4 702 EUR, par les troubles anxieux à 1 500 EUR ; et le taux de rémission attribuable aux psychothérapies à 30 % +/-10 %.Résultats Pour le suivi moyen de 12,1 séances, le coût du suivi psychothérapeutique annuel s’élèverait à 308 millions EUR pour le régime obligatoire, pour traiter 2,3 % de la population. Le ratio coût-bénéfice de la psychothérapie s’élèverait, pour les troubles dépressifs à 1,95 EUR (1,30-2,60) et pour les troubles anxieux à 1,14 EUR (0,76-1,52).Financer les psychothérapies s’avère être un investissement rentable à court et long terme, d’autant plus que l’impact sur la rémission des troubles somatiques n’a pas été évalué. Le nombre de psychothérapeutes nécessaires s’avère suffisant pour cette prise en charge.


2013 ◽  
Vol 28 (S2) ◽  
pp. 97-97
Author(s):  
P.-A. Geoffroy

IntroductionLe Trouble Bipolaire (TB) est une maladie récurrente sévère affectant 1 à 4 % de la population générale et débutant avant 21 ans pour la moitié des sujets [3]. Le TB est associé à des perturbations profondes des rythmes circadiens pendant et entre les épisodes. En phase de stabilité thymique, les patients apparaîssent hypersensibles aux perturbateurs des rythmes (décalage horaire, travail de nuit, post-partum), ont des cycles veille/sommeil perturbés et des troubles biochimiques (mélatonine, cortisol) [4]. les anomalies du sommeil précèdent fréquemment les rechutes et un caractère saisonnier des récurrences peut exister [2]. Le lithium (Li) est un traitement de référence du TB pour son efficacité dans la prévention des rechutes et du suicide [1]. Son action est mal connue mais il est démontré que le Li présente des effets circadiens stabilisateurs (allongement de la période des rythmes, pic de température maximale retardé, modification de la sensibilité à la lumière, etc.) [4]. Cependant, 70 à 80 % des patients traités présentent une rechute à deux ans après un épisode majeur [1]. Il apparaît donc indispensable d’identifier des marqueurs prédictifs de réponse au Li où les marqueurs circadiens apparaîssent être de bons candidats.MéthodeDeux études rétrospectives chez des patients traités par Li depuis au moins deux ans ont recherché des associations entre la réponse au Li (ALDA) et (1) le caractère saisonnier (DSM-IVTR, n = 128), et (2) des autoquestionnaires circadiens (n  =  32) de somnolence diurne (Epworth), chronotype (Horne) et inventaire du type circadien (CTI).RésultatsLes patients excellent-répondeurs au Li, comparés aux non-répondeurs, présentent moins fréquemment un caractère saisonnier (p  =  0,02), davantage de somnolences diurnes (p = 0,02), sont plus du matin (p  =  0,02) et apparaîssent plus vigoureux dans leurs rythmes (p  =  0,04).ConclusionCes résultats, bien que préliminaires, soulignent l’intérêt d’étudier les marqueurs circadiens de réponse au Li afin d’améliorer la prise en charge thérapeutique des patients.


2014 ◽  
Vol 29 (S3) ◽  
pp. 589-590
Author(s):  
I. Secret-Bobolakis

RésuméLes personnes souffrant de schizophrénie ou de trouble bipolaire ont des taux de mortalité deux fois plus élevé que la population générale, tant de cause naturelle que non naturelle (accidentelle, suicide et iatrogénie).L’état de santé physique de ces patients est resté trop longtemps méconnu par les psychiatres et les médecins généralistes. Il est nécessaire de repérer les troubles somatiques chez ces patients et d’améliorer leur prise en charge thérapeutique. La Fédération française de psychiatrie à la demande de l’HAS a élaboré des recommandations de pratique clinique : comment améliorer la prise en charge somatique des patients ayant une pathologie sévère et chronique.Nous allons présenter une synthèse de ces recommandations en développant plus particulièrement les modalités de prise en charge des troubles somatiques concernant essentiellement les facteurs de risques cardiovasculaires et le syndrome métabolique. Nous présenterons l’évaluation globale en cours d’hospitalisation et les préconisations en matière de soins ambulatoires, la place de la famille et des aidants dans l’accompagnement, la prévention des troubles somatiques et le repérage dans le lieu de vie, la coordination des intervenants autour du patient, le repérage, la prise en charge et la prévention des conduites addictives et nous conclurons sur les perspectives en termes de formation.


2014 ◽  
Vol 29 (S3) ◽  
pp. 672-672
Author(s):  
D. Sebbane

Les patients atteints de troubles psychiques sévères sont en moins bonne santé physique et ont une espérance de vie réduite par rapport à la population générale. Les données de la littérature montrent que leur taux de mortalité est deux à trois fois plus élevé et qu’ils présentent un risque de mortalité majoré par la survenue de maladies cardiovasculaires.L’étiologie de cette surmortalité cardiovasculaire associée à la schizophrénie, au trouble unipolaire et au trouble bipolaire est multifactorielle.Elle inclut des facteurs génétiques, des facteurs environnementaux liés aux styles de vie des patients ainsi que des effets spécifiques liés à la maladie : on observe un risque relatif 1,5 fois plus élevé de la présence de facteurs de risque cardiovasculaires modifiables tels que l’obésité, le tabagisme, l’hypertension et la dyslipidémie. Le risque de développer un diabète sucré de type II est également fortement augmenté. L’autre facteur étiologique à considérer est celui des effets secondaires liés au traitement.En effet, le traitement médicamenteux de la majorité de ces troubles psychiatriques repose sur l’utilisation des antipsychotiques. Bien que ces médicaments aient une efficacité démontrée, ils sont malheureusement associés à des effets secondaires majeurs comme la somnolence et la sédation, mais aussi une prise de poids importante et la majoration des facteurs de risque cardiovasculaires.Actuellement, aucune stratégie efficace n’existe pour prévenir ces effets. Pourtant, l’accès au dépistage, aux mesures de prévention du risque cardiovasculaire et aux soins somatiques restent restreints pour ces patients. L’European Psychiatric Association (EPA) a ainsi émis des recommandations européennes afin d’améliorer la prise en charge des patients souffrant de troubles psychiatriques sévères. Elles orientent vers la prise en charge transdisciplinaire de ces effets, ainsi que vers la sensibilisation des psychiatres et des médecins généralistes au dépistage et au traitement des facteurs de risque cardiovasculaires et du diabète chez ces patients.


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