scholarly journals Syndrome inflammatoire multisystémique chez les enfants au Canada

2021 ◽  
Vol 47 (11) ◽  
pp. 512-516
Author(s):  
Meghan Laverty ◽  
Marina Salvadori ◽  
Susan G Squires ◽  
May Ahmed ◽  
Lisa Eisenbeis ◽  
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Cet article présente un résumé de l’épidémiologie des cas de syndrome inflammatoire multisystémique chez les enfants (MIS-C) déclarés à l’échelle nationale au Canada par les autorités sanitaires provinciales et territoriales. Le syndrome inflammatoire multisystémique chez les enfants est un syndrome inflammatoire post-viral qui suit la maladie à coronavirus 2019 (COVID-19). Les symptômes peuvent comprendre de la fièvre, des douleurs abdominales, des vomissements, de la diarrhée, des éruptions cutanées et d’autres signes d’inflammation. Au Canada, le MIS-C est rare, avec 269 cas signalés à l’Agence de la santé publique du Canada entre le 11 mars 2020 et le 2 octobre 2021. Cent quarante-deux (53 %) de ces cas étaient des cas de COVID-19 confirmés en laboratoire ou liés épidémiologiquement à des cas de COVID-19. Des cas ont été signalés chez des nourrissons d’à peine une semaine et des jeunes de 18 ans, l’âge médian étant de six ans. Les cas étaient plus susceptibles de se produire chez les garçons que chez les filles (58 % contre 42 %, respectivement; p = 0,006). Presque tous les cas de MIS-C (99 %) ont nécessité une hospitalisation et 36 % une admission en unité de soins intensifs. Aucun décès n’a été signalé à ce jour. La tendance temporelle du MIS-C s’aligne sur la tendance temporelle du taux d’incidence du COVID-19 rapporté chez les enfants, avec un décalage de deux à six semaines.

1970 ◽  
Vol 29 (2) ◽  
pp. 29-36
Author(s):  
K Touré ◽  
SN Diagne ◽  
LB Seck ◽  
A Sow ◽  
M Ndiaye ◽  
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Description Les AVC constituent un problème de santé publique avec une mortalité élevée. Objectif Identifier les facteurs prédictifs de mortalité par accidents vasculaires cérébraux à la Clinique Neurologique du CHU de Fann, Dakar. Méthodes Il s’agit d’une étude rétrospective du 1er Janvier 2001 au 01 Novembre 2003 portant sur des patients avec AVC et ayant eu un examen tomodensitométrique cérébral. Les données sociodémographiques, les antécédents médicaux et chirurgicaux, les signes de gravité associés au tableau neurologique et le pronostic vital ont été collectés. Des analyses uni, bi et multivariées par la régression logistique multiple ont été effectuées. Résultats La population de patients (314) était composée de 56,1% de femmes avec une moyenne d’âge de 61,3 ans (±13,8), un délai moyen d’admission de 8,4 jours (±23,5). Les facteurs de risque d’AVC étaient dominés par l’HTA, l’antécédent d’AVC et le diabète. Les AVCI représentaient 60,2%. Un coma et une HTA étaient associés au tableau neurologique. Soixante dix huit (78) patients sont décédés soit un taux de létalité de 24,8%. Lors de l’analyse de régression logistique multivariée, seuls les antécédents d’AVC et l’existence de coma étaient associés de manière indépendante à la mortalité par AVC. Conclusion Ces résultats démontrent la nécessité d’une amélioration de la prise en charge des patients en unité de soins intensifs et la prévention des récidives d’AVC par une éducation sanitaire des malades.Mots-clés: accident vasculaire cérébral, mortalité, pronostic, Sénégal.


2021 ◽  
Vol 47 (11) ◽  
pp. 517-524
Author(s):  
Megan Striha ◽  
Rojiemiahd Edjoc ◽  
Natalie Bresee ◽  
Nicole Atchessi ◽  
Lisa Waddell ◽  
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Contexte : Le syndrome inflammatoire multisystémique chez les enfants (MIS-C) associé à la maladie à coronavirus 2019 (COVID-19) est une affection émergente qui a été identifiée pour la première fois en pédiatrie au début de la pandémie de COVID-19. Cette affection est également connue sous le nom de syndrome pédiatrique inflammatoire multisystémique associé temporairement au syndrome respiratoire aigu sévère à coronavirus 2 (SIMP-TS ou SIMP), et de multiples définitions ont été établies pour cette affection qui présente des caractéristiques communes avec la maladie de Kawasaki et le syndrome de choc toxique. Méthodes : Une revue a été menée pour déterminer la littérature décrivant l’épidémiologie du MIS-C, publiée jusqu’au 9 mars 2021. Une base de données établie à l’Agence de la santé publique du Canada avec la littérature sur la COVID-19 a été consultée pour obtenir des articles faisant référence à MIS-C, SIMP ou la maladie de Kawasaki en relation avec la COVID-19. Résultats : Au total, 195 articles sur 988 ont été inclus dans la revue. L’âge médian des patients atteints du MIS-C se situait entre sept et dix ans, bien que des enfants de tous âges (et des adultes) puissent être touchés. Le syndrome inflammatoire multisystémique chez les enfants touche de manière disproportionnée les garçons (58 % des patients), et les enfants noirs et hispaniques semblent présenter un risque élevé de développer le MIS-C. Environ 62 % des patients atteints du MIS-C ont dû être admis dans une unité de soins intensifs, un patient sur cinq nécessitant une ventilation mécanique. Entre 0 et 2 % des patients atteints du MIS-C sont décédés, selon la population et les interventions disponibles. Conclusion : Le syndrome inflammatoire multisystémique chez les enfants peut toucher des enfants de tous âges. Une proportion importante de patients a nécessité une admission à l’unité de soins intensifs et une ventilation mécanique et 0 à 2 % des cas ont été fatals. Il est nécessaire de disposer de plus de données sur le rôle de la race, de l’ethnicité et des comorbidités dans le développement du MIS-C.


2006 ◽  
Vol 6 (2) ◽  
pp. 168-174 ◽  
Author(s):  
Anonymus  
Keyword(s):  
De Se ◽  

Dans cet article, l’auteure décrit la triste expérience d’un jeune schizophrène qui, après un séjour de 5 ans dans une institution à sécurité maximum, a tenté de se réadapter lui-même. Elle montre les difficultés que la famille a rencontrées en essayant de faire de son mieux pour ce jeune homme. Paradoxalement, son article montre aussi comment le respect pour les droits d’un individu peuvent quelque fois manquer leur but et créer seulement de la misère pour la personne concernée. Cette histoire offre de la matière à penser en plus de tenter d’exposer le tango de la bureaucratie et la vision stéréotypée et irréaliste du personnel de la santé publique et de l’administration qui, dans leur nouvelle approche, font face à la maladie mentale comme si ce n’était juste qu’une autre maladie.


2013 ◽  
Vol 28 (S2) ◽  
pp. 84-84
Author(s):  
M.-N. Vacheron ◽  
A. Viala

La notion de personne de confiance apparaît pour la première fois dans le Code de Santé Publique dans le cadre de la loi du 4 mars 2002 (art L 1111-6 CSP) relative au droit des malades et à la qualité du système de santé, réclamée par les familles et les associations ; elle est conçue pour permettre au patient de se faire accompagner dans une démarche de soins, mais aussi comme une aide à la décision médicale ou à la participation à un protocole de recherche biomédicale. Elle a été successivement renforcée par les lois sur la bioéthique de 2004, puis sur la fin de vie en 2005, (puis en matière d’incapacité en 2007), et enfin plus récemment à l’occasion de la loi du 5 juillet 2011. Son rôle a ainsi évolué de l’accompagnement à la consultation puis au consentement. La personne de confiance doit être distinguée des « proches », de « la personne à prévenir », de « la tierce personne » et même du « tiers », alors même qu’il peut s’agir d’un parent, d’un proche ou du médecin traitant… La désignation est faite par écrit, la personne de confiance peut être différente d’une période à l’autre et même d’une situation médicale à l’autre, le patient ayant une liberté totale pour décider, et la désignation étant « révocable à tout moment ». Le législateur a voulu d’emblée que le concept en soit large, mais des éléments de confusion, de méfiance, de non-information, ont pu participer au fait qu’elle soit encore peu utilisée ou sous-utilisée, en tout cas en psychiatrie. La perspective d’adapter les procédures de directives anticipées aux modalités d’hospitalisation ou de réhospitalisation pour soins psychiatriques pourrait amener à réactualiser le rôle de la personne de confiance et à envisager une information tant des soignants que des patients et des personnes susceptibles d’être désignées.


2021 ◽  
Vol 16 (2) ◽  
pp. 32-35
Author(s):  
M Savadogo ◽  
I Diallo ◽  
AE Diendéré ◽  
KA Sondo ◽  
A Sawadogo

Les sepsis constituent un problème de santé publique dans le monde, particulièrement dans les pays en développement. Cette étude a pour objectif de décrire les caractéristiques épidémiologiques, cliniques, et évolutives des sepsis observés au service des maladies infectieuses du CHU Yalgado Ouédraogo. Patients et méthode : il s’agit d’une étude transversale descriptive à collecte rétrospective portant sur les patients souffrant de sepsis hospitalisés dans le service des maladies infectieuses du CHU Yalgado Ouédraogo de Ouagadougou du 1er janvier 2015 à 31 décembre 2019. Résultats : Un total de 81 dossiers a été colligé. Les patients provenaient majoritairement de la ville de Ouagadougou (96%). L’âge moyen était de 32 ans±9. Quarante-sept patients étaient de sexe masculin contre 34 de sexe féminin soit un sex ratio =1,4. Douze pour cent des patients étaient infectés par le VIH. Sur le plan clinique, la fièvre était retrouvée chez 63% de nos patients. La fréquence cardiaque était supérieure à 90 cycles/mn chez 73% des patients ; la fréquence respiratoire était supérieure à 20 cycles/mn chez 80% des patients ; une leucopénie (300 à 3 300/mm3) a été retrouvée chez 17%. L’hyperleucocytose (12 000 à 31 480/mm3) a été retrouvée chez 10%. Les signes de sévérité du sepsis étaient retrouvés chez 29,6% des patients. Les signes de gravité étaient dominés par les défaillances des fonctions supérieures (obnubilation ou coma) et les défaillances de la coagulation (thrombopénie inférieure à 100 000/mm3). Les causes de sepsis étaient dominées par la dengue (42%), le paludisme (23%), et les infections bactériennes (14%). Les bactéries isolées à l’hémoculture étaient dominées par les entérobactéries (41,6%) dont la moitié était productrice de Bétalactamase à spectre élargi (BLSE). Une souche productrice de carbapénèmase a été observée parmi les souches d’Escherichia coli. Seize pour cent des souches bactériennes étaient des souches de Staphylococcus aureus dont une souche méticillinorésistante (SARM). Vingt-deux décès ont été enregistrés soit une létalité de 27%.  Conclusion : la dengue, le paludisme et les infections bactériennes étaient les causes les plus fréquentes de sepsis dans le service des maladies infectieuses. La prévalence élevée de souches productrices BLSE, et l’émergence de souche résistantes aux carbapénèmes sont préoccupantes et imposent la prise de mesure visant à améliorer l’hygiène hospitalière et la prescription des antibiotiques. Aussi la gravité des sepsis commande la mise en place d’unités de soins intensifs dans les services de maladies infectieuses pour leur prise en charge.


2017 ◽  
Vol 42 (1) ◽  
pp. 125-145 ◽  
Author(s):  
Isabelle Doré ◽  
Jean Caron

La santé mentale est plus que l’absence de maladie mentale ou de troubles mentaux : elle constitue une forme de bien-être complet et interpelle notre capacité à jouir de la vie et à faire face aux défis auxquels nous sommes confrontés. La santé mentale et la maladie mentale ne représentent pas les extrêmes d’un même continuum, mais constituent plutôt des concepts distincts, bien que corrélés. La santé mentale influence directement le fonctionnement personnel et social des individus, justifiant l’importance d’agir en amont des problèmes pour promouvoir la santé mentale. Cet article vise, dans un premier temps, à situer le concept de santé mentale dans une perspective historique ; la conception traditionnelle suggérant que la santé mentale se définit par l’absence de troubles mentaux a été remplacée par une conception holistique qui interpelle directement la santé publique. Des modèles théoriques sont présentés afin d’exposer les diverses composantes de la santé mentale qui incluent une appréciation du bien-être émotionnel/qualité de vie (QV), du bien-être psychologique et social. Les auteurs présentent également différents instruments de mesure qui permettent d’évaluer les multiples dimensions de la santé mentale. Enfin, une recension des écrits présente les résultats de recherche sur les déterminants de la santé mentale. Nous souhaitons que cet article permette au lecteur de se familiariser avec des concepts et des outils qui ont pour but d’orienter la recherche, la surveillance, l’élaboration de politiques publiques et de programmes de santé publique destinés à la promotion de la santé mentale.


2008 ◽  
Vol 47 (3) ◽  
pp. 323-347 ◽  
Author(s):  
Georges Desrosiers ◽  
Benoît Gaumer ◽  
Othmar Keel

RÉSUMÉ Au début du siècle, l'intégration de la bactériologie dans les pratiques de santé publique a conduit à une séparation de plus en plus marquée entre la médecine curative et la médecine préventive et a ouvert la voie à la formation d'une nouvelle spécialité, celle des hygiénistes (médecins, infirmières, dentistes, etc.) qui ont rapidement senti le besoin de se donner des moyens de formation adaptés. C'est ainsi que sont nées à partir de 1918 les écoles de santé publique, d'abord aux États-Unis puis au Canada. Le Canada n'a eu que deux écoles de santé publique, celle de Toronto (1925-1975) qui desservait les anglophones et l'École d'hygiène de l'Université de Montréal (1946-1970) pour les francophones. Ces deux écoles ont été intégrées aux facultés de médecine dans le vent des réformes du début des années 1970. Cette étude relate les premières initiatives de formation spécialisée en santé publique dans les universités francophones du Québec qui remontent à 1911, les circonstances de la création de l'École d'hygiène, la mission qu'elle s'est donnée au début et l'évolution de ses structures administratives. Elle analyse plus en détail ses principaux programmes de formation, la composition du corps professoral et de la clientèle étudiante.


2021 ◽  
Vol 47 (7/8) ◽  
pp. 373-381
Author(s):  
Jeffrey Jacob ◽  
Natalie Bocking ◽  
Ruben Hummelen ◽  
Jenna Poirier ◽  
Len Kelly ◽  
...  

Contexte : La glomérulonéphrite poststreptococcique (GNPS) est une affection rare à médiation immunitaire qui survient généralement chez les enfants à la suite d’une infection par le streptocoque du groupe A. La GNPS n’est pas considérée comme une maladie d’importance pour la santé publique, ou à déclaration obligatoire, au Canada. Une incidence plus élevée de GNPS a été décrite chez les populations autochtones du Canada. Il n’existe aucune directive nationale ou provinciale pour définir ou gérer les éclosions de GNPS. Objectif : Décrire une éclosion de sept cas pédiatriques de GNPS dans une collectivité éloignée des Premières Nations dans le nord-ouest de l’Ontario et la mise au point d’une stratégie d’intervention de santé publique à l’échelle de la collectivité. Méthodes : À la suite d’une revue de la littérature, une stratégie d’intervention a été établie. La stratégie consistait à dépister chez tous les enfants de la collectivité la présence d’un œdème facial ou périphérique ou de lésions cutanées, et à prescrire un traitement par antibiotiques si un tel œdème est constaté. Des définitions de cas, de contacts et d’éclosions ont également été élaborées. L’objectif de l’intervention était de rompre la chaîne de transmission d’une possible souche néphritogène de streptocoque circulant dans la communauté. Des données démographiques, cliniques et de laboratoire pertinentes ont été recueillies pour tous les cas. Résultat : Sept cas pédiatriques de GNPS se sont présentés au poste de soins infirmiers communautaire entre le 25 septembre et le 29 novembre 2017. Un dépistage des lésions cutanées à l’échelle de la collectivité a été réalisé pour 95 % des enfants de la communauté, y compris 17 contacts familiaux, ce qui a permis d’identifier le dernier des cas. Dix-neuf contacts familiaux adultes ont également été examinés. Dix contacts pédiatriques et deux contacts adultes présentant des lésions cutanées ont été traités avec une dose de pénicilline intramusculaire, et six contacts pédiatriques ont reçu de la céphalexine par voie orale. Aucun autre cas n’a été identifié à la suite de ce dépistage. Conclusion : La GNPS continue de se produire dans les populations autochtones du monde entier à des taux plus élevés que dans la population générale. En l’absence de déclaration obligatoire au Canada, le fardeau de la GNPS reste sous-estimé et pourrait nuire aux interventions de santé publique en amont et en aval. Des directives de santé publique fondées sur des données probantes sont nécessaires pour gérer les éclosions dans le contexte canadien. Le protocole d’intervention communautaire élaboré pour contenir l’éclosion de GNPS dans cette collectivité des Premières Nations peut servir de modèle pour la gestion des futures éclosions de GNPS.


2007 ◽  
Vol 30 (3) ◽  
pp. 219-230 ◽  
Author(s):  
Carine Baxerres ◽  
Jean-Yves Le Hesran

Résumé La naissance d’un marché dit « parallèle » du médicament remonte aux débuts des années 1980. Depuis, il ne cesse de se développer dans les pays du Sud. Au-delà du problème majeur de santé publique qu’il constitue, il représente un mode de recours aux soins largement pratiqué par les populations. Il importe donc de décrire son fonctionnement et de comprendre le rôle qu’il joue auprès d’elles. Pour cela, durant la saison des pluies 2002, nous avons réalisé une enquête ethnographique (observations directes et participantes, entretiens semi-directifs et informels) auprès des vendeurs de médicaments d’une zone rurale sénégalaise où la disponibilité et l’accessibilité des médicaments distribués dans les structures officielles sont problématiques. La description détaillée des différents acteurs de la vente permet de comprendre l’organisation spécifique de ce marché parallèle qui propose un accès optimal des médicaments aux populations et, dans certains cas, des conseils thérapeutiques. Ce marché présente de nombreux avantages, tant économiques que culturels et sociaux, et s’adapte parfaitement au mode de vie des populations. Bien qu’elle constitue des risques sanitaires certains, il est primordial – lors de la définition de politiques de santé – de réfléchir aux atouts de cette offre de soins populaire.


Criminologie ◽  
2015 ◽  
Vol 48 (2) ◽  
pp. 125-138
Author(s):  
Sarah Kelly ◽  
Florence Dubois

La violence des gangs est un problème de société en pleine croissance. La présente étude a pour but de se pencher sur la perception qu’ont les adolescents, non membres de gangs, à propos des gangs, de la violence qui y est associée et de l’influence qu’elle exerce, selon eux, sur leur quartier. Vingt adolescents ont participé à des groupes de discussion sous forme d’entretiens semi-dirigés, ce qui a permis de dégager quatre thèmes principaux : 1) un sentiment d’appartenance ; 2) un prix à payer ; 3) l’incompréhension ; et 4) l’évitement actif. Les perceptions à propos des gangs et de la violence diffèrent d’un adolescent à l’autre. Comprendre leurs points de vue pourrait aider à la conception de programmes de santé publique visant à éduquer les jeunes sur les gangs et sur les conséquences d’une implication dans de tels groupes.


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