scholarly journals La gouvernance des communautés francophones en situation minoritaire et le partenariat avec l’État

2010 ◽  
Vol 29 (1) ◽  
pp. 71-90 ◽  
Author(s):  
Éric Forgues

Résumé Nous abordons ici des enjeux que pose le partenariat entre les organismes communautaires francophones en situation minoritaire (CFSM) et l’État fédéral canadien. S’il semble répondre aux aspirations des communautés concernant la prise en charge de leur développement, en favorisant notamment une démarche fondée sur le principe de la gouvernance partagée, ce partenariat comporte malgré tout des exigences administratives qui paraissent tempérer l’autonomie et la libre gouvernance des CFSM. La participation des organismes francophones à l’élaboration et à la mise en oeuvre des politiques publiques s’accompagne d’une bureaucratisation de leurs activités communautaires et d’une réévaluation de leurs structures de représentation. Tenus de représenter plus formellement l’intérêt général de la communauté et de collaborer directement avec l’État pour lui permettre d’atteindre ses objectifs, ils sont poussés à une action qui se heurte, constate-t-on, à de nouveaux impératifs de légitimité. Ces derniers ont pour effet de remettre en question l’arrangement corporatiste qui s’est établi entre eux et l’État. C’est cet enjeu de légitimité qui pèse sur le nouveau mode de gouvernance des CFSM que nous avons voulu porter au jour dans notre recherche, dont nous présentons quelques éléments dans le présent article.

Author(s):  
Dany Fougères

Résumé En 1796, la réalisation des travaux municipaux de Montréal repose sur le système de la corvée. Lors de l’incorporation de la ville en 1840, le processus de « professionnalisation » du travail municipal est toutefois bien enclenché. Au cours de cette période, ce sont les travaux réalisés sur les rues qui occupent le plus intensivement les Montréalais. La rue devient un « objet » complexe. L’objectif du présent article est de mettre en lumière l’évolution des pratiques de gestion de l’institution publique locale, cela en prenant pour cas d’étude les transformations d’un objet essentiel à la ville. Nous démontrons que la réalisation des travaux publics, de la planification à la construction, prend graduellement le « chemin » de la professionnalisation : professionnalisation technique avec pour preuve les modalités de modernisation de la rue, mais aussi professionnalisation administrative des procédures d’adoption et de mise en oeuvre des projets.


Author(s):  
H Samaké ◽  
Aissata boubacar Cissé ◽  
Ibrehima Guindo ◽  
S Ongoïba ◽  
M Abdou ◽  
...  

Introduction : Au Mali, le rapport du programme national de lutte contre la tuberculose (PNLT) révèle en 2015 que  541/4035 soit  13% des cas de tuberculose toutes formes dépistées sont  infectées par le VIH.  Le but de cette étude est de décrire le suivi biologique des patients co-infectés par le VIH et la tuberculose dans les communes de Bamako en période de crise et d'évaluer le niveau actuel de réalisation des activités conjointes TB/VIH recommandées au Mali. Méthodologie : Nous avons réalisé une étude rétro-prospective d'évaluation du niveau de réalisation des activités conjointes TB/VIH recommandées au Mali. La phase rétrospective a eu lieu de janvier 2012 à juin 2013 et celle prospective de Janvier à mars 2015 dans les communes de Bamako. Résultats : L'étude rétrospective a montré que la tuberculose est survenue chez 124 patients sur 4026 dépistés positifs au VIH soit un taux d'infection à tuberculose parmi les patients VIH+ de 2,95% de janvier 2012 à juin 2013. Le suivi biologique a été plus réalisé pour la tuberculose que le VIH chez les patients co-infecté avec un taux très faible de réalisation de la charge virale. L'étude prospective montre que le niveau de réalisation demeure faible pour la plupart des activités conjointes. Mais au plan pratique, seuls 2/10 agents enquêtés faisaient la prise en charge des deux pathologies selon les protocoles en vigueur en se basant sur les directives des chargés correspondant. Conclusion : Les mécanismes de collaboration des services intégrés de TB/VIH nécessitent d'être renforcés pour une meilleure réalisation des points inscrits dans le cadre stratégique des activités conjointes TB/VIH recommandées au Mali.


Author(s):  
William Parienté

Quel est l’effet des programmes d’accompagnement des demandeurs d’emploi? Quel est l’impact des politiques de lutte contre la pauvreté dans les pays en développement ? L’objectif d’une évaluation d’impact est de répondre de manière rigoureuse à ce genre de questions. Les évaluations aléatoires, qui consistent à comparer la situation de deux groupes tirés au sort, un groupe «traitement» recevant le programme alors que l’autre groupe «contrôle» ne le reçoit pas, connaissent un essor important et deviennent une méthode phare. Elles permettent de mesurer précisément la valeur ajoutée des politiques publiques. Cette mesure est indispensable pour modifier et améliorer les politiques. Selon une étude scientifique récente, les chômeurs flamands (en particulier les moins scolarisés d’entre eux) qui participent à une séance d’information collective obligatoire au courant du mois qui suit leur inscription au VDAB ont plus de chances de trouver rapidement un emploi que ceux qui participent à une telle séance au cours de leur sixième mois d’inoccupation. Cela peut paraître une évidence. Les chercheurs d’emploi qui ont une brève durée d’inoccupation ont de meilleures perspectives de retour à l’emploi que ceux qui sont inoccupés depuis déjà six mois. Attribuer cette différence à une information collective (un programme léger et peu coûteux comme le reconnaissent d’ailleurs les auteurs de l’étude) est donc plus que hasardeux. Mais c’est sans savoir que les chercheurs concernés ont mis en œuvre une méthodologie randomisée avec l’accord du VDAB. Concrètement, l’étude concernait les personnes âgées de 25 à 49 ans et s’inscrivant comme demandeuses d’emploi au VDAB entre les mois de janvier 2014 et 2015. Dès le premier jour de l’inscription, deux groupes ont été tirés au sort : un groupe «traitement» dont les membres étaient invités rapidement à une séance d’information collective et un groupe «contrôle» dont les membres ont été pris en charge moins rapidement que les autres. A la fin du quatrième mois qui suit l’inscription au VDAB, les chômeurs peu scolarisés du groupe de traitement comptent en moyenne 5 jours en emploi de plus que ceux du groupe de contrôle. Les deux groupes ayant été formés au hasard au sein d’une large population, il n’y aucune raison qu’ils aient des caractéristiques différentes quatre mois après leur inscription au VDAB, hormis le fait que les membres du groupe de traitement ont déjà participé à une séance d’information. On peut donc bien attribuer cet effet positif à une prise en charge rapide des demandeurs d’emploi via un programme d’information standard. En Belgique, en matière de politiques d’emploi, il est rare de trouver des mesures qui aient fait l’objet d’une évaluation qui permette réellement de se prononcer sur l’efficacité du dispositif. Nous en faisions déjà le constat dans le numéro 40 de Regards économiques publié en avril 2016. Face à l’ampleur des fonds publics investis dans ce domaine, il est pourtant essentiel d’évaluer le fonctionnement et les effets (bénéfiques ou nuisibles) des mesures mises en oeuvre. Dans ce numéro de Regards économiques, William Parienté présente la méthode de l’évaluation aléatoire et son apport, les conditions de sa mise en œuvre ainsi que son application à différents domaines de l’économie et des politiques publiques. Il discute également de certaines limites et présente les stratégies existantes pour les surmonter. Enfin il conclut sur l’intérêt de la méthode pour l’amélioration des politiques publiques et de son apport à la science économique.


Author(s):  
Said Haouassia

L'objectif général du présent article est de relater un état des connaissances dont on dispose à  propos de l'évaluation des acquis cognitifs des étudiants au cycle supérieur au Maroc, pour proposer des pistes  pour l'améliorations de la qualité des démarches d'apprentissage  que connaissent les institutions supérieur  de l'éducation et de la formation ; notre article  s'est articulé autour des quatre questions :de quelle informations nous disposons sur les acquis des étudiants ?quelle est la cause de la rareté d'informations  sur les acquis des étudiants ?Pourquoi devrait-on élargir notre savoir sur les acquis des étudiants ?Comment faire évoluer  les pratiques d'évaluation des acquis ? L'exploration de cette question nous amener  à  reposer un certain nombre de questions  quant au fonctionnement  des formations universitaires, La méthodologie mise en oeuvre  a cherché  de mettre en oeuvre ces doubles objectifs, en diversifiant et corrélant les sources d'information. Nous avons privilégié Trois méthodes complémentaires. Premiêrement, l'analyse de la situation actuelle, basé sur  des quatre questions évoquées ci-dessus, s'est basé  sur une étude de documents. Ainsi que  Des entretiens semi-dirigés ont aussi été menés, en référence aux quatre questions, auprês d'un nombre restreint de responsables pédagogiques .Une troisième piste a  procédé à  une étude de cas, visant à  comparer qualitativement et dans le détail, les pratiques d'évaluation des acquis des étudiants d'une même section  dans deux universités différentes  à  enrichir l'ensemble du notre  bilan sur l'évaluation des acquis des étudiants.


2018 ◽  
Vol 41 (3) ◽  
pp. 181-211 ◽  
Author(s):  
François Rocher

Au Québec, l’élaboration des orientations générales et des programmes en matière de « gestion de la diversité » ou d’interculturalisme relève des autorités provinciales et municipales. L’intégration sociale et économique des nouveaux arrivants incombe au gouvernement provincial qui, par la suite, conclut des ententes avec les municipalités pour sa mise en oeuvre à l’échelle locale. Chacun des ordres de gouvernement intervient au regard de ses compétences, mais aussi en tentant de promouvoir certaines valeurs/objectifs. En identifiant les interventions des cinq plus grandes municipalités du Québec (Montréal, Québec, Laval, Gatineau, Longueuil) et en les classant selon les trois dimensions constitutives de l’interculturalisme (instrumentale, humaniste et citoyenne), nous remarquons que les objectifs à caractère humaniste, qui cherchent à favoriser la cohésion sociale, la communication, l’ouverture à la différence et le respect des droits de la personne, sont plus nombreux que ceux s’inscrivant dans les dimensions instrumentale et citoyenne. Par contre, les actions proposées par les municipalités sont davantage de nature instrumentale et s’inscrivent dans un rapport clientéliste. La dimension citoyenne est la moins présente. Il existe néanmoins de grandes disparités entre les cinq municipalités retenues. Le présent article en rend compte.


2015 ◽  
Vol 42 (1-2) ◽  
pp. 85-104
Author(s):  
Luc Brès ◽  
Emmanuel Raufflet ◽  
Geneviève Dionne ◽  
Isabelle Ménard

Si les liens entre environnement et organisations syndicales ont été trop peu étudiés, les données disponibles montrent une relation difficile ou du moins particulière entre ces deux thèmes. Prenant appui sur une étude empirique que nous avons mise en oeuvre, le présent article contribue à éclairer la compréhension de la relation entre ces thèmes en identifiant des formes d’action syndicale en environnement. L’analyse et la sélection de plus d’une cinquantaine d’initiatives à travers le monde prenant la forme d’organisations syndicales nous ont en effet conduits à proposer une typologie des formes de l’action syndicale en environnement. Dans les lignes qui suivent, nous nous proposons de présenter cette typologie et de l’illustrer en nous appuyant sur des exemples tirés de notre étude.


Author(s):  
William Parienté

Quel est l’effet des programmes d’accompagnement des demandeurs d’emploi? Quel est l’impact des politiques de lutte contre la pauvreté dans les pays en développement ? L’objectif d’une évaluation d’impact est de répondre de manière rigoureuse à ce genre de questions. Les évaluations aléatoires, qui consistent à comparer la situation de deux groupes tirés au sort, un groupe «traitement» recevant le programme alors que l’autre groupe «contrôle» ne le reçoit pas, connaissent un essor important et deviennent une méthode phare. Elles permettent de mesurer précisément la valeur ajoutée des politiques publiques. Cette mesure est indispensable pour modifier et améliorer les politiques. Selon une étude scientifique récente, les chômeurs flamands (en particulier les moins scolarisés d’entre eux) qui participent à une séance d’information collective obligatoire au courant du mois qui suit leur inscription au VDAB ont plus de chances de trouver rapidement un emploi que ceux qui participent à une telle séance au cours de leur sixième mois d’inoccupation. Cela peut paraître une évidence. Les chercheurs d’emploi qui ont une brève durée d’inoccupation ont de meilleures perspectives de retour à l’emploi que ceux qui sont inoccupés depuis déjà six mois. Attribuer cette différence à une information collective (un programme léger et peu coûteux comme le reconnaissent d’ailleurs les auteurs de l’étude) est donc plus que hasardeux. Mais c’est sans savoir que les chercheurs concernés ont mis en œuvre une méthodologie randomisée avec l’accord du VDAB. Concrètement, l’étude concernait les personnes âgées de 25 à 49 ans et s’inscrivant comme demandeuses d’emploi au VDAB entre les mois de janvier 2014 et 2015. Dès le premier jour de l’inscription, deux groupes ont été tirés au sort : un groupe «traitement» dont les membres étaient invités rapidement à une séance d’information collective et un groupe «contrôle» dont les membres ont été pris en charge moins rapidement que les autres. A la fin du quatrième mois qui suit l’inscription au VDAB, les chômeurs peu scolarisés du groupe de traitement comptent en moyenne 5 jours en emploi de plus que ceux du groupe de contrôle. Les deux groupes ayant été formés au hasard au sein d’une large population, il n’y aucune raison qu’ils aient des caractéristiques différentes quatre mois après leur inscription au VDAB, hormis le fait que les membres du groupe de traitement ont déjà participé à une séance d’information. On peut donc bien attribuer cet effet positif à une prise en charge rapide des demandeurs d’emploi via un programme d’information standard. En Belgique, en matière de politiques d’emploi, il est rare de trouver des mesures qui aient fait l’objet d’une évaluation qui permette réellement de se prononcer sur l’efficacité du dispositif. Nous en faisions déjà le constat dans le numéro 40 de Regards économiques publié en avril 2016. Face à l’ampleur des fonds publics investis dans ce domaine, il est pourtant essentiel d’évaluer le fonctionnement et les effets (bénéfiques ou nuisibles) des mesures mises en oeuvre. Dans ce numéro de Regards économiques, William Parienté présente la méthode de l’évaluation aléatoire et son apport, les conditions de sa mise en œuvre ainsi que son application à différents domaines de l’économie et des politiques publiques. Il discute également de certaines limites et présente les stratégies existantes pour les surmonter. Enfin il conclut sur l’intérêt de la méthode pour l’amélioration des politiques publiques et de son apport à la science économique.


2020 ◽  
Vol 78 ◽  
pp. 07022
Author(s):  
Anne Sardier

L’enseignement du lexique est un incontournable des acquisitions à l’école maternelle. Il fait l’objet d’ateliers dits ‘’de langage’’ auprès des jeunes élèves. C’est alors souvent un lexique nominal et concret qui leur est enseigné via des cartes-images. Le verbe, pivot de la phrase, est ainsi peu étudié (excepté certains verbes d’action). C’est la raison pour laquelle nous avons souhaité travailler sur ce matériau lexical. Par ailleurs, il s’avère que la dimension syntagmatique du lexique, si elle participe à la construction sémantique de l’unité lexicale, est également peu mobilisée dans l’enseignement. La compétence lexicale se construisant au vu de l’accroissement du lexique disponible, mais aussi au vu des habiletés des élèves et des stratégies qu’ils peuvent mettre en place, nous supposons que le fait d’enseigner des stratégies de précision du sens des verbes va les aider à s’approprier ce lexique. À partir de l’analyse de verbes sélectionnés avec deux enseignants de grande section (5 ans), le présent article présente un dispositif d’exploration des verbes et de leur entour via la paraphrase, habileté essentielle dans les acquisitions lexicales, afin de favoriser la compréhension et le réemploi des verbes étudiés. Trois tests émaillent la mise en oeuvre, les séances ont été enregistrées et retranscrites. Leurs analyses tendent à montrer que les élèves comprennent mieux les verbes étudiés et qu’ils se les sont appropriés au point de pouvoir les réemployer. Mots clés : lexique, paraphrase, acquisition


2012 ◽  
Vol 40 (1) ◽  
pp. 12-31 ◽  
Author(s):  
Anylène Carpentier

Les politiques éducatives se multiplient à l’échelle des pays industrialisés, mais elles semblent n’obtenir que difficilement des résultats concrets et satisfaisants. La mise en oeuvre d’une politique, notamment par les stratégies gouvernementales « hybrides » choisies, c’est-à-dire des stratégies qui misent à la fois sur des approches descendantes (top-down) et (bottom-up), semble être un élément clé à considérer pour l’efficience de cette politique. Or, les connaissances concernant ces stratégies d’implantation sont éparses et partielles. Le présent article pose donc le problème de la mise en oeuvre des politiques éducatives, au regard des stratégies gouvernementales utilisées. Il présente l’évolution historique des différentes perspectives analytiques qui ont existé dans le domaine de la mise en oeuvre des politiques éducatives et des stratégies gouvernementales sélectionnées afin d’en comprendre les tenants, les apports et les limites. S’appuyant sur deux revues extensives des écrits réalisées sur la mise en oeuvre et les stratégies gouvernementales qui relèvent du domaine des politiques publiques et des politiques éducatives, ce texte propose ensuite une synthèse des plus récentes connaissances en matière de stratégies gouvernementales efficaces à déployer, ainsi qu’un modèle novateur permettant d’aborder et d’étudier ces stratégies gouvernementales au moment d’introduire des changements en éducation.


2014 ◽  
Vol 34 (1) ◽  
pp. 59-67
Author(s):  
C Liddy ◽  
K Mill

Introduction Les données probantes appuyant l'auto-prise en charge des maladies chroniques méritent de faire l'objet d'une analyse plus approfondie. Notre objectif était de cerner les politiques, les stratégies et les cadres existants à l'appui des initiatives d'auto-prise en charge. Méthodologie La présente étude descriptive a été effectuée sous forme d'analyse contextuelle. Elle comprend une recherche sur les sites Web gouvernementaux et d'autres sites Web accessibles au public ainsi que des entrevues avec des représentants gouvernementaux choisis par l'entremise du Conseil canadien de la santé et par réseautage universitaire. Résultats Nous avons interviewé 16 représentants de toutes les provinces et de tous les territoires du Canada et nous avons relevé 30 documents provinciaux et nationaux d'intérêt accessibles au public. La plupart des provinces et des territoires possèdent des politiques dont certains éléments portent sur l'auto-prise en charge des maladies chroniques. Les politiques de l'Alberta et de la Colombie-Britannique sont les plus détaillées. Elles accordent une place de choix aux soins primaires et elles ne sont pas axées sur une maladie en particulier. Elles présentent également des mesures pour la mise en œuvre à l'échelle provinciale des programmes d'auto-prise en charge des maladies chroniques. L'ensemble des territoires du nord du Canada n'avait pas de politiques précises sur l'auto-prise en charge des maladies chroniques, malgré un lourd fardeau associé à ces maladies. Conclusion Faire participer les patients à l'auto-prise en charge de leur maladie chronique est important et efficace. Même si la plupart des provinces et des territoires possèdent des politiques qui comportent des éléments liés à l'auto-prise en charge des maladies chroniques, ces politiques sont souvent intégrées à d'autres initiatives ou d'autres documents de politiques axés sur des maladies ou des populations en particulier, ce qui peut limiter la portée et l'effet potentiels de l'auto-prise en charge.


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