scholarly journals A Catastrophe Theory of Union Behaviour

2005 ◽  
Vol 40 (2) ◽  
pp. 340-350
Author(s):  
Byron Eastman

Les contributions aux études sur la négociation collective sont fondées soit sur une analyse verbale qui comprend l'idée d'une zone d'indétermination, soit sur une analyse davantage quantitative qui repose sur les techniques de la théorie du jeu. Les deux groupes recourent essentiellement à des modèles statiques comprenant des variables qui changent peu. L'expérience indique, cependant, qu'une même suite d'événements peut mener d'un comportement de départ ferme à des changements brusques et dramatiques d'attitudes. Mathématiquement, de tels phénomènes ne sont pas «sages» (well-behaved) et de pareilles «manques de suite» conduisent à des problèmes insolubles. Un tel mode de comportement ressortait de la plupart des modèles jusqu'à ce que René Thom invente la trouvaille mathématique analytique connue sous le nom de théorie de la catastrophe, théorie que l'on applique dans plusieurs sciences, y compris, à l'heure actuelle, en économique. La théorie de la catastrophe la plus usitée est la catastrophe de «pointe», et c'est cette dernière qu'on applique dans le présent article. L'idée fondamentale en est qu'un syndicat, du moment où il entreprend la négociation d'une convention collective, peut s'y engager sans beaucoup de conviction, mais il peut soudainement changer de position. S'il doit affronter simultanément des risques considérables et de fortes provocations, il peut devenir très docile ou, tout à coup, très agressif. L'attitude qu'on prend dépend pour beaucoup des opinions qui prévalent à l'intérieur du syndicat immédiatement avant le changement draconien dans le comportement du groupe. La «frontière» qui sépare un comportement docile d'un comportement agressif de la part du syndicat est en réalité un «territoire». Le changement dramatique d'attitude ne se produit qu'après que le «territoire» est traverse. Une suite de petits changements en influant sur les variables peut avoir pour résultat un grand bouleversement (une catastrophe) dans le comportement du syndicat.

2021 ◽  
Author(s):  
Marco A L Caetano

Since SARS-Cov-2 started spreading in China and turned into a pandemic disease called Covid-19, many articles about prediction with mathematical model have appeared in the literature. In addition to models in specialized journals, a significant amount of software was made available, presenting with dashboards spreading of the pandemic for each new. These models are solved by computer simulation of traditional exponential models as a representation of the growth of cases and deaths. Some more accurate models are based on existing variations of SIR model (Susceptible, Infected and Recovered). A third class of study is developed in spatial or probabilistic models as a way of forecasting the effect of Covid-19 around the world. Data on the number of positive cases in all countries, show that SARS-Cov-2 shows great resistance even after strategies of lockdown or social distancing. The purpose of this article is to show how the bifurcation theory, known as Catastrophe Theory, can help to understand why Covid-19 expansion rates change so much and even with low values for a longtime trigger contagion quickly and abruptly. The Catastrophe Theory was conceived by the mathematician Rene Thom in the 60s with wide applications in works in the 70s. The outbreak of spruce budworm in Canada revealed a very interesting opportunity to test Catastrophe Theory whose explanation for the phenomenon was widely debated in the academic world. Inspired by the same mathematical approach to this phenomenon in Canada in the 1970s, we applied the Catastrophe Theory in the current Covid-19 pandemic. We observed that sudden outbreaks occur when the carrying capacity and the rate of expansion of the virus reach a region of bifurcation on the cusp surface. With actual Covid-19 data obtained from WHO, we fitted the dynamic model using the particle swarm technique and compared the results in the bifurcation plan with the Covid-19 outbreaks in different regions of the world. It is possible in many cases to observe the trajectory of the parameters between limit points in the bistable region and the consequent explosion of cases observed for each country assessed.


1978 ◽  
Vol 43 (2) ◽  
pp. 203-222 ◽  
Author(s):  
Colin Renfrew

The problem of discontinuity in the behavior of culture systems-the last stronghold of the anti-processualists-is discussed. Abrupt change in behavior can now be described in terms of smooth changes in the underlying causative factors by means of Rene Thom"s Theory of Elementary Catastrophes. The theory suggests insights not only into discontinuities with respect to time ("sudden" changes) but into the differentiation of forms as the result of bifurcations (morphogenesis). Although existing applications of the Theory in the social sciences lack quantitative precision, they offer a deeper understanding of crucial mechanisms of social evolution and, it is suggested, go far toward solving the discontinuity problem in archaeology.


2003 ◽  
Vol 34 (4) ◽  
pp. 219-226 ◽  
Author(s):  
Bart Duriez ◽  
Claudia Appel ◽  
Dirk Hutsebaut

Abstract: Recently, Duriez, Fontaine and Hutsebaut (2000) and Fontaine, Duriez, Luyten and Hutsebaut (2003) constructed the Post-Critical Belief Scale in order to measure the two religiosity dimensions along which Wulff (1991 , 1997 ) summarized the various possible approaches to religion: Exclusion vs. Inclusion of Transcendence and Literal vs. Symbolic. In the present article, the German version of this scale is presented. Results obtained in a heterogeneous German sample (N = 216) suggest that the internal structure of the German version fits the internal structure of the original Dutch version. Moreover, the observed relation between the Literal vs. Symbolic dimension and racism, which was in line with previous studies ( Duriez, in press ), supports the external validity of the German version.


Author(s):  
Odile Husain

Le présent article tente d’effectuer un rapprochement entre un article européen de Rossel et Merceron et un livre américain de Reid Meloy, tous deux consacrés à l’analyse des organisations psychopathiques. Si tous les auteurs s’entendent sur l’économie narcissique du psychopathe, le choix de la population d’étude diffère quelque peu, en raison de l’approche structurale des premiers et de l’approche symptomatique du second. Tandis que l’étude suisse ne retient que des psychopathes du registre des états-limites, l’étude américaine inclut également des psychopathes de niveau psychotique. Par contre, la mésentente règne au niveau des outils d’analyse du discours psychopathique: analyse statistique et échelles validées chez Meloy; approche qualitative chez Rossel et Merceron. Aux premiers, l’on reprochera un certain réductionisme et appauvrissement du discours, prix à payer pour le respect de la standardisation et de la cotation. Aux seconds, l’on reprochera l’absence de toute quantification qui pose problème lorsque l’on aborde la question de la validité des données. Néanmoins, Européens et Américains s’entendent sur la notion d’un fonctionnement psychopathique. La relation d’objet est marquée par la pulsion agressive et ses dérivatifs, par la recherche de pouvoir et de contrôle. La lutte contre la dépendance est déduite chez Meloy de l’absence de réponse de texture et chez Rossel et Merceron de l’absence de contenus de dépendance. La qualité narcissique des représentations d’objet est mise en évidence, chez Meloy, par le biais de l’investissement du paraître, chez Rossel et Merceron par l’importance du processus d’externalisation. La dévalorisation des objets est aussi décrite. Ni les uns ni les autres ne font réellement référence à l’angoisse car cette angoisse qualifiable d’anaclitique s’exprime justement sous des manifestations tout à fait opposées. Le vide intérieur est déduit, chez Meloy, à partir de l’ennui que vit le psychopathe et, chez Rossel et Merceron, à partir de la survalorisation de la référence au réel. Une grande convergence existe entre les deux écrits au sujet des mécanismes de défense. Tous les auteurs s’accordent sur la prépondérance du clivage et du déni, un déni par le mot et l’acte chez Meloy, un déni hypomaniaque chez Rossel et Merceron. De part et d’autre de l’Atlantique, on s’accorde également pour attribuer une place importante à l’identification projective et à l’identification à l’agresseur. Par ailleurs, Rossel et Merceron démontrent comment à travers les caractéristiques de l’énonciation et les nuances de la verbalisation du psychopathe, il est possible d’inférer son non-investissement de la mentalisation et du savoir au profit d’un surinvestissement de l’agir. La complémentarité, voire la similarité, des commentaires dans les deux ouvrages devrait réconforter certains cliniciens, désarmés devant le fossé qui semble parfois régner entre la littérature des deux continents et confirmer, qu’indépendamment du type de méthodologie et de validation choisi, l’observation clinique du psychologue expérimenté demeure la pierre angulaire de toute recherche en psychopathologie.


2011 ◽  
pp. 4-15
Author(s):  
A. Belyanin ◽  
I. Egorov

The paper is devoted to Maurice Allais, the Nobel prize winner and one of the most original and deep-thinking economist whose centenary is celebrated this year. The authors describe his contributions to economics, and his place in contemporary science - economics and physics, as well as his personality and philosophy. Scientific works by Allais, albeit translated into Russian, still remain little known. The present article aims to fill this gap and to pay tribute to this outstanding intellectual and academic, who deceased last year, aged 99.


Author(s):  
Somboon Watana, Ph.D.

Thai Buddhist meditation practice tradition has its long history since the Sukhothai Kingdom about 18th B.E., until the present day at 26th B.E. in the Kingdom of Thailand. In history there were many well-known Buddhist meditation master teachers, i.e., SomdejPhraBhudhajaraya (To Bhramarangsi), Phraajarn Mun Puritatto, Luang Phor Sodh Chantasalo, PhramahaChodok Yanasitthi, and Buddhadasabhikkhu, etc. Buddhist meditation practice is generally regarded by Thai Buddhists to be a higher state of doing a good deed than doing a good deed by offering things to Buddhist monks even to the Buddha. Thai Buddhists believe that practicing Buddhist meditation can help them to have mindfulness, peacefulness in their own lives and to finally obtain Nibbana that is the ultimate goal of Buddhism. The present article aims to briefly review history, and movement of Thai Buddhist Meditation Practice Tradition and to take a case study of students’ Buddhist meditation practice research at the university level as an example of the movement of Buddhist meditation practice tradition in Thailand in the present.


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