Troubles psychotiques aigus liés au bupropion : revue de la littérature

L Encéphale ◽  
2010 ◽  
Vol 36 (6) ◽  
pp. 461-471 ◽  
Author(s):  
T. Javelot ◽  
H. Javelot ◽  
A. Baratta ◽  
L. Weiner ◽  
M. Messaoudi ◽  
...  
2013 ◽  
Vol 28 (S2) ◽  
pp. 32-33
Author(s):  
H. Snene ◽  
H. El Kefi ◽  
A. Oumaya ◽  
S. Gallali

IntroductionLa schizophrénie et le traumatisme crânien (TC) sont deux problèmes majeurs de la santé publique. Parmi les complications neuropsychologiques et psychiatriques secondaires au traumatisme crânien, les psychoses post-traumatiques interrogent plusieurs cadres nosographiques. Cependant, les liens épidémiologiques entre TC et schizophrénie sont difficiles à établir [2]. ObjectifL’objectif de notre travail est de détailler les différentes hypothèses étiopahogéniques avancées dans la littérature à propos de la schizophrénie se développant au décours d’un TC.RésultatsCette entité clinique interroge les théories physiopathologiques de la schizophrénie dans une approche étiologique. Les modèles neurodégénératifs, de dysrégulation dopaminergique et neurodéveloppemental sont souvent utiles pour expliciter les troubles psychotiques post-traumatiques. Hypothèse dégénérativeLe TC peut entraîner une baisse des capacités de réserve cérébrale par une accumulation de peptide amyloïde bêta pourvoyeuse de déficits cognitifs. Le modèle interactif gène environnement entre le TC qui éprouve une vulnérabilité allélique de l’apolipoprotéine E et décrit dans la physiopathologie de la maladie d’Alzheimer. Le même modèle est transposable à la schizophrénie post-traumatique [1].Hypothèse neurodéveloppementaleLes lésions cérébrales microscopiques secondaires à un TC peuvent entraîner un remodelage neuronal induisant le développement d’un trouble schizophrénique chez un sujet vulnérable et prédisposé. La latence entre le TC et l’apparition des premiers symptômes cliniques correspond aux remaniements neuronaux [3].Hypothèse dopaminergiqueLa présence de symptômes psychotiques secondaires à un TC peut résulter d’une interaction entre la blessure cérébrale et une prédisposition neurobiologique anté-traumatique à la schizophrénie. L’efficacité des antipsychotiques sur les symptômes psychotiques post-traumatiques ou schizophréniques est un argument indirect suggérant le rôle d’une dysrégulation dopaminergiques dans ces pathologies.ConclusionLes avancées techniques de neuro-imagerie et de neurobiologie offrent des perspectives nouvelles pour la compréhension physiopathologique des troubles psychotiques post-traumatiques ainsi que son lien avec la schizophrénie primaire.


2019 ◽  
Vol 44 (2) ◽  
pp. 163
Author(s):  
Magalie Lussier-Valade ◽  
Alex Desautels ◽  
Roger Godbout

2015 ◽  
Vol 30 (S2) ◽  
pp. S24-S24
Author(s):  
M. Leboyer

Les signes révélateurs d’anomalies immuno-inflammatoires au cours des dépressions, des troubles bipolaires, de la schizophrénie ou de l’autisme sont aujourd’hui au premier plan du développement de pistes thérapeutiques innovantes. Pour introduire ce nouveau domaine, sera présentée tout d’abord une revue de la littérature sur l’utilisation des anti-inflammatoires en psychiatrie. Guillaume Fond, PH, responsable du centre expert schizophrénie du pôle de psychiatrie du GH Mondor résumera les études sur les anti-inflammatoires comme les COX inhibiteurs, les anti-TNF alpha ou les antibiotiques. La voie des rétrovirus humains endogènes constitue un mécanisme possible d’exploration étiopathogénique des troubles psychotiques majeurs et une voie thérapeutique nouvelle. Hervé Perron (laboratoire GeNeuro, Grenoble) décrira les arguments récemment obtenus en faveur de la réactivation des rétrovirus endogènes, à l’occasion d’infections par des parasites ou des virus, déclenchant une cascade immuno-inflammatoire. L’utilisation d’anticorps spécifiques neutralisant l’enveloppe protéique du rétrovirus endogène est une cible thérapeutique innovante pour la schizophrénie. L’importance des liens entre le tube digestif, et en particulier le microbiote intestinal, et pathologies psychiatriques est depuis peu au cœur de l’exploration des mécanismes causaux et de la découverte de nouvelles thérapeutiques. Michel Neunlist (IMAD-UMR Inserm U 913, Nantes) décrira comment l’étude des interactions entre le microbiote intestinal et le système nerveux digestif ou entérique pourrait permettre de mieux appréhender les interactions entre le microbiote et le cerveau. Il présentera aussi le développement d’outils permettant d’étudier l’unité neuro-glio-épithéliale de l’intestin chez le patient et leur apport à la compréhension des pathologies neurodigestives et neurodégénératives. Enfin, il décrira le développement d’approches thérapeutiques visant à renforcer la barrière épithéliale intestinale (neurostimulation digestive ou nutritionnelle) dans ces pathologies.


2018 ◽  
Vol 1 ◽  
pp. S34-S35
Author(s):  
C. Chan Chee ◽  
F. Chin ◽  
C. Ha ◽  
N. Beltzer ◽  
C. Bonaldi

2007 ◽  
Vol 64 (8) ◽  
pp. 443-449
Author(s):  
Darioli ◽  
Perdrix

Les maladies cardiovasculaires (MCV) constituent dans tous les pays industrialisés une cause majeure de morbidité et de mortalité, y compris en Suisse où elles figurent en tête des maladies diagnostiquées au cabinet médical (12.4%) et des motifs d’hospitalisation (9.6%) en 2004/2005. Cependant, les données statistiques de l’incapacité de travail et d’invalidité consécutives aux MCV demeurent lacunaires. Basée sur une revue de la littérature médicale et sur les statistiques officielles, les MCV ne représentaient que 2.3% des motifs d’arrêt de travail > 6 jours délivrés par les médecins de 1ers recours pour les patients de moins de 65 ans. Par ailleurs, les MCV ne correspondaient qu’à 2.5% de l’ensemble des rentes d’invalidité accordées aux femmes, ce taux étant de 5.5% chez les hommes en 2006. Entre 1987 et 2006, la proportion de diagnostics de MCV établis au cabinet médical a régressé de 14.6 à 12.4% (–15%), et plus encore celle des rentes de l’Assurance invalidité (AI) pour MCV qui a passé de 9.6 à 4.1% (–57%). L’ampleur de ces changements soulignent la nécessité de pouvoir disposer de données statistiques plus détaillées pour mesurer l’adéquation entre les dépenses consacrées à la prévention et le traitement des MCV et leur répercussion économique sur l’incapacité de travail et l’invalidité.


Praxis ◽  
2002 ◽  
Vol 91 (4) ◽  
pp. 129-132 ◽  
Author(s):  
Sierro ◽  
Suter ◽  
Vetter

La pathogenèse de l'«adiposis dolorosa» (maladie de Dercum), décrite pour la première fois en 1892, demeure aujourd'hui encore énigmatique. Après description d'un cas souffrant de ce syndrome, une courte revue de la littérature est proposée, avec un accent particulier sur les hypothèses physiopathologiques, le diagnostic différentiel et le traitement chirurgical de cette lipomatose.


Swiss Surgery ◽  
2002 ◽  
Vol 8 (4) ◽  
pp. 193-196 ◽  
Author(s):  
Christodoulou ◽  
Garofalo ◽  
Echeverri ◽  
Pelet ◽  
Mouhsine

Le syndrome de loge sur positionnement prolongé en lithotomie ou en hémilithitomie, est une complication rare en chirurgie. Les dommages neurovasculaires sont souvent permanents. On reporte deux cas d'ostéosynthèse du fémur en position d'hemilithotomie, compliqués d'un syndrome de loge de la jambe controlatérale. Une revue de la littérature sur les 40 cas décrits, jusqu'à ce jour, nous démontre que cette complication est fortement liée au positionnement du patient et à la durée opératoire. Compte tenu du pronostic fonctionnel incertain, une limitation du temps de positionnement en lithotomie doit être recherchée. La surveillance postopératoire doit être rigoureuse et sans hésitation quant à une fasciotomie éventuelle sur simple examen clinique ou après la mesure de la pression dans les loges. Une technique de positionnement sur la table orthopédique est proposée.


Swiss Surgery ◽  
2003 ◽  
Vol 9 (6) ◽  
pp. 315-319 ◽  
Author(s):  
Peloponissios ◽  
Gillet ◽  
Halkic

L'agénésie isolée de la vésicule biliaire (AVB) est une anomalie rare. Vingt-trois pour cents des porteurs de cette malformation présentent des douleurs de l'hypochondre droit accompagnées de nausées et d'intolérance aux graisses dont l'étiologie reste souvent inexpliquée. Que la méthode d'investigation initiale soit un ultrason ou une cholangiographie intraveineuse, le diagnostic retenu à tort est dans la grande majorité des cas celui d'une vésicule exclue ou scléro-atrophique. Il résulte de cette erreur une indication chirurgicale inutile avec un risque accru de lésion des voies biliaires. Le but de ce travail et de déterminer s'il est possible, malgré les pièges de l'imagerie radiologique, d'obtenir un diagnostic préopératoire et de préciser la marche à suivre en cas de découverte pré ou peropératoire d'une AVB. A partir de deux cas isolés que nous présentons dans ce travail, nous avons effectué une revue de la littérature. C'est en fait la méconnaissance de cette pathologie et sa non-évocation dans le diagnostic différentiel qui conduit à une prise en charge chirurgicale inutile et dangereuse. L'absence de structures anatomiques normales et l'impossibilité de réaliser une traction sur l'infundibulum afin de mener la dissection du triangle de Calot représente un risque accru de lésion des voies biliaires. L'évocation de ce diagnostique par le radiologue ou le chirurgien est essentielle lors de l'interprétation de l'imagerie radiologic. En cas de doute on réalisera une cholangiographie-IRM. Une transmission héréditaire de l'AVB a été observée. Les membres d'une même famille doivent être investigués.


Author(s):  
Outi Kalla ◽  
Jarl Wahlström ◽  
Jukka Aaltonen ◽  
Juha Holma ◽  
Pentti Tuimala ◽  
...  

Identifier avec précision les troubles schizophréniques a toujours été un problème complexe et controversé. Les caractéristiques psychologiques de la schizophrénie ont donné lieu à un volume considérable de travaux et de débats. Ces dernières années sont apparus un nombre croissant d'articles portant sur les différences et similitudes des manifestations de la psychose selon les cultures, partant de l'idée que les caractéristiques de personnalité nationales pourraient contribuer aux tableaux psychopathologiques. Le but premier de cette étude est de mieux comprendre les troubles psychotiques par l'investigation de la structure de personnalité et du fonctionnement de patients faisant un premier épisode psychotique. Le second objectif est de décrire les différences et similitudes observées dans les réponses au Rorschach de patients finlandais et espagnols afin de mettre en évidence des caractéristiques nationales et de contribuer ainsi à la recherche Rorschach interculturelle. Ont été inclus 41 protocoles de patients finlandais hospitalisés de manière consécutive pour premier épisode psychotique, et 32 en Espagne. Le travail a porté sur un certain nombre d'indicateurs de difficultés d'ajustement tirés du résumé formel du Rorschach en Système intégré ( Weiner & Exner, 1991 ). Tous les patients avaient été diagnostiqués comme schizophrènes ou souffrant d'autres troubles fonctionnels psychotiques non affectifs selon le DSM-IV. Les Rorschach ont été administrés en Système intégré aussitôt que possible après leur admission mais après la phase aiguë. La comparaison des groupes finlandais et espagnol, loin de montrer des différences significatives, étaient similaires sur beaucoup de points. Ces résultats confirment des données déjà bien établies sur les structures et mécanismes des patients psychotiques, mais ils en interrogent d'autres. Les patients obtiennent plus de styles ambiéquaux et moins d'introversifs que prévu. Beaucoup d'entre eux manquent de compétences sociales, d'intérêt pour les relations interpersonnelles et semblent avoir une vie sociale insatisfaisante. On observe des signes de difficultés dans le contrôle émotionnel et de modulation des affects, des traits dépressifs, une détresse émotionnelle, et peu de capacités de coping. Les résultats soulignent la notion que les problèmes affectifs et les traits dépressifs devraient être considérés comme un élément important dans un premier épisode psychotique, et ils confirment la présence de déficits cognitifs survenants tôt dans l'histoire d'un trouble psychotique. On a rencontré moins de dysfonctionnements idéationnels que prévu. Les deux groupes de patients se différenciaient sur certaines variables Rorschach, en particulier celles qui concernent la perception de soi. Les patients finlandais sont plus souvent centrés sur eux-mêmes de faç on excessive, plus préoccupés d'eux-mêmes et plus enclins M l'introspection. La majorité des patients espagnols manifestent un sentiment de valeur de soi négatif. Ils disposent de moins de ressources et ont plus souvent des déficits en capacité de coping. En admettant que ces résultats sont dus à des différences dans les caractéristiques de personnalité des patients psychotiques en Finlande et en Espagne, plutôt que des différences nationales dans la manifestation au Rorschach de structures de personnalité en fait identiques, alors ces données pourraient bien nous permettre de repérer des différences interculturelles de personnalité. Toutefois, l'impact des facteurs culturels est difficile M évaluer, surtout s'agissant d'une psychopathologie aussi sévère que la psychose, et la seule faç on d'avancer dans la compréhension de cette question serait de recueillir plus de données Rorschach interculturelles sur des patients psychotiques.


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