scholarly journals Prevalence of potential smoking-related conditions among tobacco users in the emergency department and their perception that their visit may be smoking-related – ERRATUM

CJEM ◽  
2017 ◽  
Vol 19 (3) ◽  
pp. 246-246
Author(s):  
A.P.Y. Tsai ◽  
J. P.-N. Tsai ◽  
L. Stewart ◽  
J. Brubacher ◽  
K.W. Cheung

RÉSUMÉIntroductionLes fumeurs qui consultent au service des urgences (SU) souffrent de nombreuses maladies directement causées ou potentiellement causées par l’usage du tabac. Il a déjà été démontré dans des études antérieures que le taux d’abandon du tabac augmentait chez les personnes qui percevaient correctement le fait que la consultation au SU était liée à l’usage du tabac.ObjectifsL’étude visait : 1) à calculer la prévalence des affections potentiellement liées à l’usage du tabac parmi les fumeurs dans un SU de soins tertiaires rattaché à un hôpital universitaire; et 2) à déterminer quelles affections étaient plus ou moins susceptibles d’être perçues par les patients comme liées à l’usage du tabac.MéthodeOnt participé à l’étude des adultes de 19 ans et plus qui ont déclaré avoir fait usage de tabac dans les 30 jours précédant la consultation au SU et qui ont participé à un essai comparatif à répartition aléatoire (ClinicalTrials.gov. : NCT01454375) du 1er décembre 2011 au 31 août 2012. On a demandé aux patients d’indiquer s’ils croyaient que la consultation au SU était liée à l’usage du tabac. Par ailleurs, les diagnostics ont été codés, au moment du congé du SU, comme liés ou non liés à l’usage du tabac, d’après le Surgeon General’s Report de 2004, aux États-Unis.RésultatsAu total, 893 patients (hommes : 62 %; âge moyen : 40 ± 15 ans) ont été sélectionnés, dont 120 (13 %) souffraient d’une maladie potentiellement liée à l’usage du tabac. Il y avait 6 (5 %) cas de néoplasie; 18 (15 %), de maladie cardiovasculaire; 67 (56 %), de maladie respiratoire; 3 (3 %), de troubles de la reproduction; 7 (6 %), de complications postopératoires; 9 (8 %), d’affection dentaire; 9 (8 %), d’ulcère gastroduodénal; 0 (0 %), de maladie oculaire; et 1 (1 %), de maladie osseuse. Parmi les affections potentiellement liées à l’usage du tabac, 46 (38 %) étaient perçues comme telles par les patients : 61 % des maladies cardiovasculaires; 33 % des néoplasies; 43 % des maladies respiratoires; 22 % des affections dentaires; 14 % des complications postopératoires; 11 % des ulcères gastroduodénaux, et 0 % des autres affections.ConclusionsDans l’étude en question, 13% des consultations au SU parmi les fumeurs étaient motivées par des affections potentiellement liées à l’usage du tabac, et 38 % d’entre elles étaient perçues comme telles par les patients. L’éducation du public visant à sensibiliser les gens aux affections liées à l’usage du tabac pourrait accroître le taux d’abandon du tabac.

2013 ◽  
Vol 28 (S2) ◽  
pp. 87-87
Author(s):  
J.P. Fagot ◽  
S. Samson ◽  
J. Merlière ◽  
P. Gabach ◽  
A. Fagot

Introduction.Les fréquences des pathologies somatiques chez les adultes atteints de maladies psychiatriques sont peu documentées.Méthodes.Les bénéficiaires du régime général de l’Assurance Maladie en 2010, âgés d’au moins 18 ans, pris en charge pour troubles psychiatriques ont été identifiés dans le SNIIRAM à partir des diagnostics liés aux :– affections de longue durée ;– hospitalisations (PMSI-MCO, SSR, RIM-P) ;– arrêts de travail et invalidité [1].Les maladies somatiques ont été déterminées à partir des diagnostics liés aux affections de longue durée et aux hospitalisations [1]. Les prévalences ont été standardisées sur âge et sexe pour comparaison à celles observées en population générale.Résultats.En 2010, près de 2,1 millions d’adultes (5 %) avaient un trouble psychiatrique retrouvé dans le SNIIRAM, et 44 % d’entre eux avaient également une pathologie somatique retrouvée. Les pathologies somatiques les plus fréquemment retrouvées étaient les maladies cardiovasculaires (15 %), les affections respiratoires (11 %), le diabète (10 %) et les cancers (9,3 %). Par rapport à la population générale, une maladie cardiovasculaire était moins fréquemment retrouvée en cas de schizophrénie (fréquence brute : 5 %, ratio standardisé : 0,9), mais plus souvent en cas d’autres pathologies psychiatriques (16 %, ratio : 1,8 en cas d’épisode dépressif ou troubles de l’humeur). Un cancer était également moins souvent retrouvé que dans la population générale en cas de schizophrénie (3,3 %, ratio : 0,8), mais plus souvent en cas d’addictions (10,7 %, ratio : 2,1) ou de troubles anxieux (12 %, ratio : 1,6).Discussion.Par rapport à la population générale, certaines pathologies somatiques sont plus fréquemment retrouvées en présence de troubles psychiatriques, sauf en cas de schizophrénie. La connaissance de ces associations peut permettre aux soignants d’améliorer la prise en charge des pathologies somatiques comme des pathologies psychiatriques.


2020 ◽  
Vol 7 (1) ◽  
pp. 45-49
Author(s):  
Mourad Raiah ◽  
◽  
Aicha Henien Djelloul Saiah ◽  
Hadj Mohamed Ali Lahmar ◽  
Zoubir Ahmed Fouatih

Introduction. selon des données de l’Organisation Mondiale de la Santé, sur 50 millions de décès annuels dans le monde, les cardiopathies ischémiques sont la première cause de décès avec 7,4 millions de décès d’origine coronaire. L’objectif de cette étude est de décrire le profil épidémiologique et clinique des patients admis pour infarctus du myocarde au service des urgences cardiologiques de l’EHU d’Oran au cours de l’année 2015. Patients et méthodes. l’étude a concerné tous les patients admis pour infarctus du myocarde au service des urgences cardiologiques de l’EHU d’Oran. Ont été étudiés les paramètres épidémiologiques et cliniques. Nous avions réalisé une analyse statistique avec le logiciel SPSS 20. Les tests de Khi² et t de Student étaient utilisés et étaient considérés comme significatifs pour une valeur de p < 0,05. Résultats. pendant la période de l’étude, 118 patients avaient présenté à l’admission un infarctus du myocarde. Il s’agissait de 77 hommes et (65,3 %) et 41 femmes (34,7 %). L’âge moyen était de 58,9 ± 12,3 ans. Les facteurs de risque cardio-vasculaires étaient dominés par l’HTA (41,5 %), suivie de la dyslipidémie (32,2 %) et du diabète (30,5 %). La consommation du tabac a été rapportée chez 22 % des cas. Conclusion. des mesures préventives par la lutte contre les facteurs de risque cardio-vasculaires doivent être envisagées.


Author(s):  
Sharon Marr ◽  
Loretta M. Hillier ◽  
Diane Simpson ◽  
Sigrid Vinson ◽  
Sarah Goodwill ◽  
...  

RÉSUMÉCette étude avait pour but d’identifier les facteurs qui influent sur la capacité des personnes âgées à prendre en charge leur santé après une consultation au service des urgences (SU). Les questionnaires de l’enquête (n = 380) ont été remplis en SU par des personnes âgées et leurs aidants et visaient à évaluer leur perception de la compréhension de l’information qui leur était fournie. Des entrevues (n = 51) ont été réalisées avec un sous-échantillon de participants au cours des quatre semaines suivant leur consultation au SU et ont examiné les facteurs ayant une incidence sur l’autogestion des problèmes de santé. La perception de la compréhension de l’information reçue en SU (« oui, certainement ») était meilleure lors de la consultation au SU (91 %) que lors du suivi (71 %), lorsque 20 % des participants ne comprenaient pas ou n’étaient pas certains qu’ils avaient compris ce qui leur avait été communiqué en SU. Les patients ont rapporté que l’autogestion de leurs problèmes de santé était influencée par: la communication avec le personnel du SU, la compréhension des attentes suivant le congé de l’hôpital, l’état de santé, la disponibilité des aidants et divers facteurs externes. De plus, les soignants ont aussi mentionné l’appui aux soignants et la résistance des patients aux recommandations. L’utilisation de stratégies adaptées aux aînés en SU (p. ex. recommandations écrites, confirmation de la compréhension des recommandations), particulièrement celles liées à l’identification des personnes à risque et de celles nécessitant davantage de soutiens transitoires ou un meilleur accès ou intégration aux ressources disponibles dans la communauté amélioreraient l’autogestion des problèmes de santé suivant les consultations en SU.


2017 ◽  
Vol 70 (4) ◽  
Author(s):  
Nicole MacDonald ◽  
Leslie Manuel ◽  
Haley Brennan ◽  
Erin Musgrave ◽  
Richard Wanbon ◽  
...  

<p><strong>ABSTRACT</strong></p><p><strong>Background:</strong> Accreditation standards have outlined the need for staff in emergency departments to initiate the medication reconciliation process for patients who are at risk of adverse drug events. The authors hypothesized that a guided form could be used by non-admitted patients in the emergency department to assist with completion of a best possible medication history (BPMH).</p><p><strong>Objective:</strong> To determine the percentage of patients in the non–acute care area of the emergency department who could complete a guided BPMH form with no clinically significant discrepancies (defined as no major discrepancies and no more than 1 moderate discrepancy).</p><p><strong>Methods:</strong> This prospective exploratory study was conducted over 4 weeks in February and March 2016. Data were collected using the self-administered BPMH form, patient interviews, and a data collection form. After completion of the guided BPMH form, patients were randomly selected for interview by a pharmacy team member to ensure their self-completed BPMH forms were complete and accurate. Eligible patients were those with non-acute needs who had undergone triage to the waiting room. Patients who were already admitted and those with immediate triage to the acute care or trauma area of the emergency department were excluded.</p><p><strong>Results:</strong> Of the 160 patients who were interviewed, 146 (91.3%) completed the form with no more than 1 moderate discrepancy (but some number of minor discrepancies). There were no discrepancies in 31 (19.4%) of the BPMH forms, and 101 (63.1%) of the forms had only minor discrepancies.</p><p><strong>Conclusions:</strong> Most of the patients interviewed by the pharmacy team were able to complete the BPMH form with no clinically significant discrepancies. The self-administered BPMH form would be a useful tool to initiate medication reconciliation in the emergency department for this patient population, but used on its own, it would not be a reliable source of BPMH information, given the relatively low number of patients who completed the form with no discrepancies.</p><p><strong>RÉSUMÉ</strong></p><p><strong>Contexte :</strong> Les normes d’agrément ont souligné la nécessité pour le personnel des services des urgences d’amorcer le processus de bilan comparatif des médicaments chez les patients à risque d’événements indésirables liés aux médicaments. Les auteurs ont avancé que des patients au service des urgences ne requérant pas une hospitalisation pourraient remplir un formulaire dirigé et ainsi aider à établir leur meilleur schéma thérapeutique possible (MSTP).</p><p><strong>Objectif :</strong> Déterminer le pourcentage de patients dans l’aire de soins non urgents du service des urgences qui sont en mesure de remplir un formulaire dirigé de MSTP sans divergence cliniquement significative (c’est-à-dire aucune divergence majeure et pas plus d’une divergence modérée).</p><p><strong>Méthodes :</strong> La présente étude préliminaire prospective a été menée sur une période de quatre semaines en février et en mars 2016. Les données ont été recueillies à l’aide d’un formulaire autoadministré de MSTP, d’entrevue avec les patients et d’un formulaire de collecte de données. Une fois les formulaires dirigés de MSTP remplis, des patients ont été sélectionnés aléatoirement et interrogés par un des membres de l’équipe de pharmacie afin de s’assurer de l’exhaustivité et de l’exactitude des renseignements fournis de soi-même. Les patients admissibles à l’étude étaient ceux ne nécessitant pas de soins urgents et ayant passé au triage dans la salle d’attente. Les patients déjà hospitalisés et ceux dirigés immédiatement après le triage dans l’aire de soins urgents ou de trauma du service des urgences ont été exclus.</p><p><strong>Résultats :</strong> Parmi les 160 patients interrogés, 146 (91,3 %) avaient rempli le formulaire avec au plus une divergence modérée (mais un certain nombre de divergences mineures). Dans 31 (19,4 %) des formulaires de MSTP, il n’y avait aucune divergence et, dans 101 (63,1 %) des formulaires, il n’y avait que des divergences mineures.</p><p><strong>Conclusions :</strong> La plupart des patients interrogés par l’équipe de pharmacie étaient en mesure de remplir le formulaire de MSTP sans qu’apparaisse de divergence cliniquement significative. Le formulaire autoadministré de MSTP serait un outil pratique pour établir un bilan comparatif des médicaments dans le service des urgences pour cette population de patients, mais employé seul, il ne représenterait pas une source fiable d’information sur le MSTP, compte tenu du nombre relativement restreint de patients ayant rempli le formulaire sans qu’apparaisse de divergence.</p>


2007 ◽  
Vol 64 (8) ◽  
pp. 443-449
Author(s):  
Darioli ◽  
Perdrix

Les maladies cardiovasculaires (MCV) constituent dans tous les pays industrialisés une cause majeure de morbidité et de mortalité, y compris en Suisse où elles figurent en tête des maladies diagnostiquées au cabinet médical (12.4%) et des motifs d’hospitalisation (9.6%) en 2004/2005. Cependant, les données statistiques de l’incapacité de travail et d’invalidité consécutives aux MCV demeurent lacunaires. Basée sur une revue de la littérature médicale et sur les statistiques officielles, les MCV ne représentaient que 2.3% des motifs d’arrêt de travail > 6 jours délivrés par les médecins de 1ers recours pour les patients de moins de 65 ans. Par ailleurs, les MCV ne correspondaient qu’à 2.5% de l’ensemble des rentes d’invalidité accordées aux femmes, ce taux étant de 5.5% chez les hommes en 2006. Entre 1987 et 2006, la proportion de diagnostics de MCV établis au cabinet médical a régressé de 14.6 à 12.4% (–15%), et plus encore celle des rentes de l’Assurance invalidité (AI) pour MCV qui a passé de 9.6 à 4.1% (–57%). L’ampleur de ces changements soulignent la nécessité de pouvoir disposer de données statistiques plus détaillées pour mesurer l’adéquation entre les dépenses consacrées à la prévention et le traitement des MCV et leur répercussion économique sur l’incapacité de travail et l’invalidité.


Praxis ◽  
2020 ◽  
Vol 109 (1) ◽  
pp. 9-12
Author(s):  
Martin Preisig ◽  
Marie-Pierre F. Strippoli ◽  
Caroline L. Vandeleur

Résumé. PsyCoLaus, comportant une investigation de la santé mentale et du fonctionnement cognitif, vise à déterminer la prévalence et l’évolution des troubles mentaux et à étudier les mécanismes qui sous-tendent l’association entre ces troubles et les maladies cardiovasculaires. Cette investigation a mis en évidence un taux de prévalence vie-entière très élevé de 43,6 % pour les troubles dépressifs majeurs à Lausanne. Nous avons également observé que l’association entre la dépression et les facteurs de risque cardio-métaboliques est essentiellement attribuable au sous-type de dépression atypique, caractérisé par une augmentation de l’appétit, une lourdeur dans les membres, une hypersomnie et une réactivité affective conservée. Les patients présentant ce type de dépression ont un risque élevé de développer du surpoids, du diabète et un syndrome métabolique et méritent une attention particulière au niveau métabolique.


Crisis ◽  
2016 ◽  
Vol 37 (2) ◽  
pp. 155-160 ◽  
Author(s):  
Jin Kim ◽  
Han Joon Kim ◽  
Soo Hyun Kim ◽  
Sang Hoon Oh ◽  
Kyu Nam Park

Abstract. Background: Previous suicide attempts increase the risk of a completed suicide. However, a large proportion of patients with deliberate self-wrist cutting (DSWC) are often discharged without undergoing a psychiatric interview. Aims: The aims of this study were to investigate the differences in the characteristics and outcomes of patients with DSWC and those with deliberate self-poisoning (DSP) episodes. The results of this study may be used to improve the efficacy of treatment for DSWC patients. Method: We retrospectively reviewed the medical records of 598 patients with DSWC and DSP who were treated at the emergency department of Seoul Saint Mary's Hospital between 2008 and 2013. We assessed sociodemographic information, clinical variables, the reasons for the suicide attempts, and the severity of the suicide attempts. Results: A total of 141 (23.6%) patients were included in the DSWC group, and 457 (76.4%) were included in the DSP group. A significantly greater number of patients in the DSWC group had previously attempted suicide (p = .014). A total of 63 patients (44.7%) in the DSWC group and 409 patients (89.5%) in the DSP group underwent psychiatric interviews. Conclusion: More DSWC patients had previously attempted suicide, but fewer of them underwent psychiatric interviews compared with the DSP patients.


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