The Canadian Journal of Hospital Pharmacy
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(FIVE YEARS 2)

Published By Canadian Society Of Hospital Pharmacists

1920-2903, 0008-4123

2021 ◽  
Vol 74 (4) ◽  
Author(s):  
Ryan Marko ◽  
Julia Hajjar ◽  
Vanessa Nzeribe ◽  
Michelle Pittman ◽  
Vincent Deslandes ◽  
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Background: Vancomycin remains widely used for methicillin-resistant Staphylococcus aureus (MRSA) infections; however, treatment failure rates up to 50% have been reported. At the authors’ institution, monitoring of trough concentration is the standard of care for therapeutic drug monitoring of vancomycin. New guidelines support use of the ratio of 24-hour area under the concentration–time curve to minimum inhibitory concentration (AUC24/MIC) as the pharmacodynamic index most likely to predict outcomes in patients with MRSA-associated infections.Objectives: To determine the discordance rate between trough levels and AUC24/MIC values and how treatment failure and nephrotoxicity outcomes compare between those achieving and not achieving their pharmacodynamic targets. Methods: This retrospective cohort study involved patients with MRSA bacteremia or pneumonia admitted to the study hospital between March 1, 2014, and December 31, 2018, and treated with vancomycin. Data for trough concentrations were collected, and minimum concentrations (Cmin) were extrapolated. The AUC24/MIC values were determined using validated population pharmacokinetic models. The Cmin and AUC24/MIC values were characterized as below, within, or above pharmacodynamic targets (15–20 mg/L and 400–600, respectively). Discordance was defined as any instance where a patient’s paired Cmin and AUC24/MIC values fell in different ranges (i.e., below, within, or above) relative to the target ranges. Predictors of treatment failure and nephrotoxicity were determined using logistic regression. Results: A total of 128 patients were included in the analyses. Of these, 73 (57%) received an initial vancomycin dose less than 15 mg/kg. The discordance rate between Cmin and AUC24/MIC values was 21% (27/128). Rates of treatment failure and nephrotoxicity were 34% (43/128) and 18% (23/128), respectively. No clinical variables were found to predict discordance. Logistic regression identified initiation of vancomycin after a positive culture result (odds ratio [OR] 4.41, 95% confidence interval [CI] 1.36–14.3) and achievement of target AUC24/MIC after 4 days (OR 3.48, 95% CI 1.39–8.70) as modifiable predictors of treatment failure. Conclusions: The relationship between vancomycin monitoring and outcome is likely confounded by inadequate empiric or initial dosing. Before any modification of practice with respect to vancomycin monitoring, empiric vancomycin dosing should be optimized.  RÉSUMÉ Contexte : La vancomycine reste largement utilisée contre les infections dues au Staphylococcus aureus méthicillinorésistant (SAMR); cependant, on rapporte des taux d’échec de traitement allant jusqu’à 50 %. Dans l’institution où travaillent les auteurs, la surveillance de la concentration minimale constitue la norme de soins du suivi thérapeutique pharmacologique de la vancomycine. De nouvelles lignes directrices soutiennent l’utilisation du ratio de 24 h de l’aire sous la courbe de concentration-temps à concentration minimale inhibitrice (AUC24/MIC) en tant qu’indice pharmacodynamique, vraisemblablement pour prédire certains résultats concernant les patients présentant des infections associées au SAMR. Objectifs : Déterminer le taux de discordance entre la concentration minimale et les valeurs de l’AUC24/MIC et la manière dont les échecs de traitement et les résultats de néphrotoxicité se comparent entre les personnes atteignant leurs cibles pharmacodynamiques et celles qui ne l’atteignent pas. Méthodes : Cette étude de cohorte rétrospective impliquait des patients atteints d’une bactériémie au SAMR ou d’une pneumonie au SAMR, admis à l’hôpital où se déroulait l’étude entre le 1er mars 2014 et le 31 décembre 2018 et traités à l’aide de vancomycine. Les données relatives aux concentrations minimales ont été recueillies, et les concentrations minimales (Cmin) extrapolées. Les valeurs de l’AUC24/MIC ont été déterminées à l’aide de modèles de population pharmacocinétiques validés. La caractérisation des valeurs de la Cmin et des valeurs de l’AUC24/MIC se décrit comme suit : « en dessous », « à l’intérieur » ou « au-dessus » des cibles pharmacodynamiques (respectivement 15-20 mg/L et 400-600). La discordance était définie comme une situation où les valeurs associées de la Cmin et de l’AUC24/MIC tombaient dans des plages différentes (c.-à-d., en dessous, à l’intérieur ou au-dessus) par rapport aux plages cibles. Une régression logistique a permis de déterminer les prédicteurs d’échecs de traitement et de néphrotoxicité. Résultats : Au total, 128 patients ont été inclus dans les analyses. De ceux-ci, 73 (57 %) ont reçu une dose initiale de vancomycine de moins de 15 mg/kg. Le taux de discordance entre les valeurs de la Cmin et de l’AUC24/MIC était de 21 % (27/128). Les taux d’échec de traitement et de néphrotoxicité se montaient respectivement à 34 % (43/128) et 18 % (23/128). Aucune variable clinique n’a pu prédire la discordance. La régression logistique a permis de déterminer le début de l’administration de la vancomycine après un résultat de culture positif (rapport de cotes [RC] 4,41, 95 % intervalle de confiance [IC] 1,36–14,3) et l’atteinte de la cible de l’AUC24/MIC après quatre jours (RC 3,48, 95 % IC 1,39-8,70) en tant que prédicteurs modifiables de l’échec du traitement. Conclusions : Il existe probablement une confusion relative à la relation entre la surveillance de la vancomycine et le résultat à cause d’un dosage empirique ou initial inadéquat. Avant de modifier la pratique relative à la surveillance de la vancomycine, le pharmacien doit optimiser son dosage empirique.


2021 ◽  
Vol 74 (4) ◽  
Author(s):  
Isabelle St-Jean ◽  
M Mihaela Friciu ◽  
Anaëlle Monfort ◽  
Jessica MacMahon ◽  
Jean-Marc Forest ◽  
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Background: Trimethoprim (TMP) and sulfamethoxazole (SMX) are widely used, in combination, to treat or prevent various infections. Unfortunately, no liquid oral formulation is currently available in Canada for patients who are unable to swallow tablets. Objective: To evaluate the stability of suspensions of TMP and SMX (8 and 40 mg/mL, respectively) prepared in Oral Mix or Oral Mix SF vehicle (Medisca Pharmaceutique Inc) and stored for up to 90 days in amber plastic bottles or amber plastic syringes at 5°C or 25°C. Methods: Suspensions were prepared from bulk powder and from tablets in Oral Mix and Oral Mix SF vehicles, then transferred to amber plastic (polyethylene terephthalate glycol) bottles and plastic oral syringes and stored at 5°C and 25°C. Samples were collected on predetermined study days (0, 7, 14, 23, 45, 60, 75, and 90 days) and analyzed using a validated high-performance liquid chromatography – ultraviolet detection method. A suspension was considered stable if it maintained at least 90% of its initial concentration with 95% confidence. Observations of organoleptic characteristics such as colour and odour, as well as pH, were used to assess physical stability. Results: Suspensions prepared from bulk powder maintained concentrations of TMP and SMX of at least 97% of the initial concentration over the 90-day study period. No obvious changes in colour, odour, or pH were observed. However, acceptable suspensions could not be prepared from the commercial tablets. A persistent foam that developed at the surface of all suspensions prepared from tablets could result in inconsistent dosing. Conclusions: Extemporaneously compounded oral suspensions of TMP and SMX (8 and 40 mg/mL, respectively) prepared from bulk powder in Oral Mix and Oral Mix SF vehicles and stored in amber plastic bottles or syringes at 5°C or 25°C remained stable for at least 90 days. Suspensions made from tablets produced unacceptable formulations. RÉSUMÉ Contexte : Le triméthoprime (TMP) et le sulfaméthoxazole (SMX) sont largement utilisés conjointement pour traiter ou prévenir diverses infections. Malheureusement, aucune formulation liquide orale n’est actuellement disponible au Canada pour les patients incapables d’avaler des comprimés. Objectif : Évaluer la stabilité des suspensions de TMP et de SMX (respectivement 8 et 40 mg/mL) préparées dans un véhicule Oral Mix ou Oral Mix SF (Medisca Pharmaceutique Inc.) et stockées pendant 90 jours dans des flacons ou des seringues en plastique ambré à 5 °C ou 25 °C. Méthodes : Les suspensions ont été préparées à partir de poudre en vrac et de comprimés dans les véhicules Oral Mix et Oral Mix SF, puis transférées dans des flacons en plastique ambré (polyéthylène téréphtalate glycol) et dans des seringues orales en plastique et stockées à 5 °C et 25 °C. Des échantillons ont été recueillis à des jours prédéterminés (0, 7, 14, 23, 45, 60, 75 et 90 jours) et analysés à l’aide d’une méthode de détection par ultraviolet validée de chromatographie en phase liquide à haute performance. La suspension était jugée stable si elle préservait au moins 90 % de sa concentration initiale avec un seuil de confiance de 95 %. Les observations des caractéristiques organoleptiques, comme la couleur et l’odeur, ainsi que le pH, ont été faites pour évaluer la stabilité physique. Résultats : Les suspensions préparées à partir de poudre en vrac préservaient au moins 97 % de la concentration initiale de TMP et de SMX pendant la période d’étude de 90 jours. Aucun changement manifeste de couleur, d’odeur ou de pH n’a été observé. Cependant, les suspensions acceptables n’ont pas pu être préparées à partir des comprimés commerciaux. Une mousse homogène se formait à la surface de ces suspensions, ce qui pourrait entraîner un dosage incohérent. Conclusions : Les suspensions orales composées extemporanées de TMP et SMX (respectivement 8 et 40 mg/mL) préparées à partir de poudre en vrac dans des véhicules Oral Mix et Oral Mix SF et stockées dans des flacons ou des seringues en plastique ambré à 5 °C ou 25°C sont restées stables pendant au moins 90 jours. Les suspensions préparées à partir de comprimés ont donné des formulations inacceptables.


2021 ◽  
Vol 74 (4) ◽  
Author(s):  
M Mihaela Friciu ◽  
Anaëlle Monfort ◽  
Pierre-André Dubé ◽  
Grégoire Leclair

Background: N-Acetylcysteine (NAC) administered by the IV route is the current treatment of choice for acetaminophen overdose. However, the protocol approved by health authorities in most countries has a complex dosing regimen, which leads to dosage errors in one-third of cases. Therefore, the Canadian Antidote Guide in Acute Care Toxicology and individual poison centres have begun to recommend a simplified regimen using continuous IV infusion. Unfortunately, no study has demonstrated the stability of IV solutions of NAC at concentrations above 30 mg/mL or in solutions other than 5% dextrose. Objective: To evaluate the stability of solutions of NAC 60 mg/mL in 0.9% sodium chloride, 0.45% sodium chloride, or 5% dextrose, stored for up to 72 hours in polyvinyl chloride (PVC) bags at 25°C. Methods: Solutions of the desired concentration were prepared from a commercial solution of NAC 200 mg/mL, with dilution in 0.9% sodium chloride, 0.45% sodium chloride, or 5% dextrose, and were then stored at room temperature in PVC bags for up to 72 hours. At predetermined time points (0, 16, 24, 40, 48 and 72 h), samples were collected and analyzed using a stability-indicating high-performance liquid chromatography method. A solution was considered stable if it maintained at least 90.0% of its initial concentration. Particulate matter count was also evaluated to confirm chemical stability. Finally, organoleptic properties, such as odour and colour, were evaluated to assess the stability of the solutions. Results: All solutions maintained at least 98.7% of their initial concentration. No obvious changes in odour or colour were observed. Moreover, particle counts remained acceptable throughout the study, according to the criteria specified in United States Pharmacopeia (USP) General Chapter <788>. Conclusions: NAC 60 mg/mL, diluted in 0.9% sodium chloride, 0.45% sodium chloride, or 5% dextrose and stored in PVC bags at 25°C, was chemically and physically stable for a period of at least 72 hours. RÉSUMÉ Contexte : La N-acétylcystéine (NAC) administrée par IV est actuellement le traitement de choix en cas de surdose d’acétaminophène. Cependant, le protocole approuvé par les autorités sanitaires de la plupart des pays s’accompagne d’un schéma posologique complexe qui entraîne des erreurs de dosage dans un tiers des cas. C’est pourquoi, le Guide canadien des antidotes en toxicologie d’urgence et les centres antipoison ont commencé à recommander un schéma simplifié utilisant des perfusions IV. Malheureusement, aucune étude n’a permis de démontrer la stabilité des solutions IV de NAC à des concentrations supérieures à 30 mg/mL ou dans des solutions autres que 5 % de dextrose. Objectif : Évaluer la stabilité des solutions de 60 mg/mL de NAC dans 0,9 % de chlorure de sodium, 0,45 % de chlorure de sodium ou 5 % de dextrose, stockées jusqu’à 72 heures dans des pochettes de chlorure de polyvinyle (PVC) à 25 °C. Méthodes : Les solutions ont été préparées à partir d’une solution commerciale de 200 mg/mL de NAC, avec une dilution dans 0,9 % de chlorure de sodium, dans 0,45 % de chlorure de sodium ou dans 5 % de dextrose. Elles ont ensuite été stockées à température ambiante dans des pochettes en PVC pendant une période allant jusqu’à 72 h. À des instants prédéterminés (0, 16, 24, 40, 48 et 72 h), des échantillons étaient recueillis et analysés à l’aide d’une méthode de chromatographie en phase liquide à haute performance indiquant la stabilité. Si la solution préservait au moins 90 % de sa concentration initiale, elle était jugée stable. Un comptage de particules a aussi permis de confirmer la stabilité chimique. Finalement, les propriétés organoleptiques, comme l’odeur et la couleur, ont été examinées pour évaluer la stabilité des solutions de NAC. Résultats : Toutes les solutions préservaient au moins 98,7 % de leur concentration initiale. Aucun changement manifeste d’odeur ou de couleur n’a été observé. De plus, le nombre de particules est resté acceptable pendant toute la durée de l’étude selon les critères indiqués dans le chapitre général de la Pharmacopée américaine (USP) <788>. Conclusions : La solution de 60 mg/mL de NAC, diluée dans 0,9 % de chlorure de sodium, dans 0,45 % de chlorure de sodium ou dans 5 % de dextrose et stockée dans des pochettes en PVC à 25 °C était chimiquement et physiquement stable pendant au moins 72 h.  


2021 ◽  
Vol 74 (4) ◽  
Author(s):  
Wen-Yuan Johnson Kuan ◽  
Nathalie Châteauvert ◽  
Vincent Leclerc ◽  
Benoît Drolet

Background: Tacrolimus may be administered during hospitalization as an IV formulation or oral suspension. However, literature suggesting appropriate ratios for conversion from these formulations to capsules is limited. Objective: To evaluate conversion ratios after a switch in formulation of tacrolimus for solid-organ transplant recipients. Methods: This single-centre observational longitudinal study involved hospitalized patients who underwent a switch in formulation of tacrolimus according to 1 of 3 possible scenarios: IV to oral suspension, IV to capsule, or oral suspension to capsule. Data were collected from the earliest accessible electronic file (January 2009) to January 1, 2019. Conversion ratios were calculated for each of the 3 groups using data for blood concentrations and doses before and after the switch. The calculated ratios were then compared with recommended conversion ratios: 1:5 (i.e., 1 mg of IV tacrolimus is converted to 5 mg of oral tacrolimus, expressed as “5”) for either of the switches involving an IV formulation and 1:1 (i.e., same amount, expressed as “1”) for the switch from oral formulation to capsules. Results: For the group who underwent switching from the IV formulation to oral suspension, the mean calculated conversion ratio was 3.04, which was significantly different from the recommended ratio of 5. For the group who underwent switching from the IV formulation to capsules, the calculated conversion ratio was 5.18, which was not significantly different from the recommended ratio of 5. For the group who underwent switching from oral suspension to capsules, the calculated conversion ratio was 1.17, which was not significantly different from the recommended ratio of 1. Conclusion: In this small retrospective study of tacrolimus therapy, the calculated conversion ratio was significantly different from the recommended ratio for patients who were switched from IV administration to oral suspension, but not for those switched from IV administration or oral suspension to capsules. Therapeutic drug monitoring therefore appears indispensable, regardless of conversion ratios. RÉSUMÉ Contexte : Le tacrolimus peut être administré par IV ou sous forme de suspension orale pendant une hospitalisation. Cependant, il existe peu de documents qui proposent des ratios appropriés pour convertir ces formulations en capsules. Objectif : Évaluer les ratios de conversion après un changement de formulation du tacrolimus pour les bénéficiaires de greffes d’organes solides. Méthodes : Cette étude observationnelle longitudinale unicentrique impliquait des patients hospitalisés, pour qui la formulation de tacrolimus changeait en fonction de chacun des trois scénarios possibles : passage de l’administration par IV à la suspension orale, passage de l’administration par IV aux capsules ou passage de l’administration par suspension aux capsules. Le recueil des données a été effectué à partir du plus ancien dossier électronique accessible (janvier 2009) jusqu’au 1er janvier 2019. Les ratios de conversion ont été calculés pour chacun des trois groupes à l’aide de données pour les concentrations de sang et des doses avant et après le changement. Les ratios calculés ont ensuite été comparés avec les ratios de conversion recommandés : 1:5 (c.-à-d., 1 mg de tacrolimus administré par IV est converti en 5 mg de tacrolimus par voie orale, conversion exprimée par le nombre « 5 ») pour chacun des changements impliquant une formulation IV et 1:1 (c.-à-d. même quantité, conversion exprimée par le nombre « 1 ») pour le passage de la formulation orale aux capsules. Résultats : Dans le groupe dont l’administration par IV est passée à une suspension orale, le ratio de conversion moyen calculé était de 3,04, ce qui était significativement différent par rapport au ratio recommandé de 5. Pour le groupe dont l’administration par IV est passée à des capsules, le ratio de conversion moyen calculé était de 5,18, ce qui n’était pas significativement différent par rapport au ratio recommandé de 5. Pour le groupe dont l’administration est passée de la suspension orale aux capsules, le ratio de conversion moyen calculé était de 1,17, ce qui n’était pas significativement différent par rapport au ratio recommandé de 1. Conclusion : Dans cette petite étude rétrospective de la thérapie à l’aide du tacrolimus, le ratio de conversion calculé était significativement différent du ratio recommandé pour les patients qui passaient d’une administration IV à une suspension orale, mais pas pour ceux qui passaient d’une administration par IV ou d’une suspension orale à des capsules. La surveillance thérapeutique des médicaments semble donc indispensable, quels que soient les ratios de conversion.


2021 ◽  
Vol 74 (4) ◽  
Author(s):  
Mia Losier ◽  
Douglas Doucette ◽  
Olavo Fernandes ◽  
Sarah Mulrooney ◽  
Kent Toombs ◽  
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Background: The clinical pharmacy key performance indicators (cpKPIs) are quantifiable measures of quality to advance clinical pharmacy practice and improve patient care. Although when delivered in combination they have been linked to important patient outcomes, no data are available relating to their impact on hospital pharmacists’ job satisfaction. Objectives: To determine the level of job satisfaction among Canadian hospital pharmacists and whether participation in cpKPI activities contributes to hospital pharmacists’ job satisfaction. Methods: A mixed-methods study was conducted. An electronic survey, consisting of 36 questions, was developed using a validated pharmacist job satisfaction tool and was then distributed nationally to hospital pharmacists between January 30 and March 14, 2019. Focus groups were conducted with pharmacists at Horizon Health Network in New Brunswick to further explore activities that contribute to their job satisfaction. Results: Overall, 284 pharmacists from 9 provinces completed the electronic survey. The mean job satisfaction score among hospital pharmacists was 3.93 (standard deviation 0.85) out of 5. Job satisfaction scores increased with increases in self-identified time spent performing cpKPI activities (r = 0.148, p = 0.014). Pharmacist satisfaction increased with time spent performing medication reconciliation on admission (β = 0.140, p = 0.032) and decreased with time spent identifying and resolving drug therapy problems (β = –0.153, p = 0.030). Three focus groups, comprising a total of 13 pharmacists, were conducted; during these sessions, some cpKPIs were highlighted favourably, although pharmacists described some ambivalence toward patient education. The importance of having an impact and receiving appreciation was highlighted. Conclusions: Canadian hospital pharmacists are generally satisfied with their jobs, and participation in cpKPI activities was found to be positively associated with hospital pharmacists’ job satisfaction. RÉSUMÉ Contexte : Les indicateurs clés de performance de la pharmacie clinique (ICPpc) sont des mesures quantifiables de la qualité qui permettent de faire avancer la pratique en pharmacie et d’améliorer les soins du patient. Bien qu’ils aient été associés à des résultats importants pour les patients lorsqu’ils sont utilisés conjointement, aucune donnée concernant leur impact sur la satisfaction professionnelle des pharmaciens d’hôpitaux n’est disponible. Objectifs : Déterminer le degré de satisfaction professionnelle des pharmaciens d’hôpitaux canadiens et noter si la participation aux activités liées aux ICPpc y contribue. Méthodes : Une étude à méthodologie mixte a été menée. À l’aide d’un outil validé mesurant la satisfaction professionnelle du pharmacien, les investigateurs ont préparé une enquête électronique comprenant 36 questions, qui a été distribuée à l’échelle nationale aux pharmaciens d’hôpitaux entre le 30 janvier et le 14 mars 2019. Des groupes de travail comprenant des pharmaciens au Réseau de santé Horizon au Nouveau-Brunswick ont exploré plus en profondeur les activités qui contribuaient à leur satisfaction professionnelle. Résultats : Globalement, 284 pharmaciens de neuf provinces ont répondu à l’enquête électronique. Le score moyen de satisfaction des pharmaciens d’hôpitaux était de 3,93 (écart type 0,85) sur 5. Les scores relatifs à la satisfaction professionnelle augmentaient lorsque le temps passé à faire des activités liées aux ICPpc augmentait (r = 0,148, p = 0,014). La satisfaction du pharmacien augmentait quand il passait du temps à faire le bilan comparatif des médicaments au moment de l’admission (β = 0,140, p = 0,032) et diminuait quand il devait déterminer et résoudre des problèmes de pharmacothérapie (β = –0,153, p = 0,030). Trois groupes de discussion comprenant 13 pharmaciens au total se sont penchés sur la question. Pendant leurs séances, ils ont mis en valeur certains ICPpc, bien que les pharmaciens aient décrit des ambivalences concernant les instructions données au patient. Ils ont aussi souligné l’importance d’avoir un effet positif et d’être apprécié. Conclusions : Les pharmaciens d’hôpitaux canadiens sont généralement satisfaits de leur travail et la participation à des activités liées aux ICPpc est associée à leur satisfaction professionnelle.


2021 ◽  
Vol 74 (4) ◽  
Author(s):  
Mériem Belhocine ◽  
Alissar Mourad ◽  
Aurélie Chapdelaine ◽  
Anne-Marie Mansour ◽  
Yves Troyanov ◽  
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Background: Thiopurines are a mainstay of therapy for autoimmune diseases. However, up to 20% to 30% of patients experience overproduction of the methylated metabolites, known as 6-MMP, to the detriment of the active metabolite, 6-thioguanine nucleotide (6-TGN). These patients, commonly referred to as “shunters”, are predisposed to thiopurine resistance and hepatotoxicity. In patients with inflammatory bowel diseases, the combination of thiopurine with a xanthine oxidase inhibitor (XOI) is used to reverse this skewed metabolism and to prevent treatment failure or hepatotoxicity. Data on the use of this strategy for patients with other diseases are limited. Objectives: To investigate and describe the use of thiopurine–XOI combination therapy in shunters with systemic autoimmune diseases. Methods: Shunters treated in the study hospital between January 1, 2005, and December 31, 2015, were identified using the hospital’s laboratory database, and clinical data were collected retrospectively. For each patient with optimization of thiopurine therapy, clinical and laboratory data were assessed over a 6-month period. Results: Thirty-four patients were identified as shunters; for 14 of these patients, thiopurine therapy was optimized with an XOI. In these 14 patients, the median dose of azathioprine was reduced from 1.95 to 0.78 mg/kg with combination therapy. In addition, median 6-TGN level increased from 135 to 385 pmol/8 × 108 erythrocytes (p = 0.001); furthermore, 6-TGN levels rose to above 235 pmol/8 ×108 erythrocytes for 11 of the 14 patients. Conversely, the median 6-MMP level decreased from 6267 to 271 pmol/8 × 108 erythrocytes (p = 0.001). Except for a 12% increase in mean corpuscular volume, no clinically significant changes in blood count were recorded. Notable infections were reported in 3 patients, and 1 patient had to discontinue treatment because of cytopenia. After 6 months, median prednisone daily dose was reduced by 74%, from 16.7 mg to 4.4 mg (p = 0.005), and 4 patients had been weaned off corticosteroids. Of the 14 patients, 11 (79%) were in full remission, and 2 (14%) were in partial remission. Conclusion: Optimizing thiopurine therapy with an XOI may be a safe and effective strategy for patients with systemic autoimmune diseases. RÉSUMÉ Contexte : Les thiopurines sont des piliers de l’intervention thérapeutique contre les maladies auto-immunes. Cependant, 20 % à 30 % des patients surproduisent des métabolites méthylés (connus sous le nom 6-MMP), au détriment du métabolite actif, le nucléotide 6-thioguanine (6-TGN). Ces patients, communément appelés « courts-circuiteurs » sont prédisposés à résister à la thiopurine et à l’hépatotoxicité. Pour les patients ayant des maladies inflammatoires intestinales, on utilise la combinaison de thiopurine avec une xanthine oxydase inhibitrice (XOI) afin d’inverser ce métabolisme anormal et prévenir l’échec du traitement ou l’hépatotoxicité. Les données concernant l’adoption de cette stratégie pour les patients atteints d’autres maladies sont limitées. Objectifs : Étudier et décrire l’utilisation de la thérapie combinée de thiopurine et de XOI pour les « courts-circuiteurs » ayant des maladies auto-immunes systémiques. Méthodes : Les « courts-circuiteurs » traités dans l’hôpital où s’est déroulée l’étude entre le 1er janvier 2005 et le 31 décembre 2015 ont été identifiés à l’aide de la base de données du laboratoire de l’hôpital et les données cliniques ont été recueillies de manière rétrospective. L’évaluation des données cliniques et de laboratoire de chaque patient bénéficiant d’une optimisation de la thérapie par la thiopurine a porté sur six mois de traitement. Résultats : Trente-quatre patients ont été identifiés comme « courts-circuiteurs » et 14 d’entre eux ont bénéficié d’une optimisation de la thérapie par la thiopurine à l’aide d’une XOI. Ces derniers ont subi une thérapie de combinaison qui a fait passer la dose moyenne d’azathioprine de 1,95 à 0,78 mg/kg. De plus, le niveau moyen de 6-TGN est passé de 135 à 385 pmol/8 × 108 érythrocytes (p = 0,001). En outre, 11 des 14 patients ont vu le niveau de 6-TGN passer à plus de 235 pmol/8 ×108 érythrocytes. Inversement, le niveau moyen de 6-MMP est passé de 6267 à 271 pmol/8 × 108 érythrocytes (p = 0,001). À l’exception d’une augmentation de 12 % du volume corpusculaire moyen, aucun changement clinique important dans la numération globulaire n’a été noté. Trois patients ont développé des infections notables et l’un d’eux a dû arrêter le traitement à cause d’une cytopénie. Après six mois, la dose moyenne quotidienne de prednisone a été réduite de 74 %, pour passer de 16,7 mg à 4,4 mg (p = 0,005), et quatre patients ont été sevrés des corticostéroïdes. Sur les 14 patients, 11 (79 %) ont été déclarés en rémission totale et 2 (14 %) en rémission partielle. Conclusion : L’optimisation de la thérapie par la thiopurine associée à une XOI pourrait être sécuritaire et constituer une stratégie efficace pour les patients ayant une maladie auto-immune systémique.


2021 ◽  
Vol 74 (4) ◽  
Author(s):  
Colby Weichel ◽  
Joan S Lee ◽  
Justin Y Lee

Background: Clinician burnout is a work-related syndrome characterized by emotional exhaustion, depersonalization, and reduced personal accomplishment. It is associated with reduced quality of care, as well as the occurrence of medical errors and mental illness. Although burnout has been extensively studied in populations of physicians and nurses, there is limited research assessing burnout in pharmacists and their exposure to burnout-related education. Objectives: To determine the prevalence of burnout and its associated risk factors among hospital pharmacists and to explore the status of preventive programs in pharmacy school curricula. Methods: A cross-sectional online survey was conducted with hospital pharmacists working in the province of Ontario, Canada. Respondents completed the Maslach Burnout Inventory (MBI) and responded to questions about career characteristics and professional satisfaction. A multivariable regression analysis was used to determine factors independently associated with burnout. In addition, all pharmacy schools in Canada were surveyed electronically about their burnout-prevention curricula. Results: Of 2465 hospital pharmacists in Ontario, 270 responded (11% response rate). Most respondents were women (77% [195/252]) and were working full-time (90% [227/252]), with a substantial proportion working in the acute care setting (39% [96/246]). The burnout rate was 61.1% (165/270; 95% confidence interval 55.5%–66.8%). Factors independently associated with burnout were dissatisfaction with work–life balance (odds ratio [OR] 2.62, p = 0.005) and feeling that contributions were unappreciated (OR 2.60, p = 0.019). Of those whose MBI score indicated burnout, 23% (36/158) were not aware of experiencing burnout. All 10 Canadian pharmacy schools responded to the survey, with 9 (90%) reporting that they did not have burnout-prevention curricula; however, 8 (80%) reported interest in incorporating such material. Conclusions: The rate of burnout among hospital pharmacists in Ontario was high, and preventive action is needed. Opportunities exist to both improve pharmacists’ resilience at the undergraduate level and reduce institutional stressors in the workplace. RÉSUMÉ Contexte : L’épuisement professionnel du clinicien est un syndrome lié au travail qui se caractérise par une fatigue émotionnelle, une dépersonnalisation et l’amoindrissement des réalisations personnelles. Il est associé à la réduction de la qualité des soins, à la survenance d’erreurs médicales et à la maladie mentale. Bien que ce sujet ait fait l’objet d’études approfondies dans les populations de médecins et d’infirmiers, les recherches qui se penchent sur l’épuisement des pharmaciens et la possibilité qui leur est offerte de bénéficier de formations relatives à l’épuisement sont limitées. Objectifs : Déterminer la prévalence du surmenage professionnel et des facteurs de risque qui lui sont associés parmi les pharmaciens d’hôpitaux et examiner les programmes de prévention dans les formations en école de pharmacie. Méthode : Une enquête transversale en ligne a été menée auprès des pharmaciens hospitaliers travaillant en Ontario, au Canada. Les répondants ont rempli le Maslach Burnout Inventory (MBI) [Evaluation du syndrome de l’épuisement professionnel de Maslach] et répondu à des questions portant sur les caractéristiques d’emploi et la satisfaction professionnelle. Une analyse de régression multivariable a permis de déterminer les facteurs indépendamment associés à l’épuisement. De plus, une enquête électronique portant sur le programme de prévention de l’épuisement a été menée dans toutes les écoles de pharmacie au Canada. Résultats : Sur les 2465 pharmaciens d’hôpitaux en Ontario, 270 ont répondu (taux de réponse de 11 %). La plupart des répondants étaient des femmes (77 % [195/252]) travaillant à temps plein (90 % [227/252]); une part importante travaillait dans un environnement de soins aigus (39 % [96/246]). Le taux d’épuisement était de 61,1 % (165/270, intervalle de confiance 95 % 55,5 %-66,8 %). Les facteurs indépendamment associés à l’épuisement étaient l’insatisfaction liée à l’équilibre entre sa vie professionnelle et sa vie personnelle (rapport de cotes [RC] 2,62, p = 0,005) et l’impression d’un manque d’appréciation de sa contribution (RC 2,60, p = 0,019). Parmi les personnes dont le score MBI indiquait un épuisement professionnel, 23 % (36/158) ne savaient pas qu’elles en étaient victimes. Les dix écoles de pharmacie canadiennes ont répondu à l’enquête et neuf (90 %) ont rapporté ne pas avoir de programme axé sur la prévention de l’épuisement professionnel, cependant, huit (80 %) ont montré leur intérêt pour un tel programme. Conclusions : Le taux d’épuisement professionnel parmi les pharmaciens d’hôpitaux en Ontario était élevé et des actions préventives sont nécessaires. Les possibilités existent pour améliorer la résilience des pharmaciens au niveau du premier cycle universitaire et réduire les facteurs de stress institutionnels sur le lieu de travail.


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