Emerging in the 1960’s, the clinical legal education movement promoted an important dual mission – the training of law students in practical client advocacy and the service of under and un-served communities. These laudable goals spawned a movement of great significance for legal education. At its peak the clinical movement can point to hundreds of clinics in law schools across the world, specially appointed clinical faculty, a law review and the development of a voluminous literature on clinical teaching methodology. However in the last 10 years student interest, funding and scholarly attention to the legal clinics has faded. This article argues that this is in part due to the mission and ideology of the law school clinics remaining “stuck” in a conception of social justice lawyering that is heavily dependent on rights-based strategies and traditional, hierarchical conceptions of the lawyer/client relationship. While reflecting the same stasis that affects the wider law school curriculum, this disconnect from the needs of contemporary clients as well as an increasingly pluralist model of legal services has unique implications for the legal clinics.Faisant son apparition dans les années ’60, le mouvement d’éducation juridique en clinique promouvait une double mission importante – la formation d’étudiants et d’étudiantes en droit à la pratique de défense de clients et le service aux communautés non ou mal desservies. Ces objectifs louables ont donné naissance à un mouvement de grande importance pour l’éducation juridique. À son apogée, le mouvement clinique peut se vanter de centaines de cliniques au sein de facultés de droit à travers le monde, de la nomination spéciale de professeurs cliniques, d’une revue de droit, et du développement d’une littérature volumineuse sur la méthodologie de l’enseignement en clinique. Toutefois, au cours des dix dernières années, l’intérêt étudiant, le financement et l’attention savante envers les cliniques juridiques se sont affaiblis. Cet article soutient que ceci est dû en partie au fait que la mission et l’idéologie des cliniques des facultés de droit demeurent «prises» dans une conception de la pratique du droit en vue de la justice sociale qui dépend en grande partie sur des stratégies fondées sur les droits de la personne et sur des conceptions traditionnelles hiérarchiques de la relation avocatclient. Tout en reflétant le même état statique qui affecte le programme des facultés de droit en général, cette déconnexion des besoins de clients contemporains ainsi qu’un modèle de services juridiques de plus en plus pluraliste a des implications uniques pour les cliniques juridiques.