scholarly journals Déploiement du vaccin : Impact socio-économique sur l’obtention de l’immunité contre la COVID-19

2021 ◽  
Vol 11 (S1) ◽  
Author(s):  
Morgan Donohue

La pandémie de COVID-19 est sans aucun doute la plus grande crise sanitaire des temps modernes. Avec presque 933,785 infections et 22,676 morts au Canada [1], il est de la plus haute importance de distribuer rapidement des vaccins approuvés aux populations les plus touchées. Tragiquement, ces populations sont principalement des Canadiens racialisés et à faible revenu. Cependant, Ottawa n'a actuellement aucun plan pour aider ces personnes à surmonter les obstacles à l'accès aux soins de santé, y compris l'accès au vaccin COVID-19. Des subventions pour le transport, la perte de salaire, ainsi que plus d'information sur le vaccin (engagement du publique) sont nécessaires pour la vaccination des familles à faible revenu au Canada. Pendant cette pandémie, les gens le plus touchées par le virus au Canada sont des familles a fiable revenu et des personnes racialisées. Par exemple en Ontario entre Janvier 2020 et Juin 2020, les quartiers connaissant des niveaux élevés de pauvreté affichent deux fois plus de taux d'infection au COVID-19 que les communautés à revenu élevé. De plus, les personnes infectées provenant de quartiers à faible revenu ont connu plus de complications graves à la suite de l'infection [2]. Les raisons sous-jacentes potentielles à cela pourraient être dues à une exposition accrue au virus, ainsi qu'à un risque plus élevé de conditions préexistantes dans ces populations [3]. Malheureusement, ces divisions entre les classes qui se traduisent par de moins bons résultats de santé dans les communautés à faible revenu existaient bien avant la pandémie de COVID-19. Les barrières financières qui entraînent une mauvaise qualité des aliments, des environnements de logement insalubres et une augmentation des niveaux de stress global contribuent actuellement aux comorbidités signalées de pauvreté (hypertension, diabète, maladies cardiovasculaires, et maladies respiratoires chroniques) [3]. Ces conditions mentionnées ci-dessus placent cependant les personnes ayant une faible statistique socio-économique à un risque élevé de complications graves du COVID-19.

Author(s):  
S.-A. Li ◽  
S. M. Jack ◽  
A. Gonzalez ◽  
E. Duku ◽  
H. L. MacMillan

Introduction On sait peu de choses sur ce que pensent les professionnels de la santé et des services sociaux des programmes à long terme de visites à domicile pour les nouvelles mères à faible revenu. Cette étude fait état des expériences et des points de vue de fournisseurs de services communautaires qui orientent les mères participant au Nurse-Family Partnership (NFP) – un programme de visites à domicile par une infirmière auprès de cette population cible – vers le programme lui-même ou qui interviennent directement dans le cadre de celui-ci. Méthodologie L’étude s’est déroulée en deux phases. La phase I a consisté en une analyse secondaire de données qualitatives issues d’un échantillon de 24 entrevues individuelles dirigées avec des fournisseurs de soins communautaires, cette démarche s’inscrivant dans le cadre d’une étude de cas plus vaste réalisée à Hamilton (Ontario, Canada) et destinée à examiner les moyens à mettre en oeuvre pour accroître la recevabilité du NFP. La phase II, à laquelle ont pris part 4 participants, a consisté en une description qualitative des 3 thèmes relevés lors de la phase I, thèmes qui ont été approfondis au moyen d’entrevues individuelles semi-structurées menées auprès de certains fournisseurs de soins de santé et de services sociaux communautaires. Résultats Le NFP est perçu dans l’ensemble comme un programme comblant une lacune importante dans les services dispensés aux nouvelles mères. Des échanges fréquents entre le NFP et les organismes communautaires offrant déjà des services à ces mères pourraient contribuer à en améliorer le processus d’orientation, à éviter leur chevauchement et à en faciliter l’accès. Ces résultats contribuent à mieux définir les composantes nécessaires au succès de l’intégration d’un programme de visites à domicile au réseau déjà en place de services communautaires. Conclusion Le rôle des programmes de visites à domicile ne doit pas être envisagé isolément. Au contraire, le potentiel de ceux-ci est optimisé par la collaboration et l’échange d’information avec d’autres organismes afin d’offrir de meilleurs services aux mères d’un premier enfant.


Author(s):  
Diane E. Allan ◽  
Laura M. Funk ◽  
R. Colin Reid ◽  
Denise Cloutier-Fisher

RÉSUMÉLes recherches existantes sur les modes d’utilisation des soins de santé des Canadiens âgés suggèrent que habituellement le revenu ne restreint pas l’accès d’une personne. Cependant, le rôle que joue le revenu en influençant l’accès aux services de santé par les personnes âgées vivant en milieux ruraux est relativement inconnu. Cet article examine la relation entre le revenu et l’utilisation des services de santé chez les personnes âgées dans les zones rurales et urbaines de la Colombie-Britannique. Les données ont été extraites de l’Enquête sur la santé dans les collectivités canadiennes (ESCC) de Statistique Canada, cycle 3.1. Avec une régression multivariable, on a examiné l’influence du revenu sur l’accessibilité de 3 424 personnes âgés de 65 ans et plus. Les résultats suggèrent que (1) de faible revenu n’influence pas l’accès aux services de soins de santé, et (2) que cela est vrai pour les adultes âgés urbaines et ruraux. Dans tous les cas, les prédicteurs les plus importants et cohérents d’accès sont ceux qui ont mesuré le besoin de soins de santé.


2007 ◽  
Vol 64 (8) ◽  
pp. 443-449
Author(s):  
Darioli ◽  
Perdrix

Les maladies cardiovasculaires (MCV) constituent dans tous les pays industrialisés une cause majeure de morbidité et de mortalité, y compris en Suisse où elles figurent en tête des maladies diagnostiquées au cabinet médical (12.4%) et des motifs d’hospitalisation (9.6%) en 2004/2005. Cependant, les données statistiques de l’incapacité de travail et d’invalidité consécutives aux MCV demeurent lacunaires. Basée sur une revue de la littérature médicale et sur les statistiques officielles, les MCV ne représentaient que 2.3% des motifs d’arrêt de travail > 6 jours délivrés par les médecins de 1ers recours pour les patients de moins de 65 ans. Par ailleurs, les MCV ne correspondaient qu’à 2.5% de l’ensemble des rentes d’invalidité accordées aux femmes, ce taux étant de 5.5% chez les hommes en 2006. Entre 1987 et 2006, la proportion de diagnostics de MCV établis au cabinet médical a régressé de 14.6 à 12.4% (–15%), et plus encore celle des rentes de l’Assurance invalidité (AI) pour MCV qui a passé de 9.6 à 4.1% (–57%). L’ampleur de ces changements soulignent la nécessité de pouvoir disposer de données statistiques plus détaillées pour mesurer l’adéquation entre les dépenses consacrées à la prévention et le traitement des MCV et leur répercussion économique sur l’incapacité de travail et l’invalidité.


Praxis ◽  
2020 ◽  
Vol 109 (1) ◽  
pp. 9-12
Author(s):  
Martin Preisig ◽  
Marie-Pierre F. Strippoli ◽  
Caroline L. Vandeleur

Résumé. PsyCoLaus, comportant une investigation de la santé mentale et du fonctionnement cognitif, vise à déterminer la prévalence et l’évolution des troubles mentaux et à étudier les mécanismes qui sous-tendent l’association entre ces troubles et les maladies cardiovasculaires. Cette investigation a mis en évidence un taux de prévalence vie-entière très élevé de 43,6 % pour les troubles dépressifs majeurs à Lausanne. Nous avons également observé que l’association entre la dépression et les facteurs de risque cardio-métaboliques est essentiellement attribuable au sous-type de dépression atypique, caractérisé par une augmentation de l’appétit, une lourdeur dans les membres, une hypersomnie et une réactivité affective conservée. Les patients présentant ce type de dépression ont un risque élevé de développer du surpoids, du diabète et un syndrome métabolique et méritent une attention particulière au niveau métabolique.


2012 ◽  
Vol 33 (1) ◽  
pp. 1-12
Author(s):  
L McLaren ◽  
M Zarrabi ◽  
DJ Dutton ◽  
MC Auld ◽  
JCH Emery

Introduction Depuis quelques décennies, deux tendances marquées s'observent au Canada comme ailleurs : une hausse de la prévalence de l'excès de poids et de l'obésité chez les enfants, et une proportion à la hausse des femmes (dont les mères) sur le marché du travail et des besoins en matière de garde d'enfants. Même si une association entre la garde des enfants et leur indice de masse corporelle (IMC) est plausible et aurait une importance sur le plan des politiques, ni son existence ni sa nature n'ont été établies au Canada. Méthodologie Au moyen des données de l'Enquête longitudinale nationale sur les enfants et les jeunes, nous avons examiné l'exposition à trois types de garde à 2-3 ans (garde par une personne non apparentée, garde par un membre de la parenté, garde dans une garderie) et sa relation avec le changement de percentile d'IMC (continu et catégorique) entre 2-3 ans et 6-7 ans, et avons tenu compte des corrélats sanitaires et socio-démographiques. Résultats La garde par une personne non apparentée était associée à une hausse du percentile d'IMC entre 2-3 ans et 6-7 ans chez les filles vivant dans un ménage à faible revenu et chez les garçons. Conclusion Vu les bienfaits potentiels d'une garde structurée de grande qualité pour toute une série de résultats de nature sanitaire et sociale et vu les effets néfastes possibles de certains types de garde non structurée relevés dans notre étude et d'autres, nos résultats font ressortir la nécessité de poursuivre les recherches concernant les répercussions de divers types de garde sur un ensemble de résultats, dont ceux liés au poids.


2019 ◽  
Author(s):  
M. Harnafi ◽  
I. Touiss ◽  
S. Khatib ◽  
O. Bekkouch ◽  
M. Rouis ◽  
...  

Ce travail a été conçu pour étudier l’effet d’un extrait riche en polyphénols de l’enveloppe charnue de l’amande douce sur le profil lipidique plasmatique chez la souris rendue hyperlipidémique par le Triton WR-1339 ainsi que sur la prévention de l’oxydation des lipoprotéines plasmatiques en comparaison avec le fénofibrate et l’hydroxyanisole butylé. On note que l’extrait phénolique réduit significativement le cholestérol total plasmatique de 58 % (p < 0,001) et les triglycérides de 62 % (p < 0,001). Par ailleurs, cet extrait réduit significativement le taux élevé du cholestérol-LDL de 61 % (p < 0,05) et augmente le cholestérol-HDL de 71 % (p < 0,05). Un tel extrait abaisse aussi significativement la valeur de l’indice d’athérogénicité de −72 % (p < 0,01) et celle du rapport LDL/ HDL de 55 % (p < 0,05). En outre, cet extrait possède un effet antiradical 2,2-diphényl-1-picrylhydrazyl dosedépendant avec une CI50 = 18,8 ± 0,55 μg/ml et inhibe significativement l’oxydation du plasma riche en lipoprotéines (CI50 = 13,8 ± 0,57 μg/ml). Nos résultats montrent que l’extrait est riche en polyphénols à caractère polaire (polyphénols totaux : 342,63 ± 3,44 mg/g, tannins : 144,67 ± 6,83 mg/g, flavonoïdes : 20,66 ± 0,92 mg/g) qui pourraient améliorer le métabolisme lipidique et prévenir l’oxydation des lipoprotéines et ainsi avoir un effet bénéfique dans la prévention de l’athérosclérose et des maladies cardiovasculaires qui en résultent.


1995 ◽  
Vol 34 (3) ◽  
pp. 367-393
Author(s):  
Claire Lachaud ◽  
Lise Rochaix
Keyword(s):  

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