scholarly journals Validation des données périnatales de la Base de données sur les congés des patients de l’Institut canadien d’information sur la santé

2009 ◽  
Vol 29 (3) ◽  
pp. 108-113
Author(s):  
K.S. Joseph ◽  
J. Mahey

Nous avons comparé les données périnatales consignées dans la base de données sur les hospitalisations de l’Institut canadien d’information sur la santé (ICIS) à celles de la Nova Scotia Atlee Perinatal Database (NSAPD) afin d’évaluer l’exactitude des renseignements de l’ICIS. Le codage des interventions, comme les césariennes, est exact (sensibilité de 99,8 % et spécificité de 98,7 %). L’hémorragie du post-partum, le déclenchement artificiel du travail et l’hémorragie intraventriculaire grave avaient également des taux de sensibilité et de spécificité de plus de 85 % et de plus de 95 %, respectivement. Le codage de certains diagnostics dont les définitions diffèrent dans lesdeux bases de données était moins exact. Citons le cas du syndrome de détresse respiratoire (SDR) qui avait une sensibilité de 50,9 % et une spécificité de 99,8 %. L’exactitude du codage peut être améliorée en limitant l’analyse aux formes les plus graves de la maladie. Par exemple, on obtient une sensibilité de 100 % et une spécificité de 99,6 % en limitant le SDR au SDR grave dans la NSAPD et en combinant les codes du SDR et de l’intubation afin d’identifier le SDR grave dans la base de données de l’ICIS. Notre étude cautionne l’utilisation des données de l’ICIS pour la surveillance nationale de la morbidité périnatale, à condition que leur interprétation soit facilitée par une compréhension de la pratique clinique et par des analyses de sensibilité visant à assurer la fiabilité des résultats.

2012 ◽  
Vol 32 (3) ◽  
pp. 127-135
Author(s):  
V.M. Allen ◽  
L. Dodds ◽  
A. Spencer ◽  
E.A. Cummings ◽  
N. MacDonald ◽  
...  

Introduction La détermination précise des cas de grossesse avec diabète préexistant permet d’exercer une surveillance complète des résultats maternels et néonatals associés à cette maladie chronique. Méthodologie Afin de déterminer la pertinence de certaines définitions de cas pour le diabète sucré préexistant lorsqu’on les applique à une population de femmes enceintes, nous avons constitué une cohorte de femmes qui étaient enceintes entre 1991 et 2003 en Nouvelle-Écosse, à partir d’une base de données périnatales provinciale et populationnelle, la Nova Scotia Atlee Perinatal Database (NSAPD). Nous avons associé à cette cohorte des données individuelles issues des bases de données administratives utilisant les données des dossiers de congé des hôpitaux ainsi que les données provenant des services médicaux externes. Nous avons comparé à la définition de référence de la NSAPD divers algorithmes de définition du diabète sucré fondés sur des données administratives, dont l’algorithme proposé par le Système national de surveillance du diabète (SNSD). Résultats L’application de la définition de cas du SNSD à cette population de femmes enceintes a révélé une sensibilité de 87 % et une valeur prédictive positive (VPP) de 66,4 %. Quand on a utilisé les codes de diagnostic de la CIM-9 et de la CIM-10 dans les cas d’hospitalisation avec diabète sucré au cours de la grossesse, la sensibilité et la VPP ont augmenté sensiblement, surtout dans le cas des accouchements effectués dans les centres de soins tertiaires. Pour cette population, les données administratives relatives à la grossesse provenant uniquement de la base de données sur les hospitalisations semblent constituer une source de données plus exacte pour l’identification du diabète préexistant que l’application de la définition de cas du SNSD, particulièrement lorsque les femmes accouchent dans un hôpital de soins tertiaires. Conclusion Même si la définition du diabète établie par le SNSD donne d’assez bons résultats par rapport à une définition de référence de base du diabète, le recours à cette définition pour évaluer les résultats maternels et périnatals associés au diabète durant la grossesse se traduira par un certain degré d’erreur de classification et, par conséquent, par une estimation biaisée des résultats.


2011 ◽  
Vol 31 (2) ◽  
pp. 57-66
Author(s):  
AD Foebel ◽  
JP Hirdes ◽  
GA Heckman ◽  
SL Tyas ◽  
EY Tjam

Introduction Le vieillissement de la population canadienne s’accompagne d’un accroissement du fardeau que représente l’insuffisance cardiaque (IC), affection associée à un taux de morbidité et de mortalité important ainsi qu’à un recours fréquent aux services de santé. Méthodologie Nous avons extrait les données de la base de données du Resident Assessment Instrument-Home Care (RAI-HC) de l’Ontario pour tous les clients bénéficiant de soins à domicile de longue durée et âgés de 65 ans et plus, afin 1) de décrire les caractéristiques démographiques et cliniques des clients de soins à domicile souffrant d’insuffisance cardiaque et 2) d’examiner le recours aux services de santé par les clients de soins à domicile souffrant d’insuffisance cardiaque. Résultats Par rapport aux autres clients de soins à domicile, ceux qui souffrent d’insuffisance cardiaque présentent un état de santé plus instable, consomment davantage de médicaments, affichent un taux plus élevé de comorbidité et ont besoin d’un volume significativement plus élevé de soins infirmiers, ainsi que de services ménagers et culinaires. Ils sont hospitalisés plus fréquemment et font un usage significativement plus élevé des services d’urgence et des soins de première urgence. Analyse Les clients souffrant d’insuffisance cardiaque constituent un groupe plus complexe que les clients des soins à domicile en général. La manière dont les patients prennent en main leur santé doit être adaptée à leurs caractéristiques cliniques, à leurs schémas habituels d’utilisation des services et aux obstacles auxquels ils doivent faire face. Ce constat est particulièrement vrai chez les patients plus âgés, frêles et au profil médical complexe qui souffrent d’insuffisance cardiaque, et ils sont nombreux parmi ceux qui requièrent des services à domicile. Cette étude peut servir d’assise à des initiatives de base permettant d’aider ces clients aux besoins particulièrement grands à gérer leur insuffisance cardiaque à domicile grâce à de l’aide et à des services adaptés.


2018 ◽  
Vol 27 (2) ◽  
pp. 143-142
Author(s):  
A. Modrin ◽  
M.-L. Gilbert

L’objectif de cette mise au point est d’effectuer une revue des indications de l’utilisation du monitorage du CO2 expiré en réanimation adulte. De par sa physiologie, sa mesure est un reflet de l’état hémodynamique, respiratoire et métabolique du patient. La spectrométrie infrarouge est la méthode de mesure la plus courante. La capnographie commune (CO2 expiré en fonction du temps) est divisée en plusieurs phases dont l’analyse visuelle peut faire évoquer de nombreuses anomalies ventilatoires. La capnographie volumétrique fournit une mesure de l’espace mort. La capnométrie est recommandée en réanimation pour contrôler l’intubation trachéale ou bien au cours d’un arrêt cardiorespiratoire comme facteur pronostique. Tout patient traité par ventilation mécanique invasive, surtout lors d’un transport, doit être équipé d’un capnomètre afin d’anticiper toute complication respiratoire (extubation, bronchospasme, hypoventilation). La pression de fin d’expiration en CO2 (PetCO2) est une évaluation de la pression artérielle en CO2 (PaCO2) utile pour limiter le nombre de prélèvements biologiques, par exemple en neuroréanimation, mais de nombreux facteurs font varier le gradient entre ces deux valeurs. Les études n’apportent pas de preuve pour l’utilisation de la capnographie volumétrique dans le diagnostic d’embolie pulmonaire en réanimation. Chez les patients souffrant de syndrome de détresse respiratoire aiguë, la littérature médicale n’apporte pas de preuve suffisante pour un intérêt en pratique clinique courante de la capnométrie volumétrique qui semble limitée dans ce cas à la recherche.


2012 ◽  
Vol 168 ◽  
pp. A50
Author(s):  
Caroline Papeix ◽  
Sandra Vukusik ◽  
Nadine Passante ◽  
Serge Mrejen ◽  
Christian Confavreux ◽  
...  

2016 ◽  
Vol 15 (1) ◽  
pp. 30-40
Author(s):  
M.-V. Sénat ◽  
L. Sentilhes ◽  
A. Battut ◽  
D. Benhamou ◽  
S. Bydlowski ◽  
...  

Author(s):  
André S. Champagne ◽  
Steven R. McFaull ◽  
Wendy Thompson ◽  
Felix Bang

Introduction En octobre 2018, le Canada a légalisé la consommation de cannabis à des fins non médicales pour les adultes. Notre étude visait à présenter le profil le plus récent possible des blessures et des intoxications liées au cannabis recensées dans la base de données de la plateforme électronique du Système canadien hospitalier d’information et de recherche en prévention des traumatismes (eSCHIRPT) et à fournir une synthèse descriptive des caractéristiques des blessures concernant les cas liés au cannabis consignés sur une période de neuf ans. Méthodologie Nous avons effectué une recherche dans la base de données de l’eSCHIRPT des cas liés au cannabis déclarés entre avril 2011 et août 2019. La population de l’étude est constituée des patients âgés de 0 à 79 ans ayant visité l’un des 19 services d’urgence au Canada participant au programme de l’eSCHIRPT. Nous avons produit des estimations descriptives en examinant l’intentionnalité, la cause externe, le type et la gravité des cas liés au cannabis afin de mieux comprendre les facteurs contextuels de ces cas. Nous avons également mené des analyses des tendances au fil du temps à l’aide du logiciel Joinpoint afin de saisir les évolutions dans les cas liés au cannabis, tant chez les enfants et les jeunes que chez les adultes. Résultats Entre le 1er avril 2011 et le 9 août 2019, 2 823 cas liés au cannabis ont été enregistrés dans l’eSCHIRPT, soit 252,3 cas pour 100 000 cas de l’eSCHIRPT. La majorité (63,1 %; 1780 cas) concernait la consommation de cannabis combinée à une ou plusieurs autres substances; dans 885 cas (31,3 %), seul le cannabis était présent et 158 cas (5,6 %) étaient associés à des produits comestibles contenant du cannabis. Chez les enfants comme chez les adultes, l’intoxication était la principale cause externe de blessure. La grande majorité des cas était de nature involontaire, avec une augmentation récente dans les tendances du nombre de cas, chez les enfants et les jeunes comme chez les adultes. Sur l’ensemble, 15,1 % des cas correspondaient à des blessures graves ayant nécessité une admission à l’hôpital. Conclusion Les cas liés au cannabis répertoriés dans la base de données de l’eSCHIRPT sont relativement rares, ce qui peut indiquer que les troubles mentaux et comportementaux découlant de l’exposition au cannabis ne sont généralement pas consignés dans ce système de surveillance et dans les sites participants au Canada. Avec les récentes modifications apportées à la réglementation canadienne en matière de cannabis, il sera impératif de surveiller en permanence les effets du cannabis sur la santé pour faire avancer les données probantes et protéger la santé des Canadiens.


Author(s):  
Anja Bilandzic ◽  
Laura Rosella

Introduction Notre objectif était d’estimer les coûts de santé directs liés au traitement du diabète au Canada sur 10 ans, à l’aide de données de sondages nationaux et d’un outil de prévision du risque de diabète, ainsi que les coûts par personne. Méthodologie Nous avons utilisé le Diabetes Population Risk Tool pour estimer le nombre de nouveaux cas de diabète chez les personnes âgées de 20 ans et plus sur 10 ans (jusqu'en 2022) à l’aide des données de 2011 et de 2012 de l’Enquête sur la santé dans les collectivités canadiennes. Nous avons évalué les coûts liés au diabète à partir d’une étude de cohorte faisant appel à l’appariement par score de propension, en utilisant la base de données sur le diabète de l’Ontario ainsi que d’autres données administratives. Nous avons calculé les coûts totaux en utilisant les coûts associés aux nouveaux cas, en tenant compte du sexe, de l’année du diagnostic et des taux de mortalité annuels dus à la maladie. Résultats D'après nos calculs, le risque de développer le diabète sur 10 ans s’élevait pour la population canadienne en 2011-2012 à 9,98 %, soit 2,16 millions de nouveaux cas. Les coûts totaux en soins de santé imputables au diabète pendant cette période sont de 15,36 milliards (7,55 milliards pour les femmes et 7,81 milliards pour les hommes). Ce sont les hospitalisations de courte durée qui constituent la majeure partie de ces coûts (43,2 %). Des interventions menées au sein de la population entraînant une perte de poids de 5 % au sein de la population permettraient de réduire les coûts des soins de santé de 2,03 milliards de dollars. Une réduction du risque de 30 % obtenue grâce à des interventions auprès des personnes à plus haut risque de développer le diabète (c.-à-d. les 10 % au sommet du groupe à risque le plus élevé) entraînerait des économies de l’ordre de 1,48 million de dollars. Conclusion D'ici 2022, le diabète va constituer un lourd fardeau financier pour le système de santé canadien. Notre méthode de calcul des coûts à venir offre aux décideurs et aux planificateurs un outil accessible et clair susceptible de leur permettre de prévoir les dépenses imputables à la maladie et les économies potentielles de coûts associées aux interventions.


2019 ◽  
Vol 3 (2) ◽  
Author(s):  
Barka Bedrane Zahira ◽  
Karima Sifi ◽  
Yamina Bouchedjera ◽  
Khalida Boudaoud ◽  
Zekri Salima ◽  
...  

Introduction - La thrombose veineuse cérébrale est une affection rare liée à une occlusion isolée des sinus duraux ou à une occlusion des veines corticales. Elle se caractérise par un polymorphisme clinique et radiologique. Notre étude a pour objectifs de décrire les caractéristiques cliniques et radiologiques, d’identifier les différentes étiologies, et d’apprécier le profil évolutif de la thrombose veineuse cérébrale au CHU de Tlemcen. Méthodes - Il s’agit d’une étude descriptive effectuée entre Avril 2016 et avril 2018. Nous avons colligé 96 patients, âgés de plus de 18 ans, pour lesquels nous avons étudié les paramètres épidémiologiques, cliniques, paracliniques et évolutifs. Résultats - L’âge moyen était de 36,65 ± 6,1 ans avec une prédominance féminine (sex-ratio homme/femme = 0,1). La présentation clinique était subaiguë dans 74% des cas. Le syndrome d’hypertension intracrânienne était le plus fréquent (75,6%). Le siège principal du thrombus veineux était le sinus sagittal supérieur (45%). Un infarctus veineux hémorragique était retrouvé dans 74% au scanner cérébral. Les étiologies étaient multiples, dominées par le post-partum (37,5%). L’évolution était favorable dans 75% des cas. Conclusion - la thrombose veineuse cérébrale est une affection relativement fréquente à Tlemcen et constitue un groupe étiologique non négligeable des maladies thrombotiques nécessitant un diagnostic précoce et une prise en charge en urgence.


2013 ◽  
Vol 5 (4) ◽  
pp. 248
Author(s):  
Elias Wehbi ◽  
Karen Hersey ◽  
Tony Finelli ◽  
Neil E. Fleshner

Introduction: Results from randomized trials are least prone tosystematic bias and represent the highest level of evidence in medicalpractice. We carried out a demographic analysis examiningrandomized controlled trials (RCTs) in prostate cancer. Particularemphasis was placed on newly conducted phase II/III RCTsbetween January 1997 and March 2006.Methods: We searched the MEDLINE database using the heading“prostate neoplasms” between January 1997 and March 2006. Theresults were then crossed with the MeSHs “Clinical trial.mp. ORclinical trial.pt. OR random:.mp. OR tu.xs;” this cross-checkingis considered an optimal search strategy for detecting RCTs inMEDLINE® literature. The search yielded 7831 articles in totalfor the defined period. Of this total number, 7314 articles weremanually analyzed and excluded as they did not represent RCTs.The qualifying 517 articles were then analyzed with emphasis onmodality of therapy, cohort size, principal author, participatingcountry and journal type.Results: Among the 517 randomized trials, most trials investigatedmedical therapies (42.7%). This was followed by diagnostic studies(13.2%), while the remaining categories made up 44.1%. A trendtowards more completed RCTs is noted in the later years of thecohort. Cohort sizes were generally greater than 100 participants(63.1%). Urologists were the lead investigators in 48.2% of thetrials. Trials were largely conducted in Europe and the United States(43.1% and 38.3%, respectively). About 7% of studies were basedin Canada. Articles were generally published in surgical journals(48.4%), followed by medical journals (36.9%).Conclusions: Given that initial searches yielded nearly 8000 articleslisted as RCTs in prostatic oncology, only a small percentage(5.4% to 8.6%) of these were actually RCTs which reported novelresults. Most of the published data were either review articles orcommentaries. It is abundantly clear that new recruitment strategiesneed to be developed to encourage patients to enrol in RCTs andthat such studies need to be undertaken in urologic oncology toprovide definitive answers to the abundant and unanswered questionsin urologic oncology.Introduction : Les résultats d’essais randomisés sont les moinssujets à une partialité d’emblée et représentent le plus haut niveaude données probantes en médecine. Nous avons mené une analysedémographique des essais contrôlés et randomisés (ECR) sur lecancer de la prostate, en portant attention plus particulièrementaux plus récents essais de phase II/III, menés entre janvier 1997et mars 2006.Méthodologie : Nous avons interrogé la base de données MEDLINEavec le titre « prostate neoplasms » pour la période entre janvier1997 et mars 2006. Les résultats ont ensuite été recoupés avec unerecherche dans la base de données MeSH avec les clés « Clinicaltrial.mp. OU clinical trial.pt. OU random:.mp. OU tu.xs »; cerecoupement est vu comme une stratégie optimale de recherchepour cerner les ECR dans les articles classés dans MEDLINE. Larecherche a produit un total de 7 831 articles pour la périodedéfinie. De ce nombre, 7 314 articles ont été analysés manuellementet exclus puisqu’ils ne traitaient pas d’ECR. Les 517 articlesadmissibles ont ensuite été analysés, avec une attention particulièreaux modalités de traitement, à la taille de la cohorte, à l’auteurprincipal, au pays participant et au type de périodique.Résultats : Sur les 517 essais randomisés, la plupart examinaient destraitements médicamenteux (42,7 %). Venaient ensuite les étudesdiagnostiques (13,2 %), alors que le reste (44,1 %) entrait dansles autres catégories. On a noté une tendance vers une complétudeplus élevée des ECR dans les dernières années de la période.Les cohortes comptaient habituellement plus de 100 participants(63,1 %). Les chercheurs principaux étaient des urologues dans48,2 % des essais. La grande majorité des essais ont été menésen Europe et aux États-Unis (43,1 % et 38,3 %, respectivement).Environ 7 % des études étaient menées au Canada. Règle générale,les articles étaient publiés dans des revues en chirurgie (48,4 %),suivies des revues médicales (36,9 %).Conclusions : Comme les recherches initiales ont généré près de8 000 articles classés comme des ECR en oncologie prostatique,seul un petit pourcentage (5,4 % à 8,6 %) de ces articles était enfait des ECR signalant des résultats inédits. La majorité des donnéesétaient publiées sous forme d’articles de synthèse ou de commentaires.Il est très clair que de nouvelles stratégies de recrutement doivent être établies pour encourager les patients à s’inscrire aux ECR et que de tels essais doivent être entrepris en oncologie urologique afin de fournir des réponses claires aux nombreusesquestions qui restent à élucider dans le domaine.


2019 ◽  
Vol 38 (03) ◽  
pp. 397-406 ◽  
Author(s):  
James L. Silvius ◽  
Ameera Memon ◽  
Mubashir Arain

RÉSUMÉLa légalisation de l’aide médicale à mourir (AMM) au Canada a permis aux médecins, aux décideurs politiques et aux patients de réexaminer les soins de fin de vie. Cet article présente les principales caractéristiques du programme albertain d’AMM, dans le contexte des programmes d’AMM mis en place dans les autres provinces. Nous avons également comparé les politiques et les pratiques en matière d’AMM dans différentes provinces et territoires du Canada. De plus, nous avons utilisé la base de données de l’AMM de l’Alberta pour dresser un portrait des données démographiques sur les patients et l’accès aux services d’AMM en Alberta en 2017-2018. Des différences significatives ont été relevées dans les processus et les pratiques des divers programmes provinciaux et territoriaux d’AMM. Les programmes de l’Alberta, de l’Ontario et du Québec sont plus complets. L’Alberta a mis en place des ressources dédiées pour l’AMM. L’âge médian des personnes qui ont reçu des services d’AMM en Alberta de juillet 2017 à avril 2018 était de 70 ans. Les bénéficiaires étaient majoritairement des hommes (55 %) et des patients ayant un cancer (70 %). Environ 39 % des prestations d’AMM ont été réalisées en milieu hospitalier et 38 % au domicile des patients.Nous concluons avec quelques recommandations sur le développement, la mise en œuvre et l’évaluation du programme d’AMM, en nous fondant sur l’expérience de l’Alberta dans ce domaine au cours des deux dernières années.


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