scholarly journals Facteurs de risque et dépistage du cancer chez les membres des Premières Nations vivant hors réserve, chez les Métis et chez les non-Autochtones en Ontario

2014 ◽  
Vol 34 (2/3) ◽  
pp. 110-121
Author(s):  
DR Withrow ◽  
A Amartey ◽  
LD Marrett

Introduction Cette étude vise à décrire la prévalence du tabagisme, de l'obésité, des comportements sédentaires et de l'activité physique, de la consommation de fruits et de légumes et de la consommation d'alcool ainsi que la participation au dépistage du cancer du sein, du cancer du col de l'utérus et du cancer colorectal chez les adultes des Premières Nations et métis en Ontario, par rapport à la population non autochtone. Méthodologie Nous avons utilisé les données de l'Enquête sur la santé dans les collectivités canadiennes (données de 2007 à 2011 combinées) pour calculer les estimations de la prévalence chez les trois populations ethnoculturelles. Résultats Par rapport aux adultes non autochtones, les adultes des Premières Nations et métis étaient beaucoup plus nombreux à déclarer fumer et à être classés comme obèses. Les membres des Premières Nations étaient plus nombreux que la population non autochtone à consommer de l'alcool au-delà des recommandations en matière de prévention du cancer et à consommer insuffisamment des fruits et des légumes. Les femmes des Premières Nations étaient plus nombreuses que les femmes non autochtones à déclarer avoir fait l'objet d'un dépistage par recherche de sang occulte dans les selles au cours des deux dernières années. Aucune différence significative n'a été observée entre les membres des trois groupes ethnoculturels en ce qui concerne le dépistage du cancer du sein et du cancer du col de l'utérus chez les femmes et le dépistage du cancer colorectal chez les hommes. Conclusion Si l'on intervient pas, il est probable que les cancers liés au tabagisme et à l'obésité continueront à représenter un fardeau considérable au sein de la population autochtone de l'Ontario.

2014 ◽  
Vol 34 (4) ◽  
pp. 229-237
Author(s):  
SG Bruce ◽  
ND Riediger ◽  
LM Lix

Introduction Les populations autochtones du Nord canadien subissent des changements rapides dans leur environnement, ce qui peut avoir des effets nuisibles sur leur état de santé. Nous avons voulu comparer les maladies chroniques et les facteurs de risque des populations autochtones du Nord canadien, à savoir les Premières nations, les Inuits et les Métis, avec les populations non autochtones de la même zone. Méthodologie Les données sont tirées de l'Enquête sur la santé dans les collectivités canadiennes de 2005 à 2008. Des modèles de régression logistique multiple pondérée ont servi à analyser l'association entre les groupes ethniques et les résultats de santé. Les covariables du modèle étaient l'âge, le sexe, le territoire de résidence, le niveau de scolarité et le revenu. Nous présentons les rapports de cotes (RC) et nous avons utilisé la méthode d'échantillonnage bootstrap pour calculer les intervalles de confiance (IC) à 95% et les valeurs p. Résultats La probabilité d'avoir au moins une maladie chronique était significativement plus faible chez les Inuits (RC = 0,59; IC à 95 % : 0,43 à 0,81) que chez les non-Autochtones, mais elle était similaire chez les Premières nations, les Métis et les non-Autochtones. La prévalence de nombreux facteurs de risque était significativement différente chez les Inuits, les membres des Premières nations et les Métis. Conclusion Les Autochtones du Nord canadien ont des états de santé hétérogènes. Le maintien d'une surveillance continue des maladies chroniques et des facteurs de risque va jouer un rôle important dans la mesure des évolutions et dans l'évaluation de l'impact des interventions en santé publique les concernant.


Author(s):  
Maegan V. Mazereeuw ◽  
Alexander Yurkiewich ◽  
Sehar Jamal ◽  
Caroline Cawley ◽  
Carmen R. Jones ◽  
...  

Introduction L’absence d’identificateurs, dans les bases de données administratives sur la santé, nous empêche de bien comprendre le fardeau du cancer chez les Premières Nations. Notre étude compare les facteurs de risque et le dépistage du cancer chez les membres des Premières Nations en Ontario (vivant dans des réserves et hors réserves) et chez les Ontariens non autochtones, en s’appuyant sur deux enquêtes sur la santé. Méthodologie L’absence d’identificateurs, dans les bases de données administratives sur la santé, nous empêche de bien comprendre le fardeau du cancer chez les Premières Nations. Notre étude compare les facteurs de risque et le dépistage du cancer chez les membres des Premières Nations en Ontario (vivant dans des réserves et hors réserves) et chez les Ontariens non autochtones, en s’appuyant sur deux enquêtes sur la santé. Résultats Une proportion plus élevée d’hommes, de femmes et d’adolescents des Premières Nations vivant dans des réserves fumaient (RT = 1,97, 2,78 et 7,21 respectivement) et souffraient d’obésité (RT = 1,73, 2,33 et 3,29 respectivement), comparativement à leurs homologues non autochtones. Des tendances similaires ont été observées chez les membres des Premières Nations vivant hors réserves. La consommation excessive ponctuelle d'alcool fréquente était également plus répandue chez les hommes et les femmes des Premières Nations vivant dans des réserves (RT = 1,28 et 2,22, respectivement) et hors réserves (RT = 1,70 et 1,45, respectivement) que chez les Ontariens non autochtones. Les hommes et les femmes des Premières Nations vivant dans des réserves étaient deux fois moins susceptibles de consommer des fruits au moins deux fois par jour et des légumes au moins deux fois par jour que les hommes et les femmes non autochtones (RT = 0,53 et 0,54, respectivement). La participation au test de Pap était similaire dans tous les groupes, mais les femmes des Premières Nations étaient moins susceptibles que les femmes non autochtones (RT = 0,85) d’avoir subi une mammographie au cours des cinq années précédant l’enquête. Conclusion Comparativement aux Ontariens non autochtones, les membres des Premières Nations, en particulier ceux qui vivent dans une réserve, présentent un risque accru de cancer et d’autres maladies chroniques. Ces résultats fournissent des éléments probants à l’appui de politiques et de programmes visant à réduire le fardeau futur du cancer et d’autres maladies chroniques chez les Premières Nations en Ontario.


2021 ◽  
Vol 47 (11) ◽  
pp. 531-537
Author(s):  
Nnamdi Ndubuka ◽  
Braeden Klaver ◽  
Sabyasachi Gupta ◽  
Shree Lamichhane ◽  
Leslie Brooks ◽  
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Contexte : Le taux d’incidence de la tuberculose chez les Premières Nations du nord de la Saskatchewan vivant dans les réserves est 1,5 fois plus élevé que la moyenne nationale. En décembre 2018, un membre de l’une de ces communautés a été diagnostiqué avec une tuberculose avec un frottis positif 4+, ce qui a déclenché une enquête sur l’éclosion. Objectifs : Décrire la réponse de la santé publique à l’enquête sur l’éclosion de tuberculose et mettre en évidence les facteurs de risque associés à la transmission de la tuberculose dans le nord de la Saskatchewan; et souligner la pertinence de l’outil de recherche des contacts basée sur les réseaux sociaux dans la gestion des éclosions. Méthodes : L’analyse descriptive comprenait les cas de tuberculose active et les cas d’infection tuberculeuse latente (ITL) liés au cas index par une recherche des contacts. Les données ont été recueillies à partir des cas de tuberculose active. Des analyses statistiques ont été effectuées et une analyse des réseaux sociaux a été réalisée en utilisant les lieux de résidence comme points de contact entre les cas. Résultats : Au total, huit cas de tuberculose active et 41 cas d’ITL ont été identifiés dans le cadre de cette éclosion entre décembre 2018 et mai 2019. La moitié des cas (4/8) étaient âgés de 25 à 34 ans, et cinq d’entre eux avaient un frottis négatif. Un tiers des personnes atteintes d’ITL étaient âgées de 15 à 24 ans, et environ la moitié d’entre elles ont obtenu un résultat positif au nouveau test cutané à la tuberculine (TCT). Les facteurs de risque couramment rapportés pour les cas de tuberculose et d’ITL étaient : la consommation d’alcool, le tabagisme, la consommation de marijuana, une infection tuberculeuse antérieure et être en situation d’itinérance. L’analyse des réseaux sociaux a indiqué une relation entre l’augmentation de la centralité du nœud et le fait de devenir un cas actif. Conclusion : La recherche en temps réel de contacts basée sur les réseaux sociaux, utilisée dans le cadre de la recherche active de cas, a été très efficace pour identifier les cas, et le soutien infirmier renforcé, les cliniques mobiles et la radiographie mobile ont bien fonctionné comme moyen de confirmer les cas et de proposer un traitement. Les éclosions de tuberculose dans les communautés des Premières Nations du nord de la Saskatchewan vivant dans les réserves sont favorisées par des facteurs propres à la population. Les efforts visant à mettre en œuvre des interventions adaptées au contexte sont primordiaux pour gérer les éclosions de tuberculose et prévenir leur transmission future.


2010 ◽  
Vol 30 (4) ◽  
pp. 141-154
Author(s):  
A. Colquhoun ◽  
Z. Jiang ◽  
G. Maiangowi ◽  
F. Ashbury ◽  
Y. Chen ◽  
...  

Objectif Déterminer l’incidence du cancer colorectal et du cancer en général dans le cadre d’une enquête à trois volets donnant suite aux préoccupations soulevées par les membres d’une communauté des Premières nations de l’Alberta (Canada) située à proximité d’installations émettrices de gaz naturel riche en soufre, et déterminer si l’incidence des types de cancer observés dans la réserve de cette communauté est plus élevée que prévu. Méthodologie Un ensemble de données démographiques contenant de l’information sur le statut des membres des Premières nations et leur bande d’appartenance a été mis en relation avec le registre du cancer de l’Alberta afin de déterminer l’incidence du cancer entre 1995 et 2006 dans les populations à l’étude vivant dans la réserve et à l’extérieur de la réserve. Au moyen de rapports standardisés d’incidence indirects, le nombre de cas incidents de cancer observés dans les populations d’étude a été comparé au nombre de nouveaux cas prévus dans trois populations de référence distinctes. Résultats Le nombre de cas incidents de cancer colorectal et le nombre global de cas incidents de cancer observés chez les membres de la communauté des Premières nations n’étaient pas plus élevés que prévu. Par contre, le nombre de cas incidents de cancer du col de l’utérus observés dans les populations vivant dans la réserve et à l’extérieur de la réserve était plus élevé que prévu. Des mesures de santé publique ont été mises en œuvre afin de diminuer le risque de cancer et un suivi de l’incidence du cancer chez les membres de la communauté a été mis en place. Conclusion L’utilisation combinée des dossiers de congé d’hôpital et des données de facturation des médecins pourrait être la meilleure façon d’évaluer les tendances sur une longue période de la fréquence des infarctus du myocarde, car elle permet de détecter davantage de cas que la méthode fondée sur les seules données d’hospitalisation.


2012 ◽  
Vol 32 (4) ◽  
pp. 197-206
Author(s):  
A.A. Demers ◽  
B. Shearer ◽  
A. Severini ◽  
R. Lotocki ◽  
E.V. Kliewer ◽  
...  

Objectifs L'objectif de cette étude est l'analyse de la prévalence des infections dues au virus du papillome humain (VPH) dans un échantillon opportuniste de femmes résidant au Manitoba (Canada). Nous avons examiné les facteurs de risque associés aux infections par le VPH et avons établi des liens entre les résultats du typage du VPH et les antécédents de dépistage du cancer du col utérin des participantes. Méthodologie La population étudiée comprenait 592 femmes ayant fréquenté une clinique de dépistage utilisant le test de Papanicolaou (Pap). Après avoir signé un formulaire de consentement, les participantes répondaient à un questionnaire auto-administré sur les facteurs de risque et ont subi un test de Pap classique. Les cellules résiduelles des tests de Pap ont été recueillies et envoyées pour un typage du VPH. Résultats L'âge moyen de la population était de 43 ans. En tout, 115 participantes (19,4 %) étaient infectées par le VPH, 89 d'entre elles ayant obtenu un résultat normal au test de Pap. Parmi celles qui étaient positives pour le VPH, 61 (10,3 %) étaient infectées par un VPH à risque élevé (Groupe 1). Le VPH-16 était le type le plus répandu (15/115 : 13,0 % des infections). Les facteurs de risque d'infection par le VPH les plus fréquents étaient le jeune âge, l'origine autochtone, un nombre plus élevé de partenaires sexuels au cours de la vie et un nombre plus élevé de partenaires sexuels au cours de l'année précédente. Conclusion La prévalence des types de VPH au Manitoba correspond aux distributions signalées dans d'autres provinces ou territoires. Ces données fournissent des renseignements de base sur la prévalence du VPH de chaque type dans une population non vaccinée et peuvent aider à évaluer l'efficacité du programme de vaccination contre le VPH. En outre, ces données permettent d'effectuer une validation de principe du couplage d'un registre de tests de Pap basé sur une population avec les résultats de tests de laboratoire et une enquête sur les comportements à risque en vue d'évaluer les effets précoces et tardifs de l'infection par le VPH. Cette méthodologie pourrait être appliquée à d'autres provinces ou territoires au Canada disposant de ressources similaires.


2010 ◽  
Vol 31 (1) ◽  
pp. 32-38
Author(s):  
SG Bruce ◽  
ND Riediger ◽  
JM Zacharias ◽  
TK Young

Introduction Au Canada, on observe des taux d'obésité plus élevés au sein des populations autochtones des Premières nations qu'au sein des autres populations. Nous avons étudié l'obésité et les affections liées à l'obésité dans une communauté des Premières nations du Manitoba. Méthodologie Nous avons mené, en 2003, une étude de dépistage du diabète et des complications du diabète qui nous a permis de sélectionner un échantillon représentatif d'adultes des Premières nations du Manitoba (N = 483). Nous avons évalué les affections chroniques et les facteurs de risque d'affections chroniques. Résultats La prévalence de l'obésité et des affections liées à l'obésité était plus élevée chez les femmes que chez les hommes. À l'aide d'une analyse multivariée, nous avons établi que les facteurs étroitement liés à l'obésité chez les femmes étaient la tension artérielle diastolique, l'insulinorésistance et la situation d'emploi. Chez les hommes, les facteurs relevés étaient l'âge, les taux d'apolipoprotéine A1 et d'apolipoprotéine B et l'insulinorésistance. Soixante-quinze pour cent des participants à l'étude présentaient au moins un des problèmes de santé suivants : obésité, dyslipidémie, hypertension ou diabète. La comorbidité était élevée même dans les groupes d'âge les plus jeunes : 22 % des hommes et 43 % des femmes de 18 à 29 ans présentaient au moins deux affections chroniques. Vingt-deux pour cent des participants étaient atteints d'une hypertension non diagnostiquée. Ces derniers présentaient un nombre sensiblement plus élevé d'affections chroniques et risquaient davantage d'être atteints de microalbuminurie que les sujets sans hypertension. Il n'y avait pas de différence significative quant au nombre d'affections chroniques entre les participants dont le diagnostic d'hypertension venait d'être posé et ceux dont le diagnostic avait déjà été établi. Conclusion La prévalence de l'obésité et d'autres affections chroniques est élevée dans la communauté étudiée, en particulier chez les jeunes. Des interventions communautaires sont actuellement menées dans le but de réduire le taux excessif de problèmes de santé.


Author(s):  
E Jones-McLean ◽  
J Hu ◽  
LS Greene-Finestone ◽  
M de Groh

Introduction Le cancer colorectal (CCR) est un cancer à taux d’incidence élevé qui touche de nombreux adultes canadiens chaque année. L’alimentation joue un rôle important dans l’étiologie du CCR et de nombreuses composantes alimentaires sont considérées comme des facteurs de risque potentiels. L’utilisation du profil DASH (Dietary Approaches to Stop Hypertension, régime alimentaire qui vise à lutter contre l’hypertension) est un moyen efficace de caractériser l’alimentation générale des individus. L’objectif de cette étude a été de déterminer un profil DASH en contexte canadien et de vérifier ses liens avec le risque de CCR chez les adultes canadiens.. Méthodologie Nous avons effectué une régression logistique multiple inconditionnelle avec contrôle des variables de confusion en utilisant des données de l’étude nationale de surveillance accrue du cancer. Dans cette étude cas-témoins, l’information sur l’alimentation a été recueillie au moyen d’un questionnaire de fréquence de consommation des aliments (QFCA) et un score de 0 à 10 correspondant au profil DASH a été attribué, le score de 0 représentant le profil DASH le plus faible et le score de 10, le profil DASH le plus fort. Résultats Les profils DASH forts (score de 8 ou plus) n’étaient pas fréquents parmi les 3 161 cas et les 3 097 témoins : dans l’ensemble, seuls 10,8 % des hommes et 13,6 % des femmes avaient un profil DASH fort. L’analyse multivariée a révélé une tendance à la baisse du risque de CCR chez les hommes avec l’augmentation du score DASH (valeur p de la tendance : 0,007) : chez les hommes à score DASH élevé, le risque de CCR était de 33 % moindre que chez les hommes à score DASH faible. Chez les femmes, il n’y avait aucune tendance statistiquement significative en ce qui concerne le risque de CCR, ou le risque de cancer du côlon ou de cancer du rectum séparément. Conclusion Nos résultats sont similaires à ceux d’autres chercheurs et laissent entendre qu’un profil DASH fort aurait un effet bénéfique associé à une diminution du risque de CCR, en particulier chez les hommes. Des travaux de recherche ultérieurs devraient viser à élucider les différences que nous avons observées entre les sexes


2014 ◽  
Vol 34 (1) ◽  
pp. 34-39
Author(s):  
A Stankiewicz ◽  
L Pogany ◽  
C Popadiuk

Introduction L'hystérectomie est l'une des interventions chirurgicales les plus souvent pratiquées chez les Canadiennes. Le dépistage du cancer du col de l'utérus n'est donc plus nécessaire dans cette population. Notre analyse visait à obtenir des estimations plus exactes de la participation au dépistage du cancer du col utérin dans la population admissible en déterminant la prévalence de l'hystérectomie selon l'âge chez les Canadiennes de 20 à 69 ans, par province ou territoire, entre 2000-2001 et 2008. Méthodologie Les données relatives à la prévalence de l'hystérectomie autodéclarée ont été tirées de l'Enquête sur la santé dans les collectivités canadiennes de 2000-2001, de 2003 et de 2008. Nous avons estimé la prévalence selon l'âge et les intervalles de confiance (IC) à 95 % pour le Canada et les provinces et territoires pour les trois périodes. Résultats Des variations interprovinciales de la prévalence de l'hystérectomie ont été observées chez les femmes dans chaque groupe d'âge et au cours de chaque période. Chez les femmes de 50 à 59 ans, la prévalence a semblé diminuer dans toutes les provinces entre 2000-2001 et 2008, le plus haut taux provincial atteint en 2008 étant 35,1 % (IC à 95 % : 25,8 à 44,3; p $lt; 0,01). Conclusion Les variations selon les provinces et au cours du temps laissent penser qu'il pourrait être bon d'utiliser la prévalence de l'hystérectomie pour ajuster la population admissible au dépistage du cancer du col de l'utérus, de manière à obtenir des taux plus comparables de participation. Il est en outre possible d'ajuster à la fois les taux d'incidence du cancer du col utérin et de mortalité par cancer du col utérin de façon à ce que les estimations dans le temps et pour l'ensemble des provinces et territoires soient comparables.


2013 ◽  
Vol 33 (4) ◽  
pp. 247-254
Author(s):  
S Konrad ◽  
A Hossain ◽  
A Senthilselvan ◽  
JA Dosman ◽  
MD Pahwa

Introduction On sait peu de choses sur la bronchite chronique (BC) chez les Autochtones au Canada. Le but de cette étude était de déterminer la prévalence de la BC et des facteurs qui lui sont associés chez les Autochtones de 15 ans et plus. Méthodologie Une analyse de régression logistique a été appliquée à des données tirées de l'Enquête auprès des peuples autochtones de 2006 (enquête transversale) afin de déterminer les facteurs de risque associés à la BC. Résultats La prévalence de la BC était de 6,6 % au sein des membres des Premières nations, de 6,2 % chez les Métis et de 2,4 % chez les Inuits. Elle était plus élevée chez les femmes que chez les hommes (7,2 % contre 5,0 %). Les individus atteints de BC étaient en général plus âgés et plus nombreux à avoir un revenu et un niveau d'instruction plus faibles et à habiter en milieu rural. Le tabagisme et l'indice de masse corporelle étaient également associés de façon significative à la BC, mais leur effet différait selon le sexe. L'obésité était associée de manière particulièrement significative à la BC chez les femmes, et le fait d'être fumeur ou de n'avoir jamais fumé était aussi associé de façon significative à la BC chez les femmes. Conclusion Ces constatations permettent de déterminer les facteurs associés à la BC chez les Autochtones. Ce sont peut-être à ce titre des facteurs de risque potentiellement évitables qui peuvent éclairer les pratiques en matière de promotion de la santé et de prévention des maladies.


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