scholarly journals Evaluation des facteurs de risque susceptibles de produire des infections nosocomiales chez le sujet âgé hospitalisé dans les services de médecine interne et maladie infectieuse du centre hospitalier de Kiffa Mauritanie

2019 ◽  
Vol 14 (2) ◽  
pp. 22-26
Author(s):  
Boushab Mohamed Boushab ◽  
Mamoudou Savadogo ◽  
Mohamed lamine Ould Cheikh Melaïnine ◽  
BM Darnycka ◽  
Abdoulaye Mamadou Traore ◽  
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Objectif : Déterminer les facteurs de risque des infections nosocomiales (IN) chez les patients âgés hospitalisés dans le Service de Médecine Interne et Maladies Infectieuses du Centre Hospitalier    de Kiffa. Patients et Méthodes : Il s'agissait d'une étude transversale et descriptive, menée du 1er janvier au 31 mai 2017. Tous les patients hospitalisés depuis au moins 48 h étaient inclus dans l'étude. Résultat : Au total 73 sujets âgés ont été hospitalisés soit une proportion de 24,17 %.  Le sex-ratio M/F était de 2,31 et l'âge moyen était de 75±10 ans avec des extrêmes de (60-90 ans). La majorité de nos patients (58,9%) avait une hospitalisation supérieure à sept jours. La fièvre associée à l´altération de l´état général étaient le principal motif de consultation.  Les infections de l'appareil respiratoire représentaient 49,7% suivi des appareils urogénital (28,8%), digestif (16,4%) et cutanéomuqueux (6,8%). Les facteurs de susceptibilité aux infections IN étaient liées à l'âge (p=0,00062), à la perte d´autonomie (p=0,0004), altération de l´état général (p=0,0004), aux portes d´entrées (p=0,0001), aux poly pathologies (p=0,02) et à la poly médication (p=0,04). La létalité globale était 15,1% malgré a la prise en charge. Conclusion : Ce travail permet de penser que les sujets âgés dans un tel contexte sont largement exposés au risque élevé d´IN, même si, pour des raisons techniques, les examens microbiologiques n'ont pas été effectués dans notre population d'étude.

2013 ◽  
Vol 28 (S2) ◽  
pp. 44-45
Author(s):  
P. Vandel

En France, un tiers des suicides sont des suicides de personnes âgées. Chaque année, près de 3000 personnes de plus de 65 ans mettent fin à leurs jours, c’est-à-dire, un tiers des 10 499 suicides recensés par l’Inserm en 2009. Selon une enquête de « France Prévention suicide », en fin 2010, les plus de 85 ans sont les plus exposés aux tentatives de suicide (39,7 morts par suicide pour 100 000 habitants de plus de 85 ans, soit un taux deux fois supérieur à celui des 25–44 ans). Dans 70 % des cas, ces suicides ont lieu à domicile, chez des personnes en situation d’isolement. Et les études épidémiologiques ont montré que plus de 50 à 75 % des personnes âgées décédées par suicide ont consulté leur médecin généraliste dans le mois précédent le décès. En tenant compte des liens entre tentatives de suicide et suicide, la prévention passe par la connaissance des facteurs de risque et des facteurs de vulnérabilité. La dépression est au premier plan dans cette population. L’isolement, le deuil, les difficultés financières, la perte d’autonomie, une maladie invalidante, l’entrée en institution sont autant de situations pouvant conduire à la dépression chez une personne âgée. De plus, des études récentes chez les sujets âgés dépressifs suggèrent que des altérations cognitives, en particulier de l’inhibition cognitive, pourraient être liées à un risque plus élevé de tentatives de suicide chez les sujets âgés.


2021 ◽  
Vol 10 (02) ◽  
Author(s):  
Doumbia Abdoul Karim

Introduction: La malnutrition, complication fréquente de l'évolution des cancers est à la fois un problème médical et un problème social. L'objectif était de déterminer les aspects épidémiologiques, cliniques et évolutifs des enfants atteints de malnutrition à l'unité d'oncologie pédiatrique. Méthodologie: Il s'agissait d'une étude rétro-prospective sur des patients âgés de moins de 5 ans atteints de malnutrition et suivis dans l'unité d'oncologie pédiatrique (UOP) du 1er janvier au 30 juin 2019. Les données anthropométriques (rapport poids/taille, périmètre brachial) ont été évaluées au moment du diagnostic. La malnutrition était définie par une émaciation accompagnée ou non d'œdème. Résultats : La prévalence de la malnutrition en oncologie pédiatrique était de 34%. L'âge moyen était de 30 mois avec un sex-ratio de 1. La majorité (94%) des patients provenaient de milieu socio-économique défavorisé. Le délai moyen de consultation était de 10 semaines. Sur la base de l'indice poids/taille, 63% des patients avaient une malnutrition sévère et 37% une malnutrition modérée. Le périmètre brachial était inférieur à la normale dans 81% des cas. Les cancers les plus fréquents étaient le rétinoblastome, la leucémie et le néphroblastome. Le taux de mortalité était de 44%. Conclusion: Les enfants atteints de cancer sont à haut risque de dénutrition, d'où l'importance de déterminer les différents facteurs de risque et d'élaborer un protocole de prise en charge nutritionnelle dans leurs protocoles thérapeutiques.


2019 ◽  
Vol 6 (2) ◽  
pp. 87-92
Author(s):  
Awa Cheikh Ndao ◽  
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Mamadou Diakhaté ◽  
Faye Atoumane ◽  
Boundia Djiba ◽  
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Introduction. Le processus d’initiation de l’arthrose relève de plusieurs facteurs parmi lesquels l’obésité occupe une place importante expliquant l’individualisation récente du concept d’arthrose métabolique. Nos objectifs étaient d’évaluer le statut pondéral des patients arthrosiques en milieu de Médecine Interne au Sénégal et d’analyser les éventuelles comorbidités associées à l’arthrose. Patients et méthodes : Une étude transversale et descriptive, de juin 2016 à février 2017, a inclus les patients suivis pour une arthrose primitive quel qu’en soit la localisation aux services de Médecine Interne de l’Hôpital Aristide Le Dantec et de l’Hôpital Principal de Dakar. Les données sociodémographiques, les aspects de l’arthrose, les mesures anthropométriques et les comorbidités ont été recueillis et analysés à l’aide du logiciel Sphinx Plus2 Excel. Résultats : Cent quatorze patients ont été inclus ; leur âge moyen était de 60,16 ans (extrêmes de 39 et de 94 ans) avec un sex-ratio de 0,16 (98 femmes). La localisation de l’arthrose était le genou (71,9 %), le rachis (50 %), l’épaule (5 %), la hanche (4 %), les pieds (3 %) et les mains (3 %). L’IMC moyen était de 28,97 Kg/m2 avec 30,7 % des patients en surpoids et 33,1 % en obésité. L’obésité était notée chez 47 % des patients atteints de gonarthrose et 35,5 % de lombarthrose. L’obésité abdominale concernait 64 % des femmes et 30 % des hommes. L’hypertension artérielle, le diabète et l’hypercholes-térolémie étaient observés respectivement chez 42, 10 et 6 % des patients. Conclusion : la surcharge pondérale, l’obésité et les autres facteurs de risque cardiovasculaires sont des situations fréquentes chez les patients arthrosiques vus dans les services de Médecine Interne au Sénégal. Ces constatations rappellent l’importance des mesures hygiéno-diététiques dans la prise en charge et la prévention de l’arthrose.


Author(s):  
MB Boushab ◽  
FZ Fall-Malick ◽  
M Savadogo ◽  
MS Sow ◽  
L Basco

En Mauritanie, comme dans de nombreux pays africains, le paludisme reste la première cause d'hospitalisation en pratique pédiatrique courante.Objectif : Analyser les aspects épidémiologiques, cliniques, évolutifs et les facteurs de mauvais pronostic liés au paludisme grave des enfants hospitalisés dans le service de pédiatrie du centre hospitalier régional d'Aïoun.Patients et méthodes : Il s'agissait d'une étude rétrospective portant sur les dossiers des enfants hospitalisés dans le service de pédiatrie du centre hospitalier régional d'Aïoun du 1er janvier au 31 décembre 2013.Résultats : Au total, 64 enfants étaient hospitalisés pour un paludisme grave (46,3%). Le sex ratio était de 2,07 en faveur des garçons. La tranche d'âge 6 mois – 5 ans était la plus touchée (60,9%). L'automédication était retrouvée dans 29,7% des cas. Les formes neurologiques (60,9%) et les formes anémiques (42,2%) représentaient les premières manifestations cliniques. La létalité globale était de 12,5%. Les facteurs de  mauvais  pronostic étaient : l'âge, inférieur à cinq ans et l'existence de crises convulsives, d'un coma, d'un syndrome de détresse respiratoire ou de la prostration.Conclusion : L'amélioration du pronostic du paludisme grave repose sur une amélioration d'équipement de salle de réanimation, mais aussi sur un diagnostic et une prise en charge thérapeutique précoces et adéquates. Mots Clés : Paludisme grave – Automédication - Enfants – Pronostic – Mauritanie


2019 ◽  
Vol 3 (2) ◽  
Author(s):  
Barka Bedrane Zahira ◽  
Karima Sifi ◽  
Yamina Bouchedjera ◽  
Khalida Boudaoud ◽  
Zekri Salima ◽  
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Introduction - La thrombose veineuse cérébrale est une affection rare liée à une occlusion isolée des sinus duraux ou à une occlusion des veines corticales. Elle se caractérise par un polymorphisme clinique et radiologique. Notre étude a pour objectifs de décrire les caractéristiques cliniques et radiologiques, d’identifier les différentes étiologies, et d’apprécier le profil évolutif de la thrombose veineuse cérébrale au CHU de Tlemcen. Méthodes - Il s’agit d’une étude descriptive effectuée entre Avril 2016 et avril 2018. Nous avons colligé 96 patients, âgés de plus de 18 ans, pour lesquels nous avons étudié les paramètres épidémiologiques, cliniques, paracliniques et évolutifs. Résultats - L’âge moyen était de 36,65 ± 6,1 ans avec une prédominance féminine (sex-ratio homme/femme = 0,1). La présentation clinique était subaiguë dans 74% des cas. Le syndrome d’hypertension intracrânienne était le plus fréquent (75,6%). Le siège principal du thrombus veineux était le sinus sagittal supérieur (45%). Un infarctus veineux hémorragique était retrouvé dans 74% au scanner cérébral. Les étiologies étaient multiples, dominées par le post-partum (37,5%). L’évolution était favorable dans 75% des cas. Conclusion - la thrombose veineuse cérébrale est une affection relativement fréquente à Tlemcen et constitue un groupe étiologique non négligeable des maladies thrombotiques nécessitant un diagnostic précoce et une prise en charge en urgence.


2015 ◽  
Vol 30 (S2) ◽  
pp. S136-S136
Author(s):  
I. Jalenques ◽  
F. Rondepierre ◽  
C. Auclair

ObjectifsÉvaluer la qualité de vie liée à la santé (QVS) et la charge en soins des conjoints vivant en couple avec un patient de 65 ans et plus souffrant de dépression, en début de prise en charge, en comparaison à des témoins appariés.MéthodePatients de 65 ans et plus souffrant d’un épisode dépressif caractérisé suivant les critères du DSM-IV-TR et leurs conjoints étaient inclus dans l’étude. L’évaluation des patients comportait : une échelle de dépression gériatrique (GDS-15) et une échelle de QVS spécifique sujets âgés validée en français (LEIPAD) [1,2]. L’évaluation des conjoints des patients comportait : la GDS-15, une échelle d’évaluation du fardeau subjectif de l’aidant (Zarit) et l’échelle LEIPAD. Les scores à la LEIPAD des patients et de leurs conjoints étaient comparés à ceux de contrôles appariés sur l’âge et le sexe. Tous les participants avaient donné leur consentement éclairé.RésultatsDix-neuf patients (76,6 ± 8,1 ans ; score GDS-15 : 9,7 ± 2,9) et leurs conjoints (75,3 ± 8,2 ans ; score GDS-15 : 4,0 ± 2,8) ont été inclus. Pour les conjoints, le score total à la Zarit était de 31,9 ± 14,4. Comparés à des témoins appariés, la QVS des conjoints est dégradée pour la dimension « Fonctionnement sexuel ». Chez les conjoints, on retrouve des corrélations statistiquement significatives entre : les scores à la Zarit et les scores à la LEIPAD pour les dimensions « Prendre soin de soi », « Fonctionnement sexuel » et « Satisfaction de vie » ; les scores à la GDS-15 des patients et les scores à la LEIPAD des conjoints pour la dimension « Fonctionnement sexuel ».ConclusionLa QVS des conjoints est dégradée pour la dimension « Fonctionnement sexuel ». Lorsque le fardeau des conjoints augmente, certaines dimensions de leur QVS se dégradent ; de même, lorsque la sévérité de la dépression des patients augmente.


2013 ◽  
Vol 28 (S2) ◽  
pp. 44-44
Author(s):  
J.-P. Schuster ◽  
A. Manetti

L’évolution démographique confronte nos pratiques aux spécificités liées au vieillissement de nos patients. Ainsi, par son impact en termes de morbi-mortalité, la dépression du sujet âgé constitue un enjeu majeur de santé publique. Ce trouble est connu pour avoir un fort impact en termes de morbi-mortalité [1]. La prévalence de l’épisode dépressif majeur actuel chez le sujet âgé en population générale est estimée entre 1 et 5 %. En population française, l’étude ESPRIT indique une prévalence de 3,1 % [4]. Des données récentes issues de la plus importante cohorte de sujets âgés en population générale américaine (plus de 8000 sujets de plus de 65 ans) confirment ces chiffres de prévalence [2]. La prévalence sur douze mois en population générale de l’épisode dépressif majeur a été évaluée à 2,6 % (écart type = 0,22) chez les sujets âgés d’au moins 65 ans, avec une forte association avec la dysthymie, la dépendance à l’alcool et au tabac, les troubles anxieux et de personnalité [3]. Plusieurs biais méthodologiques, dont le recours à des instruments d’évaluation peu adaptés aux sujets âgés, sont susceptibles de sous-estimer cette prévalence. Contrairement à l’idée communément admise, l’handicap ressenti par le sujet de l’épisode dépressif majeur n’est pas différent chez le sujet âgé comparativement aux sujets plus jeunes. Ces deux populations diffèrent cependant dans le délai de prise en charge qui demeure plus important chez les sujets âgés [3]. Ces résultats épidémiologiques incitent le praticien et en particulier les médecins généralistes consultés en première ligne à dépister plus systématiquement ce trouble afin d’en améliorer la prise en charge.


Author(s):  
P Dioussé ◽  
L Fall ◽  
ATD Lawson ◽  
MM Diop ◽  
CT Diop ◽  
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Objectif : Rapporter 6 observations de co-infection de la lèpre et de la tuberculose. Méthodes : Il s'agissait d'une série rétrospective transversale à visée descriptive réalisée au Centre Hospitalier de l'Ordre de Malte à Dakar (Sénégal) sur une période de 15 ans (2001-2016).Résultats : Six dossiers étaient étudiés.  La moyenne d'âge des patients était de 29 ans ± 10,4 [15 - 42 ans] avec un sex ratio H/F de 2 (4 hommes pour 2 femmes). Quatre patients avaient une lèpre lépromateuse et deux une lèpre borderline (boderline lépromateuse). Le délai médian d'évolution entre la tuberculose et la lèpre était de 32 mois [5 mois- 48 mois]. Les formes de tuberculose retrouvées étaient des formes purement pulmonaires dans 4 cas et multifocale (pleural et ganglionnaire ; pleural puis neurologique) dans 2 cas. Les facteurs de risque de survenue de la tuberculose étaient la corticothérapie générale au long cours, la malnutrition, l'anémie, le tabagisme et la grossesse. La sérologie antirétrovirale à VIH était négative chez tous les patients. Les traitements de la lèpre et de la tuberculose étaient prescrits selon les protocoles de l'OMS. Tous les patients étaient déclarés guéris de la lèpre et de la tuberculose.Conclusion : la survenue de la lèpre dans sa forme multibacillaire sur un terrain immunitaire déficitaire pourrait favoriser soit la réactivation d'une tuberculose latente sous-jacente ou une surinfection de la lèpre par Mycobacterium tuberculosis. Il paraît donc important de rechercher activement la tuberculose durant le screening des patients atteints de lèpre surtout lépromateuse


Author(s):  
Narindra Njarasoa Mihaja Razafimanjato ◽  
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Manjakaniaina Ravoatrarilandy ◽  
Herilala Ralijaona ◽  
Andriarimanana Hery Nirina Rakotoarisoa ◽  
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Objectif : Déterminer les aspects chirurgicaux et la prise en charge des goitres plongeants au CHU de Tananarive, Madagascar. Matériels et méthode : Etude rétrospective étalée sur une durée de 5 ans, sur des patients ayant bénéficié d’une thyroïdectomie totale (geste radical en un temps) ou une totalisation pour goitre plongeant. Les données étaient obtenues à partir de dossiers cliniques (observation, résultats d’examens complémentaires), de comptes rendus opératoires, et de résultats d’examen anatomopathologique. Résultats : Nous avons étudié 58 patients âgés de 20 à 80 ans avec un pic de 50 à 60 ans, une nette prédominance féminine avec un sex-ratio de 0,31. Les signes cliniques étaient surtout l’augmentation du volume cervical (37 cas), des signes respiratoires (27 cas), la dysphonie (18 cas), la dysphagie (12 cas). La radiographie du thorax mettait en évidence des signes indirects en faveur du diagnostic dans 55 cas (soit 94.83 %). L’échographie cervicale confirmait le caractère plongeant des goitres dans 42 cas (soit 72,41%). La TDM, l’examen de référence, apportait plus de précision à nos chirurgiens dans 16 cas (soit 27,58%). Les 81,03 % (soit n= 47) de nos patients étaient en euthyroïdie au moment du diagnostic. Dans 68,95% des cas, la cervicotomie large suffit à l’exérèse chirurgicale. L’indication de la sternotomie reste limitée aux complications hémor-ragiques peropératoires et les curages médiastinaux dans les cancers invasifs. Les morbidités récurrentielles transitoires et définitives sont de 20, 64 % et de 10,38 % respectivement. Les tumeurs malignes représentaient 16 cas soit 27,58 % des pièces opératoires. Nous déplorons 5 cas de décès post opératoire précoce dans notre étude. Conclusion : Evoquer et confirmer un diagnostic sur la clinique, aidé d’une simple radiographie standard, est un défi pour un praticien, mais reste un contexte réellement observé dans la majorité des cas de cette série. Nous démontrons à travers cette étude la réalité existante des chirurgiens thoraciques en milieu hostile dans la prise en charge de cette pathologie en comparant nos résultats à ceux de la littérature.


1997 ◽  
Vol 8 (1) ◽  
pp. 29-32
Author(s):  
Pierre-Jean Maziade ◽  
J André Marcoux

Une étude rétrospective a été faite dans le but de réviser l’épidémiologie, les facteurs de risque, les manifestations cliniques et l’évolution des cas d’infection àListeria monocytogenesen Estrie, Québec de 1976–1995. Les patients ont été repérés à partir des cultures positives et du diagnostic donné par le Service des maladies infectieuses du Centre hospitalier universitaire de Sherbrooke, Sherbrooke, Québec. Un total de 12 patients ont fait partie de l’étude. La septicémie non reliée à la grossesse (4/12) et la méningite (6/12) ont été les deux présentations cliniques majeures. Il y avait 1 cas de listériose de grossesse et 1 cas de granulomatosis infanti septica. Dix patients avaient au moins une condition prédisposante. Un seul décès a été attribué à l’infection àL monocytogenes. Des séquelles neurologiques ont été observées chez la moitié des patients avec méningite tandis qu’aucune séquelle a été notée chez ceux avec septicémie. En conclusion, la listériose est une maladie de patients âgés et immunocompromis. La présentation clinique et l’évolution ne sont pas différentes de ce qui a déjà été rapporté dans d’autres régions industrialisées.


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