scholarly journals Connaissances, attitudes et pratiques du personnel soignant sur le risque de contamination par le virus de l’hépatite virale b a l’hôpital général de référence de l’institut médical évangélique (IME)/Kimpese

2021 ◽  
Vol 16 (2) ◽  
pp. 46-51
Author(s):  
E Bomba Di Masuangi ◽  
L Bakaly Kisalu ◽  
A Nkodila ◽  
J Nkondi Nsenga

Contexte : L’hépatite virale B (HVB) est un problème de santé publique majeur dans plusieurs régions du monde et la République Démocratique du Congo est comptée parmi les pays les plus touchés. Objectif : Évaluer les connaissances, attitudes et pratiques du personnel soignant par rapport au risque de contamination par le VHB. Méthodes : Il s’est agi d’une étude transversale descriptive portant sur l’évaluation des connaissances, attitudes et pratiques du personnel soignant sur le risque de contamination par le virus de l’hépatite B à l’IME/KIMPESE à l’aide d’interview. Résultats : Au total, 91 personnes ont été interviewées dont 44 hommes (49,4%) et 47 femmes (51,6%), soit un sex ratio H/F de 0,94. L’âge moyen était de 30,2 ± 7,1ans. La plupart des soignants (94,5%) avaient reconnu le virus B comme agent pathogène de l’HVB et 89% avaient conscience que la vaccination restait le moyen de prévention le plus efficace quoique personne ne fût vacciné contre l’HBV. Plus de la moitié (53,7%, p=0,03) continuaient à recapuchonner les aiguilles après utilisation. Cinquante-quatre virgule neuf pourcent ont été victimes d’un accident d’exposition à risque de contamination par le VHB. Les expositions au risque les plus fréquentes étaient les piqûres avec  les aiguilles creuses (40,7%), les projections des liquides biologiques sur les muqueuses (32,2%), le contact non protégé avec les plaies (27,5%), et les coupures (20,9%). Conclusion : La présente étude a montré que le niveau des connaissances du personnel

2021 ◽  
Vol 16 (2) ◽  
pp. 32-35
Author(s):  
M Savadogo ◽  
I Diallo ◽  
AE Diendéré ◽  
KA Sondo ◽  
A Sawadogo

Les sepsis constituent un problème de santé publique dans le monde, particulièrement dans les pays en développement. Cette étude a pour objectif de décrire les caractéristiques épidémiologiques, cliniques, et évolutives des sepsis observés au service des maladies infectieuses du CHU Yalgado Ouédraogo. Patients et méthode : il s’agit d’une étude transversale descriptive à collecte rétrospective portant sur les patients souffrant de sepsis hospitalisés dans le service des maladies infectieuses du CHU Yalgado Ouédraogo de Ouagadougou du 1er janvier 2015 à 31 décembre 2019. Résultats : Un total de 81 dossiers a été colligé. Les patients provenaient majoritairement de la ville de Ouagadougou (96%). L’âge moyen était de 32 ans±9. Quarante-sept patients étaient de sexe masculin contre 34 de sexe féminin soit un sex ratio =1,4. Douze pour cent des patients étaient infectés par le VIH. Sur le plan clinique, la fièvre était retrouvée chez 63% de nos patients. La fréquence cardiaque était supérieure à 90 cycles/mn chez 73% des patients ; la fréquence respiratoire était supérieure à 20 cycles/mn chez 80% des patients ; une leucopénie (300 à 3 300/mm3) a été retrouvée chez 17%. L’hyperleucocytose (12 000 à 31 480/mm3) a été retrouvée chez 10%. Les signes de sévérité du sepsis étaient retrouvés chez 29,6% des patients. Les signes de gravité étaient dominés par les défaillances des fonctions supérieures (obnubilation ou coma) et les défaillances de la coagulation (thrombopénie inférieure à 100 000/mm3). Les causes de sepsis étaient dominées par la dengue (42%), le paludisme (23%), et les infections bactériennes (14%). Les bactéries isolées à l’hémoculture étaient dominées par les entérobactéries (41,6%) dont la moitié était productrice de Bétalactamase à spectre élargi (BLSE). Une souche productrice de carbapénèmase a été observée parmi les souches d’Escherichia coli. Seize pour cent des souches bactériennes étaient des souches de Staphylococcus aureus dont une souche méticillinorésistante (SARM). Vingt-deux décès ont été enregistrés soit une létalité de 27%.  Conclusion : la dengue, le paludisme et les infections bactériennes étaient les causes les plus fréquentes de sepsis dans le service des maladies infectieuses. La prévalence élevée de souches productrices BLSE, et l’émergence de souche résistantes aux carbapénèmes sont préoccupantes et imposent la prise de mesure visant à améliorer l’hygiène hospitalière et la prescription des antibiotiques. Aussi la gravité des sepsis commande la mise en place d’unités de soins intensifs dans les services de maladies infectieuses pour leur prise en charge.


2017 ◽  
Vol 1 (1) ◽  
Author(s):  
Amina Bouchra ALLAL-IKHLEF ◽  
Karima SENOUCI ◽  
Kamel BENALLAL ◽  
Rachid TRIKI-YAMANI ◽  
Zoubir HARRAT ◽  
...  

Les leishmanioses, maladies à transmission vectorielle liée au genre Phlebotomus, constituent un problème de santé publique en Algérie, essentiellement dans leur forme cutanée. Dans la région de Draa El Mizan (Kabylie), coexistent depuis long-temps laleishmaniose viscérale, et la forme cutanée liée àLeishmania infantum.Durant l’été 2013, une enquête entomologique a été menée à Draa El-Mizan, dans le but de réaliser un inventairefaunistique des phlébotomes à l’aide de pièges lumineux type CDC.Sur un total de 22.998 spécimens récoltés, un échantillon représentatif de 1500 individus a fait l’objet d’une identificationmorphologique par microscope optique.Le genre Phlebotomus est prédominant avec 97,41% des individus représentant 5 taxons où prévalent Phlebotomus perfiliewi (4,63%) et Phlebotomus perniciosus (19,4%). Le sex-ratio M/F global est de 1,39, mais en faveur des individus femelles pour l’espèce Phlebotomus perfiliewi (sex-ratio M/F=0,82).A Draa El Mizan, les conditions climatiques associées aux activités humaines de type pastorales entretiennent la prolifération du genre Phlebotomus inféodé à L. Infan-tum. Par ailleurs, l’utilisation des pièges lumineux type CDC a montré son intérêt dans la surveillance entomologique des maladies vectorielles.


Author(s):  
Héman KABEMBA BUKASA ◽  
Teiggy BIRHULA MONGANE ◽  
MATALA MATUNGULU Jean- Marie ◽  
Joseph NDJIBU KAPAFULE

Introduction : Le cholera est une maladie diarrhéique hautement contagieuse et en lien étroit avec le déficit de l’observance stricte des mesures d’hygiène. Il constitue un véritable problème de santé publique dans les pays en voie de développement. Cette étude avait pour objectif de déterminer l’impact de l’observance des mesures d’hygiène pendant la période de la maladie à coronavirus-19 sur l’épidémiologie de cholera dans notre milieu. Méthode : Il s’agit d’une revue documentaire des cas de choléra notifiés et validés durant la période allant de Janvier 2018 à Mars 2021 dans la zone de santéendémo-épidémique de Moba, province du Tanganyika, en République Démocratique du Congo. Résultats : 1935 cas de choléra ont été rapportés durant la période d’étude, avec respectivement un taux d’attaque pour 100 milles de 196,5 en 2018, 277,2en 2019 et 68,8 en 2020. Le sexe masculin a été le plus affecté en 2018 (n=368 ; 53,8%) et 2019 (n=527 ; 53,0%), contrairement avec 2020 en faveur des femmes (n=153 ; 60,2%). Les mois pluvieux ont été les plus contributeurs en nombre des cas de choléra notifies. La majorité des malades arrivait avec la déshydratation sévère. Le séjour moyen aux centres de traitement des maladies diarrhéiques (CTMD) et unités de traitement des maladies diarrhéiques (UTMD) a été presqu’uniforme durant la période étudiée, variant de 3,1 à 3,2 jours. Les décès liés au cholera ont été de 1 cas sur 254 en 2020, 19 cas sur 994 en 2019 et 11 cas sur 684 en 2018, soit une létalité de 0,4 % en 2020, 1,9 % en 2019 et 1,6% en 2018 et une morbidité proportionnelle de 35,4%, 51,4 % et 13,1%. Conclusion : La limitation des déplacements et l’intensification des mesures d’hygiène instaurées pendant la période de la pandémie de la maladie à coronavirus ont eu un impact significatif sur l’endémicité, l’épidémicité et la mortalité de choléra, spécifiquement le taux d’attaque pour 100 milles et la létalité. En outre, cette période de la maladie à coronavirus expose les femmes à contracter le cholera par rapport à leurs homologues masculins.


2020 ◽  
Vol 15 (2) ◽  
pp. 16-20
Author(s):  
ATD Lawson ◽  
K Diallo Mbaye ◽  
D Thioub ◽  
EM Turkit ◽  
SA Diop Nyafouna

Introduction : Le tétanos est une toxi-infection aigue grave, due à une neurotoxine produite par le Clostridium tetani. Sa fréquence reste élevée dans les hôpitaux des pays en développement. L'insuffisance de données sur le tétanos juvénile en zone périphérique au Sénégal a motivé la réalisation de cette étude qui avait pour objectifs de décrire les aspects épidémiologiques, cliniques, thérapeutiques, évolutifs et facteurs associés du tétanos de l'enfant dans quatre hôpitaux publics périphériques. Méthodes: Etude multicentrique, rétrospective, descriptive et analytique menée dans les quatre hôpitaux publics périphériques au Sénégal à partir des dossiers des patients [0-15ans] hospitalisés pour tétanos de 2014 à 2019. Le diagnostic de tétanos est purement clinique, La saisie et l'exploitation des données ont été réalisées à partir du logiciel Excel. Résultats : Au total 37 patients ont été colligés, soit une prévalence hospitalière globale de 0.31% sur l'ensemble des enfants hospitalisés. La majorité des patients (51%) provenaient de la zone rurale. La moyenne d'âge des patients était de 88 mois ± 37 [15mois et 15 ans], et le sex-ratio était de 2,3. Dix-neuf (19) patients, soit 51% ont bénéficié d'une vaccination anti tétanique contre 15 patients, soit 41% qui n'ont pas reçu de vaccin antitétanique. La porte d'entrée tégumentaire était la plus représentée (46%). Le tétanos sévère, classé au stade III de Mollaret représentait 24 % des cas. La quasi-totalité des patients avaient présenté une forme généralisée (89%). Près de 65% des patients ont présenté des complications métaboliques et nutritionnelles. Le taux de létalité était de 5% avec comme facteurs associés à la survenue de décès, la sévérité de la symptomatologie et la survenue des complications. Conclusion : Le tétanos juvénile demeure un problème de santé publique en zone périphérique au Sénégal, du fait de sa forte prévalence, sa sévérité et la survenue de multiples complications.


2018 ◽  
Vol 34 (8-9) ◽  
pp. 693-700
Author(s):  
Hélène Chabrolles ◽  
Thomas Lahlali ◽  
Héloïse Auclair ◽  
Anna Salvetti

L’infection par le virus de l’hépatite B (HBV) constitue un problème majeur de santé publique avec plus de 250 millions de personnes chroniquement infectées au niveau mondial, qui présentent un risque important d’évolution vers la cirrhose et le cancer du foie. Les traitements disponibles permettent de réduire la réplication virale mais pas d’éliminer le virus. Il est donc primordial de développer de nouvelles thérapies antivirales. Des modulateurs allostériques (ou CAM), qui interfèrent avec les fonctions structurales de Core, la protéine de capside du virus, sont actuellement en évaluation clinique. L’étude des fonctions régulatrices de la protéine Core pourrait également permettre d’identifier des agents ciblant l’hôte et de développer des thérapies combinées pour un meilleur contrôle de la réplication virale.


2015 ◽  
Vol 2 (1) ◽  
pp. 30-35
Author(s):  
Amina Aggabi ◽  
◽  
Hocine Gacem ◽  
Hafid Bahri ◽  
Boualem Talha ◽  
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Introduction : L’automédication est un phénomène universel menaçant la santé publique surtout en ce qui concerne les antibiotiques car c’est l’un des facteurs favorisant l’apparition de résistance. L’objectif de l’étude était de pré-estimer la prévalence de l’automédication par les antibiotiques (ATBs) et d’en rechercher les motivations poussant à cette pratique ainsi que les ATBs les plus demandés dans cinq villes Algériennes. Matériel et méthode : C’est une étude multicentrique, descriptive, exhaustive et observationnelle de la pratique de l’automédication par les ATBs au niveau de cinq officines pharmaceutiques réparties sur cinq villes algériennes (Batna, M’sila, Mascara, Tiaret et Sidi-Bel-Abbès) durant une période de 15 jours à raison de 3 heures par jour (de 10h00 à 13h00) par le biais d’un autoquestionnaire anonyme. Résultats : Le sex-ratio moyen était de 1,92 ce qui représente une prédominance masculine avec un âge compris pour la plupart entre 30 et 44 ans. L’antibiotique demandé était le plus souvent pour le demandeur lui-même, poussé par leur expérience antérieure avec des pourcentages allant de 51,4% à 85,7% pour les cinq villes. La famille des bétalactamines constitue la principale classe d’antibiotiques demandée. En ce qui concerne les motivations de l’automédication, à Batna et Tiaret le motif principal était la banalisation de la maladie, alors qu’à Mascara s’était surtout pour des raisons économiques. A Sidi-Bel-Abbès d’autres motifs étaient responsables. Enfin, la ville de M’sila a fait l’exception en donnant les différents motifs à parts égales (25% chacune).


2020 ◽  
Vol 10 (1) ◽  
pp. 64-70
Author(s):  
Bourama Kané

Introduction : La pneumopathie aiguë, dite communautaire, est définie comme une infection respiratoire basse avec atteinte du parenchyme pulmonaire d'évolution aigue. Elle constitue un problème de santé publique dans le monde. La pneumonie constitue l'infection respiratoire la plus grave chez l'enfant. Le but de ce travail est d'étudier les pneumopathies aiguës communautaires cinq ans après l'introduction du vaccin antipneumococcique treize valences dans la vaccination de routine au Mali. Matériel et méthodes : Il s'agissait d'une étude rétrospective portant sur les dossiers médicaux des enfants dmois à 15 ans ayant été hospitalisés du 01 janvier au 31 décembre 2017 au service de pédiatrie de l'Hôpital du Mali pour gène respiratoire, toux, douleur thoracique. Ont été admis aussi les enfants référés par d'autres structures pour pneumopathie confirmées par une radiographie du thorax. Résultats : Nous avons observé une fréquence globale de 9,46%. La moyenne d'âge était de 3 ans avec des extrêmes d'un mois à 15 ans. Le sex ratio était de 1,44. Le motif d'hospitalisation le plus fréquent était la dyspnée (72.2%). La pneumopathie était associée à la malnutrition aigüe sévère chez 18.3% de nos enfants. Le diagnostic était dominé par la pneumonie franche lobaire aigue (PFLA) (57%) suivie de pleuro-pneumopathie (26.9%) et de broncho-pneumopathie (11.8%). L'association ceftriaxone gentamycine a été utilisée chez 95.7% des enfants. La durée moyenne d'hospitalisation était de 9 jours avec des extrêmes de 0 et 21 jours. Nous avons enregistré 60,2% de taux de guérison et 10,8% de taux de mortalité avec 28.1% chez les moins de 5 ans. Des complications ont été observées chez 28% de nos enfants nécessitant un drainage chirurgical. Conclusion : Le vaccin antipneumococcique a peu d'impact sur l'incidence de la pneumonie chez les enfants de moins de 5 ans. La détermination des causes et l'identification les sérotypes sont nécessaires pour réduire efficacement son incidence.


Author(s):  
B MAIGA ◽  
B Togo ◽  
H Diall ◽  
P TOGO ◽  
AK Doumbia ◽  
...  

Introduction : Les détresses respiratoires sont une cause majeure de morbidité et de mortalité en pédiatrie ; l'objectif de notre étude était d'étudier les aspects épidemiocliniques des détresses respiratoires chez les enfants âgés de 1 à 59 mois dans le service de pédiatrie de CHU. Gabriel Toure.Méthodologie : Il s'agit d'une étude transversale descriptive sur douze mois du 1er au 31 décembre 2012 au service de pédiatrie du CHU Gabriel Touré Bamako Mali. Tous les enfants de 1 à 59 mois présentant une détresse respiratoire ont été inclus.Résultats : Ainsi 678 dossiers d'enfants en détresse respiratoire sur un total de 2241 hospitalisés en pédiatrie ont été analysés soit un taux d'admission de 30,25%. 64,75% des enfants avaient un âge compris entre 1 et 11 mois. Le sex-ratio était de 1,38 en faveur des garçons; les signes de lutte respiratoire (battement des ailes du nez, tirage intercostal et le geignement) étaient présents dans 96,22%. La pathologie pulmonaire la plus fréquente était la pneumonie (68,36%) celle extra-pulmonaire était le paludisme grave (11,80%). Le taux de mortalité était de 20,65%.Conclusion : les détresses respiratoires restent une importante cause de mortalité du nourrisson dans notre contexte avec des problèmes majeurs de prise en chargeMots clés : Détresse respiratoire, Santé publique, Pédiatrie


2014 ◽  
Vol 29 (S3) ◽  
pp. 634-634
Author(s):  
D. Charles

Plus ou moins médiatisées, les mises en cause de la responsabilité des médecins en psychiatrie connaissent une grande stabilité en nombre depuis près de 15 ans. Or le suivi psychiatrique est assuré, aux côtés des médecins thésés et des personnels soignants, par des internes, relevant à la fois de l’étudiant par son statut, du personnel soignant maîtrisant de mieux en mieux la notion diagnostic dans sa pratique… et du futur praticien autonome dans son objectif final. Le code de la santé publique a ainsi qualifié l’interne en son article R. 6153-2 de « Praticien en formation spécialisée » en précisant à l’article suivant : « L’interne en médecine exerce des fonctions de prévention, de diagnostic et de soins, par délégation et sous la responsabilité du praticien dont il relève ». La problématique de la responsabilité de l’interne va donc reposer sur la prééminence alternative entre la notion de délégation qui suppose une réelle autonomie et la notion de responsabilité du praticien qui rappelle que les actes des internes sont présumés recevoir la validation d’un praticien non seulement sur le plan de la traçabilité mais surtout du fait de l’existence d’échanges en temps réel sur les cas présentés. Au surplus, la particularité de la psychiatrie consiste à donner un sens somatique ou purement imaginaire à tout ou partie de l’expression plaignante du patient. Autrement dit, hors la psychiatrie, l’interrogatoire du patient a pour but d’orienter la clinique et les moyens complémentaires vers un type d’affection. Or la reconnaissance de la nécessité de soins psychiatriques constitue un redoutable filtre de lecture qui risque de conduire l’interne à négliger une réalité somatique au profit de la simple expression d’un tableau psychiatrique documenté.


Author(s):  
Fréddy Ilunga Bondo ◽  
Nadine Fatu Mata

Les violences sexuelles constituent un véritable problème de santé publique et une cause de violation massive des droits de l’Homme, principalement des femmes et des jeunes enfants. Cette étude s’emploie à repérer les facteurs ou obstacles qui influent négativement sur la punissabilité des auteurs des infractions à la loi n°06-018 du 20 juillet 2006 relative aux violences sexuelles en République Démocratique du Congo. Ces facteurs sont de plusieurs ordres, notamment sociologique, culturel, économique et juridique. Il importe de les déceler ou mieux de les dénicher pour permettre aux rouages juridictionnels du pays, qui se veut un « Etat de droit », de bien rendre la justice par l’application rigoureuse des lois relatives à cette matière de violences sexuelles afin de restaurer les victimes de ces affreux actes dans leur droit et dignité.


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