scholarly journals An Overview of the Korean Translation Market

2002 ◽  
Vol 45 (2) ◽  
pp. 383-392 ◽  
Author(s):  
Jungwha Choi ◽  
Hyang-Ok Lim

Résumé Cet article a pour objectif de passer en revue le marché coréen de la traduction. La première partie étudie la traduction à la pige en se concentrant sur la Korean Society of Conference Interpretation.On traite des conditions de travail, des tarifs de traduction en vigueur et des problèmes qui en découlent. On explique également ce phénomène unique à la Corée qu'est la « draft translation ». La deuxième partie examine le marché des traducteurs salariés. La dernière partie, quant à elle, divise le marché en catégories en s'appuyant sur les divers types de textes. On ne tient pas compte des textes littéraires, car les cabinets ont principalement à travailler sur des textes techniques et le contrôle de la qualité est relativement sévère. Un autre type de texte pour lequel il y a un marché est le matériel audio-visuel. Finalement, sont émises des recommandations sur la façon de corriger la situation dans quelques domaines.

2006 ◽  
Vol 16 (2) ◽  
pp. 147-166 ◽  
Author(s):  
GEORGES KLEIBER ◽  
FRANCINE GERHARD-KRAIT

Notre objectif est de décrire l'évolution de la locution adverbiale quelque part de son emploi spatial standard à des emplois non spatiaux en vogue à l'heure actuelle, mais non encore analysés, comme ceux qu'exemplifient les séquences:Moi, ça m'embête quelque part de dire à un enfant euh non tu parles pas comme ça. Quelque part, il y a eu un abandon de la structure éducative (propos d'un député UMP sur le rôle des parents et de l'école dans la prévention de la fugue et de l'école buissonnière)Je sais que Brian n'est pas mon enfant, mais quelque part il l'est aussi (propos d'une mère dont la fille de 15 ans a eu un enfant et que la mère aide à élever, 27/01/03, émission TV)(Quelque part, ça m'interpelle/m'attriste/me dérange/me chagrine, (relevé à l'oral)Dans une première partie, nous analyserons le ‘sens’ spatial en mettant plus particulièrement en relief les deux propriétés qui le caractérisent, notamment le trait de ‘partition’ généralement omis dans les descriptions. Après avoir distingué les emplois non spatiaux des emplois spatiaux, nous essaierons dans notre deuxième partie: de faire ressortir deux types d'emplois non spatiaux,d'expliquer ces emplois, dans une perspective de grammaticalisation, à partir des deux traits sémantiques postulés pour les emplois spatiaux,de décrire les effets de sens auxquels ils donnent lieu et qui expliquent en partie leur succès.


2015 ◽  
Vol 327 (327) ◽  
pp. 51 ◽  
Author(s):  
Alain Mariaux ◽  
Ilona Bossanyi

Dans une démarche de planification de l’exploitation forestière, il est nécessaire de connaître à quel âge les arbres afri- cains peuvent être exploités, ceci autant pour le bois d’œuvre en forêt dense hu- mide que pour le bois énergie en savane. Or, le suivi de la croissance sur plusieurs années est rarement assuré. Les cernes de croissance peuvent-ils dès lors fournir une estimation au moins approximative de l’âge des arbres exploitables ? Cet article méthodologique publié en français il y a bientôt 40 ans, aujourd’hui traduit en anglais, présente d’abord de manière générale et dans une première partie   la nature et l’anatomie des cernes des arbres de bois africains. Il précise alors de quelle manière ces cernes, quand ils sont peu visibles à la loupe, peuvent être individualisés et comptabilisés par traitement mécanique de surface puis radiographie aux rayons X. La seconde partie est consacrée aux moyens de dé- terminer la périodicité de formation des cernes. Elle intègre bien entendu la dif- ficulté principale représentée, pour une même espèce tropicale, par le décalage entre la croissance végétative et la suc- cession des saisons. Diverses méthodes ont été utilisées dès les années 1920 pour analyser la dynamique de formation du bois chez des essences forestières tropi- cales. Les prélèvements périodiques de cambium réalisés en tournant autour de l’arbre constituent une méthode intéres- sante, cependant destructive. Des inci- sions pratiquées dans l’écorce laissent dans le bois des cicatrices qui permettent de dater différents points dans le bois. Une autre méthode consiste à pratiquer une incision annuelle et à poser un ruban dendrométrique autour de l’arbre, dont le suivi régulier et mensuel permet de révéler les périodes de formation du bois. Deux ans d’observation suffisent à obtenir de bons résultats.


2015 ◽  
Vol 30 (S2) ◽  
pp. S31-S31 ◽  
Author(s):  
L. Jacquot

Il est maintenant clairement établi que de nombreuses maladies neurodégénératives, en particulier la maladie de Parkinson et la maladie d’Alzheimer, sont associées à des troubles olfactifs qui peuvent même précéder l’apparition des symptômes moteurs ou cognitifs. Décrits pour la première fois il y a près de quatre décennies [1,2], les déficits de l’olfaction dans ces pathologies ont depuis fait l’objet de nombreuses études qui mettent notamment en avant leur importante prévalence (autour de 95 % pour la maladie de Parkinson ) et leur apparition dans les stades précoces de la maladie . Des travaux récents soulignent ainsi l’intérêt de l’évaluation clinique des déficiences olfactives dans l’établissement du diagnostic précoce ou différentiel. L’objectif de cette présentation est de faire une synthèse de l’état des connaissances sur les déficits olfactifs dans les pathologies neurodégénératives et, en particulier, dans la maladie de Parkinson. La première partie de l’exposé abordera de façon générale les troubles de l’olfaction, leurs étiologies les plus fréquentes et présentera les différents tests permettant l’examen des fonctions olfactives. La deuxième partie portera plus spécifiquement sur la nature et la physiopathologie des altérations olfactives dans la maladie de Parkinson et sur les analogies et les différences avec d’autres pathologies neurodégénératives, notamment la maladie d’Alzheimer. Enfin, une dernière partie présentera les résultats de quelques études récentes montrant les effets bénéfiques potentiels de l’entraînement olfactif sur la récupération de certaines fonctions olfactives.


1970 ◽  
Vol 17 (4) ◽  
pp. 517-532
Author(s):  
Geneviève Walters Burch

Cet article étudie les anciens-pasteurs d'une confession pro testante sur base de données récoltées au moyen de deux questionnaires et d'une étude par interview. Un échantillon au hasard de pasteurs a servi de contrôle. Plusieurs résultats amènent l'Auteur à examiner l'Eglise comme système professionnel pour les pasteurs. 1) les pas teurs et anciens-pasteurs expriment de la même manière leur insatisfaction envers de nombreux aspects de leur travail ; 2) les anciens-pasteurs se considèrent toujours dans le minis tère ; 3) il y a relativement peu de perte de la foi parmi les anciens pasteurs et 4) les anciens-pasteurs réalisent beaucoup de tâches et de rôles cléricaux dans leur profession. En tant qu'occupation, le pastorat constitue une partie d'un système plus large : l'Eglise. Le pasteur s'efforce de satisfaire ses besoins professionnels par l'intermédiaire du système. Les données laissent penser que l'Eglise est structurée de telle manière que certains besoins des pasteurs ne sont pas satis faits parfaitement. 1) Les séminaires sont oigoureusement dénoncés par les anciens-pasteurs, comme incapables de les bien préparer au pastorat. 2) Les procédures de nomination sont responsables du dé part de 19 des 132 anciens-pasteurs interviewés. La procé dure de changement de travail est trop lente. 3) En ce qui concerne la satisfaction dans le travail, les pasteurs sont davantage satisfaits que les anciens-pasteurs de l'étroite connection de leur travail avec l'Eglise. Cependant ni les uns ni les autres ne sont satisfaits des activités d'organisa tion et d'administration, bien qu'une majeure partie de leur temps passe dans ces activités. 4) Les pasteurs, comme les anciens-pasteurs, sont mécon tents des laïcs et du travail qu'ils accomplissent dans l'Eglise. C'est surtout chez les anciens-pasteurs que le mécontentement est marqué vis-à-vis de la capacité d'initiative des laïcs. 5) Le bas salaire, les pauvres conditions de travail, le man que de possibilité d'avancement contribuent, quoique rare ment, à donner une raison de quitter le ministère. 6) Un sentiment général d'isolement des collègues de tra vail, spécialement en période de conflit, empêche un senti ment professionnel vigoureux ou le sentiment d'être soutenu par les pairs. 7) Le mécontentement général et les sentiments d'isolement entrainent une tension dans la vie familiale et personnelle, qui ne sont pas toujours à même de résister au fardeau extérieur.


2002 ◽  
Vol 52 (1) ◽  
pp. 107-122 ◽  
Author(s):  
Jean-Claude Dionne ◽  
Stephen Poitras
Keyword(s):  
Il Y A ◽  

Résumé Dans la baie de Mitis, les cailloux des dallages et des cordons sur la batture argileuse ainsi que sur la plate-forme rocheuse comprenent 40 % de précambriens, 25,8 % de grès, 18,3 % de schistes argileux, 11,5 % de calcaires, 3,6 % de quartzites et 0,8 % de conglomérats. Cette moyenne est basée sur 52 comptages totalisant 29 932 blocs. Parmi les précambriens, les anorthosites, une lithologie exclusive au Bouclier laurentidien, comptent pour 0,8 %. Dans la catégorie des schistes argileux, il y a 1,6 % d'ardoises rouges.On a aussi trouvé plusieurs calcaires coralliens ainsi que des dolomies. Les cailloux précambriens semblent tous provenir du Bouclier laurentidien, sur la rive nord de l'estuaire, à plus de 55 km de distance, alors que les cailloux sédimentaires appartiennent aux formations cambroordoviciennes de la bande côtière de la rive sud et aux formations siluriennes localisées à plus de 35 km au SE de la baie de Mitis.En dehors des cailloux d'origine locale ou proximale, tous les autres ont été déplacés sur des distances de plusieurs dizaines de kilomètres, voire même plus de 100 km dans certains cas, par les glaces appalachiennes et laurentidiennes avec relais glaciel évident, compte tenu que l'essentiel des cailloux proviennent de formations argileuses de la Mer de Goldthwait. Cette étude met en évidence la contribution substantielle des icebergs durant la première partie de l'Holocène.


Dialogue ◽  
1999 ◽  
Vol 38 (2) ◽  
pp. 369-378
Author(s):  
François Rivenc
Keyword(s):  
Il Y A ◽  

Ce bel ouvrage, clair, aéré et spacieux, se caractérise à la fois par sa volonté de simplicité d'accàs (en particulier pour la première partie, oú l'accent est mis sur le côté opératoire de la logique), et son ambition (deuxiéme partie, plus théorique), puisqu'on y trouve notamment une démonstration de la complétude d'un certain système déductif S1 pour la logique classique des prédicats, ainsi qu'une version synoptique du théorème de Gödel (1931), selon lequel toute thèorie du premier ordre (consistante) complète axiomatisable est décidable, d'où il s'ensuit que l'arithmétique, c'est-à-dire l'ensemble des énoncés du premier ordre vrais dans N, n'est pas axiomatisable; ce qu'on exprime souvent en disant que tout système formel pour l'arithmétique est incomplet, au sens où il y a des énoncés vrais qui ne sont pas des théorèmes du système.


2019 ◽  
Vol 19 (2) ◽  
pp. 76-79
Author(s):  
Ginette Gauthier ◽  
Monique Parent ◽  
Lise Lachance ◽  
Denis Plante

Les auteurs font une analyse de la situation actuelle du bibliotechnicien sur le marché du travail au Québec. En première partie, ils tracent l’historique des premières promotions en tenant compte des facteurs conflictuels, sans oublier les conditions salariales. La seconde partie se veut, avant tout, une description des plus objective des tâches actuelles remplies par les bibliotechniciens et des conditions de travail inhérentes à cette situation.


1934 ◽  
Vol 5 (2) ◽  
pp. 197-208
Author(s):  
Amé Wibail

Avant de passer en revue la situation de l’industrie sidérurgique belge au cours de l’année 1933, il nous paraît intéressant de revoir certains aspects de son évolution générale depuis la guerre et de rattacher en même temps cette période aux quelque dix années qui l’ont précédée. Un graphique qui résume cette évolution servira de base à notre aperçu; il est divisé en quatre parties, l’une relative à la production, l’autre à la consommation de matières premières et enfin, les deux dernières, à la productivité. Dans la première partie les productions belge et luxembourgeoise de fonte et d’acier sont comparées à la production mondiale; les lignes de pourcentage sont dessinées en dessous.Au point de vue du mouvement général de la production, nous remarquons qu’il a fallu attendre les années 1923–1924 avant d’atteindre les niveaux d’avant-guerre. Il y a eu, immédiatement après la guerre, une période de reconstitution, ce qui fait que si l’on envisage la période 1920–1933 seule, le rythme de l’évolution semble avoir été rapide et même exagéré; mais comparée à celle d’avant-guerre et compte tenu des années de réorganisation, l’évolution est au contraire relativement lente. On se rappellera en effet que depuis 1886–1890, le rythme général moyen de la production de fonte est passé pour la Belgique de 2,10 % à 4,60 % par an après 1905, et pour le monde de 3,5 % à 6 % vers 1900, pour redescendre à 3,7 % avant la guerre; pendant la période de dépression de longue durée qui précédait, il s’était maintenu d’une part à environ 2,10 %, d’autre part vers 3,75 %. De 1923 à 1928 le rythme réel d’accroissement de la production mondiale de fonte a été de 5 % par an; or ce sont précisément des années d’essor cyclique, la progression moyenne est donc certainement beaucoup plus faible, mais il n’est pas possible de l’apprécier exactement, la période envisagée étant trop courte pour calculer une ligne de tendance ou une ligne de vitesse moyenne. Il en résulterait cependant que nous sommes actuellement en période de « stagnation » ou de dépression de longue durée. Si on considère d’autre part la production d’acier brut, l’évolution semble plus rapide : la production de 1928 représente 186,6 % de celle de 1911 tandis que 1932 nous ramène au niveau de 1906; pour la fonte 1928 est égal à 141,5 % de 1911 et 1932 à 1901, mais cela s’explique. Un calcul analogue à celui fait ci-dessus nous indique que pendant les cinq années d’essor 1923–1928, le progrès moyen réel fut de 7,2 %; mais pendant l’essor de 1909 à 1913 il avait été de 9 %. D’autre part il faut aussi tenir compte du fait que l’acier continue à se substituer de plus en plus au fer dans ses diverses applications; sa production doit donc se développer plus rapidement que celle de la fonte.


2005 ◽  
Vol 35 (1) ◽  
pp. 152-160
Author(s):  
Luc Martineau
Keyword(s):  

Le Conseil a décidé que l'employeur en l'occurrence une banque, avait agi illégalement en octroyant une augmentation de salaire à tous ses employés à l'exception de ceux qui travaillaient dans des succursales pour lesquelles une demande en accréditation avait été agréée par le Conseil ou qui était encore pendante devant celui-ci. Dans cette affaire, l'employeur avait fait connaître sa prise de position antisyndicale en annonçant ladite augmentation et ses réserves quant aux employés mentionnés plus haut, au moyen d'une lettre circulaire qui fut distribuée dans toutes ses succursales. Ces gestes constituent une entrave à la formation et à l'administration du syndicat plaignant quant à ses efforts et dans ses espoirs de réussir à syndicaliser les employés d'autres succursales; en même temps, ils constituent des menaces à peine voilées à l'endroit de ces employés et de la discrimination quant à ceux qui ont voulu exercer leurs droits en vertu du Code. Finalement, il y a modification illégale des conditions de travail des employés travaillant dans des succursales pour lesquelles une requête en accréditation était pendante puisque le consentement du Conseil n'a pas été requis par l'employeur avant de donner effet à ladite augmentation de salaire. Syndicat des employés de banque, sections locales 2104 et 2100, Congrès du Travail du Canada et Banque Canadienne Impériale de Commerce, exerçant ses opérations aux succursales suivantes: rue Niagara et Scott, St-Catharines, Ontario; rue St-Paul et McDonald, St-Catharines, Ontario; Creston, Colombie-Britannique. Dossiers 745-422, 745-426 et 745-427; décision du 30 novembre 1979 (no 202); Panel du Conseil: Me Marc Lapointe, président, MM. Lorne E. Shaffer et Hugh R. Jamieson, membres.


Author(s):  
Nele Wynants

Il y a plus d’une vingtaine d’années, une génération d’artistes flamands ont redéfini les formes et les esthétiques et même revu les limites du théâtre occidental. Ces artistes expérimentaux, identifiés sur la scène internationale comme les figures de proue de la « vague flamande », occupent aujourd’hui des positions clés dans les maisons de théâtre et les compagnies internationales. Cet article remet en question cette notion d’une « vague » dominante et préfère distinguer différentes vagues et vaguelettes successives dans l’hétérogène scène théâtrale de Flandre. Une première partie de l’article repose sur la réception critique du théâtre flamand des années 1980. Une deuxième étudie les pratiques de certains jeunes créateurs flamands contemporains qui, tout comme leurs prédécesseurs influents, sont à la recherche d’un langage théâtral qui leur est propre. Ancrés dans la réalité historique, sociale et politique, les projets de Elly Van Eeghem, de Thomas Bellinck et des frères Ben Chikha tentent de nouer des rapports explicites avec cette réalité en privilégiant le dialogue entre fiction et non-fiction. Ainsi, cet article présente deux générations de créateurs de théâtre en Flandre dont l’esthétique et le rapport au réel diffèrent fondamentalement.


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