La sidérurgie belgo-luxembourgeoise en 1933

1934 ◽  
Vol 5 (2) ◽  
pp. 197-208
Author(s):  
Amé Wibail

Avant de passer en revue la situation de l’industrie sidérurgique belge au cours de l’année 1933, il nous paraît intéressant de revoir certains aspects de son évolution générale depuis la guerre et de rattacher en même temps cette période aux quelque dix années qui l’ont précédée. Un graphique qui résume cette évolution servira de base à notre aperçu; il est divisé en quatre parties, l’une relative à la production, l’autre à la consommation de matières premières et enfin, les deux dernières, à la productivité. Dans la première partie les productions belge et luxembourgeoise de fonte et d’acier sont comparées à la production mondiale; les lignes de pourcentage sont dessinées en dessous.Au point de vue du mouvement général de la production, nous remarquons qu’il a fallu attendre les années 1923–1924 avant d’atteindre les niveaux d’avant-guerre. Il y a eu, immédiatement après la guerre, une période de reconstitution, ce qui fait que si l’on envisage la période 1920–1933 seule, le rythme de l’évolution semble avoir été rapide et même exagéré; mais comparée à celle d’avant-guerre et compte tenu des années de réorganisation, l’évolution est au contraire relativement lente. On se rappellera en effet que depuis 1886–1890, le rythme général moyen de la production de fonte est passé pour la Belgique de 2,10 % à 4,60 % par an après 1905, et pour le monde de 3,5 % à 6 % vers 1900, pour redescendre à 3,7 % avant la guerre; pendant la période de dépression de longue durée qui précédait, il s’était maintenu d’une part à environ 2,10 %, d’autre part vers 3,75 %. De 1923 à 1928 le rythme réel d’accroissement de la production mondiale de fonte a été de 5 % par an; or ce sont précisément des années d’essor cyclique, la progression moyenne est donc certainement beaucoup plus faible, mais il n’est pas possible de l’apprécier exactement, la période envisagée étant trop courte pour calculer une ligne de tendance ou une ligne de vitesse moyenne. Il en résulterait cependant que nous sommes actuellement en période de « stagnation » ou de dépression de longue durée. Si on considère d’autre part la production d’acier brut, l’évolution semble plus rapide : la production de 1928 représente 186,6 % de celle de 1911 tandis que 1932 nous ramène au niveau de 1906; pour la fonte 1928 est égal à 141,5 % de 1911 et 1932 à 1901, mais cela s’explique. Un calcul analogue à celui fait ci-dessus nous indique que pendant les cinq années d’essor 1923–1928, le progrès moyen réel fut de 7,2 %; mais pendant l’essor de 1909 à 1913 il avait été de 9 %. D’autre part il faut aussi tenir compte du fait que l’acier continue à se substituer de plus en plus au fer dans ses diverses applications; sa production doit donc se développer plus rapidement que celle de la fonte.

1981 ◽  
Vol 36 (3) ◽  
pp. 426-435 ◽  
Author(s):  
Maurice Aymard

Il y a dix ans, le grand livre de W. Kula (1970) venait secouer la torpeur des historiens. On ne sera pas surpris que ce soit en France qu'il ait rencontré le moins d'échos (est-ce un hasard si les Annales et la Revue historique ont oublié d'en rendre compte ?) : la problématique de la croissance, ou plutôt de sa mesure quantitative, y dominait trop fortement pour ne pas détourner d'une interrogation nécessaire sur les modèles économiques et sociaux, et sur leur fonctionnement dans la longue durée. Le cadre géographique envisagé accentuait encore l'effet de distanciation : la Pologne exportatrice de grains du second servage apparaissait bien éloignée et de la France de Louis XIV et de celle de Saint- Louis. Le modèle « périphérique » appelait la comparaison non avec le « centre », mais avec d'autres régions de la « périphérie ».


Author(s):  
Martine Bungener

L’hospitalisation à domicile des malades souffrant du sida avéré révèle les capacités extrêmes des soins profanes (par opposition aux soins professionnels) que peuvent produire les malades et leurs proches. Ils tentent ainsi de repousser les limites économiques et médicales de ce mode de prise en charge afin de réduire leur recours à l’hospitalisation traditionnelle. Alors que la prise en charge profane, familiale et extra-familiale de la maladie préexistait il y a encore un demi-siècle à l’offre de services collectifs financés par l’assurance-maladie, elle est aujourd’hui réhabilitée. La structure hospitalière dans sa forme actuelle n’est en effet plus adaptée aux prises en charge de longue durée.


2017 ◽  
Vol 4 (2) ◽  
pp. 423-446 ◽  
Author(s):  
Antoine Lourdeau
Keyword(s):  
Il Y A ◽  

Le technocomplexe Itaparica comprend la plupart des productions lithiques de la transition Pléistocène-Holocène et de l’Holocène ancien dans le centre du Brésil. Il se caractérise par des industries basées sur une complémentarité entre des pièces façonnées unifacialement et des éclats retouchés. Les pièces façonnées unifacialement sont historiquement les vestiges les plus emblématiques de ce technocomplexe. Elles correspondent à un support pouvant contenir plusieurs outils. De nombreux indices démontrent que ces pièces avaient une longue durée de vie utile et passaient par différents états techniques successifs. A partir de la riche collection de l’abri GO-JA-01 (État de Goiás, Brésil), nous présentons ici une étude des chaînes opératoires de réamenagement des pièces façonnées unifacialement du technocomplexe Itaparica. Par les différents indices de raffûtage et de réaménagement, il est possible de définir deux schémas opératoires d’exploitation de ces outils au cours du temps, jusqu’à leur dénaturation. En revanche, bien que les réaménagements successifs aient un impact sur la forme et le volume des supports, ils ne peuvent pas expliquer toute la variabilité de ces artefacts. La structure des supports semble se maintenir au cours de la vie technique de ceux-ci. Il y a donc une diversité des intentions dès le début de la production des pièces façonnées unifacialement du technocomplexe Itaparica.


Author(s):  
Whitney Berta ◽  
Audrey Laporte ◽  
Natasha Kachan

RÉSUMÉDans cette étude de cas multiples, nous avons retenu les administrateurs des maisons de soins de longue durée (SLD) dans les entretiens semi-structurés afin d’accroître notre compréhension de l’influence exercée par les facteurs organizationnels et extra-organisationnels sur deux aspects clés de la performance organizationnelle : l’efficacité operationnelle et la qualité des soins. Nous avons aussi examiné l’influence de ces facteurs sur la relation entre l’efficacité et la qualité. Grace à un examen de la littérature de soins de santé et de l’organisation de gestion, quatre grands facteurs ont été identifiés a priori comme influents pour un ou deux résultats de rendement et ont été utilisés pour guider notre collecte de données : les caractér-istiques du personnel, les caractéristiques de l’établissement, les influences extra-organisationnelles, et les fonction de bénévoles.Nos résultats suggèrent que, alors que tous les deux, haut rendement et haut qualité des soins, sont réalisables, il y a des aspects de la fonctionnement d’une maison et les réalités associés au secteur des soins de longue durée en Ontario qui peut faire atteindre tous les deux à la fois, simultanément, excessivement difficile.


Author(s):  
Vincent Vandenberghe

A l'instar de la population dans son ensemble, la force de travail belge vieillit. Cette tendance devrait se renforcer du fait des politiques visant à augmenter le taux d'emploi au-delà de 50 ans. Mais les entreprises localisées en Belgique sont-elles disposées à employer plus de travailleurs âgés ? En l'état, probablement que non. La structure par âge du personnel des entreprises situées en Belgique se révèle être un déterminant important de leurs profits. L'étude que nous avons menée sur des données individuelles d'entreprises révèle qu'une augmentation de 10 points de pourcentage de la part des travailleurs de 50-64 ans dans les entreprises se traduit par une baisse de 1,27 % des profits mesurés par le ratio productivité-coût salarial. La raison est que la baisse de productivité parmi les travailleurs âgés n'est pas compensée par une baisse correspondante du coût du travail. Il s'agit là d'un obstacle au relèvement du taux d'emploi des aînés, qui appelle des mesures visant à combattre le déclin de la productivité avec l'âge et/ou à mieux aligner le coût salarial sur la productivité. Une offre de travail accrue des personnes plus âgées appelle logiquement une demande à la hausse des employeurs pour recruter des seniors. Les stratégies actuelles, privilégiant l'accroissement de l'offre de travail âgé (suppression des préretraites, accroissement de la durée de cotisation etc.), induisent le risque qu'une partie importante des seniors confrontés à des barrières à l'emploi et n'ayant plus droit à une (pré)retraite, viennent gonfler les rangs des chômeurs ou invalides de longue durée. Progresser intelligemment sur la question de l'allongement des carrières requiert de rassembler les conditions microéconomiques nécessaires à la restauration d'un vrai marché du travail pour les plus de 50 ans. Pour ce groupe en particulier, il s'agit de stimuler l'offre mais aussi la demande de travail, sans oublier les dispositifs assurant une bonne intermédiation entre les deux. Concrètement, cela implique la mise en place d'un véritable «Pacte de l'Age» comprenant au moins cinq ingrédients : Un : développer la formation continue sur la tranche 40-50 ans, de manière à contrer le risque de baisse de productivité et de déqualification lié à l'âge et ainsi préserver l'employabilité. La formation continue est aujourd'hui en bonne partie l'apanage des moins de 40 ans.Deux : assurer une meilleure ergonomie au travail. Des améliorations réfléchies de l'environnement de travail peuvent faire la différence. Récemment, BMW a fait l'expérience d'assigner à l'une de ses chaînes d'assemblage exclusivement du personnel de plus de 50 ans, à l'image de la situation attendue à partir de 2030 compte tenu du vieillissement. Au début, «la chaîne de montage des retraités» a été moins productive. Mais BMW est parvenu à compenser le handicap, graduellement, via l'introduction de pas moins de 70 changements dans l'ergonomie des postes de travail (nouvelles chaises, chaussures à semelles compensées, loupes, tables réglables, etc.).Trois : éviter une trop forte (et trop mécanique) progression des salaires en fonction de l'ancienneté, laquelle contribue à découpler salaire et productivité au-delà d'un certain âge, ce qui incite les entreprises à interrompre les carrières avant l'âge légal de la retraite, particulièrement lors de récessions ou restructurations importantes.Quatre : à condition que les partenaires sociaux s'engagent sur les points un, deux et trois, baisser de façon sélective mais significative le coût-employeur du travail âgé sans diminution du salaire poche, par une réduction accrue des cotisations sociales.Cinq : développer une véritable intermédiation entre l'offre et la demande de travail âgé. Un régime de dispense de recherche d'emploi signifie, de facto, l'absence d'intervention des services publics de l'emploi en faveur de beaucoup de chômeurs âgés. Or la reprise d'emploi passé 50 ans est plus difficile et nécessite un effort particulier de la part de ces services. Il y a donc lieu de les muscler.


Author(s):  
Neena L. Chappell

RÉSUMÉCe livre est le premier d'une série de publications à venir, basée sur une recherche d'importance majeure, AGE CARE RESEARCH EUROPE, subventionnée par la Communauté européenne et impliquant neuf des pays membres. Le livre fait état des données matérielles émanant d'un éventail de pays européens. Il donne toutefois une représentation inégale des pays participants, en mettant surtout l'accent sur la Grande-Bretagne. Dans certains cas, la publication des résultats est prématurée. Pourtant, il couvre bien la plupart des questions auxquelles font face les systèmes de soins de santé; les efforts de coordination entre les soins de courte et de longue durée sont aussi discutés dans plusiers articles. La première partie du livre traite de la relation entre les sources de soins formelles et informelles et la deuxième, des systèmes de soins et des problèmes de distribution à l'intérieur de ces systèmes.


2008 ◽  
Vol 18 (1) ◽  
pp. 1-2 ◽  
Author(s):  
JACQUES DURAND

Il y a encore quelques années, un numéro du Journal of French Language Studies sur le thème de ce numéro spécial aurait exigé une introduction détaillée justifiant une approche fondée sur les corpus et la comparant systématiquement à une approche jugée plus traditionnelle. De fait, la situation a fortement évolué sur le plan national et international. On ne compte plus les ouvrages, les articles, les revues, les numéros spéciaux de revues consacrés aux corpus en linguistique. Ce numéro spécial ne saurait donc prétendre à une singularité qui le détacherait comme figure sur un fond sans valeur. Il n'en offre pas moins une perspective très intéressante. Tout d'abord, même si la plupart des linguistes s'accordent pour reconnaître une valeur heuristique aux corpus et pour saluer l'importance de données qualitatives et quantitatives plus fiables, tous ne sont pas d'accord sur le type de linguistique à construire. L'article de Bernard Laks, ‘Pour une phonologie de corpus’, se refuse à considérer que les linguistiques de corpus ne sont rien d'autre que de simples dispositifs techniques au service d'une linguistique descriptive, empirique ou herméneutique. En offrant une perspective sur la longue durée, il réanalyse l'opposition classique entre sciences de l'exemplum et sciences du datum, et cherche à démontrer que la linguistique, et singulièrement la phonologie, se sont construites, contre la grammaire, comme des sciences empiriques ayant pour objet la modélisation des observables linguistiques. Comprendre l'ancienneté de la notion de corpus et savoir construire son historicité permettent à ses yeux de frayer le chemin d'une linguistique de la parole, condition sine qua non, comme Saussure l'a souvent dit d'une linguistique de la langue.


1958 ◽  
Vol 13 (4) ◽  
pp. 725-753 ◽  
Author(s):  
Fernand Braudel

Il y a crise générale des sciences de l'homme : elles sont toutes accablées sous leurs propres progrès, ne serait-ce qu'en raison de l'accumulation des connaissances nouvelles et de la nécessité d'un travail collectif, dont l'organisation intelligente reste à mettre sur pied ; directement ou indirectement, toutes sont touchées, qu'elles le veuillent ou non, par les progrès des plus agiles d'entre elles, mais restent cependant aux prises avec un humanisme rétrograde, insidieux, qui ne peut plus leur servir de cadre. Toutes, avec plus ou moins de lucidité, se préoccupent de leur place dans l'ensemble monstrueux des recherches anciennes et nouvelles, dont se devine aujourd'hui la convergence nécessaire.


1937 ◽  
Vol 8 (03) ◽  
pp. 327-343 ◽  
Author(s):  
Charles Roger

En attendant que le dépouillement du recensement économique et social du 27 février 1937 soit terminé, les statistiques les plus récentes et les plus complètes dont nous disposons sur la répartition du chômage sont celles fournies par l’enquête spécial à laquelle l’Office National du Placement et du Chômage a procédé en mars 1936. Ce recensement, effectué à l’initiative de l’Office de redressement économique, ne porte que sur les chômeurs assurés, alors que celui de février 1937 comprendra également les chômeurs non affiliés à des caisses de chômage. L'O. N. P. C. a déjà publié les principaux résultats du recensement de mars 1936 dans ses bulletins du 15 décembre 1936 et du 15 février 1937. Grâce à l'obligeance de l'Office central de statistique, qui a procédé au dépouillement et a bien voulu nous communiquer ses relevés détaillés, nous sommes à même de procéder à une étude plus complète sur certains points. Quoique l'enquête de mars 1936 portât aussi bien sur les chômeurs partiels que sur les chômeurs complets, la présente analyse sera confinée aux caractéristiques du chômage complet, à sa répartition selon l'âge, la durée, l'industrie et la région, à l'effet de préciser notamment la corrélation existant entre le chômage complet, l'âge des chômeurs et le chômage de longue durée. En mars 1936, le nombre moyen de chômeurs recensés complets et partiels s'est élevé à 221.469, contre 232.536 accusés par la statistique ordinaire mensuelle des caisses.


Author(s):  
Vincent Vandenberghe

A l'instar de la population dans son ensemble, la force de travail belge vieillit. Cette tendance devrait se renforcer du fait des politiques visant à augmenter le taux d'emploi au-delà de 50 ans. Mais les entreprises localisées en Belgique sont-elles disposées à employer plus de travailleurs âgés ? En l'état, probablement que non. La structure par âge du personnel des entreprises situées en Belgique se révèle être un déterminant important de leurs profits. L'étude que nous avons menée sur des données individuelles d'entreprises révèle qu'une augmentation de 10 points de pourcentage de la part des travailleurs de 50-64 ans dans les entreprises se traduit par une baisse de 1,27 % des profits mesurés par le ratio productivité-coût salarial. La raison est que la baisse de productivité parmi les travailleurs âgés n'est pas compensée par une baisse correspondante du coût du travail. Il s'agit là d'un obstacle au relèvement du taux d'emploi des aînés, qui appelle des mesures visant à combattre le déclin de la productivité avec l'âge et/ou à mieux aligner le coût salarial sur la productivité. Une offre de travail accrue des personnes plus âgées appelle logiquement une demande à la hausse des employeurs pour recruter des seniors. Les stratégies actuelles, privilégiant l'accroissement de l'offre de travail âgé (suppression des préretraites, accroissement de la durée de cotisation etc.), induisent le risque qu'une partie importante des seniors confrontés à des barrières à l'emploi et n'ayant plus droit à une (pré)retraite, viennent gonfler les rangs des chômeurs ou invalides de longue durée. Progresser intelligemment sur la question de l'allongement des carrières requiert de rassembler les conditions microéconomiques nécessaires à la restauration d'un vrai marché du travail pour les plus de 50 ans. Pour ce groupe en particulier, il s'agit de stimuler l'offre mais aussi la demande de travail, sans oublier les dispositifs assurant une bonne intermédiation entre les deux. Concrètement, cela implique la mise en place d'un véritable «Pacte de l'Age» comprenant au moins cinq ingrédients : Un : développer la formation continue sur la tranche 40-50 ans, de manière à contrer le risque de baisse de productivité et de déqualification lié à l'âge et ainsi préserver l'employabilité. La formation continue est aujourd'hui en bonne partie l'apanage des moins de 40 ans.Deux : assurer une meilleure ergonomie au travail. Des améliorations réfléchies de l'environnement de travail peuvent faire la différence. Récemment, BMW a fait l'expérience d'assigner à l'une de ses chaînes d'assemblage exclusivement du personnel de plus de 50 ans, à l'image de la situation attendue à partir de 2030 compte tenu du vieillissement. Au début, «la chaîne de montage des retraités» a été moins productive. Mais BMW est parvenu à compenser le handicap, graduellement, via l'introduction de pas moins de 70 changements dans l'ergonomie des postes de travail (nouvelles chaises, chaussures à semelles compensées, loupes, tables réglables, etc.).Trois : éviter une trop forte (et trop mécanique) progression des salaires en fonction de l'ancienneté, laquelle contribue à découpler salaire et productivité au-delà d'un certain âge, ce qui incite les entreprises à interrompre les carrières avant l'âge légal de la retraite, particulièrement lors de récessions ou restructurations importantes.Quatre : à condition que les partenaires sociaux s'engagent sur les points un, deux et trois, baisser de façon sélective mais significative le coût-employeur du travail âgé sans diminution du salaire poche, par une réduction accrue des cotisations sociales.Cinq : développer une véritable intermédiation entre l'offre et la demande de travail âgé. Un régime de dispense de recherche d'emploi signifie, de facto, l'absence d'intervention des services publics de l'emploi en faveur de beaucoup de chômeurs âgés. Or la reprise d'emploi passé 50 ans est plus difficile et nécessite un effort particulier de la part de ces services. Il y a donc lieu de les muscler.


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