Estimation des tendances de l’engagement dans les associations volontaires au cours des dernières décennies au Québec et au Canada anglais1

2004 ◽  
Vol 35 (1) ◽  
pp. 115-141 ◽  
Author(s):  
James Curtis ◽  
Douglas Baer ◽  
Edward Grabb ◽  
Thomas Perks
Keyword(s):  

Résumé Étant donné la rareté des données sur les tendances passées de l’engagement dans les associations volontaires au Québec et au Canada anglais, nous proposons une méthode d’estimation de ces tendances. C’est une méthode qui repose sur la comparaison de données fournies par des répondants au sujet de leurs expériences à une étape particulière de leur vie, c’est-à-dire pendant leurs années d’études. Nous disposons de données provenant de telles questions posées à un important échantillon d’adultes de tous les âges lors d’une enquête de la fin des années 1990. En les comparant aux expériences de jeunesse de différentes cohortes d’âge, nous sommes en mesure de « remonter » le temps pour obtenir des renseignements couvrant plusieurs décennies passées. Les résultats obtenus pour le Québec et pour le Canada anglais démentent la thèse voulant que l’engagement dans les associations volontaires soit en baisse en Amérique du Nord depuis les années 1960. Il n’y a qu’une seule exception, la participation à des groupes religieux.

Symposium ◽  
2021 ◽  
Vol 25 (1) ◽  
pp. 60-82
Author(s):  
Marie-Hélène Desmeules ◽  

L’apport de la phénoménologie allemande à l’éthique a souvent été réduit aux intentionnalités et aux vécus axiologiques et affectifs, tels qu’ils furent décrits par Husserl. Or, cet apport est limité du fait que Husserl définissait d’abord l’intentionnalité comme un rapport à un objet dont nous sommes conscients. Dans ce qui suit, nous proposons d’emprunter une autre voie pour penser l’apport de la phénoménologie à l’éthique, en étudiant la phénoménologie des actes sociaux que les phénoménologues munichois développèrent en réponse à la phénoménologie husserlienne. Cette phénoménologie des actes sociaux permet de considérer, de juger et de critiquer, d’un point de vue éthique, les façons dont nous entrons en relation intentionnelle non pas avec des objets éthiques, mais avec autrui. Notre propos suivra principalement les idées développées par Reinach, Pfänder, Daubert et Scheler, et prendra pour fil directeur les actes d’adresser un impératif et une invitation à autrui.


2005 ◽  
Vol 6 (1) ◽  
pp. 9-22 ◽  
Author(s):  
Fernand Dumont

Dans une étude récente, Henri Lefebvre propose de distinguer la conscience, le psychisme et Y idéologie de classe. La spécificité de l'idéologie par rapport aux deux autres composantes apparaît aisément. D'une part, ses fabricateurs sont généralement extérieurs aux classes impliquées. D'autre part, l'idéologie se fonde avant tout sur le besoin de donner cohérence à des situations. D'où vient cette exigence de cohérence ? D'abord, sans doute, du souci de fournir une représentation quelconque des rapports de la conscience de classe et du psychisme de classe. Mais aussi de la nécessité de mettre en relations le système de classes et la société globale. Insistons sur cette dernière proposition : elle indique le cadre de l'analyse qui va suivre. On peut postuler qu'il est particulièrement important, pour la société globale, de ramener les classes à une quelconque systématisation fonctionnelle, car leur existence est, pour elle, le défi le plus grand. Songeons, par exemple, à la nation. Se représenter la collectivité en termes ethniques ou en termes de classes : n'est-ce point une des questions, un des problèmes les plus décisifs qui tourmentent l'Occident depuis des siècles et qui ont gagné maintenant les pays en voie de développement ? Le conflit mérite d'autant plus de nous retenir que la distinction des trois éléments des classes que nous avons évoqués paraît être tout aussi valable et même nécessaire pour la société globale elle-même. Ici encore on pourrait parler de conscience, de psychisme et d'idéologie de la nation. De même, la fonction intégratrice des idéologies est primordiale. Car on ne saurait rendre compte de la cohésion qu'implique la nation en évoquant seulement un vague sentiment d'appartenance. Par ailleurs, les facteurs dits « objectifs » (comme la langue, la religion, l'organisation politique) varient d'une nation à l'autre, et même, pour une nation donnée, selon les phases historiques. Et les groupements, à l'intérieur d'une nation, ne sont pas toujours d'accord sur les mêmes facteurs d'intégration : on pense, par exemple, aux perpétuelles discussions sur la nation canadienne-française et sur la nation canadienne. D'où la fonction déterminante des idéologies qui réunissent, dans une sorte de « théorie », des conditions préalables comme la communauté de langue, de religion, etc., tout en se nourrissant de la conscience diffuse de traits distinctifs et d'une relative opposition à des autrui (c'est-à-dire, à d'autres nations). Le problème ainsi posé est particulièrement passionnant si on le traduit dans le contexte canadien-français. Nous sommes devant une nation qui s'est donné ses premières définitions idéologiques d'elle-même au moment où elle était encore une « société paysanne ». Elle a subi ensuite, à un rythme extrêmement rapide, l'impact de l'industrialisation. Si on ajoute à cela un angoissant voisinage avec l'Anglais et l'Américain, beaucoup plus riches et maîtres du pouvoir économique, on admettra qu'il s'agit d'un très beau cas où devraient nous apparaître certains mécanismes exemplaires de syncrétisme dans les définitions idéologiques des classes et de la société globale. Durant un siècle — en gros, des années 1840 aux lendemains de la dernière guerre — une idéologie très organique a régné ici presque sans conteste. Nous ne reprendrons pas ici la démonstration du caractère unitaire de cette idéologie ; nous l'avons esquissée dans d'autres travaux et, d'ailleurs, il existe à ce sujet une certaine unanimité des chercheurs canadiens-français. Nous nous attacherons plutôt, dans une première partie, à éclairer la constitution de cette idéologie et à repérer ses définiteurs en tâchant de déceler leur allégeance de classe. Nous analyserons brièvement, dans une deuxième partie, les grands thèmes de cette idéologie, en dégageant naturellement surtout la représentation des classes. Nous tâcherons enfin, dans une brève section finale, de formuler quelques hypothèses sur les remaniements impliqués par la crise profonde que traverse actuellement le Canada français. Nous nous imposerons ainsi un long détour historique, mais celui-ci est suggéré par la nature même du phénomène qui nous intéresse.


2009 ◽  
Vol 54 (2) ◽  
pp. 295-308 ◽  
Author(s):  
Elena Ferran Larraz

Résumé L’inconnu, par sa nature même, peut susciter crainte et méfiance. Que ressent le juriste devant une institution inconnue ? De quelle façon le traducteur réagit-il ? Le présent article analyse les réactions produites par une institution du droit anglo-saxon inconnue en Espagne, comme le trust, chez les juristes et les traducteurs juridiques de ce pays. Cette analyse nous conduit à proposer qu’il existe, dans une telle situation, une corrélation étroite entre l’attitude du traducteur juridique, la position adoptée par le droit international privé et le comportement des juristes chargés de l’application de lois étrangères. Nous comparons, de plus, le comportement des traducteurs et des juristes espagnols, plutôt conservateurs, à celui qui peut être observé dans d’autres pays, comme le Canada, réputés pour être plus ouverts d’esprit. Enfin, nous proposons des stratégies de traduction faisant appel au calque et à l’emprunt de termes intraduisibles.


2005 ◽  
Vol 15 (2) ◽  
pp. 113-114
Author(s):  
ANNE LE DRAOULEC ◽  
MARIE-PAULE PERY-WOODLEY ◽  
LAURE SARDA

Nous nous proposons, dans ce numéro, d'aborder l'organisation du discours (écrit et oral) sans nous restreindre à un système d'analyse spécifique. De ce fait, nous sommes amenées à circonscrire notre thématique en nous donnant des points d'entrée privilégiés: le choix du temps et de l'espace, en même temps qu'il répond à cette nécessité de borner le domaine d'étude, reflète la prégnance de ces deux paramètres dans la construction et l'interprétation du discours.


2017 ◽  
Vol 31 (3) ◽  
Author(s):  
Elizabeth Whitmore ◽  
Hind Al Hudib ◽  
J. Bradley Cousins ◽  
Lyn M. Shulha ◽  
Nathalie Gilbert

How do evaluators using collaborative approaches to evaluation (CAE) define success? This is the core question being asked in a further analysis of data from our previous work ( Cousins, Whitmore, & Shulha, 2013 ; Shulha et al., 2016) that developed a set of evidence-based principles to guide collaborative evaluation practice. Probing data from 320 responses to our (2012) survey, we examined what respondents considered “highly successful” and “less successful than hoped” in their collaborative evaluation projects. The results revealed that evaluation use, relationships, and information needs are key factors. We propose a conceptual framework as an aid to thinking about success in CAE.Comment les évaluateurs utilisant des approches collaboratives à l’évaluation définissent-ils le succès? Voici la question de base posée dans une analyse plus poussée de données tirées de travaux précédents (Cousins, Whitmore et Shulha, 2013; Shulha et al., 2016) qui ont permis d’élaborer un ensemble de principes scientifi quement fondés visant à orienter la pratique de l’évaluation collaborative. En examinant les données de 320 réponses à notre sondage (de 2012), nous nous sommes penchés sur ce que nos répondants ont jugé être des projets d’évaluation collaborative « très réussis » et « moins réussis qu’espéré ». Les résultats ont révélé que l’utilisation de l’évaluation, les relations et les besoins en information sont des facteurs clés. Nous proposons un cadre conceptuel pour penser le succès en matière d’approche collaborative en évaluation.


2020 ◽  
Vol 21 (1) ◽  
pp. 39-51 ◽  
Author(s):  
Baptiste Motte ◽  
Grégory Aiguier ◽  
Dominique Van Pee ◽  
Jean Philippe Cobbaut

Contexte :  Mal gérée ou mal tolérée, l’incertitude en médecine a des conséquences néfastes pour le patient et/ou le praticien. Dans la littérature, il n’existe pas de modèle explicatif global des différentes dimensions de l’incertitude à laquelle nous sommes confrontés dans le soin, sur lequel fonder une démarche pédagogique. But : L’objet de notre travail est d’élaborer un modèle pour penser l’incertitude en tant qu’objet d’apprentissage en médecine générale. Méthode : Nous effectuons une revue de la littérature des différentes définitions de l’incertitude dans la base de données PubMed, en présentons une synthèse chronologique et sélectionnons une taxonomie qui catégorise les multiples variétés de l’incertitude médicale. Nous confrontons ensuite cette taxonomie aux résultats d’une étude sociologique réalisée par Bloy qui décrit les différentes attitudes des médecins généralistes face à l’incertitude. À l’aide de cartes conceptuelles itératives, nous construisons un modèle explicatif de la gestion de l’incertitude médicale et en explorons les concepts clés. Résultats : Il ressort de notre analyse que la nature même de la médecine en tant que pratique soignante génère des incertitudes complexes. Gérer ces incertitudes requiert une meilleure compréhension du rapport des soignants aux savoirs et à leurs mises en œuvre dans la pratique. Former à la gestion de l’incertitude devrait favoriser l’exploration et l’enrichissement des épistémologies personnelles et pratiques. Conclusion : Nous discutons l’impact des concepts clés de notre modèle sur la pédagogie médicale et argumentons la pertinence de l’approche pragmatiste dans cette perspective. Nous proposons des pistes pour sa mise en œuvre.


2005 ◽  
Vol 2 (3-4) ◽  
pp. 295-340
Author(s):  
Jean-C. Falardeau

Il est normal qu'un numéro spécial comme celui-ci, consacré à des études originales sur la vie politique du Canada français, présente le résultat d’une enquête. Il nous a semblé nécessaire, tant dans un but purement informatif que pour faire provision de fraîches hypothèses de travail, de recueillir des témoignages de la part de personnes ayant eu une expérience directe de notre vie politique, soie pour avoir observé celle-ci de près, soit pour y avoir participé. Cette enquête a été toute simple. Un questionnaire fut préparé en collaboration par les directeurs de la revue et nous nous entendîmes pour le restreindre à un minimum d'interrogations. Plutôt que soulever un très grand nombre de problèmes, nous préférâmes provoquer la réflexion sur quelques thèmes qui nous semblaient fondamentaux : notre passé politique; les attitudes collectives en politique; la structure et le destin des tiers partis; les recherches à entreprendre. L'expérience a confirmé notre espoir. Nos informateurs nous ont accordé le privilège de sérieuses méditations dont quelques-unes, fort élaborées, prennent le caractère de véritables thèses. Nous nous sommes adressés à vingt-neuf personnes, choisies à titre de spécialistes, d'observateurs ou de participants de la vie politique canadienne-française. De ces personnes, malgré toutes sortes de stimulations et de rappels, seulement sept (je dis : sept), ont répondu de façon complète. Trois nous ont adressé, sous forme de lettres, des commentaires qui équivalent à des réponses. Soit donc, un total de dix réponses c'est-à-dire le tiers de ce que nous attendions naïvement... Il ne faut donc pas accorder aux commentaires rapportés dans les pages qui suivent plus de portée que nous ne leur en accordons nous-mêmes. Nous n'avons aucunement 1'illusion que notre très faible échantillon original de vingt-neuf personnes était représentatif de 1'"univers" des Canadiens français ayant des vues pénétrantes sur notre vie politique; encore moins les huit ou dix dont nous rapportons les propos. Il faut prendre ces propos seulement pour ce qu'ils sont, mais pour tout ce qu’ils sont, c’est-à-dire, la réflexion de quelques observateurs consciencieux sur des aspects passés ou contemporains du destin politique canadien-français. À chacun de ces observateurs qui nous ont prodigué leur temps et leur attention, nous exprimons notre très vive gratitude.


1973 ◽  
Vol 14 (2) ◽  
pp. 159-184
Author(s):  
Eugène Fleischmann

Les Sociologues, en proie aujourd'hui á leurs propres difficultés, ne semblent pas s'inquiéter beaucoup des controverses qui divisent la sociologie allemande; ils ne paraissent pas ressentir un sentiment de tua res agitur, comme on pourrait leéitimement s'y attendre. Pourtant le bouleversement irréversible provoqué outre-Rhin par les evenements de 1968 nous paraît symptomatiqué et digne du plus grand intérét. Premiérement, le hegelo-marxisme allemand est dans une impasse; on a le sentiment que la dialectique a tourne contre elle ses propres armes, réduisant ses disciples au silence — ou, pis encore, les condamnant a un discours dépourvu de contenu. En second lieu, la sociologie allemande depend plus que jamais de ses fondements sociologiques, et il apparaít que les considerations theoriques ne Pemportent pas toujours sur les implications politiques. Nous nous retrouvons par conséquent relativement éloignés de la fameuse »objectivité des sciences sociales« que préconisait Max Weber au nom d'un impossible ascétisme intellectuel. En dernier lieu, les courants d'idées qui animent la jeunesse européenne — en matière de politique et de societe — provoquent des prises de position qui plongent les sociologues allemands dans un embarras si profond que nous sommes conduits á en rechercher les raisons. II va de soi que tous ces problemes existent également en France, en Amérique, et dans la plupart des pays europeens, et qu'à travers ces réflexions nous n'entendons pas »jeter la pierre«, loin de là. Reconnaissant la haute qualité philosophique et scientifique de leurs travaux, nous nous proposons, etant leur contemporain, de discuter la situation d'une maniére aussi »hermeneutique« que possible.


2012 ◽  
Vol 38 (2) ◽  
pp. 543-557 ◽  
Author(s):  
Olivier Sartenaer
Keyword(s):  

Dans cet article, nous nous proposons de mettre en évidence deux stratégies émergentistes possibles qui constituent une médiation intéressante entre les extrêmes classiques que sont le physicalisme réductionniste et le dualisme des substances. En distinguant trois niveaux de tension possibles entre monisme et dualisme — le niveau des substances, le niveau des propriétés causales et celui des prédicats — nous sommes amené à formuler deux positions philosophiques associées à deux concepts d’émergence distincts : l’émergence représentationnelle et l’émergence causale. Ces deux concepts s’avèrent fidèles aux intuitions des premiers émergentistes véhiculées au travers de l’étymologie même du concept d’émergence, et permettent une interprétation non triviale de la maxime classique : « Le tout est plus que la somme des parties. »


2010 ◽  
Vol 33 (1) ◽  
pp. 3
Author(s):  
Sagar Dugani ◽  
Stephan Ong Tone

L’Association des cliniciens-chercheurs en formation du Canada – the Clinician Investigator Trainee Association of Canada (ACCFC-CITAC) est une organisation nationale composée de MD+ en formation, inscrits dans un programme MD/MSc, MD/PhD ou clinicien-chercheur (PCC) à travers le Canada. Depuis sa création il y a moins de trois ans, l’ACCFC-CITAC est devenue une organisation bien établie comptant plus de 200 membres appartenant à quinze institutions académiques. La mission de l’ACCFC-CITAC est d’organiser et de promouvoir des activités qui soutiennent les cliniciens-chercheurs en formation au Canada, dans l’intention d’améliorer les opportunités de carrières académiques et post-graduées, d’augmenter la visibilité institutionnelle et publique des programmes cliniciens-chercheurs et de développer une base de donnée accessible à l’échelle nationale, des étudiants et des programmes en développement. L’ACCFC-CITAC vise également à améliorer les conditions des cliniciens-chercheurs en début de carrière, dans le but d’élargir et de faire progresser les initiatives de recherche novatrices à l’intérieur du Canada. Au cours de son développement, l’ACCFC-CITAC a pu compter sur le mentorat et les conseils de la Société canadienne de recherche clinique (SCRC). Les relations en pleine croissance entre l’ACCFC-CITAC et la SCRC ont permis, à travers une nouvelle collaboration, la création d’une opportunité innovatrice pour les cliniciens-chercheurs en formation, soit la mise sur pied d’une section dédiée (Section étudiante) dans le journal officiel de la SCRC, le « Clinical and Investigative Medicine (CIM) Journal ». En tant que forum par lequel des travaux portant sur divers sujets seront partagés, la Section étudiante du CIM constituera une belle opportunité en rapport au développement professionnel. Les étudiants en formation au sein des programmes MD+ représentent la prochaine génération de cliniciens-chercheurs qui seront appelés à intégrer la recherche dans des domaines de pointe au sein de leur pratique ainsi que dans les soins aux patients. Ces deux professions exigent d’excellentes habiletés de communication et c’est donc par le biais de la Section étudiante du CIM que les étudiants MD+, leurs superviseurs ainsi que les responsables de programmes MD+ seront en mesure de mettre en valeur des sujets touchant les étudiants MD+ tels que le mentorat, l’enseignement académique, la planification financière et le développement professionnel. En plus d’articles soulignant les activités de recherche des étudiants, la Section étudiante mettra en valeur des travaux cliniques, des articles de synthèse, des résumés de thèses, des comptes-rendus de livres ainsi que des lettres d’opinion. L’orientation de cette section complémentera l’orientation actuelle de la revue CIM qui met à l’avant-plan les articles originaux et les sujets d’intérêts à la SCRC. Il est donc tout à fait pertinent de mettre en place une Section étudiante dédiée à des sujets qui émergent rapidement au cours de la formation d’un clinicien-chercheur. Étant donné que les programmes MD+ se répandent à travers le monde, la Section étudiante favorisera la mise en place d’un forum international encadrant la formation des MD+. En augmentant la portée internationale de la revue CIM par le biais du site web de l’ACCFC-CITAC, nous souhaitons inciter les étudiants MD+, les responsables des programmes, les instances universitaires et autres leaders de l’éducation à s’impliquer et prendre position sur des questions importantes sur le plan national et international. Comme les cliniciens-chercheurs en formation seront responsables de surveiller le processus d’édition et de révision par les pairs de la Section étudiante, nous prévoyons que cela ouvre la voie vers la consolidation des collaborations entre les cliniciens-chercheurs en formation sur notre comité de rédaction, les chercheurs juniors et les professeurs séniors, tout en apportant une expérience éditoriale critique aux membres du comité. Notre équipe d’éditeurs s’assurera que les articles soient révisés de façon équitable et convenable, en respectant la nécessité de publier rapidement les articles de pertinence immédiate. Nous encourageons tous les MD+ en formation à participer au processus d’édition et/ou de révision par les pairs. Des détails additionnels sont disponibles sur notre site internet à l’adresse suivante: http://www.citac-accfc.org/portal/ En tant qu’étudiants MD+, nous sommes optimistes quant à l’avenir des sciences fondamentales et de la recherche clinique. Les temps actuels sont stimulants pour les étudiants MD+ et nous avons bon espoir que la création de la Section étudiante promouvra de surcroît cette expérience. Nous vous encourageons fortement à publier vos travaux de recherche dans la Section étudiante et ainsi prendre part à une communauté émergente d’étudiants MD+ intéressés par les enjeux du domaine de la santé qui nous affectent, peu importe notre lieu géographique, notre culture ou notre origine. Nous attendons donc vos articles.


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