Special Issue on: Discourse organisation through time and space/L'organisation du discours à travers le temps et l'espace

2005 ◽  
Vol 15 (2) ◽  
pp. 113-114
Author(s):  
ANNE LE DRAOULEC ◽  
MARIE-PAULE PERY-WOODLEY ◽  
LAURE SARDA

Nous nous proposons, dans ce numéro, d'aborder l'organisation du discours (écrit et oral) sans nous restreindre à un système d'analyse spécifique. De ce fait, nous sommes amenées à circonscrire notre thématique en nous donnant des points d'entrée privilégiés: le choix du temps et de l'espace, en même temps qu'il répond à cette nécessité de borner le domaine d'étude, reflète la prégnance de ces deux paramètres dans la construction et l'interprétation du discours.

Symposium ◽  
2021 ◽  
Vol 25 (1) ◽  
pp. 60-82
Author(s):  
Marie-Hélène Desmeules ◽  

L’apport de la phénoménologie allemande à l’éthique a souvent été réduit aux intentionnalités et aux vécus axiologiques et affectifs, tels qu’ils furent décrits par Husserl. Or, cet apport est limité du fait que Husserl définissait d’abord l’intentionnalité comme un rapport à un objet dont nous sommes conscients. Dans ce qui suit, nous proposons d’emprunter une autre voie pour penser l’apport de la phénoménologie à l’éthique, en étudiant la phénoménologie des actes sociaux que les phénoménologues munichois développèrent en réponse à la phénoménologie husserlienne. Cette phénoménologie des actes sociaux permet de considérer, de juger et de critiquer, d’un point de vue éthique, les façons dont nous entrons en relation intentionnelle non pas avec des objets éthiques, mais avec autrui. Notre propos suivra principalement les idées développées par Reinach, Pfänder, Daubert et Scheler, et prendra pour fil directeur les actes d’adresser un impératif et une invitation à autrui.


2004 ◽  
Vol 35 (1) ◽  
pp. 115-141 ◽  
Author(s):  
James Curtis ◽  
Douglas Baer ◽  
Edward Grabb ◽  
Thomas Perks
Keyword(s):  

Résumé Étant donné la rareté des données sur les tendances passées de l’engagement dans les associations volontaires au Québec et au Canada anglais, nous proposons une méthode d’estimation de ces tendances. C’est une méthode qui repose sur la comparaison de données fournies par des répondants au sujet de leurs expériences à une étape particulière de leur vie, c’est-à-dire pendant leurs années d’études. Nous disposons de données provenant de telles questions posées à un important échantillon d’adultes de tous les âges lors d’une enquête de la fin des années 1990. En les comparant aux expériences de jeunesse de différentes cohortes d’âge, nous sommes en mesure de « remonter » le temps pour obtenir des renseignements couvrant plusieurs décennies passées. Les résultats obtenus pour le Québec et pour le Canada anglais démentent la thèse voulant que l’engagement dans les associations volontaires soit en baisse en Amérique du Nord depuis les années 1960. Il n’y a qu’une seule exception, la participation à des groupes religieux.


1969 ◽  
Vol 3 (1) ◽  
pp. 89-101
Author(s):  
Jonathan Raban

The post-Pound, post-Carlos Williams movement in American verse, represented by such poets as Charles Olson, Robert Creeley, Robert Duncan and Ed Dorn, has for the most part been received with a deadly critical hush, particularly in England. Apart from the timely special issue of Ian Hamilton's Review in 1964 on Black Mountain Poetry, together with some discreet championing by Eric Mottram and Donald Davie, attention to the New Verse has been largely confined to the off-campus underground scene. The Black Mountaineers are generally thought to be the exclusive province of the Fulcrum Press, Calder and Boyars, the International Times and a tiny circulating broadsheet published from Cambridge called The English Intelligencer. But this critical neglect is, I think, a symptom of a genuine distress in literature departments of universities about the nature of contemporary verse. On the one hand, we have acquired a sophisticated terminology for discussing most of the verbal objects we have learned to call poems: this terminology entails certain assumptions about the working of language itself–that, for instance, the semantic value of an utterance is housed entirely in the words that compose that utterance, that language is a collection of multiply-suggestive symbols, that the operation of language is rational, logical and continuous. On the other hand, we have been recently confronted with a body of verse which either defies, or comes off very badly from, our conventional terminology. Its most striking features have been a metrical, syntactical and logical discontinuity; an insistence that language works, not symbologically, but phenomenologically, as a happening in time and space; that the silence in which a poem occurs has as great a semantic value as the words which are imposed on that silence. Given this battery of opposed assumptions, it is hardly surprising that the case of the New American Poetry offers the unengaging spectacle of criticism and poetics confronting one another with at best a dubious silence, at worst, bared teeth.


2017 ◽  
Vol 31 (3) ◽  
Author(s):  
Elizabeth Whitmore ◽  
Hind Al Hudib ◽  
J. Bradley Cousins ◽  
Lyn M. Shulha ◽  
Nathalie Gilbert

How do evaluators using collaborative approaches to evaluation (CAE) define success? This is the core question being asked in a further analysis of data from our previous work ( Cousins, Whitmore, & Shulha, 2013 ; Shulha et al., 2016) that developed a set of evidence-based principles to guide collaborative evaluation practice. Probing data from 320 responses to our (2012) survey, we examined what respondents considered “highly successful” and “less successful than hoped” in their collaborative evaluation projects. The results revealed that evaluation use, relationships, and information needs are key factors. We propose a conceptual framework as an aid to thinking about success in CAE.Comment les évaluateurs utilisant des approches collaboratives à l’évaluation définissent-ils le succès? Voici la question de base posée dans une analyse plus poussée de données tirées de travaux précédents (Cousins, Whitmore et Shulha, 2013; Shulha et al., 2016) qui ont permis d’élaborer un ensemble de principes scientifi quement fondés visant à orienter la pratique de l’évaluation collaborative. En examinant les données de 320 réponses à notre sondage (de 2012), nous nous sommes penchés sur ce que nos répondants ont jugé être des projets d’évaluation collaborative « très réussis » et « moins réussis qu’espéré ». Les résultats ont révélé que l’utilisation de l’évaluation, les relations et les besoins en information sont des facteurs clés. Nous proposons un cadre conceptuel pour penser le succès en matière d’approche collaborative en évaluation.


2020 ◽  
Vol 21 (1) ◽  
pp. 39-51 ◽  
Author(s):  
Baptiste Motte ◽  
Grégory Aiguier ◽  
Dominique Van Pee ◽  
Jean Philippe Cobbaut

Contexte :  Mal gérée ou mal tolérée, l’incertitude en médecine a des conséquences néfastes pour le patient et/ou le praticien. Dans la littérature, il n’existe pas de modèle explicatif global des différentes dimensions de l’incertitude à laquelle nous sommes confrontés dans le soin, sur lequel fonder une démarche pédagogique. But : L’objet de notre travail est d’élaborer un modèle pour penser l’incertitude en tant qu’objet d’apprentissage en médecine générale. Méthode : Nous effectuons une revue de la littérature des différentes définitions de l’incertitude dans la base de données PubMed, en présentons une synthèse chronologique et sélectionnons une taxonomie qui catégorise les multiples variétés de l’incertitude médicale. Nous confrontons ensuite cette taxonomie aux résultats d’une étude sociologique réalisée par Bloy qui décrit les différentes attitudes des médecins généralistes face à l’incertitude. À l’aide de cartes conceptuelles itératives, nous construisons un modèle explicatif de la gestion de l’incertitude médicale et en explorons les concepts clés. Résultats : Il ressort de notre analyse que la nature même de la médecine en tant que pratique soignante génère des incertitudes complexes. Gérer ces incertitudes requiert une meilleure compréhension du rapport des soignants aux savoirs et à leurs mises en œuvre dans la pratique. Former à la gestion de l’incertitude devrait favoriser l’exploration et l’enrichissement des épistémologies personnelles et pratiques. Conclusion : Nous discutons l’impact des concepts clés de notre modèle sur la pédagogie médicale et argumentons la pertinence de l’approche pragmatiste dans cette perspective. Nous proposons des pistes pour sa mise en œuvre.


2016 ◽  
Vol 16 (3) ◽  
pp. 1-4 ◽  
Author(s):  
Emma-Jayne Abbots

This essay introduces a special issue on food stuffs—meaning both food's material components and the objects through which food is transacted and mediated. Through interdisciplinary dialogue and a range of case studies situated across time and space, it explores the theoretical possibilities and limitations that renewed attention to the materiality of food and embodied encounters can bring to the critical study of food and eating. In so doing, it works to illuminate the myriad ways that materiality and meaning intersect in the context of food.


1973 ◽  
Vol 14 (2) ◽  
pp. 159-184
Author(s):  
Eugène Fleischmann

Les Sociologues, en proie aujourd'hui á leurs propres difficultés, ne semblent pas s'inquiéter beaucoup des controverses qui divisent la sociologie allemande; ils ne paraissent pas ressentir un sentiment de tua res agitur, comme on pourrait leéitimement s'y attendre. Pourtant le bouleversement irréversible provoqué outre-Rhin par les evenements de 1968 nous paraît symptomatiqué et digne du plus grand intérét. Premiérement, le hegelo-marxisme allemand est dans une impasse; on a le sentiment que la dialectique a tourne contre elle ses propres armes, réduisant ses disciples au silence — ou, pis encore, les condamnant a un discours dépourvu de contenu. En second lieu, la sociologie allemande depend plus que jamais de ses fondements sociologiques, et il apparaít que les considerations theoriques ne Pemportent pas toujours sur les implications politiques. Nous nous retrouvons par conséquent relativement éloignés de la fameuse »objectivité des sciences sociales« que préconisait Max Weber au nom d'un impossible ascétisme intellectuel. En dernier lieu, les courants d'idées qui animent la jeunesse européenne — en matière de politique et de societe — provoquent des prises de position qui plongent les sociologues allemands dans un embarras si profond que nous sommes conduits á en rechercher les raisons. II va de soi que tous ces problemes existent également en France, en Amérique, et dans la plupart des pays europeens, et qu'à travers ces réflexions nous n'entendons pas »jeter la pierre«, loin de là. Reconnaissant la haute qualité philosophique et scientifique de leurs travaux, nous nous proposons, etant leur contemporain, de discuter la situation d'une maniére aussi »hermeneutique« que possible.


2020 ◽  
Vol 14 (1-2) ◽  
Author(s):  
Suzanne Clisby

ABSTRACT In this introduction to this special issue about creative community activism in global contexts, we draw together key conceptual and methodological principles of this collection. We begin from the standpoint that equality is a cultural artefact, a socio-cultural and political product specifically located in time and space and as such subject to creation and re-creation. Creative activism offers us a medium to both engage with and take action on issues of culture and gender in/equality. Through the creative activisms explored here, communities, researchers, and artists combine social action with creativity and arts to challenge inequalities, promote positive futures, and enable socio-cultural wellbeing in innovative ways that can be simultaneously engaging and participatory, and decolonising and democratising. They underscore how through creative activism hierarchies of power and knowledge production and lived experiences of in/equalities can be explored, understood, and contested.


2012 ◽  
Vol 38 (2) ◽  
pp. 543-557 ◽  
Author(s):  
Olivier Sartenaer
Keyword(s):  

Dans cet article, nous nous proposons de mettre en évidence deux stratégies émergentistes possibles qui constituent une médiation intéressante entre les extrêmes classiques que sont le physicalisme réductionniste et le dualisme des substances. En distinguant trois niveaux de tension possibles entre monisme et dualisme — le niveau des substances, le niveau des propriétés causales et celui des prédicats — nous sommes amené à formuler deux positions philosophiques associées à deux concepts d’émergence distincts : l’émergence représentationnelle et l’émergence causale. Ces deux concepts s’avèrent fidèles aux intuitions des premiers émergentistes véhiculées au travers de l’étymologie même du concept d’émergence, et permettent une interprétation non triviale de la maxime classique : « Le tout est plus que la somme des parties. »


2015 ◽  
Vol 30 (S2) ◽  
pp. S140-S140
Author(s):  
M. Floquet ◽  
I. Mouric

IntroductionLe dispositif de soins psychiatriques aux détenus s’est vu complété par la création des unités hospitalières spécialement Aménagées (UHSA), qui accueillent des patients souffrant de troubles psychiatriques en hospitalisation à temps plein, avec ou sans consentement. L’UHSA de Nancy a ouvert ses portes en mars 2012 et nous proposons une analyse descriptive des patients accueillis dons ce service, une réflexion sur son fonctionnement ainsi que sur les liens avec nos partenaires.Matériel et méthodesll s’agit d’une étude rétrospective descriptive sur la période d’août 2012 à juillet 2013 inclus. Nous avons analysé plusieurs caractéristiques des patients hospitalisés. Nous nous sommes intéressés aux patients présentant un trouble psychotique afin d’en dégager d’éventuelles spécificités. Nous avons aussi envoyé un questionnaire à nos différents partenaires (UCSA et SMPR) pour savoir si la création de ce dispositif de soins avait eu des conséquences sur leurs pratiques auprès des patients.RésultatsCent quatre-vingt-six patients ont été inclus. Les patients hospitalisés sont majoritairement masculins (89,9 %), célibataires (72 %), sans activité professionnelle avant l’incarcération (78 %). 73 % des patients ont des antécédents de suivi en psychiatrie. Quarante pour cent de ces patients hospitalisés ont un diagnostic de trouble psychotique. Nous retrouvons des différences significatives entre les patients psychotiques versus les autres patients sur plusieurs facteurs. Nos partenaires ont vu leur pratique se modifier mettant en avant une meilleure communication entre les soignants et une meilleure alliance thérapeutique avec le patient.ConclusionL’UHSA offre une nouvelle modalité de soin aux détenus. Néanmoins, une réflexion plus globale doit être menée du fait de l’importance des détenus présentant des troubles mentaux et de la gravité des tableaux cliniques. Cette réflexion doit se faire avec l’ensemble des partenaires sanitaires et judiciaires et notamment avec les services de psychiatrie en milieu ouvert.


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