scholarly journals Le développement de l’employabilité des prestataires de la sécurité du revenu

2008 ◽  
Vol 6 (2) ◽  
pp. 125-140
Author(s):  
Andrew Savage

Résumé Nous nous proposons dans cet article d'étudier le développement de l'employabilité des prestataires de l'aide sociale qui ont participé au Programme de stages en milieu de travail1, entre juin 1984 et juin 1986, dans la région de Montréal. Nous essayons de mesurer la performance des participants, la qualité de la formation hors production2 et la sortie de l'aide sociale3. Les données proviennent d'un échantillon aléatoire comprenant 500 dossiers, tirés selon les règles du hasard systématique des archives gouvernementales. Les résultats montrent que la majorité des stagiaires n'ont pas réussi à accomplir un stage qualifiant. Trois groupes en ont profité davantage : les stagiaires provenant du secondaire professionnel long, ceux ayant fréquenté le cégep et les femmes. La charge familiale et la durée à l'aide sociale ont freiné la sortie de l'aide sociale. Ces résultats laissent planer des doutes sur la pertinence de la mesure pour inciter au travail et développer l'employabilité des bénéficiaires peu scolarisés et les chefs de famille monoparentale. Face à ce succès relatif, la nouvelle Société québécoise de développement de la main-d'oeuvre devrait accorder la priorité à une évaluation scientifique du programme actuel d'employabilité afin d'éviter des erreurs passées. De plus, les personnes ou organismes intéressés par l'exercice réel des droits personnels ou collectifs devraient s'interroger sur la constitutionnalité des articles 24 et 76 de la Loi sur la sécurité du revenu (Gouvernement du Québec, 1988) qui empêchent les prestataires de bénéficier des conditions de travail reconnues aux autres travailleurs, et ils devraient également réviser les décisions du Ministre relatives à leur intégration sur le marché du travail ou à leur participation à des mesures d'employabilité.

2005 ◽  
Vol 52 (2) ◽  
pp. 333-363 ◽  
Author(s):  
Karen Messing ◽  
Sophie Boutin

Les femmes participent de plus en plus au marché du travail, mais les normes et pratiques qui s'appliquent à la santé au travail ont été élaborées à un moment où les travailleurs étaient surtout des hommes. En 1990, les secteurs d'activité désignés comme étant les plus prioritaires pour l'intervention par la Commission de la santé et de la sécurité du travail du Québec avaient un taux de masculinité qui s'élevait à plus de 85 %. Dans cet article, nous démontrons une certaine exclusion des femmes de la prévention en santé au travail, nous donnons des explications pour cette exclusion et nous proposons des mesures de correction.


2009 ◽  
Vol 52 (4) ◽  
pp. 619-634 ◽  
Author(s):  
Morris Silver

AbstractThe first part of this paper considers why small funerary figures called shabtis, were willing to slave in the Beyond for deceased Egyptians. The proposed answer is that they agreed in return for being given "life" by the craftsman. It is well understood that ancient Egyptians were willing to utilize standard legal forms to mediate between the earthly and supernatural dimensions. However, consideration of the "contract" between craftsmen and shabtis casts new light on the nature of ancient Egypt's labor market and, more specifically, on the prevalence of resorting to contractual slavery. The second part of the paper uses economic analysis to reinforce the suggestion that temple ateliers probably earned a substantial profit by marketing shabtis. La première partie de cet article envisage les raisons pour lesquelles les figurines funéraires appelées oushebtis consentaient à servir les Egyptiens comme esclaves dans l'au-delà. Nous proposons que ces figurines acceptaient ce rôle en échange de la « vie » que leur insufflaient les artisans. Il est bien connu que les anciens Egyptiens employaient des formulaires juridiques comme mode de médiation entre le domaine terrestre et celui du surnaturel. L'examen du « contrat » passé entre artisans et oushebtis éclaire néanmoins d'un jour nouveau la nature du marché du travail dans l'Egypte ancienne, notamment le recours répandu à l'esclavage contractuel. Dans la seconde partie de l'article, une analyse économique confirme que la vente des oushebtis assurait vraisemblablement des profits substantiels aux ateliers des temples.


2013 ◽  
Vol 88 (2) ◽  
pp. 197-229 ◽  
Author(s):  
Benjamin Fomba Kamga

L’objectif de cet article est d’étudier les différentiels de salaires entre les différents contrats de travail observés dans les entreprises formelles du secteur manufacturier camerounais en utilisant une technique économétrique qui traite les statuts contractuels comme une variable endogène, discrète et multinomiale. La particularité du marché du travail camerounais est prise en compte à travers le caractère écrit ou verbal du contrat de travail. Les données utilisées ont été collectées dans le cadre du projet sur « Les conditions de travail dans le secteur manufacturier camerounais » réalisée en 2006. Les analyses économétriques basées sur un échantillon de 1809 employés permettent de montrer que : (i) les contrats de travail constituent une base de la segmentation du marché du travail, (ii) le différentiel salarial entre les employés sous contrat verbal et ceux sous contrat à durée déterminée est expliqué par la différence des caractéristiques entre les deux groupes d’employés alors que le différentiel salarial entre les employés sous contrat à durée indéterminée et ceux sous contrat à durée déterminée est mieux expliqué par la précarité de l’emploi c’est-à-dire le fait d’être sur le marché secondaire.


2015 ◽  
Vol 70 (2) ◽  
pp. 353-380 ◽  
Author(s):  
Jacques Rouillard ◽  
Jean-François Rouillard

Notre article évalue la croissance des salaires réels des travailleurs au Canada du début du 20e siècle jusqu’à 2013, en considérant à la fois les salaires des travailleurs syndiqués et non syndiqués. Cette évolution est mise en relation avec la hausse de la productivité du travail afin de vérifier la théorie de l’économiste Robert Solow voulant que la croissance des salaires réels progresse au même rythme que la productivité du travail. Nous relevons l’évolution des salaires en trois temps selon les modes dominants de régulation des relations de travail : 1900-1939, 1940-1979 et 1980-2013. La première phase, celle du libéralisme, est marquée par la négociation individuelle des conditions de travail et l’amorce de la syndicalisation. La deuxième se situe dans la mouvance keynésienne et est caractérisée par le militantisme syndical et l’aide de l’État. La troisième, qui s’inscrit dans l’affirmation du néolibéralisme, voit le recul du syndicalisme et de l’appui apporté par les gouvernements. De notre analyse, il ressort que trois importants facteurs influencent la détermination des salaires : 1-la croissance économique ; 2-l’action de l’État ; et 3- le militantisme syndical. Notre recherche montre que les salaires réels moyens des travailleurs au Canada n’ont guère augmenté au-delà de l’inflation depuis les trois dernières décennies malgré un accroissement de la productivité du travail. Ce quasi-gel du pouvoir d’achat des travailleurs est notamment attribuable à des transformations du marché du travail, à l’érosion du rapport de force des salariés dans les entreprises et aux valeurs néolibérales qui s’imposent auprès des gouvernements. En revanche, les années antérieures se présentent sous un tout autre jour puisque les salariés profitent de la croissance économique et de la hausse de la productivité du travail. Depuis la Deuxième Guerre mondiale, leur pouvoir d’achat fait plus que doubler, en même temps qu’ils peuvent bénéficier d’une réduction de leurs heures de travail et de nombreux autres avantages sociaux. Cet avancement est le résultat de la forte croissance économique, de la hausse du taux de syndicalisation et de politiques gouvernementales keynésiennes axées sur la stimulation de la consommation. De 1901 à 1940, les salariés profitèrent également du développement industriel, même si les rapports qui déterminent l’embauche et les conditions de travail sont surtout de nature individuelle basés sur les lois du marché. Au cours de cette période, l’action de l’État demeure marginale, mais des syndicats réussissent à imposer la négociation collective.


2002 ◽  
pp. 51-61
Author(s):  
Hélène David

RÉSUMÉ Ce bilan synthèse souligne la place marginale qu'occupent les travaux sur le vieillissement au travail et en emploi, malgré la centrante du travail dans les sociétés industrielles avancées et les conséquences importantes des conditions de travail et des itinéraires professionnels antérieurs pour la vie à la retraite. Le champ de la vieillesse et du vieillissement étant délimité à partir de critères d'âge et d'exclusion du marché du travail, le rôle du travail et de l'emploi en tant que facteurs structurants du processus de vieillissement est occulté. Les travaux sur cette question sont relativement peu nombreux, bien qu'en croissance depuis la dernière décennie. On peut les partager en trois grandes catégories, selon leurs objets d'analyse: 1) les analyses des statistiques sur la population active, 2) les études des politiques et pratiques des entreprises et de leurs effets sur la main-d'œuvre vieillissante et 3) les études sur différentes catégories de travailleuses et de travailleurs vieillissants. En conclusion, le peu d'influence de ces travaux de recherche sur les acteurs sociaux concernés est attribuée à la faible intervention de l'État dans la vie économique et dans les activités des entreprises privées.


Author(s):  
Vincent Bodart ◽  
Laurence Jacquet ◽  
Bruno Van der Linden

Les négociations salariales dans le cadre de l’accord interprofessionnel 2003-2004 vont prochainement débuter. Ce numéro de Regards Economiques se penche sur les enjeux, les raisons et les modalités de la modération salariale en Belgique. 1.   Les enjeux Face à l’arbitrage entre salaire et emploi étayé ci-dessous, notre point de vue est qu’il faut davantage mettre l’accent sur le développement de l’emploi que sur la croissance des salaires. Cette priorité à l’emploi s’explique par le rôle de celui-ci dans l’insertion sociale et par le souci de sauvegarder une sécurité sociale efficace face au choc du vieillissement de la population et en présence de notre fort endettement public. Nous sommes bien conscients que l’emploi doit vérifier certaines caractéristiques pour être un vecteur d’insertion sociale. Même si nous n’abordons pas ces aspects ici, la négociation collective et la législation relatives aux conditions de travail sont donc essentielles elles aussi. 2.   Les raisons L’analyse d’un éventail de données statistiques livrent plusieurs enseignements. Primo, ils rappellent que le niveau du coût salarial en Belgique est parmi les plus élevés en Europe. Secundo, il semble bien que la croissance du coût salarial en Belgique ait pu effectivement être maîtrisée depuis l’entrée en vigueur de la loi de 1996 relative à la promotion de l’emploi et à la sauvegarde préventive de la compétitivité. Les coûts salariaux unitaires ont cependant progressé plus rapidement que dans les pays voisins, provoquant ainsi une détérioration de la compétitivité de l’économie belge. Tertio, les performances d’emploi de la Belgique s’améliorent mais demeurent extrêmement préoccupantes pour une série de groupes de la population (travailleurs moins qualifiés, travailleurs de nationalité non européenne, travailleurs âgés). Toutes les études disponibles pour la Belgique aboutissent à la même conclusion : le niveau macroéconomique de l’emploi varie négativement avec celui des coûts salariaux. Cette relation est la résultante d’effets tantôt positifs, tantôt négatifs. Cette conclusion pourrait donc s’inverser si les coûts salariaux baissaient fortement. On n’en est cependant pas là. La modération du coût salarial n’est certainement pas la panacée pour répondre à la situation préoccupante des groupes de population mentionnés à l’instant. La stimulation de l’offre d’emploi que cette modération favorise est cependant un complément indispensable à un ensemble de mesures structurelles bien coordonnées (relèvement des qualifications les plus basses, poursuite des actions ciblées sur des sous-régions particulièrement meurtries, abandon des freins à la mobilité des travailleurs, révision du profil salarial en fonction de l’âge ou de l’ancienneté, accroissement de l’écart entre revenu en emploi et revenu d’allocation en jouant sur la (para-)fiscalité, etc.). Les perspectives conjoncturelles peu brillantes pour le futur immédiat renforcent la nécessité d’une modération salariale. On sait en effet qu’en ces périodes assez déprimées sur le plan de l’embauche, les plus qualifiés vont davantage prospecter les marchés du travail où ils sont en quelque sorte "sur-qualifiés". Promouvoir une offre d’emplois dynamique dans tout l’éventail des qualifications est alors une manière de limiter ce phénomène dont seuls les plus qualifiés tirent un parti clair. 3.   Les modalités Depuis l’accord interprofessionnel de 1999-2000, la norme salariale est avant tout devenue "indicative". Elle est une recommandation des partenaires sociaux réunis au niveau national à l’égard des partenaires des négociations sectorielles et d’entreprise. Compte tenu des faits observés en Belgique depuis le premier choc pétrolier et des analyses réalisées depuis, il est fort plausible que se coordonner sur une norme, même fruste, est préférable à une absence de coordination. Pour que la modération salariale contribue le plus largement possible au développement de l’emploi, des aménagements complémentaires au système actuel nous semblent nécessaires. Ceux-ci se situent à trois niveaux. Pour favoriser la création d’emploi, il est primordial que les importants allégements structurels de cotisations sociales contribuent pleinement à la réduction du coût du travail. On recommande donc de maîtriser la croissance des salaires bruts afin que les baisses de cotisation structurelles allègent le coût salarial et stimule l’emploi. Cette maîtrise aurait une réciproque en ce sens que la réforme fiscale et les allégements de cotisations personnelles au bas de l’échelle salariale ne devraient pas être récupérées par les employeurs lors de la négociation du niveau des salaires bruts. Ces réformes pourraient alors pleinement jouer leurs rôles de soutien aux bas revenus et d’incitation à la recherche d’emploi et à la participation au marché du travail. L’indexation automatique assure tous les salariés contre le risque généré par des mouvements de prix et constitue à ce titre un mécanisme à préserver. Il faut toutefois souligner qu’en cas de hausse de prix des produits importés, l’appauvrissement collectif qui en résulte risque d’être aggravé par l’indexation automatique. Lorsque des biens importés qui ont un poids significatif dans l’"indice-santé" connaissent des hausses substantielles et durables de prix, il faudrait veiller à la suspension de l’indexation automatique des salaires sur ces prix et trouver d’autres modalités pour répondre à la dégradation de la situation socio-économique de certains groupes en présence de tels chocs. Tant la modération salariale que les allègements de la parafiscalité doivent faire l’objet d’une coordination au niveau européen. Sans une coordination forte au sein de l’UE, les dispositions prises au niveau de chaque Etat seront sous-optimales.


Phronesis ◽  
2017 ◽  
Vol 6 (1-2) ◽  
pp. 177-188
Author(s):  
Geneviève LESSARD ◽  
Julie BERGERON ◽  
Stéphanie DEMERS ◽  
Nathalie ANWANDTER CUELLAR

Cet article s’appuie sur une expérience de recherche participative dont les conditions spécifiques de réalisation ont demandé des ajustements méthodologiques importants que nous proposons d’analyser. Les enjeux de la recherche ayant mené au choix méthodologique sont présentés de même que la méthodologie retenue. Les modifications témoignant d’une appropriation du pouvoir par les auteurs sont décrites et une réflexion sur leurs implications est discutée. Le constat avancé est que l’approcheécocollaborative, basée sur des relations harmonieuses et tenant compte de la complexité des systèmes, semble répondre à un besoin de revoir les conditions de « travail » de l’enseignante et de la chercheuse afin d’atténuer les contraintes institutionnelles, de repousser les limites de l’action professionnelle et ainsi édifier une culture commune émancipatrice et de self-empowerment.


Author(s):  
Mathieu Lefebvre ◽  
Sergio Perelman ◽  
Pierre Pestieau

Depuis quelques années, il est admis qu’il y a lieu de s’inquiéter pour l’avenir de l’État providence. Des menaces croissantes pèsent en effet sur son fonctionnement. Elles ont pour noms vieillissement, concurrence fiscale, changements familiaux et segmentation du marché du travail. Pour toutes ces raisons, les États providences européens ont besoin de réformes, réformes qui permettraient une meilleure adéquation entre leurs structures et la réalité socio-économique actuelle, très différente de celle qui prévalait après la seconde guerre mondiale, lorsque les grands programmes de protection sociale ont été créés. Avant de procéder à toute réforme, il est nécessaire de se rappeler quels sont les objectifs de la protection sociale. En effet, pour juger de sa performance, il importe de savoir comment ces objectifs ont été atteints. Ces objectifs sont essentiellement de deux ordres : assurer une bonne protection contre les grands risques de la vie (le chômage, la maladie, l’invalidité, l’absence de qualification) et réduire au mieux les inégalités sociales et la pauvreté. Dans ce numéro de Regards économiques, nous proposons une mesure et un classement de la performance de la protection sociale des 27 pays membres de l’UE ainsi que des régions belges. On retrouve les suspects habituels dans le peloton de tête, à savoir les Pays Nordiques et les Pays-Bas. Parmi les derniers entrants, la Tchéquie et la Slovénie se comportent également très bien. Malgré les différences de performances observées entre les pays, une analyse de l’évolution dans le temps montre que les pays à la traine tendent à rattraper leur retard par rapport aux Etat les plus performants, ce qui semble indiquer l’absence de dumping social. Quant à la Belgique, elle se retrouve au milieu du classement des 27 pays. Ce n’est guère glorieux surtout par rapport à la réputation que notre pays pouvait avoir il y a deux décennies. Ce qui est intéressant, c’est de distinguer les deux principales régions belges. La Flandre se retrouve tout en haut du classement alors que la Wallonie est classée parmi les derniers.


2002 ◽  
Vol 32 (3) ◽  
pp. 49-83
Author(s):  
Genevieve Fournier ◽  
Rene Pelletier ◽  
Chantale Beaucher

Cet article aborde les résultats d'une étude menée auprès de jeunes diplômés des secteurs secondaire professionnel, collégial technique et universitaire, 1er cycle, en processus d'insertion socioprofessionnelle. Il vise à rendre compte des différents événements personnels et professionnels qui ponctuent l'entrée sur le marché du travail de ces jeunes diplômés et à faire état de leur situation professionnelle trois ans après leur sortie du système éducatif. Plus particulièrement, nous présentons d'abord quatre types et onze trajectoires d'insertion socioprofessionnelle identifiés à partir d'entretiens semi-structurés, effectués trois ans après l'obtention du diplôme. Nous proposons ensuite une analyse de ces résultats en fonction du sexe et du niveau de scolarité des sujets. Finalement, une discussion concernant les formes plus ou moins insidieuses que prend la précarité pour une proportion importante de diplômés et une réflexion sur les groupes qui y sont les plus vulnérables complètent l'article.


2019 ◽  
Vol 19 (2) ◽  
pp. 76-79
Author(s):  
Ginette Gauthier ◽  
Monique Parent ◽  
Lise Lachance ◽  
Denis Plante

Les auteurs font une analyse de la situation actuelle du bibliotechnicien sur le marché du travail au Québec. En première partie, ils tracent l’historique des premières promotions en tenant compte des facteurs conflictuels, sans oublier les conditions salariales. La seconde partie se veut, avant tout, une description des plus objective des tâches actuelles remplies par les bibliotechniciens et des conditions de travail inhérentes à cette situation.


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