Journal of Global Security Studies
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Published By Oxford University Press

2057-3189, 2057-3170

Author(s):  
Karsten Friis

Abstract How can we best analyze security subregions? The most commonly used theory of regional security in the discipline of international relations, the regional security complex theory, focuses on large regions, such as Europe, Asia, or the Middle East. It pays less attention to smaller regions within these. This is unfortunate, because the security dynamics of these subregions often are a result of more than their place in the larger region. At the same time, the security of subregions cannot be reduced to a function of the policies of the states comprising them either. In short, security subregions are a level of analysis in their own right, with their own material, ideational, economic, and political dynamics. To capture and understand this, we need an analytical framework that can be applied to security regions irrespective of where and when in time they occur. The aim of this article is to offer such an analytical framework that helps us theorize the forces forging regional security cooperation, by combining external push and pull forces with internal forces of pull and resistance. The utility of the framework is illustrated through the case of Nordic security cooperation. It allows for a systematic mapping of the driving forces behind it and the negative forces resisting it. The Nordic region thus becomes a meeting point between global and national forces, pushing and pulling in different directions, with Nordic Defense Cooperation being formed in the squeeze between them. Extrait Comment pouvons-nous analyser au mieux les sous-régions de sécurité? La théorie de sécurité régionale la plus communément exploitée dans la discipline des relations internationales, celle du complexe de sécurité régionale, se concentre sur de grandes régions, telles que l'Europe, l'Asie ou le Moyen-Orient. Elle accorde moins d'attention aux plus petites régions qui les constituent. Cela est regrettable, car les dynamiques de sécurité de ces sous-régions résultent souvent de bien d'autres facteurs que leur place dans la région. Dans le même temps, la sécurité des sous-régions ne peut pas non plus être réduite à une fonction des politiques des États qui les composent. En bref, les sous-régions de sécurité sont un niveau d'analyse à part entière, avec ses propres dynamiques matérielles, idéationnelles, économiques et politiques. Pour capturer et comprendre cela, nous avons besoin d'un cadre analytique pouvant être appliqué aux régions de sécurité, quels que soient le moment et le lieu où elles interviennent. Le but de cet article est de proposer un tel cadre analytique qui nous aide à théoriser les forces forgeant la coopération régionale de sécurité en alliant des forces externes de poussée et de traction à des forces internes de traction et de résistance. L'utilité de ce cadre est illustrée par le cas de la coopération de sécurité nordique. Il permet une cartographie systématique des forces motrices sur lesquelles elle repose et des forces négatives qui y résistent. La région nordique devient ainsi un point de rencontre entre forces nationales et internationales qui poussent et tirent dans différentes directions, la coopération de défense nordique se formant dans l'intervalle ainsi constitué. Resumen ¿Cuál es la mejor forma de analizar las subregiones de seguridad? La teoría sobre seguridad regional de uso generalizado en la disciplina de relaciones internacionales, la llamada Teoría de Complejos de Seguridad Regional, se centra principalmente en grandes regiones como Europa, Asia y el Medio Oriente y presta menos atención a regiones más pequeñas dentro ellas. Este aspecto es desafortunado, ya que la dinámica de seguridad de estas subregiones suele ser el resultado de otros factores además del lugar que ocupan dentro de estas regiones más grandes. Asimismo, la seguridad subregional tampoco puede reducirse a una función de las políticas de los estados que integran. En conclusión, las subregiones de seguridad merecen un nivel de análisis propio, con sus propias dinámicas materiales, conceptuales, económicas y políticas. Para captar y comprender esto, es necesario un marco analítico que pueda aplicarse a regiones de seguridad independientemente del lugar y el momento en el que suceden. Este artículo tiene como objetivo ofrecer ese marco analítico que ayude a teorizar los factores que forjan la cooperación de seguridad nacional al combinar factores externos de tensión y conciliación con factores internos de conciliación y resistencia. La utilidad del marco se explica a través del caso de la cooperación de seguridad nórdica. Permite realizar un mapeo sistemático de los factores subyacentes de impulso y los factores negativos de resistencia. La región nórdica, por tanto, se convierte en un punto de encuentro de los factores internacionales y nacionales de tensión y conciliación en distintas direcciones, y en el cual que se forma la cooperación nórdica de defensa.


Author(s):  
Jonas Hagmann

AbstractHow do urban security assemblages evolve? Scholars inspired by Deleuze's Control Thesis detect profound shifts in the ways security operates. Different to Foucault's disciplinary logics, they argue, security assemblages now rely intimately on expanding casts of policing agents, digital surveillance, and statistical knowledge(s). They reach beyond enclosures and national borders, and they challenge democratic politics ever more forcefully. Whether this general trajectory of security management holds true across the global cityscape is yet far from evident. Not only do most studies of contemporary control draw conclusions from European and North American cases exclusively. Many also reproduce and project abroad distinctively Eurocentric assumptions about state–society relations, governance, and insecurity. This article foregrounds and problematizes these penchants. It then looks at the Moroccan city of Marrakech to detail how urban security assemblages may evolve in different ways, at other speeds, and following different steering logics than what is generally set out by research on control. The article concludes with a discussion of how insights offered by places such as Marrakech contribute to more robust, analytically refined, and globally inclusive research on the contemporary politics of urban security.RésuméComment les dispositifs de sécurité urbaine évoluent-ils? Des chercheurs inspirés par la thèse sur la société de contrôle de Deleuze ont détecté de profonds changements dans les manières dont la sécurité opère. Ces chercheurs se différencient de la logique disciplinaire de Foucault en soutenant que les dispositifs de sécurité reposent maintenant étroitement sur l’élargissement de la sélection des agents impliqués dans les forces de police, la surveillance numérique et les connaissances statistiques. Ils franchissent les clôtures et les frontières nationales et remettent en question les politiques démocratiques avec toujours plus de force. Il est cependant loin d’être évident que cette trajectoire générale de la gestion de la sécurité concerne la globalité des espaces urbains. Non seulement la plupart des études du contrôle contemporain tirent exclusivement des conclusions de cas européens et nord-américains. Mais en plus de cela, nombre d’entre elles reproduisent et projettent à l’étranger des hypothèses typiquement eurocentriques sur les relations entre l’état et la société, la gouvernance et l’insécurité. Le présent article met en avant et problématise ces inclinaisons. Il examine ensuite la ville marocaine de Marrakech pour détailler dans quelle mesure les dispositifs de sécurité urbaine peuvent évoluer de différentes manières, à d’autres rythmes, et suivant des logiques d’orientation différentes de celles qui sont généralement exposées par les études sur le contrôle. Il conclut par une discussion sur la façon dont les renseignements offerts par des lieux tels que Marrakech contribuent à rendre les recherches sur les politiques contemporaines de sécurité urbaine plus solides, plus affinées sur le plan analytique et plus mondiales.Resumen¿Cómo evolucionan los grupos de seguridad urbana? Los académicos inspirados en la tesis del control de Deleuze detectan profundos cambios en las formas en que la seguridad opera. Argumentan que, a diferencia de la lógica de la disciplina de Foucault, los grupos de seguridad ahora dependen íntimamente de los modos en expansión de los agentes de vigilancia policial, la vigilancia digital y los conocimientos estadísticos. Traspasan los cercados y las fronteras nacionales y desafían la política democrática de manera cada vez más contundente. Aún no es para nada evidente si esta trayectoria general de la gestión de seguridad persiste en todo el panorama urbano global. La mayoría de los estudios del control contemporáneo no solo saca conclusiones de casos europeos y norteamericanos de manera exclusiva, sino que también muchos reproducen y proyectan en el extranjero suposiciones distintivamente eurocéntricas sobre las relaciones entre el estado y la sociedad, el gobierno y la inseguridad. Este artículo coloca en primer plano y problematiza estas inclinaciones. Luego, analiza la ciudad marroquí de Marrakech para detallar de qué manera los grupos de seguridad urbana pueden evolucionar de diferentes maneras, a otras velocidades, y siguiendo diferentes lógicas de vigilancia que las que generalmente se presentan a través de la investigación sobre el control. El artículo finaliza con un debate sobre cómo los conocimientos que ofrecen los lugares como Marrakech contribuyen a investigaciones más sólidas, perfeccionadas en términos analíticos y globalmente inclusivas sobre la política contemporánea de la seguridad urbana.


Author(s):  
Sebastian Schmidt

Abstract The North Atlantic Treaty Organization and the security commitment it entails are cornerstones of the current international order. Despite this centrality, international relations scholarship is ill equipped to explain the origin of the American commitment to Europe in the form of a long-term, peacetime military presence. At the time, this disposition of military forces represented a historically novel practice. The rational and norm-oriented logics of action that characterize much international relations theory explain cooperation as proceeding from a foundation of given interests. This perspective constrains the ability of analysts to make sense of the dynamic nature and potential creativity of cooperative endeavors. Building on a pragmatist understanding of action, this paper conceptualizes cooperation as a contingent process, characterized by the reciprocal relationship of means and ends, through which actors’ initially ambiguous interests become more concrete. The ends of cooperation emerge endogenously, and the potential for creativity is inherent in the process. This dynamic resulted in the specific form of the American commitment to Europe. A pragmatist account foregrounds agency and in doing so draws attention to important developments that traditional analyses may overlook or assume in the effort to reconstruct a pre-existing structure of interests as the basis for cooperation. By underlining the processual cast of action, this paper also helps recontextualize institutionalization as one step within a broader cooperative dynamic.


Author(s):  
Eric Hundman

Abstract Disobedience among military personnel is common and can be highly consequential, given the military's centrality to the conduct of foreign policy and war. Despite this, scholars of international affairs typically assume that subordinates in the military obey their orders. While scholarship on military politics acknowledges the prevalence of disobedience, it focuses on group-level forms of resistance and characterizes all such behavior as undesirable. Both of these analytical choices obscure the fact that individuals in the military can respond to orders they do not like in any number of ways. Building on existing work on civil–military relations and military decision-making, this article develops a novel conceptual typology of individual-level disobedience in military organizations. Drawing on dozens of diverse examples, it shows how such resistance is best categorized into four broad types: defiance, refinement, grudging obedience, and exit. Further, it demonstrates the advantages of adopting this typology. In particular, it highlights how military disobedience can be either disloyal or loyal; disobedience can be productive by fostering innovation, adaptability, or cohesion in military organizations. In addition to providing new variables for research on military politics, this typology also points to underexplored linkages between behaviors that have so far been studied separately, such as desertion, surrender, and mutiny. La désobéissance du personnel militaire est courante et peut avoir de lourdes conséquences selon la centralité de l'Armée dans la conduite de la politique étrangère et de la guerre. Malgré cela, les chercheurs en affaires internationales présupposent généralement que les subordonnés de l'Armée obéissent aux ordres qui leur sont donnés. Bien que les recherches sur la politique militaire admettent la prévalence de la désobéissance, ces dernières se concentrent sur les formes de résistance au niveau Groupes et caractérisent toutes un tel comportement comme indésirable. Ces deux choix analytiques obscurcissent le fait que les individus de l'Armée peuvent réagir aux ordres qui ne leur plaisent pas de bien des façons. Cet article s'appuie sur des travaux existants portant sur les relations entre civils et militaires et sur la prise de décisions militaires pour développer une nouvelle typologie conceptuelle de la désobéissance au niveau Individus dans les organisations militaires. Il s'inspire de dizaines d'exemples divers pour montrer à quel point il est préférable de classer une telle résistance en quatre grands types: Défiance, Peaufinement, Obéissance à contrecœur et Sortie de l'Armée. De plus, cet article montre les avantages qu'offre l'adoption de cette typologie. Il met en particulier en évidence la mesure dans laquelle la désobéissance militaire peut être soit loyale, soit déloyale; la désobéissance peut s'avérer productive lorsqu'elle encourage l'innovation, l'adaptabilité ou la cohésion dans les organisations militaires. En plus de fournir de nouvelles variables pour les recherches sur la politique militaire, cette typologie montre également des liens insuffisamment explorés entre des comportements qui ont jusqu'ici été étudiés séparément, tels que la désertion, l'abandon et la mutinerie. La desobediencia entre el personal militar es común y puede tener consecuencias de importancia debido al lugar central del ejército en la conducción de la política exterior y la guerra. A pesar de esto, los estudiosos de los asuntos internacionales suelen dar por sentado que los subordinados en el ejército obedecen las órdenes. Si bien los estudiosos de la política militar reconocen la prevalencia de la desobediencia, se centran en las formas de resistencia a nivel de grupo y caracterizan todo ese comportamiento como indeseable. Ambas opciones analíticas ocultan el hecho de que las personas en el ejército pueden responder de muchas maneras a las órdenes que no son de su agrado. A partir de trabajos existentes acerca de las relaciones cívico-militares y la toma de decisiones en el ejército, este artículo desarrolla una novedosa tipología conceptual de la desobediencia a nivel individual en las organizaciones militares. A través de numerosos ejemplos diversos, muestra cómo esa resistencia se clasifica mejor en cuatro categorías amplias: desafío, perfeccionamiento, obediencia de mala gana y retirada. Además, muestra las ventajas de adoptar esta categorización. En concreto, destaca cómo la desobediencia militar puede ser desleal o leal. Puede ser productiva al fomentar la innovación, la adaptabilidad o la cohesión en las organizaciones militares. Además de proporcionar nuevas variables para la investigación en materia de política militar, esta categorización también señala vínculos poco explorados entre comportamientos que hasta el momento se han estudiado por separado, como la deserción, la rendición y el motín.


Author(s):  
Rodrigo Fracalossi de Moraes

Abstract What explains the existence of humanitarian concerns in decisions involving arms transfers? This paper examines the potential influence of democratization and civil society activities on arms transfer policies and practice through a case study on Brazil. Brazil's re-democratization in 1985 provides an opportunity to test whether a change of regime type influences arms export behavior and whether civil society groups can influence it in newly democratized countries. Based on evidence collected mainly through archival research at Brazil's Ministry of Foreign Affairs and semi-structured interviews, this paper argues that transitioning to democracy had an immediate effect on arms transfer policies and practice in Brazil. After the end of Brazil's military regime, arms export policies and practice changed due mainly to reputational concerns: a stricter arms control could provide reputational gains to Brazil in an international norm environment where liberal values were perceived to be cascading. In addition to this immediate effect, democratic institutions created better conditions for the emergence of civil society groups campaigning for a stricter arms control, which emerged in the late 1990s. The paper studies a campaign and network led by the civil society group Viva Rio, which led to the introduction of a stricter policy on arms sales to most Latin American and Caribbean countries. These findings imply that democratization has both short- and long-term effects on arms transfers and that democratic institutions can influence state behavior regarding arms transfers even in countries with little tradition of civil society groups working with arms control.


Author(s):  
Valerie Sticher

Abstract Why do some parties fail to settle conflict, even after long periods of fighting? Bargaining theory explains this through imperfect information, commitment problems, war entrepreneurs, and indivisible stakes. Integrating insights from social psychology into bargaining theory, this article proposes an additional bargaining obstacle. Conflict party members not only care about their in-group's welfare, but also want to avoid rewarding their opponent through concessions. A mutually acceptable agreement always contains concessions, yet when concessions are unpopular with key constituents, they are costly for leaders to make. This may result in a situation where leaders would prefer to settle but still decide to continue the war. Modifying a standard bargaining setup to account for this dilemma, the article demonstrates the difficulties of settling a conflict when out-group preferences are salient. It shows how events that increase the saliency of out-group preferences, such as major ceasefire violations, lead to a drop in public support for negotiations. The problem of costly concessions renders the search for a mutually acceptable agreement a delicate balancing act, particularly if constituents are isolated from the costs of war and political competitors mobilize around unpopular concessions.


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