Exposition internationale de Dresde

1910 ◽  
Vol 41 (163) ◽  
pp. 130-131
Keyword(s):  

A notre cent-vingt-huitième circulaire aux Comités centraux, du 3 mars 1910, pen de Sociétés ont encore répondu, et celles qui l'ont fait n'ont pas cru pouvoir participer à cette intéressante manifestation internationals de la Croix-Rouge, qui doit avoir lieu en 1911. Si nous comprenons parfaitement que les sociétés naissantes ou peu développées encore ne se sentent guère portées à le faire, eu revanche nous regretterions beaucoup que les sociétés anciennes et importantes s'en abstinssent.

1886 ◽  
Vol 17 (65) ◽  
pp. 70-72
Author(s):  
Ernest Mockly
Keyword(s):  

Lors de la fondation de la Société suisse de la Croix-Rouge, il fut décidé, entr'autres, d'organiser aussi en Suisse les secours à donner en cas d'accidents en temps de paix. L'organisation en fut remise à la Société militaire sanitaire suisse, qui forme une section de la Croix-Rouge. Les premiers essais devaient avoir lieu à Berne. Je fus chargé par la section militaire sanitaire d'organiser ce service et de présenter à la Croix-Rouge suisse son plan d'action.


1892 ◽  
Vol 23 (89) ◽  
pp. 3-4
Author(s):  
E. Odier ◽  
G. Moynier
Keyword(s):  

La cinquième conférence internationale des sociétés de la Croix-Rouge devant avoir lieu à Rome dans quelques mois, nous venons vous rappeler que nous avons pris l'engagement de mettre à sa disposition l'argent, recueilli par nous pour constituer le Fonds Augusta.


Babel ◽  
1996 ◽  
Vol 42 (4) ◽  
pp. 193-210
Author(s):  
Priye Iyalla-Amadi

Résumé Du fait qu'il apparaît lent à participer à la marche technologique de son temps, l'Africain est perçu comme un retardataire dans l'univers technologique actuel. Or, dans cette étude, nous sommes d'avis qu'il est bel et bien possible de se lancer dans la technologie en se créant un langage technique approprié et en adoptant les procédés ponctuels et précis de la traduction technique. Nous avons choisi la langue yoruba comme modèle de ce travail embryonnaire car nous estimons qu'il s'agit d'une langue africaine "auto-suffisante" et capable de subvenir aux besoins de ses locuteurs à tous les niveaux. Nous avons donc imaginé de formuler un langage technique en nous servant de la langue française comme modèle métalinguistique en vue de parvenir à nos fins, à savoir de doter l'esprit de l'Africain d'une pensée dite technique, afin de faire naître en lui une conscience technologique par la voie lexicologique, pour qu'enfin puissent avoir lieu les inventions technologiques. Abstract The need for the African to be an active part of the technological age is felt now more than ever. Efforts need to be made to make the African aware of the technological realities, manifested via scientific phenomena, present in his environment. One way we intend to do this is by evolving an appropriate lexicological framework whereby indigenous African languages, in this case the Yoruba language, can be made to express scientific and technological phenomena using the concise and precise procedures of technical translation. It is our belief that abstract conceptions concretized by linguistic expressions can give impetus to technological inventions. When the Yoruba speaker knows that he can express the term 'solar collector' in his native language as 'akónajo olóòrùn', he will be better able to appreciate and apprehend the phenomenon in his environment. As David Crystal (1987) noted in his comments on the Sapir-Whorf Hypothesis, people recall things more easily if they correspond to readily available words or phrases. It is our intention to make such words which will convey technological import readily available to Yoruba speakers through this study. We also intend to use the Yoruba language as a model to be emulated by other languages in need of lexicological development, i.e. designed to express scientific and technological realities in such a way as ultimately to give impetus to technological inventions.


Keyword(s):  

Le Congrès d'hygiène et de sauvetage, dont parle la circulaire ci-dessus du Comité belge de la Croix rouge, doit avoir lieu à Bruxelles du 27 septembre au 4 octobre prochains. Il se subdivisera en trois sections: hygiène, sauvetage, économie sociale. C'est naturellement dans la 2me section, celle du sauvetage, que seront traitées les questions qui se rapportent aux secours en temps de guerre; elles occupent même la plus grande place dans le programme de cette section, qui comprend en outre des délibérations sur: a) les moyens préventifs, les secours et le sauvetage en cas d'incendie; b) les appareils et engins servant sur l'eau et dans l'eau pour diminuer les dangers, prévenir les accidents et porter secours; c) les appareils pour prévenir les accidents résultant de la circulation sur les routes, les tramways et les chemins de fer; d) l'outillage de secours pour les accidents qui surviennent dans les mines, les carrières et les ateliers.


Author(s):  
Dorothy Nelkin ◽  
Lorne Huston
Keyword(s):  

L’effet du savoir scientifique sur un ensemble de valeurs, définies de façon plutôt vague, que l’on désigne sous le nom de « démocratie », continue de susciter des passions et des analyses, comme en témoignent les revendications populaires en faveur d’une plus grande participation de la population aux processus de prises de décision relatives aux dossiers scientifiques. De telles revendications soulignent l’importance du débat politique dans des domaines qui furent jusqu’ici réservés à la recherche scientifique. Cependant, un débat éclairé ne peut avoir lieu que dans la mesure où les participants ont une certaine compétence dans le domaine technique, ne serait-ce que pour pouvoir évaluer les « impératifs techniques » des choix réels qui se posent. Le savoir scientifique — tout comme la terre, la force de travail et le capital — constitue une ressource, voire une marchandise. La possibilité d’utiliser et de contrôler cette ressource a des conséquences importantes sur la distribution du pouvoir politique dans les sociétés démocratiques.


Diachronica ◽  
1996 ◽  
Vol 13 (1) ◽  
pp. 1-28 ◽  
Author(s):  
Martin Ehala

SUMMARY This paper introduces a model of language change based on the theory of self-organisation. It is argued that the structure of language is defined by speech as much as speech is determined by grammar and that the emergence of new grammatical options is a process of mutual interaction of these two sides of language. The main principle of this model of language change is that changes can happen only when the system's stability is lost. At this point, called bifurcation point, random fluctuations choose a new stable state. The stability of the system does not depend on fluctuations, but is a function of its control parameter. When this parameter reaches the critical point, one of the fluctuations starts to expand and leads the system into a new steady state. It is argued that external fields can influence the random nature of fluctuations which makes the corresponding changes ('natural' changes) recurrent crosslinguistically. RÉSUMÉ L'article presente un modele des changements langagiers ayant pour base la theorie de l'autoorganisation. Selon ce modele la structure d'une langue n'est pas definie par la grammaire, mais par le discours; les nouvelles structures grammaticales, elles, sont creees par l'interaction de la langue et la grammaire. L'idee principale du modele presente est le fait que les changements peuvent avoir lieu dans la langue seulement au cas où le systeme perd sa stabilite. A un moment donne, appele 'point de bifurcation', des fluctuations fortuites con-duisent le systeme de nouveau a un etat stable. La stabilite du systeme ne depend pas de fluctuations, c'est plutot une fonction d'un parametre de controls Si le parametre arrive a sa valeur critique, Tune des fluctuations croît en importance et conduit le systeme de nouveau a un etat stable. L'article avance l'hypothese que les champs de force peuvent influencer la distribution fortuite des fluctuations qui rend ces changements repetitifs parmi les langues. ZUSAMMENFASSUNG Dieser Artikel stellt ein Sprachwandelmodell vor, das sich auf das Prinzip der Selbstorganisierung gründet. Nach diesem Modell definiert die Rede, nicht die Grammatik, die Struktur der Sprache, und neue grammatische Strukturen bilden sich durch den gegenseitigen EinfluB von Rede und Grammatik. Das Grundprinzip des vorliegenden Modells ist, daB die Anderungen in einer Sprache nur dann vorkommen, wenn das System seine Stabilitat verliert. In diesem Punkt, der als Bifurkationspunkt bezeichnet wird, fiihren die zufalligen Fluktuationen das System in den neuen stabilen Zustand. Die Stabilitat des Systems ist nicht von den Fluktuationen abhangig, sondern ist die Funktion des Kon-trolparameters, die das System leitet. Wenn dieser Parameter seinen kritischen Wert erreicht, nimmt eine von den beiden Fluktuationen zu und fiihrt das System zu einem neuen stabilen Zustand. Der Artikel stellt die Hypothese auf, daB die Kraftefelder auBer dem System die zufallige Distribution der Fluktuationen beeinflussen konnen und dadurch die entsprechenden (sog. natürlichen) Anderungen in den Sprachen der Welt haufig vorkommen.


Diachronica ◽  
1999 ◽  
Vol 16 (2) ◽  
pp. 261-296 ◽  
Author(s):  
Randall Gess

SUMMARY Based on the assumption that the loss of the Old French word-internal syllable-final consonants (/S/ ( = [s] and [z]), /N/ ( = all nasal consonants), forward a unified analysis of these changes according to which they should have taken place within two or three centuries, rather than the ten or eleven centuries that has previously been assumed. I provide empirical support for this analysis. Previous hypotheses, which treat the changes as entirely separate events, are shown to be inadequate and lacking of tenable empirical support. RÉSUMÉ Basé sur la supposition que la perte en ancien français des consonnes finales des syllabes internes (/S/ ( = [s] et [z]), /N/ (=toute consonne nasale), /I/ et /R/) sont des manifestations individuelles d'un seul processus général, j'avance une analyse unifiée de ces changements selon laquelle ils ont dû avoir lieu dans une période de deux ou trois siècles, au lieu de dix ou onze siècles, comme on l'a supposé avant. Je pourvois des données empiriques à l'appui de cette analyse. Je montre que les hypothèses précédentes, selon lesquelles les changements sont des événements tout à fait séparés, sont insuffisantes et manquantes de soutien empirique défendable. ZUSAMMENFASSUNG Aufgrund der Annahme, dass der Verlust der wort-internen Konsonanten in Silben-Endstellung (/S/ ( = [s] und [z]), /N/ ( = alle Nasalkonsonanten), /l/ und /R/) Anzeichen eines einzigen Prozesses ist, wird eine einheitliche Analyse dieser Veränderungen vorgelegt, denenzufolge sie in einem Zeitraum von zwei oder drei Jahrhunderten stattgefunden haben sollen, und nicht, wie bisher angenommen, von zehn oder elf. Für diese Analyse wird empirische Stütze geliefert. Es wird gezeigt, dass bisherige Hypothesen, diese Veränderungen als vollkommen getrennte Ereignisse zu behandeln, wegen ihres Mangels an haltbarer, empirischer Stütze unzureichend sind.


2021 ◽  
Vol 32 ◽  
pp. 70-85
Author(s):  
Catherine Khordoc

Cet article entreprend une analyse des essais de Monique Bosco, publiés pendant les huit dernières années de sa vie, entre 1998 et 2006, à la lumière de la tradition des lamentations. En examinant le recours à l’intertextualité dans ces essais, notre étude privilégie la dimension de la lamentation qui vise l’interrogation plutôt que la complainte. Dans le contexte de la Shoah, Bosco cherche, à l’instar du Livre des Lamentations, à comprendre comment ce qui est arrivé a pu avoir lieu, une quête qui passe nécessairement par la lecture de textes historiques, philosophiques et autobiographiques.This article undertakes an analysis of Monique Bosco’s essays, published during the last eight years of her life, between 1998 and 2006, in light of the lament tradition. Focusing on the use of intertextuality in these essays, the article emphasizes lamentation as an interrogation rather than a lament, a notion that perhaps comes more immediately to mind. In the context of the Shoah, Bosco seeks to understand in the manner of the Book of Lamentations how what happened could have happened, a quest that necessarily involves the reading of historical, philosophical and autobiographical texts.


2019 ◽  
pp. 196-217
Author(s):  
Marie Dominique Garnier ◽  
Annie Benveniste ◽  
Monique Sélim
Keyword(s):  

Ce dossier présente trois réactions féministes et non-« universalistes » à l’ampleur mondiale du mouvement #MeToo. En contexte francophone, des voix critiques se sont fait entendre au nom d’une « liberté » républicaine, voix rassemblées sous le label de la « rubrique Deneuve ». Si un certain nombre de prises de paroles ont pu légitimement avoir lieu contre ce qu’il est convenu d’appeler la « domination masculine », il n’est pas certain cependant que, comme l’analyse Laure Murat dans Une Révolution sexuelle ? (2018) se soit écrit dans cette prise de parole « le prologue d’un livre qui commence ». Il n’est pas davantage certain que l’après-Weinstein soit l’occasion, comme elle l’écrit avec optimisme, de « réparer le contrat social ». Comment un contrat social peut-il être établi dès lors qu’une partie du « social » s’articule à ce que Deleuze et Guattari ont analysé comme un ensemble de « groupes assujettis » (par opposition à des groupes-sujets, c’est-à-dire des ensembles non identitaires, par exemple non assujettis à une identité de genre) ? Et comment penser les interstices d’un nouveau féminisme sans continuer à croire au concept binarisant de « domination », que les analyses de Michel Foucault ont revisité de façon convaincante pour lui substituer un tout autre niveau d’analyses, à savoir celui d’une microphysique du pouvoir ? Comment repenser le corps social dessiné par un « après #MeToo » en lui inventant un contre-discours qui ne se laisse pas prendre au piège de notions et de catégories oppositionnelles simplistes ? Les trois lectures présentées ici émanent de champs disciplinaires différents. Dans une perspective féministe non binaire qui décrypte les différences majeures entre les mobilisations post-1968 et les luttes présentes, Marie-Dominique Garnier interroge la notion désormais centrale de consentement dans la pensée française, Annie Benveniste revient sur la médiatisation en France de #MeToo un an après, et Monique Selim dévoile les enchaînements sémantiques et conceptuels qui travaillent au succès de #MeToo.


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