L’exil est-il une solution pour les réfugiés politiques traumatisés ?

2021 ◽  
pp. 118-129
Author(s):  
Cagda Birgul Cakir

L’histoire collective, surtout lorsqu’elle est marquée par des conflits majeurs et de la violence, a un impact important sur l’histoire singulière. Le partage du trauma et sa réactivation sous certaines conditions, induisent des répercussions psychiques qui s’inscrivent dans la durée. Ces répercussions perdurent dans l’exil et se traduisent en difficultés d’intégration dans le pays d’accueil. L’objet de cet article est la présentation des données d’une recherche linéaire sur ce rapport entre mémoire collective et trajectoire individuelle. Nous présentons ici le vécu traumatique et les difficultés d’intégration de deux sujets turcs réfugiés politiques en France. Nous nous sommes appuyés sur une démarche double : psychopathologique et catégorielle pour évaluer l’État de Stress Post Traumatique grâce aux critères diagnostiques du DSM-IV, puis psychanalytique et qualitative pour analyser d’un point de vue thématique les contenus des entretiens semi-directifs. Cette démarche retrace des trajectoires encore heurtées dans l’exil, du fait de difficultés d’adaptation. Par la symptomatologie qui réfère à leurs difficultés, à la suite à d’incarcérations et de torture, la trajectoire de ces sujets nous révèle une persistance de l’impact des traumatismes.

2013 ◽  
Vol 28 (S2) ◽  
pp. 36-36
Author(s):  
J.-D. Guelfi

Les troubles de la personnalité figurent dans deux sections distinctes de la classification. Dans la section II, on retrouve la définition générale des 10 troubles de la personnalité selon le DSM-IV TR, avec les critères diagnostiques inchangés et, pour chaque trouble, des considérations actualisées sur : les caractéristiques cliniques principales, les caractéristiques associées, les chiffres de prévalence, l’évolution, les facteurs de risque connus, les considérations culturelles et selon le genre, le diagnostic différentiel enfin. Dans la section III, un chapitre consacré à un modèle alternatif pour les troubles de la personnalité inclut de nouveaux critères diagnostiques généraux. Les principaux changements concernent les critères obligatoires A et B. Le critère A concerne le fonctionnement de la personnalité. Le critère B concerne les traits de personnalité pathologique dans cinq dimensions : l’affectivité négative, le détachement, l’antagonisme, la désinhibition et le psychoticisme. Au sein de ces dimensions, figurent 25 facettes cliniques distinctes. Sont ensuite envisagés six troubles spécifiques de la personnalité, définis par des altérations typiques du fonctionnement psychique (critère A) et par des traits de personnalité pathologique (critère B). De nouveaux critères sont proposés pour les personnalités antisociales, évitantes, borderline, narcissiques, obsessionnelles compulsives et schizotypiques. Pour les sujets répondant aux critères généraux mais pas à ceux des troubles spécifiques, le diagnostic de trouble de personnalité spécifié par les traits est retenu pour autant que le critère B soit rempli. Le chapitre suivant est consacré aux différents traits de personnalité. Il est inspiré principalement par le modèle des cinq facteurs. Le questionnaire recommandé pour évaluer les cinq dimensions et les 25 facettes cliniques est le PID-5 de R Krueger (en accès libre pour l’instant sur Internet). Suivent des considérations sur l’utilité clinique de l’évaluation du fonctionnement en 5 niveaux et une définition précise des 25 facettes. La section III a repris les principales recommandations du groupe de travail publiées (et largement critiquées !). Celles-ci seront commentées.


2007 ◽  
Vol 23 (1) ◽  
pp. 130-148 ◽  
Author(s):  
Nathalie Poirier ◽  
Jacques Forget

RÉSUMÉ La plus récente version du Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux de l'American Psychiatrie Association (DSM-IV; APA, 1994) distingue à l'intérieur des troubles envahissants du développement, cinq sous-groupes : a) le trouble autistique ; b) le syndrome de Rett ; c) le trouble désintégratif de l'enfance ; d) le syndrome d'Asperger et e) le trouble envahissant du développement non spécifié. Le diagnostic des différents sous-groupes demeure toutefois difficile à établir, particulièrement pour le trouble autistique et le syndrome d'Asperger car peu de caractéristiques distinguent ces deux syndromes. Le présent article expose les critères diagnostiques de l'autisme puis ceux du syndrome d'Asperger afin d'illustrer les similitudes et les différences entre les deux syndromes.


Author(s):  
Hilda C. P. Morana

Nous analysons 22 cas diagnostiqués comme Trouble de la Personnalité Antisociale poursuivis en justice et bénéficiaires de l’aide légale. Le diagnostic repose sur les critères stricts de la CIM-10 (F60.2) et du DSM-IV (301.7). Tous ces cas sont issus de l’expertise réalisée à l’Institut de Médecine Sociale et de Criminologie de l’état de Sao Paulo (IMESC) qui visait à évaluer leur état mental. L’expertise comprenait une évaluation psychiatrique et le test du Rorschach. D’autres tests psychologiques, des évaluations neurologiques et autres examens complémentaires ont été effectués à la demande. Les procédures judiciaires concernaient toutes des actes criminels. Toutefois on trouve des différences importantes quant à la potentialité criminelle. Ce fait, ainsi que d’autres éléments issus des dossiers, nous a persuadé que non seulement l’on se trouvait devant des potentialités criminelles distinctes mais qu’en outre que d’importantes différences dans la personnalité étaient en jeu, qui ne peuvent être appréhendées par les critères diagnostiques couramment utilisés pour le Trouble de la Personnalité Antisociale. En corrélant ces item avec la dynamique psychique donnée par le Rorschach et inférée des anamnèses des sujets, nous avons trouvé dans notre échantillon quatre sous-types bien distincts de Trouble de la Personnalité Antisociale, pour lesquels nous avons gardé la terminologie psychiatrique classique, et qui ne peuvent être considérés simplement comme des variantes individuelles. Cela ne veut pas dire, compte tenu des limitations de notre échantillon, qu’il ne pourrait exister d’autres sous-type. Dans le groupe diagnostiqué comme Trouble de la Personnalité Antisociale, nous avons trouvé les quatre sous-types suivants: instabilité (8 cas), caractère pervers (7 cas), explosivité (5 cas) et asthénie (2 cas). Bien que nous n’ayons pas procédé à des analyses statistiques, cette étude qualitative représente le point de départ d’une ligne d’investigation que les auteurs ont l’intention de poursuivre concernant le problème des troubles spécifiques de la personnalité. L’analyse porte sur les données démographiques, l’histoire personnelle, les antécédents, les épisodes cliniques, l’histoire des faits incriminés et l’âge auquel ils ont été commis, ainsi que sur les item diagnostiques. Les résultats du Rorschach sont présentés dans des tableaux et interprétés en référence à l’échantillon composé de 10 sujets non consultants qu’utilise Silveira (23) pour la standardisation du Rorschach à la population brésilienne. Dans la conclusion générale, nous mettons l’accent sur les aspects de la dynamique complexe du psychisme qui ont trait à la répercussion. L’un de ces aspects concerne des modalités particulières de la perception et de la pensée. L’autre aspect est lié à l’assertion donnée dans la définition du Trouble de la Personnalité Antisociale à la CIM-10: “incapacité de se conformer aux normes et règles sociales et aux obligations sociales.” En ce qui concerne le type d’infraction, nous avons observé que (1)dans le type explosif, ce sont les atteintes physiques et l’alcoolisation qui prédominent; (2)dans le caractère pervers, on trouve surtout des homicides (y compris attaque à main armée), utilisation de cannabis et absence de troubles épileptiformes, ainsi que des traumatismes accidentels; (3)on trouve une plus grande variété d’actes criminels ainsi que des addictions à la cocaïne dans le type instable. Les troubles associés à l’épilepsie prédominent dans les types antisocial et instable. Les auteurs estiment que les résultats de la présente étude intéressent les procédures épidémiologiques, d’expertise et de traitement, notamment en ce qui concerne les conséquences judiciaires et les possibilités de réhabilitation psychosociale des personnes qui présentent un Trouble de la Personnalité Antisociale.


2013 ◽  
Vol 28 (S2) ◽  
pp. 98-98
Author(s):  
C. Foulon

L’individualisation des troubles alimentaires dans le sens d’un excès d’alimentation s’est faite très tardivement par rapport aux troubles dits restrictifs. les critères de la boulimie ont été pour la première fois décrits par Russell en 1976. les troubles alimentaires se sont divisés en Anorexie mentale avec deux sous-types (restrictif et purgatif) et Boulimie dite « normopondérée ». Tous les autres tableaux cliniques qui ne remplissaient pas la totalité des critères d’un de ses deux troubles entraient dans la catégorie des troubles alimentaires non spécifiés « Eating Disorders not Otherwise Specified ou EDNOS » dans le DSM IV TR. Ces catégories ne semblaient pas pertinentes pour décrire l’ensemble de la pathologie et il est apparu nécessaire de les refondre. les critères de diagnostic tels qu’ils étaient proposés ne permettaient pas de décrire des formes modérées de ces troubles et de pouvoir rendre compte du degré de sévérité du symptôme ou de l’existence de stratégies de contrôle du poids. les classifications se sont faites de façon empirique. Parallèlement à ces classifications (DSM IV TR, CIM 10), différents travaux se sont appliqués à prendre en compte une plus grande diversité de symptômes avec en particulier la description du syndrome d’alimentation nocturne « Night Eating Syndrome ou NES ». Le DSM V a intégré ces travaux et a reconnu comme trouble l’hyperphagie boulimique « binge eating disorder » qui se définit comme l’ingestion de grandes quantités de nourriture sur une courte période avec sentiment de perte de contrôle ce qui le différencie du phénomène plus courant de l’hyperphagie qui est associé à moins de problèmes physiques et psychologiques. La conséquence de ces désordres liés à l’excès de nourriture sont le surpoids et surtout l’obésité avec ses conséquences somatiques. Le fait d’avoir une description clinique précise de ces troubles permet de leur appliquer des thérapeutiques pertinentes. les propositions de traitement doivent absolument tenir compte des caractéristiques cliniques et psychologiques des sujets.


Author(s):  
Philippe Voyer ◽  
Michel Préville ◽  
David Cohen ◽  
Djamal Berbiche ◽  
Sarah-Gabrielle Béland

RÉSUMÉContexte: La consommation de benzodiazépines est reconnue pour pouvoir entraîner un problème de dépendance. Les critères diagnostiques de la dépendance du DSM-IV-TR ne s’appliqueraient pas toujours à la situation d’un médicament prescrit par un médecin. Cette recherche vise à déterminer la prévalence de la dépendance aux benzodiazépines chez les aînés selon les critères classiques et des critères atypiques.Méthode: Étude descriptive basée sur des entrevues réalisées au domicile de 2785 aînés sélectionnés de façon aléatoire dans la province de Québec, Canada.Résultats: Le quart (25,4%) des participants de l’étude étaient consommateurs de benzodiazépines et 9,5% d’entre eux étaient dépendants selon le DSM-IV-TR. Toutefois, 43% des aînés consommateurs se disaient dépendants du médicament et un tiers souhaite arrêter de le consommer.Interprétation: La dépendance aux benzodiazépines se présenteraient chez environ 10% des aînés consommateurs selon les critères classiques, pourtant plus de 40% d’entre eux se disent dépendants.


Author(s):  
Anja Bischof ◽  
Christian Meyer ◽  
Gallus Bischof ◽  
Nadin Kastirke ◽  
Ulrich John ◽  
...  

Ziel: Die vorliegende Studie berichtet über die Inanspruchnahme von suchtspezifischen Hilfen bei Pathologischen Glücksspielern. Methode: Die Bevölkerungsstichprobe basiert auf 15 023 Probanden, deren Telefonnummern zufällig gezogen wurden. Zusätzlich wurden in 39 Glücksspielstätten 303 Spieler befragt. Mit einem computergestützten telefonischen Interview wurden Spielverhalten und Spielprobleme bezogen auf die Lebenszeit erfragt. In beiden Stichproben zusammen wurden 232 Probanden erfasst, die im Verlauf ihres Lebens pathologisch gespielt hatten. Von ihnen erhielten 105 Personen ein vertiefendes klinisches Interview. Ergebnisse: Von den Befragten berichteten 20 % Kontakt zum Hilfesystem im Verlauf ihres Lebens. Weitergehenden Kontakt berichteten 10,5 %, am häufigsten wurden Suchtberatungsstellen (5,7 %), Selbsthilfegruppen (4,8 %) und ambulante Psychotherapie (3,8 %) genannt. Inanspruchnahme formeller Hilfen war mit der Problemschwere assoziiert (p = .022). Außerdem zeigte sich ein Zusammenhang zwischen bestimmten DSM-IV Kriterien und dem Kontakt zum Hilfesystem. Schlussfolgerungen: Es ist von einer gravierenden Unterversorgung Pathologischer Glücksspieler auszugehen. Glücksspielspezifische Hilfeangebote scheinen die Betroffenen bislang nicht in ausreichendem Maße zu erreichen.


Author(s):  
Elena Gomes de Matos ◽  
Ludwig Kraus ◽  
Alexander Pabst ◽  
Daniela Piontek
Keyword(s):  
Dsm Iv ◽  

Ziel: Es wurden 12-Monats-Prävalenzen geschätzt bezüglich a) der Wahrnehmung substanzbezogener Probleme, b) der Inanspruchnahme verschiedener Hilfsangebote und c) der Inanspruchnahme professioneller Hilfe. Faktoren, die mit der Inanspruchnahme von Hilfe assoziiert sind, wurden analysiert. Methodik: Die Auswertung basiert auf Daten des Epidemiologischen Suchtsurveys (ESA) 2012 (n = 9084; 18 – 64 Jahre; Ausschöpfungsrate 53.6 %). Missbrauch und Abhängigkeit nach DSM-IV wurden anhand des M-CIDI erfasst. Prädiktoren der Hilfesuche wurden regressionsanalytisch getestet. Ergebnisse: Zwischen 6 % (Alkohol) und 19 % (illegale Drogen) der Konsumenten berichteten substanzbezogene Probleme. Von diesen nahmen 14 % (Alkohol), 33 % (Illegale Drogen) bzw. 59 % (Medikamente) Hilfe in Anspruch. Mit Ausnahme des Einkommens bei Alkoholkonsumenten waren soziodemografische Variablen nicht mit der Inanspruchnahme von Hilfe assoziiert. Schlussfolgerungen: Die Studie zeigt eine Unterversorgung von Personen mit substanzbezogenen Problemen. Das Hilfesuchverhalten scheint hauptsächlich durch die Schwere der substanzbezogenen Störung beeinflusst zu sein.


Author(s):  
Jens Kalke ◽  
Sascha Milin ◽  
Sven Buth

Zusammenfassung. Zielsetzung: Aus der internationalen Glücksspielforschung ist bekannt, dass kognitive Verzerrungen mit einer problematischen Glücksspielteilnahme in Beziehung stehen. Spezielle Spielergruppen, die sich nach ihrer favorisierten Glücksspielart unterscheiden, standen dabei bisher jedoch selten im Fokus wissenschaftlicher Untersuchungen. In dieser Studie werden erstmals die kognitiven Verzerrungen bei pathologischen Automatenspielern und Sportwettern dargestellt und in Form eines Gruppenvergleichs analysiert und diskutiert. Methodik: Es werden die Ergebnisse einer (schriftlichen) Befragung von 72 Automatenspielern und 37 Sportwettern dargestellt. Die befragten Personen erfüllen mindestens 5 Kriterien nach DSM-IV. Die Erfassung der kognitiven Erfahrungen erfolgt unter Anwendung des Gamblers Beliefs Questionaire (GBQ). Dieses Instrument beinhaltet zwei Subskalen, die zwischen den Bereichen „Luck/Perseverance“ (Glaube an das persönliche Glück beim Spielen/irrationale Überzeugungen) und „Illusion of control“ (Glaube, den Ausgang des Spiels beeinflussen zu können) differenzieren. Zudem kann der Gesamtscore (Summe aus den Werten der beiden Subskalen) berichtet werden. Für die Prüfung der statistischen Bedeutsamkeit von Unterschieden zwischen beiden Spielergruppen kamen Chi-Quadrat-Tests (bei ordinal skalierten Variablen) oder Varianzanalysen (bei metrischen Variablen) zur Anwendung. Ergebnisse: Die Sportwetter kommen auf einen signifikant höheren Gesamtscore als die Automatenspieler (96,0 zu 81,4), d. h. die kognitiven Verzerrungen sind bei ihnen deutlich ausgeprägter als bei der zweitgenannten Gruppe. Bezogen auf die beiden Sub-Skalen des GBQ ergeben sich sowohl beim persönlichen Glauben an das Glück (56,9 zu 50,7) als auch bei den Kontroll-Illusionen (39,2 zu 30,7) höhere Werte bei den Sportwettern. Schlussfolgerungen: In der Behandlung der Glücksspielsucht sollte die therapeutische Aufarbeitung von kognitiven Verzerrungen eine bedeutsame Rolle spielen. Das gilt insbesondere für pathologische Sportwetter. Gleichfalls sollten präventive Interventionen durchgeführt werden, mit denen der Entstehung von Trugschlüssen über das Glücksspiel und Kontroll-Illusionen vorgebeugt wird.


2013 ◽  
Vol 72 (2) ◽  
pp. 71-78
Author(s):  
Sophie Richardot

The aim of this study is to understand to what extent soliciting collective memory facilitates the appropriation of knowledge. After being informed about Milgram’s experiment on obedience to authority, students were asked to mention historical or contemporary events that came to mind while thinking about submission to authority. Main results of the factorial analysis show that the students who do not believe in the reproducibility of the experimental results oppose dramatic past events to a peaceful present, whereas those who do believe in the reproducibility of the results also mention dramatic contemporary events, thus linking past and present. Moreover, the students who do not accept the results for today personify historical events, whereas those who fully accept them generalize their impact. Therefore, according to their attitude toward this objet of knowledge, the students refer to two kinds of memory: a “closed memory,” which tends to relegate Milgram’s results to ancient history; and an “open memory,” which, on the contrary, transforms past events into a concept that helps them understand the present. Soliciting collective memory may contribute to the appropriation of knowledge provided the memory activated is an “open” one, linking past to present and going beyond the singularity of the event.


Author(s):  
Christine M. Freitag
Keyword(s):  
Dsm 5 ◽  
Icd 10 ◽  

Die Autismus-Spektrum Störung (ASS) wird in DSM-5 als eine Erkrankung aus den ICD-10 bzw. DSM-IV TR-Diagnosen frühkindlicher Autismus, Asperger Syndrom und atypischer Autismus/PDD-nos zusammengefasst und weist entsprechend revidierte Kriterien auf. In dem vorliegenden Artikel werden diese Kriterien vergleichend dargestellt, Studien zu Validität und Reliabilität der neuen ASS-Diagnose präsentiert und offene Fragen diskutiert. Ein Ausblick auf die klinische und wissenschaftliche Bedeutung wird gegeben.


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