scholarly journals La brûlure de la main : Etude de 122 cas à la phase aigue

Research ◽  
2019 ◽  
Vol fr6 ◽  
Author(s):  
MD Elamrani ◽  
A Bhihi ◽  
M Quaboul ◽  
I Yafi ◽  
M Mahrouch ◽  
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Keyword(s):  
Author(s):  
Outi Kalla ◽  
Jarl Wahlström ◽  
Jukka Aaltonen ◽  
Juha Holma ◽  
Pentti Tuimala ◽  
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Identifier avec précision les troubles schizophréniques a toujours été un problème complexe et controversé. Les caractéristiques psychologiques de la schizophrénie ont donné lieu à un volume considérable de travaux et de débats. Ces dernières années sont apparus un nombre croissant d'articles portant sur les différences et similitudes des manifestations de la psychose selon les cultures, partant de l'idée que les caractéristiques de personnalité nationales pourraient contribuer aux tableaux psychopathologiques. Le but premier de cette étude est de mieux comprendre les troubles psychotiques par l'investigation de la structure de personnalité et du fonctionnement de patients faisant un premier épisode psychotique. Le second objectif est de décrire les différences et similitudes observées dans les réponses au Rorschach de patients finlandais et espagnols afin de mettre en évidence des caractéristiques nationales et de contribuer ainsi à la recherche Rorschach interculturelle. Ont été inclus 41 protocoles de patients finlandais hospitalisés de manière consécutive pour premier épisode psychotique, et 32 en Espagne. Le travail a porté sur un certain nombre d'indicateurs de difficultés d'ajustement tirés du résumé formel du Rorschach en Système intégré ( Weiner & Exner, 1991 ). Tous les patients avaient été diagnostiqués comme schizophrènes ou souffrant d'autres troubles fonctionnels psychotiques non affectifs selon le DSM-IV. Les Rorschach ont été administrés en Système intégré aussitôt que possible après leur admission mais après la phase aiguë. La comparaison des groupes finlandais et espagnol, loin de montrer des différences significatives, étaient similaires sur beaucoup de points. Ces résultats confirment des données déjà bien établies sur les structures et mécanismes des patients psychotiques, mais ils en interrogent d'autres. Les patients obtiennent plus de styles ambiéquaux et moins d'introversifs que prévu. Beaucoup d'entre eux manquent de compétences sociales, d'intérêt pour les relations interpersonnelles et semblent avoir une vie sociale insatisfaisante. On observe des signes de difficultés dans le contrôle émotionnel et de modulation des affects, des traits dépressifs, une détresse émotionnelle, et peu de capacités de coping. Les résultats soulignent la notion que les problèmes affectifs et les traits dépressifs devraient être considérés comme un élément important dans un premier épisode psychotique, et ils confirment la présence de déficits cognitifs survenants tôt dans l'histoire d'un trouble psychotique. On a rencontré moins de dysfonctionnements idéationnels que prévu. Les deux groupes de patients se différenciaient sur certaines variables Rorschach, en particulier celles qui concernent la perception de soi. Les patients finlandais sont plus souvent centrés sur eux-mêmes de faç on excessive, plus préoccupés d'eux-mêmes et plus enclins M l'introspection. La majorité des patients espagnols manifestent un sentiment de valeur de soi négatif. Ils disposent de moins de ressources et ont plus souvent des déficits en capacité de coping. En admettant que ces résultats sont dus à des différences dans les caractéristiques de personnalité des patients psychotiques en Finlande et en Espagne, plutôt que des différences nationales dans la manifestation au Rorschach de structures de personnalité en fait identiques, alors ces données pourraient bien nous permettre de repérer des différences interculturelles de personnalité. Toutefois, l'impact des facteurs culturels est difficile M évaluer, surtout s'agissant d'une psychopathologie aussi sévère que la psychose, et la seule faç on d'avancer dans la compréhension de cette question serait de recueillir plus de données Rorschach interculturelles sur des patients psychotiques.


1999 ◽  
Vol 193 (4-5) ◽  
pp. 375-380
Author(s):  
Françoise Russo-Marie
Keyword(s):  

2020 ◽  
Vol 36 (3) ◽  
pp. 65-74
Author(s):  
K. Soudy ◽  
T. Amouyel ◽  
C. Szymanski ◽  
C. Maynou

L’ostéome ostéoïde (OO) représente 10 à 12 % des tumeurs osseuses bénignes. Le pied et la cheville sont concernés dans 2 à 15 % des cas. La résection chirurgicale à ciel ouvert est maintenant supplantée par les techniques percutanées guidées par le scanner qu’il s’agisse de la thermocoagulation par radiofréquence, de la photocoagulation laser ou de la cryoablation. Cette étude a pour but d’évaluer l’efficacité thérapeutique de la thermocoagulation scanoguidée (TPS). Il s’agit d’une étude rétrospective monocentrique incluant tous les OO traités par TPS au CHRU de Lille entre 2003 et 2015, ayant un recul minimum d’un an. Dix-sept patients ont été inclus, dix hommes et sept femmes, d’âge moyen 24 ans. Quinze patients ont fait l’objet d’une évaluation par questionnaire téléphonique au recul moyen de 93 mois. Les douleurs ont disparu dans un délai moyen de 4,5 jours. La reprise du travail se faisait en 11 jours en moyenne. Le degré de satisfaction moyen est de 92 %, le score SF-36 de 93, le score FAAM de 177. Une seule récidive est à signaler, mais aucune complication cutanée ou vasculonerveuse. Le traitement des OO localisés au pied et à la cheville par TPS permet d’excellents résultats sans morbidité.


2019 ◽  
Vol 28 (5) ◽  
pp. 408-413
Author(s):  
B. Bongiorno

L’instabilité du patient cérébrolésé en phase aiguë implique une grande réactivité. L’IDE, au lit du patient, se doit de prévenir l’équipe médicale le plus rapidement possible pour garantir ainsi le pronostic le moins péjoratif. En effet, l’apparition de lésions ischémiques cérébrales secondaires faisant suite à une lésion primaire ne laisse que quelques minutes pour agir avec comme facteur limitant l’efficience de la prise en charge clinique complexe. Dans ce contexte, la ligne directrice du raisonnement médical sera la préservation du débit sanguin cérébral qui sera étroitement surveillé grâce à un monitorage multimodal. Cette revue est centrée sur le rôle de l’IDE pour la prise en charge des cérébrolésés.


2018 ◽  
Vol 27 (2) ◽  
pp. 143-142
Author(s):  
A. Modrin ◽  
M.-L. Gilbert

L’objectif de cette mise au point est d’effectuer une revue des indications de l’utilisation du monitorage du CO2 expiré en réanimation adulte. De par sa physiologie, sa mesure est un reflet de l’état hémodynamique, respiratoire et métabolique du patient. La spectrométrie infrarouge est la méthode de mesure la plus courante. La capnographie commune (CO2 expiré en fonction du temps) est divisée en plusieurs phases dont l’analyse visuelle peut faire évoquer de nombreuses anomalies ventilatoires. La capnographie volumétrique fournit une mesure de l’espace mort. La capnométrie est recommandée en réanimation pour contrôler l’intubation trachéale ou bien au cours d’un arrêt cardiorespiratoire comme facteur pronostique. Tout patient traité par ventilation mécanique invasive, surtout lors d’un transport, doit être équipé d’un capnomètre afin d’anticiper toute complication respiratoire (extubation, bronchospasme, hypoventilation). La pression de fin d’expiration en CO2 (PetCO2) est une évaluation de la pression artérielle en CO2 (PaCO2) utile pour limiter le nombre de prélèvements biologiques, par exemple en neuroréanimation, mais de nombreux facteurs font varier le gradient entre ces deux valeurs. Les études n’apportent pas de preuve pour l’utilisation de la capnographie volumétrique dans le diagnostic d’embolie pulmonaire en réanimation. Chez les patients souffrant de syndrome de détresse respiratoire aiguë, la littérature médicale n’apporte pas de preuve suffisante pour un intérêt en pratique clinique courante de la capnométrie volumétrique qui semble limitée dans ce cas à la recherche.


2013 ◽  
Vol 28 (S2) ◽  
pp. 2-3
Author(s):  
E. Peyron

La prise en charge du sujet alcoolodépendant, utilisant les techniques de thérapie cognitivo-comportementales (TCC) a suivi l’évolution de ces techniques. Historiquement, les TCC ont évolué selon trois vagues. La première vague est comportementale et s’inspire directement des théories de l’apprentissage. On cherche dans ce cas à aider le patient à modifier son comportement. La deuxième vague des TCC a été centrée sur les cognitions. Le but du travail psychothérapique était d’aider le patient à favoriser des pensées alternatives lors d’une situation à risque. Depuis les années 2000, est née une troisième vague. Celle-ci se centre sur les relations entre la cognition et l’émotion [4]. L’hypothèse est que les troubles psychiques résulteraient d’une suppression erronée d’information émotionnelle. Par conséquent, la thérapie de la mindfulness – de la pleine conscience –, c’est à dire de l’expérience vécue pleinement de l’ici et maintenant, s’intéresse au contexte des expériences psychologiques. Les premiers programmes de thérapie de la pleine conscience ont été développés pour le sujet souffrant de maladies ou de douleurs chroniques pour améliorer leur qualité de vie [5]. Pour le sujet alcoolodépendant, un programme intégrant la pratique de la mindfulness à la prévention de la rechute (Mindfulness-Based Relapse Therapy: MBRT) [3,6,7]. Ce programme thérapeutique, que nous décrirons, s’appuie sur huit séances hebdomadaires. Nous avons aussi utilisé le programme classique de la mindfulness chez le sujet alcoolodépendant. La thérapie de la pleine conscience nous paraît intéressante à la fois dans la gestion du craving, mais aussi dans la gestion des émotions. Enfin, nous chercherons aussi, à partir des lectures des Stoïciens, d’Augustin (De Trinitate) [2], et d’Arendt (La vie de l’esprit) [1] à expliquer comment la pleine conscience est acceptation, acceptation d’un ordre qui ne dépend pas de nous, mais acceptation constitutive de notre liberté. L’acceptation est donc éthique.


2007 ◽  
Vol 26 (4-5) ◽  
pp. 339-350 ◽  
Author(s):  
I. Pustylnik ◽  
P. Kalv ◽  
V. Harvig ◽  
T. Aas

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