participation communautaire
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28
(FIVE YEARS 3)

H-INDEX

3
(FIVE YEARS 1)

2019 ◽  
pp. 21-26
Author(s):  
S Ongoiba ◽  
K Koné ◽  
CA Coulibaly ◽  
O Sangho ◽  
N Telly ◽  
...  

La participation communautaire dans la référence/évacuation est définie comme l'ensemble des mécanismes et procédures utilisés pour mobiliser les ressources pour assurer le transport des urgences obstétricales et néonatales des villages vers le CSCom. Cette étude avait pour objectif d'explorer la participation communautaire dans la référence/évacuation des femmes et des enfants des villages au CSCom central de Barouéli. Matériel et Méthodes : Il s'agissait d'une étude qualitative qui s'est déroulée du mois d'octobre 2017 au mois de février 2018 dans l'aire de santé de Barouéli central. Des entretiens individuels avec des chefs de ménages, des chefs de villages, les ATR, les présidentes des groupements de femme et le président ASACO et des groupes de discussion avec les responsables des caisses de santé villageoise et de solidarité ont été menés, associés à une analyse documentaire. Résultats : Notre étude montre que ce système de référence évacuation village-CSCom a été mis en place face à des difficultés d'accès aux soins de santé maternelle et néonatale, surtout les urgences obstétricales et néonatales. Ce système assure le transport des femmes en difficultés d'accouchement et des nouveaux nés des villages vers le Centre de Santé Communautaire de Barouéli central. Le système a permis d'évacuer 77 femmes sur 91 admirées (cahier de gestion du comité de référence/évacuation). Une absence totale de l'appui des collectivités au financement du système a été observée. Malgré ce manque d'appui, le système de référence évacuation des villages vers le CSCom a fonctionné de sa création jusqu'en fin 2017. Conclusion : Le système référence/évacuation village- CSCom assure aux femmes en difficultés d'accouchement d'accéder aux soins de santé maternelle et néonatale d'urgences et ne semble pas être affecté par l'absence de contribution financière de la collectivité.


2017 ◽  
Vol 42 (1) ◽  
pp. 183-204 ◽  
Author(s):  
Manon Parisien ◽  
Kareen Nour ◽  
Anne-Marie Belley ◽  
Ginette Aubin ◽  
Véronique Billette ◽  
...  

Contexte Plusieurs aînés québécois vivent avec des problèmes de santé mentale (PSM) ou des difficultés psychosociales telles que l’isolement, le deuil et la détresse psychologique. Ces personnes cumulent plusieurs formes d’exclusion sociale. Cet article relate le développement et décrit les composantes d’un programme visant à promouvoir la participation communautaire de cette population. Méthode Une démarche de co-construction de pratiques innovantes en promotion de la santé a été utilisée en vue de développer un programme ayant un large potentiel de déploiement. Le processus a inclus plusieurs étapes : l’analyse de besoins, le développement d’un modèle logique, la validation des outils d’intervention par un comité d’experts et la mise à l’essai du programme. Ces étapes ont permis l’ajustement continu de l’intervention en fonction de la rétroaction des parties prenantes. RésultatsParticipe-présent vise à favoriser l’utilisation des ressources de la communauté susceptibles de fournir des occasions d’activités et des espaces de contacts sociaux aux aînés aux prises avec des difficultés psychosociales, avec ou sans PSM. Fondé sur l’approche par les forces, il propose : un entretien individuel, un atelier de huit rencontres, des visites de ressources communautaires et une activité collective de communication médiatique. La mise à l’essai pilote par cinq organismes a montré l’aspect prometteur du programme. Conclusion Le principal levier du projet a été la conciliation des expertises pratiques, conceptuelles et expérientielles des collaborateurs. Le projet a fait face à des défis, notamment des facteurs contextuels tels que l’organisation des services en santé mentale pour les aînés. Des études additionnelles sont nécessaires pour vérifier l’efficacité du programme.


Author(s):  
Gilbert Renaud

La prévention est entrée dans les moeurs étatiques et elle s’harmonise avec le chant technocratique de la rationalisation, de la planification, de la programmation et de la participation communautaire. À travers ce dispositif s’opère la modernisation de la société québécoise qui accentue sa capacité d’intervention sur elle-même. Ce faisant, la prévention devient un enjeu pour des acteurs sociaux en lutte autour du contrôle du système ainsi constitué. La prévention procède ainsi de la modernisation technocratique qui ouvre la voie à la construction d’un « social » où s’organise, à travers des rapports sociaux de domination, le développement. Mais, contradiction et paradoxe : ce qui se donne sous le couvert d’une modernisation, d’un progrès rendant possible un fonctionnement social plus rationnel dont les ramifications étendent désormais le champ d’action de nos sociétés, ouvre aussi la voie d’une mort sociale. En effet, parce qu’elle relève du dispositif étatico-rationnel de domestication des passions humaines et de gestion sociale, la prévention nourrit une destruction des régulations spontanées de la vie communautaire. Il apparaît ainsi qu’elle s’inscrit dans un double registre : elle contribue à l’édification d’un « social-étatique » dont le progrès dévore le social organique.


2016 ◽  
Vol 28 (6) ◽  
pp. 817 ◽  
Author(s):  
Souleymane Kaboré ◽  
Léon Blaise Savadogo ◽  
Ziemlé Clément Méda ◽  
Koabié Bakouan ◽  
Emanuel Lankoandé ◽  
...  

2015 ◽  
Vol 24 (3) ◽  
pp. 87-95 ◽  
Author(s):  
Issa Sombié ◽  
David O. S. Ilboudo ◽  
André Kamba Soubeiga ◽  
Helle Samuelsen

Le Burkina Faso met en œuvre depuis plusieurs années la stratégie de la participation communautaire. Des comités de gestion (CoGes) ont été mis en place dans les centres de santé de la première ligne et doivent participer aux prises de décisions. L’objectif principal de cette stratégie est de favoriser l’utilisation des services de santé et une adhésion massive des communautés aux activités de promotion de la santé. Seulement, on constate que les résultats escomptés par les autorités sanitaires tardent à se réaliser. Le présent article convoque les facteurs liés au contexte socioculturel du district sanitaire, pour analyser le phénomène de la participation communautaire. L’étude s’est déroulée dans le district sanitaire de Tenkodogo, situé dans la région administrative du Centre-est, à environ 190 km de la capitale. Cette étude exclusivement qualitative, a utilisé deux méthodes de collecte : les entretiens individuels et les focus groups. Les participants à l’étude sont les chefs de ménage ( n = 48), les membres des CoGes ( n = 10), les agents de santé ( n = 8) et les agents de santé communautaire ( n = 24). La méthode de l’analyse de contenu a été utilisée pour l’analyse des données. Les résultats de l’étude montrent que plusieurs facteurs socioculturels influencent la dynamique de la participation communautaire dans le district. Ce sont les conditions économiques, la perception négative des services de santé, les inégalités sociales de sexe et d’âge, le faible ancrage social des organisations communautaires, les rivalités inter-villages et les conflits coutumiers. L’étude relève également que les communautés ne perçoivent pas leur implication dans le processus décisionnel des services de santé comme une priorité. Leurs principales attentes s’orientent vers la disponibilité de soins de qualité et à coût réduit.


Author(s):  
Sheena Kennedy Dalseg

RésuméL’éducation aux adultes, au sens large, a été introduite comme faisant partie d’un vaste projet d’une intervention gouvernementale dans le nord du Canada qui a modifié dramatiquement les contextes sociaux, culturels et économiques des peuples aborigènes de cette région considérée comme leur patrie. Grâce à des initiatives variées en éducation des adultes – à la fois formelles et informelles – les Inuits ont commencé à interagir avec des idées nouvelles et de nouvelles institutions inhérentes à l’expansion territoriale du Nord. En se basant sur le lien entre éducation des adultes et transformation sociale et les concepts d’une éducation aux adultes « libérale » et « libératrice », cet article retrace l’évolution de la politique de l’éducation aux adultes et des programmes dans les Territoires du Nord-Ouest et du Nunavut entre le milieu des années 1960 et le milieu des années 1990. Cette recherche répond à trois questions. 1) Jusqu’à quel point l’éducation aux adultes donna ou enleva du pouvoir aux communautés à l’égard du développement social, politique et économique durant cette période. 2) En dépit de ses origines coloniales, comment l’éducation aux adultes a-t-elle fait la promotion de l’engagement citoyen et de la participation communautaire? 3) Au fil du temps, les changements apportés à l’éducation aux adultes reflètent-ils des tendances plus largement orientées vers une approche néolibérale du développement nordique, et qu’est-ce que cela implique pour le développement démocratique de ces communautés à l’avenir? AbstractAdult education, broadly defined, was introduced as part of a larger project of state-led intervention in northern Canada, which altered dramatically the social, cultural, and economic circumstances of the Indigenous peoples who called the region home. Through various adult education initiatives – both formal and informal – Inuit adults began to interact with new ideas and new institutions in the growing settlements across the North.  Predicated on the link between adult education and social transformation, and the concepts of “liberal” and “liberating” adult education, this paper traces the evolution of adult education policy and programming in the Northwest Territories and Nunavut between the mid-1960s and the mid-1990s. It is guided by the following questions: (1) To what extent has adult education empowered or disempowered communities with respect to social, political, and economic development over time; (2) despite its colonial origins, to what extent has adult education promoted citizen engagement and participation; and (3) do the changes in adult education over time reflect broader trends towards a neo-liberal approach to northern development, and what might this mean for democratic development in communities in the future?


2015 ◽  
Vol 31 ◽  
pp. 68 ◽  
Author(s):  
Chris Campbell ◽  
Seonaigh MacPherson ◽  
Tanis Sawkins

This case study describes how sociocultural and activity theory were applied in the design of a publicly funded, Canadian Language Benchmark (CLB)-based English as a Second Language (ESL) credential program and curriculum for immigrant and international students in postsecondary institutions in British Columbia, Canada. The ESL Pathways Project was conceived to prepare immigrant students to navigate the multiple pathways in the settlement process from postsecondary education to the workplace, community participation, and citizenship. The innovation in curriculum design resulted from the systematic reinterpretation of situated cognition and task-based design using activity theory. Given that both situated and task-based learning share intersecting theoretical lineages with activity theory, this reinterpretation was more a deepening and improvement than a reconceptualization process. The ensuing units were defined by the real-world activities and contexts of target communities of practice, with relevant instructional topics, tasks, genres, skills, and outcomes presented in a systematic manner to support learners to participate, ultimately, in those target communities. This process contrasts with traditional ad hoc forms of task-based curriculum design in ESL and EAP (English for Academic Purposes).Cette étude de cas décrit dans quelle mesure la théorie socioculturelle et la théorie de l’activité ont joué un rôle dans la conception d’un programme d’étude à crédits pour l’anglais langue seconde reposant sur les niveaux de compétence canadiens et visant les immigrants et les étudiants internationaux dans les institutions postsecondaires en Colombie britannique au Canada. Le projet « ESL Pathways » (Parcours en anglais langue seconde) a été conçu pour aider les étudiants immigrants à naviguer les divers parcours que présente le processus d’établissement, depuis les études postsecondaires à la citoyenneté en passant par le milieu du travail et la participation communautaire. Le programme novateur résulte d’une réinterprétation systématique, par le biais de la théorie de l’activité, de la conception située et centrée sur les tâches. Puisque la cognition située et l’apprentissage basé sur les tâches partagent des éléments de la théorie de l’activité, cette réinterprétation représente plutôt un approfondissement et une amélioration qu’une reconceptualisation. Les unités qui en découlent reposent sur des activités réelles et des communautés de pratiques cibles, et elles présentent des thèmes, des tâches, des genres, des habiletés et des résultats de façon systématique de sorte à favoriser la participation des apprenants à ces communautés. Ce processus se distingue des formes traditionnelles et ad hoc de conception des programmes d’étude en anglais langue seconde et en anglais académique.


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