La reconstitution du taux d’hémoglobine dans une population de nouveaux donneurs

2018 ◽  
Vol 25 (4) ◽  
pp. 322
Author(s):  
Jean-Yves Py ◽  
Murielle Barnoux
2021 ◽  
Vol 16 (2) ◽  
pp. 97-110
Author(s):  
Tihnje Abena Mbah ◽  
Agatha K.N. Tanya ◽  
Julius Oben

Recently, there has been so much attention on adolescent health issues such as adolescent pregnancy, sexually transmitted infections, and Human Immune Virus infections but adolescent pregnancy and nutrition have aroused very little interest. This cross-sectional study was carried out to evaluate the nutritional status of adolescents aged 15 to 19 years in the city of Yaoundé, Cameroon. Three referral hospitals were selected at random for the recruitment of subjects in Yaoundé. Body Mass Index (BMI), hemoglobin level, a 24-hour recall, food frequency and socio–demographic data were collected using a pretested questionnaire. Hemoglobin level and BMI were used as dependent variables to evaluate nutritional status. The data were analyzed using SPSS 17.0 (ANOVA and student (t) test) with p <0.05. Sixty-two percent (62%) of subjects had a normal BMI, 28 % were overweight, and 10% were obese. Based on ANOVA analysis, Meal frequency, diet quality and the term of pregnancy had significant effect on BMI (p = 0.003<0.05). Diet quality had a significant effect on hemoglobin levels (p = 0.003<0.05). The term of pregnancy, especially at the third trimester, significantly affected BMI due to foetus additional weight. Thus, nutritional status depends on the quantity and quality of food intake. RésuméRécemment, on a accordé tant d’attention aux problèmes de santé des adolescents tels que la grossesse chez les adolescentes, les infections sexuellement transmissibles et les infections à virus immunitaire humain, mais la grossesse et la nutrition des adolescentes ont suscité très peu d’intérêt. Cette étude transversale a été réalisée pour évaluer l’état nutritionnel des adolescents âgés de 15 à 19 ans dans la ville de Yaoundé, au Cameroun. Trois hôpitaux de référence ont été sélectionnés au hasard pour le recrutement des sujets à Yaoundé. L’indice de masse corporelle (IMC), le taux d’hémoglobine, un rappel de 24 heures, la fréquence d’alimentations et les données sociodémographiques ont été recueillis à l’aide d’un questionnaire prétesté. Les taux d’hémoglobine et l’IMC ont été utilisés comme variables dépendantes pour évaluer l’état nutritionnel. Les données ont été analysées en utilisant SPSS 17,0 (ANOVA et test de Student (t)) avec p <0,05. Soixante-deux pour cent (62%) des sujets avaient un IMC normal, 28% étaient en surpoids et 10% étaient obèses. Sur la base d’une analyse ANOVA, la fréquence des repas, la qualité du régime alimentaire et la durée de la grossesse ont eu un effet significatif sur l’IMC (p = 0,003 <0,05). La qualité de l’alimentation avait un effet significatif sur les taux d’hémoglobine (p = 0,003 <0,05). La durée de la grossesse, en particulier au troisième trimestre, a considérablement affecté l’IMC en raison du poids supplémentaire du foetus. Ainsi, l’état nutritionnel dépend de la quantité et de la qualité de l’apport alimentaire.


Author(s):  
Patrick Viet-Quoc Nguyen ◽  
Judith Latour

<p><strong>ABSTRACT</strong></p><p><strong>Background: </strong>Anemia is a common health issue for elderly patients. For patients with iron deficiency who cannot tolerate iron supplementation by the oral route, the parenteral route may be used. Options for parenteral iron supplementation include ferric gluconate complex (FGC).</p><p><strong>Objectives: </strong>To evaluate the safety of FGC in elderly patients without terminal kidney failure and to assess its efficacy in treating iron-deficiency anemia.</p><p><strong>Methods: </strong>An observational chart review was conducted at a tertiary care university health centre. Patients included in the study were 65 years of age or older, had received at least 1 dose of FGC between January 1, 2014, and December 31, 2015, and had a hemoglobin count of less than 130 g/L (men) or less than 120 g/L (women) at baseline. For each patient, the observation period began when the first dose of FGC was administered and ended 60 days after the last dose. The main safety outcome (occurrence of any adverse reaction) was evaluated for every patient, with the efficacy analysis being limited to patients with a diagnosis of iron deficiency anemia.</p><p><strong>Results: </strong>A total of 144 patients were included in the study, of whom 76 had iron-deficiency anemia. No serious, life-threatening adverse reactions were reported. The most commonly reported adverse reactions were nausea and vomiting. The mean increase in hemoglobin count was 13.5 g/L, a statistically significant change from baseline.</p><p><strong>Conclusions: </strong>These results show that FGC is safe for use in elderly patients, with very few mild adverse reactions. Use of FGC led to increased hemoglobin count within 60 days. Of the 3 options for parenteral iron supplementation available in Canada, iron sucrose has not been studied in elderly patients, and iron dextran has a higher incidence of anaphylaxis, whereas FGC appears to be a safe alternative for patients with intolerance to oral iron.</p><p><strong>RÉSUMÉ</strong></p><p><strong>Contexte : </strong>L’anémie est un problème de santé courant chez les patients âgés. Les patients qui présentent une carence en fer et une intolérance à la prise de suppléments de fer par la voie orale peuvent être traités par voie parentérale. Le complexe de gluconate ferrique de sodium (CGFS) représente l’une des options d’apport complémentaire en fer par voie parentérale.</p><p><strong>Objectifs : </strong>Évaluer l’innocuité du CGFS chez le patient âgé qui n’est pas atteint d’insuffisance rénale terminale et évaluer son efficacité dans le traitement de l’anémie ferriprive.</p><p><strong>Méthodes : </strong>Une analyse observationnelle a été menée au moyen des dossiers médicaux dans un établissement de santé universitaire de soins tertiaires. Les patients dont le dossier médical a été retenu pour l’analyse étaient âgés de 65 ans ou plus, avaient reçu au moins une dose de CGFS entre le 1er janvier 2014 et le 31 décembre 2015 et présentaient initialement un taux d’hémoglobine de moins de 130 g/L (hommes) ou de moins de 120 g/L (femmes). Pour chaque patient, la période d’observation s’étendait du moment où la première dose de CGFS avait été administrée au soixantième jour suivant la dernière dose. Le principal paramètre d’évaluation de l’innocuité (survenue de toute reaction indésirable) faisait l’objet d’une évaluation pour chaque patient. L’analyse de l’efficacité se limitait aux patients ayant reçu un diagnostic d’anémie ferriprive.</p><p><strong>Résultats : </strong>Au total, 144 patients ont été admis à l’étude et, parmi eux, 76 présentaient une anémie ferriprive. Aucune réaction indésirable grave menaçant la vie du patient n’a été notée. Les réactions indésirables les plus souvent signalées étaient des nausées et des vomissements. L’augmentation moyenne des taux d’hémoglobine était de 13,5 g/L, un changement statistiquement significatif comparé à la valeur de départ.</p><p><strong>Conclusions : </strong>Les résultats montrent que le CGFS est sécuritaire pour le patient âgé et qu’il ne provoque que très peu de réactions indésirables légères. L’emploi du CGFS a produit une augmentation des taux d’hémoglobine en moins de 60 jours. Parmi les 3 options d’apport complémentaire en fer pris par voie parentérale disponibles au Canada, le fer-saccharose n’a pas été étudié auprès de patients âgés et le fer-dextran est associé à une plus grande incidence de cas d’anaphylaxie; or, le CGFS semble être une solution sécuritaire pour les patients qui présentent une intolérance au fer administré par voie orale.</p>


2016 ◽  
Vol 23 (3) ◽  
pp. 255-260 ◽  
Author(s):  
L. Barcat ◽  
C. Dekens ◽  
E. Caron-Lesenechal ◽  
C. Degorre ◽  
A. Cauliez ◽  
...  

Author(s):  
Mourad Raiah ◽  
◽  
Aicha Henien Djelloul Saiah ◽  
Soumia Benilha ◽  
Hachemi Zeghar ◽  
...  

Introduction : l’insuffisance rénale chronique terminale (IRCT) est un problème majeur de santé publique. L’objectif de la présente étude est de préciser la durée de survie et les facteurs de mauvais pronostic de mortalité chez une cohorte de patients démarrant un traitement de suppléance pour une insuffisance rénale terminale. Patients et méthodes : une étude rétrospective a été menée dans le service de l’hémodialyse de l’établis-sement public hospitalier de Kherrata (Algérie) portant sur 72 malades en stade terminal d’insuffisance rénale. La médiane de survie a été calculée par la méthode de Kaplan-Meier, et les facteurs pronostiques de décès ont été recherchés à l’aide du modèle de Cox. Résultats : l’âge moyen de nos patients (39 hommes et 33 femmes) au moment de l’initiation du traitement de suppléance était de 48,8 ans. Ces malades ont été suivis pendant une durée moyenne de 39 mois (extrêmes de 18 jours et 110 mois). Nous avons observé 29 décès (40,3 %) parmi les 72 malades suivis. La médiane de survie est de 55 mois. En analyse multivariée, la mortalité par IRCT est associée au sexe féminin (Odds Ratio ajusté (ORa) = 2,34), au diabète (ORa = 4,72), à la dyslipidémie (ORa = 3,21) et au taux d’hémoglobine < 10 g/dL (ORa = 2,6). Conclusion : des mesures préventives en amont des comorbidités pourraient rallonger la survie des malades en dialyse.


2021 ◽  
pp. 405-411
Author(s):  
Jennifer Stephens ◽  
Ruby Tano

Au Canada, le nombre de cas de cancer augmente chaque année et, par conséquent, le nombre de patients en oncologie qui subissent une opération. La chirurgie cause un stress particulièrement intense à l’organisme déjà fragilisé par la maladie et les traitements. Les transfusions périopératoires de globules rouges sont essentielles pour stabiliser le taux d’hémoglobine et soigner l’anémie, ainsi que pour gérer la perte de sang attendue pendant l’opération. Il est nécessaire d’examiner en profondeur et d’anticiper les facteurs de risque associés aux transfusions sanguines périopératoires pour améliorer le devenir des patients. Ces dernières années, la recherche sur la gestion périopératoire du sang des patients en oncologie recommande tout spécialement la création de programmes d’intervention coordonnés pour réduire la nécessité et le nombre de transfusions sanguines administrées avant, pendant et après l’opération. Pour recenser les patients à risque de complications périopératoires et leur faire bénéficier d’interventions rapides et d’une observation continue, la bonne stratégie est de mettre en lien les chirurgiens oncologues avec un programme local ou provincial de conservation du sang.


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