scholarly journals L’haptoglobine chez les enfants atteints de paludisme grave a Plasmodium falciparum de 0 à 15 ans : Relations avec l’âge, la parasitémie et le taux d’hémoglobine

2014 ◽  
Vol 76 (1) ◽  
pp. 6425 ◽  
Author(s):  
S Hien ◽  
KMA Angbo ◽  
SR Dasse ◽  
O Yeboah ◽  
K N'guessan ◽  
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Author(s):  
Maysa Vasconcelos de Brito ◽  
Ana Maria Braga da Silva França ◽  
Amanda Alves Fecury ◽  
Euzébio de Oliveira ◽  
Carla Viana Dendasck ◽  
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La présente étude a pris en compte non seulement les infections causées par Plasmodium falciparum, qui est couramment recommandé comme la principale cause de paludisme grave, mais les complications liées à Plasmodium vivax ont été soigneusement décrites. Le but de cet article était d’identifier le profil épidémiologique, clinique et biologique du paludisme grave chez les patients traités à l’Hôpital pour enfants et adolescents de Macapá – Amapá. Une étude épidémiologique descriptive rétrospective a été réalisée. Les données ont été obtenues en consultant les dossiers médicaux des patients pour l’année 2016. 47 cas ont été considérés comme un paludisme grave. Il y avait une prédominance de patients masculins avec 63,8% et âgés jusqu’à 5 ans avec 59,6% des cas. Quant aux espèces, les infections par P. vivax se sont distinguées avec une fréquence plus élevée avec 72 % par rapport à P. falciparum avec 28 % des cas. Les mois avec le plus grand nombre d’hospitalisations étaient septembre et novembre, tous deux avec 17%. Les principales manifestations cliniques retrouvées étaient : fièvre, pâleur et toux. Les conditions qui indiquent la gravité qui se sont produites le plus : vomissements 87%, ictère 23%, dyspnée et âge < 1 an, tous deux avec 21%. Les examens hématologiques ont montré que 91% des patients avaient des globules rouges en dessous des valeurs de référence et 100% des cas avaient un taux d’hémoglobine et d’hématocrite bas ; une thrombopénie a été mise en évidence dans 72 % des cas. Les résultats modifiés des dosages biochimiques les plus importants sur le plan clinique étaient : l’urée, les transaminases, la glycémie et la protéine C-réactive. L’identification des données épidémiologiques, cliniques et de laboratoire sur le paludisme grave contribue au diagnostic précoce et au traitement adéquat de la maladie.


2018 ◽  
Vol 27 (3) ◽  
pp. 228-238
Author(s):  
F. Bruneel ◽  
A. Raffetin ◽  
A. Roujansky ◽  
P. Corne ◽  
C. Tridon ◽  
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En France, le paludisme grave d’importation concerne environ 12 à 14 % des accès palustres et implique très majoritairement Plasmodium falciparum. À partir de la définition du paludisme grave de l’Organisation mondiale de la santé utilisée en zone d’endémie palustre, la définition française du paludisme grave d’importation de l’adulte a été adaptée aux données et au contexte européens. La prise en charge du paludisme grave est une urgence diagnostique et thérapeutique qui doit être réalisée initialement en réanimation. Le traitement curatif du paludisme grave d’importation repose maintenant sur l’artésunate intraveineux (IV) qui doit être disponible dans chaque hôpital susceptible de recevoir ces patients. Dès lors, la quinine IV devient un traitement de seconde ligne réservé à quelques circonstances. La prise en charge symptomatique des défaillances d’organes est primordiale, notamment au cours des formes les plus sévères. Enfin, aucun traitement adjuvant n’a prouvé, à ce jour, son efficacité en pratique clinique.


Author(s):  
M Coulibaly ◽  
H Sansan ◽  
Y Cissoko ◽  
P Kouakou ◽  
R Yeboah ◽  
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Objectifs : La pathogénie du paludisme dépend de l'interaction du plasmodium et le système immunitaire de son hôte. L'objectif de cette étude était d'évaluer la relation entre la parasitémie et le titre des Immunoglobulines de classe G anti-Plasmodium falciparum.Patients et Méthodes : Cette étude transversale a concerné 37 enfants âgés de 0 à15 ans souffrant de paludisme grave ayant été consultés au service de pédiatrie du centre hospitalier universitaire de Yopougon en Côte d'Ivoire. Le titre des IgG anti-P. falciparum a été évalué par immunofluorescence indirecte.Résultats : La parasitémie variait entre 360 et 400000 trophozoites avec une moyenne de 48525 trophozoites/mm3. La concentration en hémoglobine variait entre 3,4 et 10,7 g/dL avec une moyenne de 6,28 g/dL. Les plaquettes variaient entre 17 et 506 .103/mm3 avec une moyenne de 110,18.103/mm3. Le titre des IgG anti- P. falciparum variait entre 40 et 320 avec une moyenne de 220. L'hyperparasitémie (parasitémie ≥ 100000 trophozoites/mm3) était présente uniquement chez les patients de 0 à 5 ans. La moyenne du titre des IgG anti-P. falciparum était significativement plus élevée chez les sujets ayant une parasitémie < 100000 trophozoites/mm3 comparés à ceux présentant une parasitémie ≥ 100000 (110 vs 233,3) p = 0,017 test U de Mann-Withney.Conclusions : Le paludisme grave et l'hyperparasitémie (≥ 100000 trophozoites/mm3) sont plus fréquents chez les enfants de 0 à 5 ans et touche plus les garçons que les filles. Les anticorps IgG anti-P.falciparum   ont été retrouvés chez tous les patients.Mots clé : P.  falciparum, Paludisme grave, Titre Immunoglobuline G. 


2010 ◽  
Vol 20 (3) ◽  
pp. 173-176
Author(s):  
Jacques Le Mire ◽  
Patrick Besnard ◽  
Pierre Carnevale

1995 ◽  
Vol 4 (4) ◽  
pp. 379-380
Author(s):  
D. Hommel ◽  
F. Bollandard ◽  
F. Michard ◽  
A. Hulin

2019 ◽  
Author(s):  
Guyguy Kabundi Tshima ◽  
Paul Madishala Mulumba

AbstractObjectiveWe aimed to evaluate BMI changes in HIV adults’ subjects in the first year of ART in malaria endemic areas.MethodsWe used linear regression analysis showing that the change in weight at 12 months (y) in a malaria-endemic area is related to malaria infection at admission and its different episodes as illustrated by equation: y = a + bxi + ε, where x is malaria on admission, i refers to episodes of clinical malaria infection during the year, b is the slope, a is a constant and ε are confounding factors such as tuberculosis or poor eating habits.ResultsWe found a positive value for b (b = 0.697), and this shows that weight loss at 12 months is correlated with the diagnosis of severe malaria at admission. In other words, severe malaria eliminates the weight gained under ART.ConclusionsMalaria is the leading cause of weight loss under ART.Important recommendation for future:This study suggests nutritional education based on local foods containing antioxidants to fight the oxidative stress generated by HIV and stimulated by Plasmodium falciparum during febrile episodes. Oxidative stress is blocked by NADPHase which is a metalloenzyme based on selenium.Thus, to prevent a weight loss or the occurrence of the protein-energy malnutrition among people living with HIV, it is necessary to use the nutritional education.RésuméObjectifNous voulions évaluer les modifications de l’IMC chez les patients VIH adultes au cours de la première année du traitement antirétroviral dans une zone d’endémie palustreMatériel et MéthodesNous avons utilisé une analyse de régression linéaire montrant que la variation de poids à 12 mois (y) dans une zone d’endémie palustre est liée à l’infection palustre à l’admission et à ses différents épisodes, comme l’illustre l’équation suivante: y = a + bxi + ε, où x est le paludisme à l’admission, i les épisodes de paludisme clinique survenus au cours de l’année, b est la pente, a est une constante et ε sont des facteurs de confusion tels que la tuberculose ou de mauvaises habitudes alimentaires..RésultatsNous avons trouvé une valeur positive pour b (b = 0,697), ce qui montre que la perte de poids à 12 mois est en corrélation avec le diagnostic de paludisme grave à l’admission. En d’autres termes, le paludisme grave élimine le poids gagné sous traitement antirétroviral.ConclusionsLe paludisme est la principale cause de perte de poids sous ARV.Recommandation importante pour l’avenir : Cette étude suggère une éducation nutritionnelle basée sur des aliments locaux contenant des anti-oxydants pour lutter contre le stress oxydatif généré par le VIH et stimulé par le Plasmodium falciparum lors des poussées fébriles. Le stress oxydatif est bloqué par la NADPHase qui est une métalloenzyme à base de sélénium. Ainsi, il est nécessaire d’utiliser l’éducation nutritionnelle pour prévenir la perte du poids sous ARV.


2000 ◽  
Vol 21 ◽  
pp. 447
Author(s):  
P. Corne ◽  
L. Amigues ◽  
D. Basset ◽  
P. Massanet ◽  
L. Landreau ◽  
...  

Author(s):  
D.J.P. Ferguson ◽  
A.R. Berendt ◽  
J. Tansey ◽  
K. Marsh ◽  
C.I. Newbold

In human malaria, the most serious clinical manifestation is cerebral malaria (CM) due to infection with Plasmodium falciparum. The pathology of CM is thought to relate to the fact that red blood cells containing mature forms of the parasite (PRBC) cytoadhere or sequester to post capillary venules of various tissues including the brain. This in vivo phenomenon has been studied in vitro by examining the cytoadherence of PRBCs to various cell types and purified proteins. To date, three Ijiost receptor molecules have been identified; CD36, ICAM-1 and thrombospondin. The specific changes in the PRBC membrane which mediate cytoadherence are less well understood, but they include the sub-membranous deposition of electron-dense material resulting in surface deformations called knobs. Knobs were thought to be essential for cytoadherence, lput recent work has shown that certain knob-negative (K-) lines can cytoadhere. In the present study, we have used electron microscopy to re-examine the interactions between K+ PRBCs and both C32 amelanotic melanoma cells and human umbilical vein endothelial cells (HUVEC).We confirm previous data demonstrating that C32 cells possess numerous microvilli which adhere to the PRBC, mainly via the knobs (Fig. 1). In contrast, the HUVEC were relatively smooth and the PRBCs appeared partially flattened onto the cell surface (Fig. 2). Furthermore, many of the PRBCs exhibited an invagination of the limiting membrane in the attachment zone, often containing a cytoplasmic process from the endothelial cell (Fig. 2).


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