Going to the Mall: A Leisure Activity of Urban Elderly People

Author(s):  
Dawn Fowler Graham ◽  
Ian Graham ◽  
Michael J. MacLean

RÉSUMÉLe propos de cet article est d'introduire, de définir et de tester un modèle théorique qui puisse expliquer la fréquentation par les personnes âgées des centres d'achats urbains, conçus comme des endroits d'échanges sociaux. Nous estimons que les personnes âgées vont dans les centres d'achats pour satisfaire leurs besoins de vie sociale et de loisirs. Nous créons le néologisme « mailler » pour aller au mail ou au centre d'achat. Nous émettons ensuite l'hypothèse qu'il existe des variables individuelles, c'est-à-dire de prédisposition et des variables environnementales, c'est-à-dire d'incitation, variables qui différencient les personnes âgées adeptes de ces activités de magasinage. En nous fondant sur l'analyse de données secondaires, tirées d'un échantillonnage de 300 personnes âgées montréalaises vivant à domicile, nous avons découvert que le magasinage, effectué dans trois centres d'achats de Montréal, constitue une activité pour plus de 67 pour cent des sujets de l'échantillon. Certaines variables sont à relier à cette activaté: variables de prédisposition telles que l'âge, le sexe, l'éducation et aussi le sentiment de solitude et variables incitatives comme l'architecture du centre d'achat et son ambiance. En nous fondant sur ces résultats, nous pensons que ce modèle nous aide à mieux comprendre les activités de loisirs des personnes âgées demeurant à domicile.

Author(s):  
Anita Au ◽  
Martine T.E. Puts ◽  
John D. Fletcher ◽  
Nadia Sourial ◽  
Howard Bergman

RÉSUMÉLa fragilité met les individus à un risque accru de mauvaise santé. Les personnes âgées consomment une quantité disproportionnée des ressources du service des urgence [SU]. Afin d’étudier la relation entre les marqueurs de fragilité et l’effet sur l’utilisation des services des urgence par les personnes âgées vivant dans les communautés, nous avons mené une analyse secondaire d’un essai prospectif randomisé contrôlé de 22 mois à Montreal, au Canada, en utilisant la base de données du Système de services intégrés pour personnes âgées en perte d’autonomie (SIPA). Nous avons evalué un échantillon de 565 individus, avec cinq marqueurs de fragilité : l’activité physique, la force, la cognition, l’énérgie et la mobilité. Une régression logistique univariée et multivariée a été réalisée afin d’évaluer la relation potentielle entre les marqueurs de fragilité et les visites aux urgences. Les résultats ont révelé que 70 pour cent des participants avaient au moins trois marqueurs de fragilité. Cependant, aucune relation n’a été trouvée entre les marqueurs de fragilité et les visites aux urgences. Ces résultats suggèrent, donc, que parmi les personnes âgées fonctionellement sévèrement handicapés au sein des communautés, la présence de marqueurs de fragilité ne semble pas prévoir les visites aux urgences.


Author(s):  
Anita M. Myers ◽  
Aileen Trang ◽  
Alexander M. Crizzle

RÉSUMÉLa plupart des études sur les pratiques de conduite des aînés sont basées sur des données d’autoévaluation ; aucune n’a examiné objectivement leurs habitudes de conduite hivernale. Nous avons utilisé des appareils électroniques associés à des journaux de voyages, des cartes numériques et des archives météorologiques, afin d’examinerétudier les modes de conduite des personnes âgées de 65 à 91 sur deux semaines consécutives entre novembre 2008 et mars 2009. La conduite de nuit différait selon le mois, montrant l’importance des facteurs saisonniers, en particulier la quantité de lumière du jour. Bien que 69 pour cent de notre échantillon ait conduit les jours de mauvais temps, les aînés ont montré être significativement plus susceptibles de faire des voyages à des fins sociales ou de divertissement les jours de beau temps, et ils ont entrepris des voyages plus longs les jours offrant de bonnes conditions routières. Les scores de confort de conduite, notamment pour la conduite de nuit, étaient liés de manière significative aux indicateurs multiples de l’exposition et des habitudes, y compris au rayon autour du domicile. Comparativement aux hommes, les femmes ont obtenu des scores de conduite significativement plus bas, et ont été moins susceptibles de conduire quand les conditions metéorologiques et routières étaient défavorables.


Author(s):  
Marcos Aparecido Sarria Cabrera ◽  
Mara Solange Gomes Dellaroza ◽  
Celita Salmaso Trelha ◽  
Celso Henrique Cecilio ◽  
Sara Ellias de Souza

RÉSUMÉLes aînés dépendants qui ne sont pas institutionnalisées présentent une forte morbidité et mortalité, exigent des soins de leurs familles et consomment de ressources primaires de soins de santé. Pour élargir les connaissances en ce qui concerne ce groupe, nous avons effectué une étude prospective d’un an, basée sur la population de cohorte de 130 personnes âgées dépendantes et non-institutionnalisées (60 ans et plus). Cette étude a été stratifiée en fonction du degré de la mobilité: la marche indépendante (groupe A), l’utilisation des aides pour la marche (groupe B), et alité ou confiné au fauteuil roulant (groupe C). Les résultats analysés étaient les suivants: la mort, l’hospitalisation, et l’incapacité de se déplacer. La mortalité totale était au pourcentage de 8.5 (p = 0,05). Le taux global d’hospitalisation était au pourcentage de 34,6, les principales causes étant l’AVC et la pneumonie. La mortalité totale était de 8,5 pour cent (p = 0,05). Le taux global d’hospitalisation était de 34,6 pour cent, les principales causes étant l’AVC et la pneumonie. À la fin d’un an, la proportion de sujets classés comme capables de marcher d’une façon indépendante a baissé (57% contre 43%, p = 0,03). Nous pourrions déduire qu’il y avait un taux élevé de mortalité et d’hospitalisation dans ce groupe de personnes âgées dépendantes, et une proportion croissante de gens handicapés après un an.


Author(s):  
M. Miszkurka ◽  
C. Steensma ◽  
S. P. Phillips

Introduction La connaissance des corrélats personnels et interpersonnels de la violence chez les aînés canadiens est limitée. Cette étude établit les corrélats de la violence actuelle et passée infligée par un conjoint ou un membre de la famille chez les aînés canadiens résidant dans la collectivité, en tenant compte des conditions défavorables dans l’enfance. Méthodologie Nous avons procédé à une analyse de régression logistique des données de base d’une étude longitudinale sur des personnes de 65 à 74 ans résidant dans la collectivité à Kingston (Ontario) et à Saint-Hyacinthe (Québec). La violence familiale a été mesurée avec l’outil d’évaluation du risque Frapper-Insulter-Menacer-Crier (FIMC) (Hurt-Insult-Threaten-Scream, HITS). Les rapports de cotes (RC) ont été établis avec un intervalle de confiance (IC) à 95 %. Résultats Dix-huit pour cent des sujets de l’échantillon ont déclaré subir de la violence de nature psychologique. Les femmes présentaient un risque plus élevé que les hommes de subir ou d’avoir subi de la violence de la part d’un membre de leur famille (violence actuelle : RC ajusté ¼ 1,83; IC à 95 % : 1,02 à 3,30) et de la part d’un conjoint au cours de leur vie (RC ajusté ¼ 2,48; IC à 95 % : 1,40 à 4,37). Les facteurs de risque accumulés au cours de la vie associés systématiquement à la violence actuelle et passée sont d’avoir été témoin de violence domestique dans l’enfance (violence au cours de la vie infligée par un membre de la famille : RC ajusté ¼ 9,46; IC à 95 % : 5,11 à 17,52) ainsi que des relations de mauvaise qualité avec le conjoint, la famille et les amis. Conclusion Notre recherche documente les conséquences à long terme de conditions défavorables dans l’enfance sur la violence conjugale et familiale au Canada. Nos résultats isolent certains facteurs évitables associés à la violence psychologique actuelle et passée chez les personnes âgées résidant dans la collectivité au Canada.


Author(s):  
Margaret J. McGregor ◽  
Jay Slater ◽  
John Sloan ◽  
Kimberlyn M. McGrail ◽  
Anne Martin-Matthews ◽  
...  

RÉSUMÉPour notre sondage, nous avons utilisé une méthodologie mixte basée sur le Web (How’s Your Health – Frail) pour examiner la santé des adultes fragiles (78% âgés de 80 ans et plus) inscrits à un programme de soins primaires à domicile à Vancouver, au Canada. Soixante pour cent des répondants admissibles ont participé, représentant plus d’un quart (92/350, 26,2%) de tous les individus qui reçoivent le service. Malgré des niveaux élevés de co-morbidité et de dépendance fonctionnelle, 50% ont jugé leur santé aussi bonne, très bonne ou excellente. Les ratios de cotes ajustés pour l’auto-évaluation de sa santé positive étaient de 7,50, 95 pour cent d’intervalle de confiance (IC) [1,09, 51,81] et 4,85, 95% CI [1,02, 22,95] pour l’absence de symptômes gênants et le pouvoir de parler à la famille ou amis, respectivement. Des réponses narratives aux questions sur la fin de vie et la vie avec une maladie sont également décrites. Les résultats suggèrent que l’accent mis sur la gestion des symptômes, et le soutien des contacts sociaux, peut améliorer la santé des personnes âgées fragiles.


Author(s):  
Réjean Hébert ◽  
Nicole Dubuc ◽  
Martin Buteau ◽  
Johanne Desrosiers ◽  
Gina Bravo ◽  
...  

RÉSUMÉCette étude a été réalisée auprès d'un échantillon représentatif de sujets âgées vivant à domicile (n = 300), dans des ressources de type familial (RTF) ou des pavilions (n = 271) et dans des institutions d'hébergement (n = 774) de zones métropolitaine, urbaines et rurales du Québec afin de: 1) déterminer le niveau d'incapacité et les ressources consacrés aux soins des personnes âgées vivant à domicile ou en institution; 2) estimer les coûts (publics, privés et bénévoles) de ces ressources; 3) comparer les coûts à autonomie égale; 4) prédire les coûts selon le niveau d'incapacité. Les principaux résultats montrent que les sujets des trois milieux de vie présentent des différences significatives quant au niveau d'incapacité, à l'état cognitif et aux soins requis et fournis, bien que des chevauchements importants étaient notables. Le score d'incapacité explique 85 pour cent de la variance du temps de soins ainsi que, respectivement, 55, 15 et 68 pour cent des coûts à domicile, en RTF et pavilions et en institutions. Les soins infirmiers et d'assistance sont responsables de la majorité des coûts dans tous les milieux de vie. Le coût social total des soins à domicile étaient plus élevé que ceux en RTF et pavilions pour les sujets avec un score d'incapacité de 7,4 et plus et même supérieur à ceux en institutions pour un score au-dessus de 38,7.


Author(s):  
Dolores Pushkar Gold ◽  
David Andres ◽  
Tannis Arbuckle ◽  
Connie Zieren

RÉSUMÉCette recherche visait à préciser si, d'une part, la verbosité hors-contexte peut être conceptualisée comme un processus distinct des niveaux élevés de verbalisation qu'on rencontre dans des situations sociales de la vie quotidienne et d'autre part, s'il existe une relation entre l'âge et ces deux styles langagiers. Au total, 125 personnes âgées des deux sexes résident dans la communauté ont participé à une entrevue portant sur leur profil de vie et leurs réponses ont été évaluées séparément par deux assistantes de recherche quant à la fréquence et à l'étendue de la verbosité hors-contexte. Les activités quotidiennes, y compris la verbalisation, ont été évalués par les participants eux-mêmes, par un pair du même âge (N = 125) et par un professionel qui connaissait le participant (N = 10). Une analyse factorielle supporte le modèle selon lequel la verbosité hors-contexte et la verbalisation constituent deux facteurs latents passablement indépendants. De plus, l'âge est en corrélation avee la verbosité. Nous avons interprété les résultats en soulignant que la verbosité hors-contexte ne peut pas être expliquée par les mêmes processus qui sont sous-jacents à la verbalisation sociale. Enfin, nous avons traité des mécanismes possibles qui peuvent expliquer la verbosité.


Author(s):  
Jane McCusker ◽  
Orly Ardman ◽  
François Bellavance ◽  
Éric Belzile ◽  
Sylvie Cardin ◽  
...  

RÉSUMÉÀ l'aide de données provenant d'une cohorte de 1 352 personnes àgées demeurant dans la communauté et ayant visité l'urgence d'un centre hospitalier, nous avons étudié la prévalence (avant la visite à l'urgence) et l'incidence (pendant une période de suivi de six mois) de l'utilisation des services communautaires de santé ainsi que les facteurs reliés à l'utilisation de ces services. Les données ont été recueillies lors d'entrevues à l'urgence et au téléphone lors du suivi. Avant la visite à l'urgence, 59,8 pour cent des patients avaient au moins une incapacité en regard aux activités de la vie quotidienne (AVQ); 16,8 pour cent des patients ayant une incapacité recevaient des services communautaires. Parmi les patients qui ne recevaient pas ces services auparavant, 45,4 pour cent ont développé une nouvelle incapacité pour les AVQ pendant les trois mois suivant la visite à l'urgence; et 23,5 pour cent des patients avec une nouvelle incapacité ont commencé à recevoir des services communautaires. En contrôlant pour l'ampleur des besoms, les patients admis à l'hôpital se sont avérés être plus susceptibles de recevoir des services pendant la période de suivi que ceux ayant reçu leur congé de l'urgence. Il existe probablement de nombreux besoins non comblés pour les services communautaires dans cette population.


1986 ◽  
Vol 1 (4) ◽  
pp. 318-328
Author(s):  
L. Waintraub

RésuméDepuis 1975, 15 nouveaux antidépresseurs ont été commercialisés en France. Nous avons voulu étudier leurs caractéristiques pharmacocinétiques et les comparer à celles des antidépresseurs plus anciens.Il faut tout d'abord noter que, bien que de structure chimique plus hétérogène que leurs prédécesseurs, ces produits possèdent tous une ou plusieurs méthodes de dosage dans le plasma, en général chromatographique.D’un tableau regroupant les caractéristiques pharmacocinétiques, après dose unique, et après doses répétées de ces antidépresseurs de deuxième génération, nous concluons qu’ils sont peu différents à ce point de vue des antidépresseurs de première génération. Nous remarquons seulement la plus grande rapidité d‘absorption et la demi-vie plus brève de certains nouveaux produits.De l'ensemble des études portant sur des populations particulières (personnes âgées, insuffisants rénaux, malades déprimés), il est possible de déduire quelques informations importantes concernant l‘utilisation pratique de ces produits.


Author(s):  
Kathi Wilson ◽  
Mark W. Rosenberg ◽  
Sylvia Abonyi ◽  
Robert Lovelace

RÉSUMÉLa population autochtone au Canada, beaucoup plus jeune que la population générale, a connu une tendance au vieillissement depuis les dix dernières années. Utilisant les données de l’Enquete auprès des peuples autochtones de 2001 (EAPA) et l’Enquête sur la santé dans les collectivités canadiennes (ESCC) de 2000/2001, cet article examine les différences dans l’état de santé et les déterminants de la santé et l’utilisation de soins de santé entre la population autochtone de 55 ans et plus et la population non-autochtone. Les résultats montrent que la population plus âgée autochtone est plus malsaine que la population non-autochtone parmi tous les groupes d’âge; cependant, les différences dans l’état de santé entre les groupes d’âge semblent converger avec l’augmentation de l’âge. Parmi personnes âgées de 55 à 64 ans, 7 pour cent de la population autochtone rapport trois ou plusieurs conditions chroniques par rapport à 2 pour cent de la population non-autochtone. Pourtant, parmi personnes âgées de 75 et plus, 51 pour cent de la population autochtone rapport trois ou plusieurs conditions chroniques par rapport à 23 pour cent de la population non-autochtone.


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