scholarly journals Intoxication expérimentale par le métolachlor de chèvres de race Nubienne au Soudan

1994 ◽  
Vol 47 (3) ◽  
pp. 315-318 ◽  
Author(s):  
O.S.A. Mohamed ◽  
Khalda E. Ahmed ◽  
S.E.I. Adam ◽  
O.F. Idris

Dans un lot de quinze chèvres de race Nubienne, six ont reçu oralement en une seule fois des doses de métolachlor (Dual 720 EC®) de 2 000 ou 500 mg/kg de poids vif. Elles sont mortes dans un délai de 1 h après l'administration du produit. Six autres ont reçu quotidiennement des doses orales de 200 ou 25 mg/kg de poids vif. Elles sont mortes ou ont été abattues entre le 8è et le 25è jour. Chez les sujets ayant reçu une dose unique du produit, les signes d'empoisonnement ont consisté en des épisodes convulsifs, de l'incoordination motrice, des tremblements, des spasmes musculaires sévères, de la raideur, une salivation intense, de la détresse respiratoire, des attitudes anormales et du décubitus. Chez les chèvres ayant reçu le métolachlor aux doses quotidiennes, les signes cliniques ont été similaires mais se sont développés lentement. L'augmentation d'activité des AST et GGT sériques, celle de la concentration en urée et la diminution de la concentration des protéines totales ont évolué en corrélation avec les changements cliniques et l'apparition des lésions.

2019 ◽  
Vol 14 (2) ◽  
pp. 62-67
Author(s):  
Djeneba Konaté ◽  
Oumar Coulibaly ◽  
Lala N'drainy SIDIBE ◽  
OH Diallo ◽  
Hawa Diall ◽  
...  

Objectif : L'infection néonatale bactérienne précoce (INBP) demeure une préoccupation du pédiatre en raison des difficultés diagnostiques et sa morbi-mortalité accrue. Aucun travail antérieur au Mali n'avait étudié l'INBP, d'où l'initiation de ce travail afin d'étudier le profil épidémio-clinique, biologique et bactériologique de l'INBP. Méthode : Etude longitudinale (27 juin-03 septembre 2016) qui a concerné tous les nouveau-nés de 72 heures au plus hospitalisés pour suspicion d'INBP dans le service de néonatologie du CHU Gabriel Touré. L'INBP était définie par la présence de facteurs de risque infectieux maternels et néonataux avec un germe à l'hémoculture. Résultats : Au total, 324 nouveau-nés étaient inclus. La sex-ratio était de 1,6 avec 63,5% de prématurité et 77,8% d'out-born. Les principaux signes cliniques étaient la dysthermie et la détresse respiratoire. Cinquante-deux hémocultures étaient positives sur les 324 réalisées (fréquence hospitalière d'INBP à 11,04%). Les principales bactéries isolées étaient les cocci Gram positifs (Staphylococcus aureus à 55,77% et Streptococccus agalactiae à 03,84%) et les bacilles Gram négatifs (Klebsiella pneumoniae à 13,46 % et E.coli à 07,69%, Pseudomonas aéruginosa à 03,84% et Acinetobacter baumannii à 03,84%) avec une résistance élevée à l'association ceftriaxone + gentamicine (12,5%-100%) et pour une bonne sensibilité à l'association ciprofloxacine + amikacine (100%). La mortalité était de 50% et 19,2% de sortie contre l'avis médical. Conclusion : L'IBNP est une cause majeure de morbi-mortalité néonatale due principalement aux staphylocoques et entérobactéries. Le dépistage et le traitement adéquat de toute infection génitale basse chez la femme enceinte à partir du deuxième trimestre réduirait cette morbi-mortalité.


2021 ◽  
Vol 16 (1) ◽  
pp. 7-10
Author(s):  
M Savadogo ◽  
A Ouattara ◽  
CK Dahani ◽  
O Nikiéma ◽  
S Traoré ◽  
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Introduction : la pandémie de COVID-19 n'a pas épargné le Burkina Faso qui a enregistré ses premiers cas le 09 mars 2020.Objectifs : décrire le profil épidémiologique et clinique des cas suspects de COVID-19 au CHU Yalgado Ouédraogo de OuagadougouPatients et méthode : il s'agit d'une étude transversale conduite du 05 Avril au 04 Mai 2020 dans la zone d'accueil et de tri du CHU Yalgado Ouédraogo. Étaient inclus tous les patients suspects de COVID-19, conformément aux définitions de l'OMS.RésultatsSur les 2 486 patients reçus au niveau de la zone d'accueil et de tri du CHU Yalgado Ouédraogo, 151 cas suspects de COVID-19 avaient été recensés, dont 14 cas confirmés, soit un taux de dépistage de 9%. La majorité des patients (71,5%) provenaient de la ville de Ouagadougou. L'âge moyen était de 53±18 ans. Le sexe masculin prédominait (sex ratio = 1,25). Cliniquement, 86% des patients étaient fébriles. Une toux était présente chez 69% des patients ; une dyspnée chez 60% avec une fréquence respiratoire moyenne de 29±10 cycles/mn. La saturation pulsée en oxygène moyenne était à 86±13%. La fréquence cardiaque moyenne était de 104±17/mn. Une asthénie était notée chez 29% ; des céphalées chez 18% ; un mal de gorge chez 15,5% ; une douleur thoracique chez 11,5% ; une détresse respiratoire chez 11% des patients ; un écoulement nasal et des nausées chez respectivement 7% des patients. Tous les cas suspects ont bénéficié de prélèvement nasopharyngé. La majorité des prélèvements (76,2%) ont été effectués par l'équipe d'investigation de l'hôpital Yalgado. Les patients prélevés étaient hospitalisés dans 29% des cas. Six cas ont refusé le prélèvement. Neuf prélèvements ont été effectués en post mortem.Conclusion : il est noté un polymorphisme clinique et un faible taux de dépistage de la COVID-19 chez les patients suspects, témoins d'un manque de spécificité des signes cliniques de la maladie.


2019 ◽  
Vol 90 (3-4) ◽  
pp. 273-287 ◽  
Author(s):  
Laurianne Coutier ◽  
Patricia Franco

Introduction : Chez l’enfant, le syndrome d’apnées obstructives du sommeil (SAOS) constitue un trouble du sommeil fréquent dont la prévalence est d’environ 3 % entre trois et huit ans. Matériels et méthodes : Son origine est multifactorielle (hypertrophie de tissus mous pharyngés, étroitesse des voies aérifères osseuses, atteinte du tonus neuromusculaire). Les symptômes et les signes cliniques diurnes et nocturnes à rechercher sont directement en rapport avec l’obstruction des voies aérifères supérieures (VAS) ou avec la mauvaise qualité de sommeil. Après une évaluation anamnestique et clinique complètes, incluant une nasofibroscopie, le spécialiste ORL s’orientera vers une adéno-amygdalectomie ou vers un enregistrement nocturne par polysomnographie ou polygraphie pour confirmer le diagnostic chez l’enfant. Chez l’adolescent, la prévalence du SAOS serait entre 0,5 et 6 %. Les facteurs de risque principaux sont l’obésité, le sexe masculin et les antécédents d’amygdalo-adénoïdectomie. Outre les symptômes classiques du SAOS de l’enfant, ce syndrome peut, chez l’adolescent, se manifester par une sémiologie trompeuse à type de dyssomnie, somnolence diurne excessive et/ou troubles de l’humeur. Les diagnostics différentiels à type de conduites à risque, retard de phase ou narcolepsie doivent être systématiquement évoqués. L’enregistrement de la respiration pendant le sommeil s’impose. Même si l’index d’apnées/hypopnées obstructives est faible, il doit être considéré. Conclusion : Chez l’enfant comme chez l’adolescent, la prise en charge multidisciplinaire (ORL, orthodontiste, kinésithérapeute maxillo-facial, pneumologue) doit être précoce afin d’éviter les complications neurocognitives, comportementales, cardiovasculaires et métaboliques. Une chirurgie maxillo-faciale pourra être discutée à partir de l’âge de 15 ans. Il ne faudra pas oublier de veiller aux règles d’hygiène de vie et de sommeil ainsi qu’à la prise en charge de l’obésité.


2019 ◽  
Vol 58 (1) ◽  
pp. 13-20
Author(s):  
Yoann Loisel
Keyword(s):  

La pathologie limite est considérée comme organisée autour du psychotraumatisme. En effet, à côté de facteurs traumatiques récents dans l’anamnèse des adolescents présentant ces troubles de personnalité, la sémiologie est le plus souvent post-traumatique depuis l’enfance, elle renvoie à une continuité de l’instabilité relationnelle et identitaire chez les parents eux-mêmes. L’hypothèse d’un complexe traumatique rend compte de cette construction transgénérationnelle du fonctionnement limite, également du lien avec les récurrences traumatiques. Elle décrit comment le psychotraumatisme est toujours à l’intérieur de la pensée, puissamment activé à la puberté par la maturation sexuelle qui va provoquer les signes cliniques les plus extériorisés.


2018 ◽  
Vol 27 (2) ◽  
pp. 161-171
Author(s):  
D. Rousset ◽  
B. Riu-Poulenc ◽  
S. Silva

Environ deux tiers des patients atteints de syndrome de détresse respiratoire aiguë (SDRA) présenteront une instabilité hémodynamique avec recours aux vasopresseurs. Sous ventilation mécanique, la diminution de précharge du ventricule droit (VD) suite à l’augmentation de la pression pleurale et l’augmentation de la postcharge du VD secondaire à l’élévation de la pression transpulmonaire seront des phénomènes exacerbés en cas de SDRA. Les risques encourus sont une diminution du débit cardiaque global et l’évolution vers un cœur pulmonaire aigu (CPA). Le contrôle de la pression motrice, de la pression expiratoire positive et la lutte contre l’hypoxémie et l’hypercapnie auront un impact autant respiratoire qu’hémodynamique. L’échographie cardiaque tient un rôle central au sein du monitorage hémodynamique au cours du SDRA, à travers l’évaluation du débit cardiaque, des différentes pressions de remplissage intracardiaques et le diagnostic de CPA. Le cathéter artériel pulmonaire est un outil de monitorage complet, indiqué en cas de défaillance cardiaque droite ou hypertension artérielle pulmonaire sévère ; mais le risque d’effets indésirables est élevé. Les moniteurs utilisant la thermodilution transpulmonaire permettent un monitorage du débit cardiaque en temps réel et sont d’une aide précieuse dans l’évaluation du statut volumique. L’évaluation de la précharge dépendance ne doit pas s’effectuer sur les variabilités respiratoires de la pression pulsée ou du diamètre des veines caves, mais à travers l’épreuve de lever de jambe passif, le test d’occlusion télé-expiratoire ou encore les épreuves de remplissage titrées.


2018 ◽  
Vol 27 (2) ◽  
pp. 143-142
Author(s):  
A. Modrin ◽  
M.-L. Gilbert

L’objectif de cette mise au point est d’effectuer une revue des indications de l’utilisation du monitorage du CO2 expiré en réanimation adulte. De par sa physiologie, sa mesure est un reflet de l’état hémodynamique, respiratoire et métabolique du patient. La spectrométrie infrarouge est la méthode de mesure la plus courante. La capnographie commune (CO2 expiré en fonction du temps) est divisée en plusieurs phases dont l’analyse visuelle peut faire évoquer de nombreuses anomalies ventilatoires. La capnographie volumétrique fournit une mesure de l’espace mort. La capnométrie est recommandée en réanimation pour contrôler l’intubation trachéale ou bien au cours d’un arrêt cardiorespiratoire comme facteur pronostique. Tout patient traité par ventilation mécanique invasive, surtout lors d’un transport, doit être équipé d’un capnomètre afin d’anticiper toute complication respiratoire (extubation, bronchospasme, hypoventilation). La pression de fin d’expiration en CO2 (PetCO2) est une évaluation de la pression artérielle en CO2 (PaCO2) utile pour limiter le nombre de prélèvements biologiques, par exemple en neuroréanimation, mais de nombreux facteurs font varier le gradient entre ces deux valeurs. Les études n’apportent pas de preuve pour l’utilisation de la capnographie volumétrique dans le diagnostic d’embolie pulmonaire en réanimation. Chez les patients souffrant de syndrome de détresse respiratoire aiguë, la littérature médicale n’apporte pas de preuve suffisante pour un intérêt en pratique clinique courante de la capnométrie volumétrique qui semble limitée dans ce cas à la recherche.


1984 ◽  
Vol 39 (4) ◽  
pp. 747-768 ◽  
Author(s):  
Alphonse Dupront
Keyword(s):  

RésuméAppréhender, dans ses plus larges dimensions et certes pas dans toutes ses complexités, le phénomène d'ensemble des réformes et de leurs enracinements socioculturels, serait présomptueuse et vaine gageure, n'était le biais d'approches phénoménologiques convergentes. Ce qui veut dire : approche nécessairement du dehors, selon les plus amples mouvements déformes, et plus dans la mise en évidence de liaisons, de filiations, de transferts, surtout de cohérences organiques, parfois implicites, assez souvent patentes.Pareil exercice demande cependant des garde-fous. Ceux-ci seront ceux de l'historien, car l'historien est prophète à bon compte, puisqu'il parle post factum. La mise en situation d'enracinements ou de sources, rien de plus sûr que de les reconnaître dans leurs produits. Aussi s'attachera-t-on à démontrer l'évidence : à savoir la part prédominante des mouvements réformateurs dans l'élaboration de la société moderne, dont ils sont à la fois les signes cliniques et pour les libérations au grand jour, les acteurs. Cette caution de l'établi doit permettre d'aller et venir dans une bonne épaisseur de siècles. Tout autre parti eût risqué l'arbitraire ou l'imaginaire.


Author(s):  
Gilbert Fabrice Otiobanda ◽  
Christ Mayick Mpoy Emy Monkessa ◽  
Marie Elombila ◽  
Hugues Brieux Ekouele Mbaki ◽  
Gilles Niengo Outsouta ◽  
...  

Contexte : Le traumatisé grave (TG) est un patient ayant subi un traumatisme violent quelles que soient les lésions apparentes. Aucune donnée épidémiologique n’a été retrouvée au Congo-Brazzaville. L’objectif était de décrire les aspects épidémiologiques, cliniques et évolutifs des TG au CHU de Brazzaville (CHU-B). Matériels et méthodes : L’étude était rétrospective en 30 mois sur 82 TG en réanimation. Les variables épidémiologiques, cliniques et évolutives étaient analysées sur Excel 2016. Résultats : L’âge moyen était de 37,2 ± 16,4 ans (sex-ratio : 4,1). Les patients étaient transférés des urgences dans 48,8 %. Les accidents de la voie publique (82,9 %) constituaient la circonstance traumatique la plus fréquente. Le Glasgow moyen était de 10,1 ± 4,1. La détresse respiratoire et l’état de choc étaient respectivement observés dans 35,4 % et 17,1 %. La tête (76,8 %) et le thorax (41,5 %) étaient les régions les plus touchées. Les complications étaient retrouvées dans 34,1 %. Le taux de mortalité était de 42,7 %. La détresse neurologique (62,9 %) était la principale cause de décès. La durée médiane d’hospitalisation était de 5 jours. Conclusion : Le TG occupe 5,7 % des admissions en réanimation. Il touche une population juvénile masculine victime d’AVP. La tête et le thorax étaient les plus touchés. La mortalité est très élevée.


Author(s):  
Sabah Benhamza ◽  
Mohamed Lazraq ◽  
Abdelhak Bensaid ◽  
Youssef Miloudi ◽  
Najib El Harrar

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