scholarly journals Profil épidémiologique et clinique des cas suspects de COVID-19 reçus au CHU Yalgado Ouédraogo du Burkina Faso

2021 ◽  
Vol 16 (1) ◽  
pp. 7-10
Author(s):  
M Savadogo ◽  
A Ouattara ◽  
CK Dahani ◽  
O Nikiéma ◽  
S Traoré ◽  
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Introduction : la pandémie de COVID-19 n'a pas épargné le Burkina Faso qui a enregistré ses premiers cas le 09 mars 2020.Objectifs : décrire le profil épidémiologique et clinique des cas suspects de COVID-19 au CHU Yalgado Ouédraogo de OuagadougouPatients et méthode : il s'agit d'une étude transversale conduite du 05 Avril au 04 Mai 2020 dans la zone d'accueil et de tri du CHU Yalgado Ouédraogo. Étaient inclus tous les patients suspects de COVID-19, conformément aux définitions de l'OMS.RésultatsSur les 2 486 patients reçus au niveau de la zone d'accueil et de tri du CHU Yalgado Ouédraogo, 151 cas suspects de COVID-19 avaient été recensés, dont 14 cas confirmés, soit un taux de dépistage de 9%. La majorité des patients (71,5%) provenaient de la ville de Ouagadougou. L'âge moyen était de 53±18 ans. Le sexe masculin prédominait (sex ratio = 1,25). Cliniquement, 86% des patients étaient fébriles. Une toux était présente chez 69% des patients ; une dyspnée chez 60% avec une fréquence respiratoire moyenne de 29±10 cycles/mn. La saturation pulsée en oxygène moyenne était à 86±13%. La fréquence cardiaque moyenne était de 104±17/mn. Une asthénie était notée chez 29% ; des céphalées chez 18% ; un mal de gorge chez 15,5% ; une douleur thoracique chez 11,5% ; une détresse respiratoire chez 11% des patients ; un écoulement nasal et des nausées chez respectivement 7% des patients. Tous les cas suspects ont bénéficié de prélèvement nasopharyngé. La majorité des prélèvements (76,2%) ont été effectués par l'équipe d'investigation de l'hôpital Yalgado. Les patients prélevés étaient hospitalisés dans 29% des cas. Six cas ont refusé le prélèvement. Neuf prélèvements ont été effectués en post mortem.Conclusion : il est noté un polymorphisme clinique et un faible taux de dépistage de la COVID-19 chez les patients suspects, témoins d'un manque de spécificité des signes cliniques de la maladie.

2019 ◽  
Vol 14 (2) ◽  
pp. 62-67
Author(s):  
Djeneba Konaté ◽  
Oumar Coulibaly ◽  
Lala N'drainy SIDIBE ◽  
OH Diallo ◽  
Hawa Diall ◽  
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Objectif : L'infection néonatale bactérienne précoce (INBP) demeure une préoccupation du pédiatre en raison des difficultés diagnostiques et sa morbi-mortalité accrue. Aucun travail antérieur au Mali n'avait étudié l'INBP, d'où l'initiation de ce travail afin d'étudier le profil épidémio-clinique, biologique et bactériologique de l'INBP. Méthode : Etude longitudinale (27 juin-03 septembre 2016) qui a concerné tous les nouveau-nés de 72 heures au plus hospitalisés pour suspicion d'INBP dans le service de néonatologie du CHU Gabriel Touré. L'INBP était définie par la présence de facteurs de risque infectieux maternels et néonataux avec un germe à l'hémoculture. Résultats : Au total, 324 nouveau-nés étaient inclus. La sex-ratio était de 1,6 avec 63,5% de prématurité et 77,8% d'out-born. Les principaux signes cliniques étaient la dysthermie et la détresse respiratoire. Cinquante-deux hémocultures étaient positives sur les 324 réalisées (fréquence hospitalière d'INBP à 11,04%). Les principales bactéries isolées étaient les cocci Gram positifs (Staphylococcus aureus à 55,77% et Streptococccus agalactiae à 03,84%) et les bacilles Gram négatifs (Klebsiella pneumoniae à 13,46 % et E.coli à 07,69%, Pseudomonas aéruginosa à 03,84% et Acinetobacter baumannii à 03,84%) avec une résistance élevée à l'association ceftriaxone + gentamicine (12,5%-100%) et pour une bonne sensibilité à l'association ciprofloxacine + amikacine (100%). La mortalité était de 50% et 19,2% de sortie contre l'avis médical. Conclusion : L'IBNP est une cause majeure de morbi-mortalité néonatale due principalement aux staphylocoques et entérobactéries. Le dépistage et le traitement adéquat de toute infection génitale basse chez la femme enceinte à partir du deuxième trimestre réduirait cette morbi-mortalité.


Author(s):  
Gilbert Fabrice Otiobanda ◽  
Christ Mayick Mpoy Emy Monkessa ◽  
Marie Elombila ◽  
Hugues Brieux Ekouele Mbaki ◽  
Gilles Niengo Outsouta ◽  
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Contexte : Le traumatisé grave (TG) est un patient ayant subi un traumatisme violent quelles que soient les lésions apparentes. Aucune donnée épidémiologique n’a été retrouvée au Congo-Brazzaville. L’objectif était de décrire les aspects épidémiologiques, cliniques et évolutifs des TG au CHU de Brazzaville (CHU-B). Matériels et méthodes : L’étude était rétrospective en 30 mois sur 82 TG en réanimation. Les variables épidémiologiques, cliniques et évolutives étaient analysées sur Excel 2016. Résultats : L’âge moyen était de 37,2 ± 16,4 ans (sex-ratio : 4,1). Les patients étaient transférés des urgences dans 48,8 %. Les accidents de la voie publique (82,9 %) constituaient la circonstance traumatique la plus fréquente. Le Glasgow moyen était de 10,1 ± 4,1. La détresse respiratoire et l’état de choc étaient respectivement observés dans 35,4 % et 17,1 %. La tête (76,8 %) et le thorax (41,5 %) étaient les régions les plus touchées. Les complications étaient retrouvées dans 34,1 %. Le taux de mortalité était de 42,7 %. La détresse neurologique (62,9 %) était la principale cause de décès. La durée médiane d’hospitalisation était de 5 jours. Conclusion : Le TG occupe 5,7 % des admissions en réanimation. Il touche une population juvénile masculine victime d’AVP. La tête et le thorax étaient les plus touchés. La mortalité est très élevée.


Author(s):  
MB Boushab ◽  
FZ Fall-Malick ◽  
M Savadogo ◽  
MS Sow ◽  
L Basco

En Mauritanie, comme dans de nombreux pays africains, le paludisme reste la première cause d'hospitalisation en pratique pédiatrique courante.Objectif : Analyser les aspects épidémiologiques, cliniques, évolutifs et les facteurs de mauvais pronostic liés au paludisme grave des enfants hospitalisés dans le service de pédiatrie du centre hospitalier régional d'Aïoun.Patients et méthodes : Il s'agissait d'une étude rétrospective portant sur les dossiers des enfants hospitalisés dans le service de pédiatrie du centre hospitalier régional d'Aïoun du 1er janvier au 31 décembre 2013.Résultats : Au total, 64 enfants étaient hospitalisés pour un paludisme grave (46,3%). Le sex ratio était de 2,07 en faveur des garçons. La tranche d'âge 6 mois – 5 ans était la plus touchée (60,9%). L'automédication était retrouvée dans 29,7% des cas. Les formes neurologiques (60,9%) et les formes anémiques (42,2%) représentaient les premières manifestations cliniques. La létalité globale était de 12,5%. Les facteurs de  mauvais  pronostic étaient : l'âge, inférieur à cinq ans et l'existence de crises convulsives, d'un coma, d'un syndrome de détresse respiratoire ou de la prostration.Conclusion : L'amélioration du pronostic du paludisme grave repose sur une amélioration d'équipement de salle de réanimation, mais aussi sur un diagnostic et une prise en charge thérapeutique précoces et adéquates. Mots Clés : Paludisme grave – Automédication - Enfants – Pronostic – Mauritanie


2021 ◽  
Vol 16 (2) ◽  
pp. 32-35
Author(s):  
M Savadogo ◽  
I Diallo ◽  
AE Diendéré ◽  
KA Sondo ◽  
A Sawadogo

Les sepsis constituent un problème de santé publique dans le monde, particulièrement dans les pays en développement. Cette étude a pour objectif de décrire les caractéristiques épidémiologiques, cliniques, et évolutives des sepsis observés au service des maladies infectieuses du CHU Yalgado Ouédraogo. Patients et méthode : il s’agit d’une étude transversale descriptive à collecte rétrospective portant sur les patients souffrant de sepsis hospitalisés dans le service des maladies infectieuses du CHU Yalgado Ouédraogo de Ouagadougou du 1er janvier 2015 à 31 décembre 2019. Résultats : Un total de 81 dossiers a été colligé. Les patients provenaient majoritairement de la ville de Ouagadougou (96%). L’âge moyen était de 32 ans±9. Quarante-sept patients étaient de sexe masculin contre 34 de sexe féminin soit un sex ratio =1,4. Douze pour cent des patients étaient infectés par le VIH. Sur le plan clinique, la fièvre était retrouvée chez 63% de nos patients. La fréquence cardiaque était supérieure à 90 cycles/mn chez 73% des patients ; la fréquence respiratoire était supérieure à 20 cycles/mn chez 80% des patients ; une leucopénie (300 à 3 300/mm3) a été retrouvée chez 17%. L’hyperleucocytose (12 000 à 31 480/mm3) a été retrouvée chez 10%. Les signes de sévérité du sepsis étaient retrouvés chez 29,6% des patients. Les signes de gravité étaient dominés par les défaillances des fonctions supérieures (obnubilation ou coma) et les défaillances de la coagulation (thrombopénie inférieure à 100 000/mm3). Les causes de sepsis étaient dominées par la dengue (42%), le paludisme (23%), et les infections bactériennes (14%). Les bactéries isolées à l’hémoculture étaient dominées par les entérobactéries (41,6%) dont la moitié était productrice de Bétalactamase à spectre élargi (BLSE). Une souche productrice de carbapénèmase a été observée parmi les souches d’Escherichia coli. Seize pour cent des souches bactériennes étaient des souches de Staphylococcus aureus dont une souche méticillinorésistante (SARM). Vingt-deux décès ont été enregistrés soit une létalité de 27%.  Conclusion : la dengue, le paludisme et les infections bactériennes étaient les causes les plus fréquentes de sepsis dans le service des maladies infectieuses. La prévalence élevée de souches productrices BLSE, et l’émergence de souche résistantes aux carbapénèmes sont préoccupantes et imposent la prise de mesure visant à améliorer l’hygiène hospitalière et la prescription des antibiotiques. Aussi la gravité des sepsis commande la mise en place d’unités de soins intensifs dans les services de maladies infectieuses pour leur prise en charge.


2018 ◽  
Vol 24 (4) ◽  
pp. 153-156 ◽  
Author(s):  
Mathieu Millogo ◽  
Richard W-L Ouedraogo ◽  
Vincent Ily ◽  
Tarcissus Konsem ◽  
Dieudonné Ouedraogo

Introduction: A bite from another human is an unusual cause of maxillo-facial traumatology. Our objective was to describe the epidemiologic and clinical characteristics of labial lesions caused by this kind of bite. Patients and methods: A descriptive prospective study was carried out at the University hospitals of Yalgado OUEDRAOGO and Blaise COMPAORE in Ouagadougou in Burkina Faso between June 2012 and May 2017. Results: We collected a sample of 28 patients with an average age of 32.5 years. The sex ratio was about 0.3. All the bites had been inflicted by women. The victims generally came from an underprivileged socioprofessional background. The bite had occurred during a brawl in 26 patients (92.9% cases) and in some context of aggression among 2 patients. The lesions were located on the lower lip among 21 patients, the upper lip among 4 patients, and along the commissure among 3 patients and resulted in a loss of tissue among 23 patients (82.1%). The treatment was surgical in nature, using trimming and labialization with satisfactory results in all cases. Conclusion: The circumstances surrounding the bites are not always clear and the lesions are almost always serious and require delicate treatment.


2021 ◽  
Vol 16 (1) ◽  
pp. 4-7
Author(s):  
M Savadogo ◽  
A Ouattara ◽  
CK Dahani ◽  
O Nikiéma ◽  
S Traoré ◽  
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Introduction : La pandémie de COVID-19 en cours n'a pas épargné le Burkina Faso qui a enregistré ses premiers cas depuis le 09 mars 2020. Objectifs : Comparer les manifestations cliniques observées chez les patients positifs au COVID-19 versus patients négatifs à la COVID-19.Méthodes : Il s'agit d'une étude transversale analytique qui s'est déroulée du 05 avril 2020 au 04 mai 2020. Étaient inclus tous les patients présentant des signes évocateurs de COVID-19 reçus dans la zone d'accueil et de tri des patients suspects du CHU Yalgado Ouédraogo. Les définitions des cas sont celles de l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS). La confirmation du diagnostic a été faite au laboratoire grâce à la RT-PCR.Résultats : En un mois d'activité au niveau de la zone de tri du CHU Yalgado Ouédraogo, 151 cas suspects de COVID-19 ont été reçus. Le test de la COVID-19 a été positif chez 14 cas, soit un taux de positivité de 9%. La majorité des patients (13/14) soit 93% souffrant de COVID-19 provenaient de la ville de Ouagadougou contre (93/137) soit 68% des patients négatifs au COVID-19 (p=0,003). Sur le plan clinique, une fièvre avec une température supérieure à 38°C était retrouvée chez (4 /14)28,5% des patients COVID+ contre (47/76)62% des patients COVID- (p=0,013) ; une détresse respiratoire était présente chez (4/14) 28% des patients COVID+ contre (11/122) 9% des patients COVID- (p=0,02) ; quatorze pourcent (2/14) des patients COVID+ avaient des algies diffuses contre 2% (3/128) des patients COVID- (p=0,04) ; une Spo2 < 95% était retrouvée chez 21% (3/14) des patients COVID+ contre 72% (36/50) chez les patients COVID- (p=0,0005).Conclusion : La COVID-19 devrait être évoquée chez tout patient qui présente des algies diffuses, une détresse respiratoire avec ou sans fièvre.


Author(s):  
Narindra Njarasoa Mihaja Razafimanjato ◽  
◽  
Manjakaniaina Ravoatrarilandy ◽  
Herilala Ralijaona ◽  
Andriarimanana Hery Nirina Rakotoarisoa ◽  
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Objectif : Déterminer les aspects chirurgicaux et la prise en charge des goitres plongeants au CHU de Tananarive, Madagascar. Matériels et méthode : Etude rétrospective étalée sur une durée de 5 ans, sur des patients ayant bénéficié d’une thyroïdectomie totale (geste radical en un temps) ou une totalisation pour goitre plongeant. Les données étaient obtenues à partir de dossiers cliniques (observation, résultats d’examens complémentaires), de comptes rendus opératoires, et de résultats d’examen anatomopathologique. Résultats : Nous avons étudié 58 patients âgés de 20 à 80 ans avec un pic de 50 à 60 ans, une nette prédominance féminine avec un sex-ratio de 0,31. Les signes cliniques étaient surtout l’augmentation du volume cervical (37 cas), des signes respiratoires (27 cas), la dysphonie (18 cas), la dysphagie (12 cas). La radiographie du thorax mettait en évidence des signes indirects en faveur du diagnostic dans 55 cas (soit 94.83 %). L’échographie cervicale confirmait le caractère plongeant des goitres dans 42 cas (soit 72,41%). La TDM, l’examen de référence, apportait plus de précision à nos chirurgiens dans 16 cas (soit 27,58%). Les 81,03 % (soit n= 47) de nos patients étaient en euthyroïdie au moment du diagnostic. Dans 68,95% des cas, la cervicotomie large suffit à l’exérèse chirurgicale. L’indication de la sternotomie reste limitée aux complications hémor-ragiques peropératoires et les curages médiastinaux dans les cancers invasifs. Les morbidités récurrentielles transitoires et définitives sont de 20, 64 % et de 10,38 % respectivement. Les tumeurs malignes représentaient 16 cas soit 27,58 % des pièces opératoires. Nous déplorons 5 cas de décès post opératoire précoce dans notre étude. Conclusion : Evoquer et confirmer un diagnostic sur la clinique, aidé d’une simple radiographie standard, est un défi pour un praticien, mais reste un contexte réellement observé dans la majorité des cas de cette série. Nous démontrons à travers cette étude la réalité existante des chirurgiens thoraciques en milieu hostile dans la prise en charge de cette pathologie en comparant nos résultats à ceux de la littérature.


1994 ◽  
Vol 47 (3) ◽  
pp. 315-318 ◽  
Author(s):  
O.S.A. Mohamed ◽  
Khalda E. Ahmed ◽  
S.E.I. Adam ◽  
O.F. Idris

Dans un lot de quinze chèvres de race Nubienne, six ont reçu oralement en une seule fois des doses de métolachlor (Dual 720 EC®) de 2 000 ou 500 mg/kg de poids vif. Elles sont mortes dans un délai de 1 h après l'administration du produit. Six autres ont reçu quotidiennement des doses orales de 200 ou 25 mg/kg de poids vif. Elles sont mortes ou ont été abattues entre le 8è et le 25è jour. Chez les sujets ayant reçu une dose unique du produit, les signes d'empoisonnement ont consisté en des épisodes convulsifs, de l'incoordination motrice, des tremblements, des spasmes musculaires sévères, de la raideur, une salivation intense, de la détresse respiratoire, des attitudes anormales et du décubitus. Chez les chèvres ayant reçu le métolachlor aux doses quotidiennes, les signes cliniques ont été similaires mais se sont développés lentement. L'augmentation d'activité des AST et GGT sériques, celle de la concentration en urée et la diminution de la concentration des protéines totales ont évolué en corrélation avec les changements cliniques et l'apparition des lésions.


2020 ◽  
Author(s):  
Sidiki Konate ◽  
Djidama Sirima ◽  
Lankoande Ardjima ◽  
Youssouf Sanou ◽  
Emmanuel M. Hema ◽  
...  

2021 ◽  
Vol 15 (2) ◽  
pp. 426-436
Author(s):  
Fabienne Marie Soudre ◽  
Alice Kiba ◽  
Arnaud Kouraogo ◽  
Raoul Karfo ◽  
Salam Tiendrebeogo ◽  
...  

Les brûlures de l’enfant peuvent être à l’origine de troubles ioniques graves, entrainant une morbi-mortalité importante. Ce travail avait pour objectif de décrire les perturbations de l’ionogramme sanguin chez les enfants brûlés, afin de contribuer à l’amélioration des soins. Il s’est agi d’une étude transversale rétrospective allant du 01 janvier 2017 au 30 juin 2019. Ont été inclus les enfants hospitalisés dans le service de chirurgie du CHU pédiatrique Charles de Gaulle pour brûlure et chez lesquels un ionogramme sanguin a été réalisé. L’étude a porté sur 212 enfants, avec un âge moyen de 38,52 mois et un sex ratio de 1,12. La surface corporelle brûlée moyenne était de 26,60% et le délai moyen d’admission de 5,71 heures. La mortalité était de 16,98%. L’ionogramme sanguin à l’entrée a retrouvé une hyponatrémie (27,88%), une hypobicarbonatémie (53,95%), une hypoprotidémie (26,67%) et une hyperchlorémie (53,59%). Au contrôle, ces troubles ioniques étaient toujours présents. S’y sont associées une hypocalcémie (30,43%), une hypomagnésémie (27,27%) et une hyperphosphatémie (28,79%). La natrémie, la bicarbonatémie et la protidémie à l’entrée étaient significativement plus basses chez les patients décédés. Les brûlures de l’enfant sont fréquentes. Leur évolution est marquée par des perturbations de l’ionogramme sanguin et une mortalité élevée.Mots clés : Brûlure, Ionogramme sanguin, Enfants, Burkina Faso.   English title: Blood ionogram profile in burned children at the Charles de Gaulle University Pediatric Hospital of Ouagadougou (Burkina Faso)Burns in children can be the cause of serious ionic disorders, leading to significant morbidity and mortality. The aim of this study was to describe the disturbances in the blood ionogram of burnt children, in order to contribute to the improvement of care. This was a retrospective cross-sectional study from 01 January 2017 to 30 June 2019. Children hospitalised in the surgery department of the Charles de Gaulle Pediatric University Hospital for burns and in whom a blood ionogram was carried out were included. Our study involved 212 children, with an average age of 38.52 months and a sex ratio of 1.12. The average body surface area burned was 26.60% and the average admission time was 5.71 hours. Mortality was 16.98%. The blood ionogram at the entrance showed hyponatremia (27.88%), hypobicarbonatremia (53.95%), hypoprotidemia (26.67%) and hyperchloremia (53.59%). At the control, these ionic disorders were still present. They were associated with hypocalcaemia (30.43%), hypomagnesemia (27.27%) and hyperphosphatemia (28.79%). Natremia, bicarbonateemia and protidemia were significantly lower on admission in patients who died in the course of the evolution. Childhood burns are frequent at the CHUP-CDG; their evolution is marked by disturbances of the blood ionogram and high mortality.Keywords: Burns, Blood Ionogram, Children, Burkina Faso.


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