scholarly journals Parkinsonisme induit par les antipsychotiques

Author(s):  
Lily Bellehumeur-Béchamp ◽  
Anne-Sophie Grenier ◽  
Adéline Nolin ◽  
Anne-Marie Essiambre ◽  
Marc-André Roy

Les antipsychotiques de première génération (APG) et les antipsychotiques de seconde génération (ASG) aident au traitement symptomatique des troubles psychotiques. Or, ils peuvent parfois induire des réactions extrapyramidales, notamment le parkinsonisme, lesquelles peuvent exacerber les déficits cognitifs déjà présents. La présente étude explore la relation entre la mémoire de travail et le parkinsonisme induit par des antipsychotiques chez les personnes composant avec un trouble psychotique. Sept participants de 20 à 35 ans traités avec des antipsychotiques de seconde génération pour un trouble psychotique sont recrutés. La MATRICS Consensus Cognitive Battery (MCCB) et l’Extrapyramidal Symptom Rating Scale (ESRS) sont utilisés pour évaluer la mémoire de travail et le parkinsonisme induit par des antipsychotiques. Il est attendu qu’une corrélation significative et négative s’observe entre la mémoire de travail et le parkinsonisme induit par des antipsychotiques. Toutefois, les résultats suggèrent une corrélation non significative, ρ = 0,273, p = 0,554. En ce sens, le parkinsonisme ne serait pas significativement associé à la mémoire de travail. La présente étude favorise la compréhension de l’effet du parkinsonisme induit par des antipsychotiques chez une jeune population présentant un premier épisode psychotique. L’utilisation d’un outil plus sensible serait à considérer dans l’évaluation du parkinsonisme de faible amplitude.

Author(s):  
Outi Kalla ◽  
Jarl Wahlström ◽  
Jukka Aaltonen ◽  
Juha Holma ◽  
Pentti Tuimala ◽  
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Identifier avec précision les troubles schizophréniques a toujours été un problème complexe et controversé. Les caractéristiques psychologiques de la schizophrénie ont donné lieu à un volume considérable de travaux et de débats. Ces dernières années sont apparus un nombre croissant d'articles portant sur les différences et similitudes des manifestations de la psychose selon les cultures, partant de l'idée que les caractéristiques de personnalité nationales pourraient contribuer aux tableaux psychopathologiques. Le but premier de cette étude est de mieux comprendre les troubles psychotiques par l'investigation de la structure de personnalité et du fonctionnement de patients faisant un premier épisode psychotique. Le second objectif est de décrire les différences et similitudes observées dans les réponses au Rorschach de patients finlandais et espagnols afin de mettre en évidence des caractéristiques nationales et de contribuer ainsi à la recherche Rorschach interculturelle. Ont été inclus 41 protocoles de patients finlandais hospitalisés de manière consécutive pour premier épisode psychotique, et 32 en Espagne. Le travail a porté sur un certain nombre d'indicateurs de difficultés d'ajustement tirés du résumé formel du Rorschach en Système intégré ( Weiner & Exner, 1991 ). Tous les patients avaient été diagnostiqués comme schizophrènes ou souffrant d'autres troubles fonctionnels psychotiques non affectifs selon le DSM-IV. Les Rorschach ont été administrés en Système intégré aussitôt que possible après leur admission mais après la phase aiguë. La comparaison des groupes finlandais et espagnol, loin de montrer des différences significatives, étaient similaires sur beaucoup de points. Ces résultats confirment des données déjà bien établies sur les structures et mécanismes des patients psychotiques, mais ils en interrogent d'autres. Les patients obtiennent plus de styles ambiéquaux et moins d'introversifs que prévu. Beaucoup d'entre eux manquent de compétences sociales, d'intérêt pour les relations interpersonnelles et semblent avoir une vie sociale insatisfaisante. On observe des signes de difficultés dans le contrôle émotionnel et de modulation des affects, des traits dépressifs, une détresse émotionnelle, et peu de capacités de coping. Les résultats soulignent la notion que les problèmes affectifs et les traits dépressifs devraient être considérés comme un élément important dans un premier épisode psychotique, et ils confirment la présence de déficits cognitifs survenants tôt dans l'histoire d'un trouble psychotique. On a rencontré moins de dysfonctionnements idéationnels que prévu. Les deux groupes de patients se différenciaient sur certaines variables Rorschach, en particulier celles qui concernent la perception de soi. Les patients finlandais sont plus souvent centrés sur eux-mêmes de faç on excessive, plus préoccupés d'eux-mêmes et plus enclins M l'introspection. La majorité des patients espagnols manifestent un sentiment de valeur de soi négatif. Ils disposent de moins de ressources et ont plus souvent des déficits en capacité de coping. En admettant que ces résultats sont dus à des différences dans les caractéristiques de personnalité des patients psychotiques en Finlande et en Espagne, plutôt que des différences nationales dans la manifestation au Rorschach de structures de personnalité en fait identiques, alors ces données pourraient bien nous permettre de repérer des différences interculturelles de personnalité. Toutefois, l'impact des facteurs culturels est difficile M évaluer, surtout s'agissant d'une psychopathologie aussi sévère que la psychose, et la seule faç on d'avancer dans la compréhension de cette question serait de recueillir plus de données Rorschach interculturelles sur des patients psychotiques.


2008 ◽  
Vol 52 (9) ◽  
pp. 1448-1451 ◽  
Author(s):  
Pedro Weslley Rosario

The objective of the present study was to evaluate bone and cardiac abnormalities and symptoms and signs of thyroid hormone excess in women with subclinical hyperthyroidism (SCH) aged < 65 years. Forty-eight women with SCH were evaluated. The control group consisted of 48 euthyroid volunteers. The mean symptom rating scale score was significantly higher in patients. Cardiac involvement, both morphological and affecting systolic and diastolic functions, was also observed in patients. Women with SCH showed a significant increase in serum markers of bone formation and resorption. In addition, bone mineral density (BMD) was lower in the femoral neck but not in the lumbar spine in patients before menopause, whereas a lower BMD was observed at both sites in postmenopausal patients. SCH is not completely asymptomatic in women aged < 65 years, and is associated with heart abnormalities and with increased bone turnover and reduced BMD even before menopause.


Author(s):  
A.E. Shklyaev ◽  
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D.D. Kazarin ◽  
Yu.V. Gorbunov ◽  
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The study aimed to determine the predictive capabilities of the Gastrointestinal Symptom Rating Scale (GSRS) for assessing the effectiveness of eradication therapy in Helicobacter pylori (HP) infected patients with type 2 diabetes mellitus. The study involved 60 patients of both sexes with a diagnosis of type 2 diabetes mellitus and chronic HP-associated gastritis, the average age of patients was 61.9 years, average duration of type 2 diabetes was 10.1 years. For statistical analysis of the data, we used the method of constructing ROC curves, which allowed us to identify prognostic factors (in this case, gastroenterological syndromes, such as abdominal pain, refl ux, indigestion, diarrhea and constipation) that influence the effectiveness of eradication therapy in patients with type 2 diabetes. It was found that high values of refl ux and indigestion syndromes scales of the GSRS are associated with the probability of low eradication therapy response in patients with type 2 diabetes, i.e. these syndromes can act as complicating factors for the elimination of Helicobacter pylori. The obtained data suggest the need for screening diagnostics of Helicobacter pylori, clinical manifestations of gastrointestinal pathology and subsequent etiological and pathogenetic treatment.


2021 ◽  
Vol 42 (5) ◽  
pp. 863-871
Author(s):  
Hye-yeon Jang ◽  
Sang-gu Yu ◽  
Do-hyeong Kim ◽  
Young-su Lee

Objective: The purpose of this study was to investigate the effects of Korean medical treatment on a fibromyalgia patient with gastrointestinal symptoms, using herbal medicines selected according to new rather than existing standards.Method: A 52-year-old female patient with fibromyalgia was treated with Odu-tang and acupuncture, cupping, and moxibustion for 22 days. To evaluate the treatment, we used the Numerical Rating Scale (NRS), American College of Rheumatology’s Preliminary Diagnostic Criteria (ACR), and Korean Gastrointestinal Symptom Rating Scale (KGSRS).Result: Following treatment, pantalgia diminished, NRS, and ACR scores improved, and the GSRS score decreased from 29 to 11.Conclusion: This study suggests that Korean medical treatment could effectively reduce pain and improve digestive symptoms in patients with fibromyalgia. It also presents a new method that considers individual characteristics when choosing herbal medicine.


2013 ◽  
Vol 20 (6) ◽  
pp. 530-541 ◽  
Author(s):  
Alexandre J. S. Morin ◽  
Antoine Tran ◽  
Hervé Caci

2014 ◽  
Vol 29 (S3) ◽  
pp. 658-658
Author(s):  
P. Bergmansl ◽  
L. Hargarter ◽  
P. Cherubin ◽  
E. Rancans ◽  
Y. Bez ◽  
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ObjectifsÉvaluer la tolérance, la sécurité d’emploi et la réponse à un traitement par le palmitate de palipéridone (PP) administré en doses mensuelles flexibles dans un sous-groupe de patients adultes atteints de schizophrénie, non-aigus mais symptomatiques, après échec d’un traitement par aripiprazole oral.MéthodesÉtude internationale multicentrique, ouverte, prospective de 6 mois.Paramètres d’évaluationChangement du score total de PANSS, de CGI-S et CGI-C, du fonctionnement personnel et social (Personal and Social Performance Scale [PSP]), des symptômes extrapyramidaux (Extrapyramidal Symptom Rating Scale [ESRS]) et événements indésirables (EIs).RésultatsQuarante-six patients (73,9 % d’hommes, âge moyen 34,4 ± 9,4 ans, 78,3 % souffrant de schizophrénie paranoïde) ont été étudiés. La principale raison de la substitution d’aripiprazole oral (dose moyenne de 22,7 ± 10,7 mg/jour) par le PP était « le choix du patient » (39,1 %) ; 67,4 % des patients ont terminé l’étude à 6 mois. Le score total moyen de PANSS a diminué de 74,7 ± 14,9 à l’inclusion à 62,6 ± 16,5 lors de la dernière observation (soit une variation moyenne de −12,2 ± 16,7 points ; IC 95 % [−17,1 ; −7,2] ; p < 0,0001). Chez 52,2 % des patients, l’amélioration du score total de PANSS a été ≥ 20 % ; le pourcentage de patients considérés légèrement malades ou moins selon les critères de la CGI-S est passé de 23,9 % à 56,5 %. Au total, 75,5 % des patients ont été jugés améliorés à la CGI-C par rapport au traitement antérieur par aripiprazole. Le score de l’échelle de fonctionnement PSP s’est amélioré de 58,9 ± 13,4 à 62,9 ± 15,2 (p = 0,041). Les EIs touchant ≥ 5 % des patients étaient : anxiété (n = 6), douleur au site d’injection, bronchite, insomnie, akathisie (n = 4 chacun) et augmentation du poids, dépression et douleur aux extrémités (n = 3 chacun). Les symptômes extrapyramidaux selon ESRS se sont améliorés de façon significative depuis l’inclusion jusqu’à 6 mois chez les patients ayant terminé l’étude (−1,4 ± 2,7 ; p < 0,006).ConclusionsL’utilisation de doses flexibles de PP a permis une amélioration symptomatologique et fonctionnelle cliniquement significative chez des patients atteints de schizophrénie, non-aigus et en échec de traitement par aripiprazole oral. Le PP a été bien toléré avec une diminution des symptômes extrapyramidaux.


1991 ◽  
Vol 6 (6) ◽  
pp. 301-306 ◽  
Author(s):  
P Bech

SummaryThe algorithms for the demonstration of shared phenomenology of psychiatric syndromes in DSM-III are resistant to quantification. In contrast, the rating scale approach quantifies clinical target syndromes in psychiatry. The two most useful statistical models for quantifying shared phenomenology by symptom rating scales have been reviewed; namely factor analysis and latent structure analysis. Results have shown that factor analysis has demonstrated dimensions of dementia, delirium, schizophrenia, mania, outward aggression, depression and anxiety. Latent structure analysis has confirmed that the items of brief rating scales (such as the Melancholia Scale) are additively related implying that their total scores are sufficient statistics for the measurement of these factors or dimensions. Latent structure analysis should be considered as a psychometric “glasnost” compared to algorithm-resistant logic of quantification in DSM-III.


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