scholarly journals Validation d’un modèle de déterminants psychosociaux de la santé au travail de l’infirmière en gériatrie

2007 ◽  
Vol 22 (2) ◽  
pp. 257-278 ◽  
Author(s):  
André Duquette ◽  
Suzanne Kérouac ◽  
Balbir K. Sand ◽  
Pierre Saulnier ◽  
Lise Lachance

RÉSUMÉ Cette étude visait à vérifier un modèle de relations entre des facteurs psychosociaux et la santé des 8066 infirmières francophones oeuvrant en soins gériatriques au Québec. Un échantillon aléatoire de 1990 sujets a été prélevé et des taux de participation de 77,9 % et 55 % ont été obtenus aux deux temps de mesure échelonnés à un intervalle de 12 mois. Basé sur la perspective théorique de Maddi et Kobasa (1984), le modèle a été reproduit aux deux temps à l'aide d'analyses d'équations structurales. Ces analyses révèlent que trois variables exercent un effet direct sur la détresse psychologique, soit l'épuisement professionnel, les stresseurs occupationnels et la hardiesse. De même, des variables exercent un effet direct sur l'épuisement : par ordre d'importance, il s'agit de la hardiesse, des stresseurs occupationnels, du soutien au travail, des stratégies actives d'adaptation et du statut d'emploi. Pour composer avec les stresseurs du travail, les infirmières dites hardies mettent l'accent vers des stratégies actives d'adaptation et recherchent le soutien de personnes de leur environnement de travail. Les résultats aident à mieux comprendre les ressources psychologiques et sociales qui favorisent une meilleure adaptation de femmes professionnelles oeuvrant dans des environnements de travail fort exigeants. Les retombées de l'étude convergent tant vers la qualité de vie des professionnels de la relation d'aide que vers le coût et la qualité des services de santé et des services sociaux.

2013 ◽  
Vol 38 (1) ◽  
pp. 297-318 ◽  
Author(s):  
Jean Caron

L’Échelle de provisions sociales-10 items (ÉPS-10) est une version abrégée de l’Échelle de provisions sociales (Social Provisions Scale) (Cutrona et Russell, 1987) validée en langue française sur une population québécoise (Caron, 1996) et qui permet de mesurer la disponibilité du soutien social. L’ÉPS-10 conserve cinq des six sous-échelles de l’ÉPS (l’attachement ; l’intégration sociale ; la confirmation de sa valeur ; l’aide matérielle et l’orientation), le besoin de se sentir utile et nécessaire ayant été exclu, et ne garde que les items formulés positivement, soit deux items par dimension du soutien. L’article présente la validation de l’EPS-10 sur un échantillon représentatif de 2433 personnes provenant de la population générale du sud-ouest de Montréal. Elle a une forte validité concomitante avec l’Échelle originelle de 24 items (ÉPS). Tous ces items sont fortement corrélés au score total et sa consistance interne est excellente. Des analyses de corrélation entre les sous-échelles et le score global et une analyse factorielle indiquent que l’ÉPS-10 conserve sa validité de construit. L’ÉPS-10 explique 14,1 % de la variance de la détresse psychologique et 25,4 % de la variance de la qualité de vie et conserve un pouvoir prédictif équivalent à l’ÉPS à 24 items. L’ensemble des analyses suggère que l’ÉPS-10 est un instrument fiable et valide pour mesurer la disponibilité du soutien social avec un temps d’administration réduit de moitié. Il s’avère un excellent choix pour les enquêtes épidémiologiques.


Author(s):  
M. Gabrielle Pagé ◽  
Anaïs Lacasse ◽  
Lise Dassieu ◽  
Maria Hudspith ◽  
Gregg Moor ◽  
...  

Introduction La pandémie de COVID-19 a eu un impact disproportionné sur les populations vulnérables, notamment les personnes atteintes de douleur chronique. Nous avons examiné les associations entre les variations géographiques des taux d’infection par le coronavirus, le stress et l’intensité de la douleur et nous avons étudié les facteurs associés à l’évolution de la douleur et à la détresse psychologique chez les personnes atteintes de douleur chronique pendant la pandémie. Méthodes Cette analyse s’inscrit dans le cadre d’une initiative plus vaste, l’étude pancanadienne « Douleur chronique et COVID-19 », qui emploie une méthode de recherche transversale observationnelle. Au total, 3 159 personnes atteintes de douleur chronique ont répondu à une enquête quantitative entre le 16 avril et le 31 mai 2020. Résultats Les deux tiers (68,1 %) des participants avaient entre 40 et 69 ans, et 83,5 % étaient des femmes. Les deux tiers (68,9 %) des répondants ont signalé une aggravation de leur douleur depuis le début de la pandémie. Un niveau élevé de risques perçus liés à la pandémie (rapport de cotes ajusté : 1,27 %; intervalle de confiance [IC] à 95 % : 1,03 à 1,56), un niveau élevé de stress (1,21; IC à 95 % : 1,05 à 1,41), la modification des traitements de la douleur pharmacologiques (3,17; IC à 95 % : 2,49 à 4,05) et physiques/psychologiques (2,04; IC à 95 % : 1,62 à 2,58) et enfin le fait d’occuper un emploi au début de la pandémie (1,42; IC à 95 % : 1,09 à 1,86) étaient associés à une probabilité accrue de déclarer une aggravation de la douleur. La perte d’emploi (34,9 % des personnes travaillaient avant la pandémie) a été associée à une probabilité inférieure (0,67; IC à 95 % : 0,48 à 0,94) de déclarer une aggravation de la douleur. Près de la moitié (43,2 %) des personnes ont indiqué une détresse psychologique d’intensité modérée ou grave. Les émotions négatives à l’égard de la pandémie (2,14; IC à 95 % : 1,78 à 2,57) et le stress global (1,43; IC à 95 % : 1,36 à 1,50) ont été associés à une détresse psychologique modérée ou grave. Conclusion Les résultats de l’étude ont permis de cerner, outre les facteurs biomédicaux, plusieurs facteurs psychosociaux à prendre en compte pour surveiller l’état des patients atteints de douleur chronique et faciliter leur accès aux traitements pendant une pandémie.


2006 ◽  
Vol 30 (2) ◽  
pp. 165-191 ◽  
Author(s):  
Jean Caron ◽  
Céline Mercier ◽  
Andrea Martin ◽  
Emmanuel Stip

Résumé Cette étude, réalisée auprès d’un échantillon de convenance de 71 familles de personnes souffrant de schizophrénie, explore au moyen d’analyses de régression, les liens pouvant exister entre le soutien que ces familles reçoivent de leur réseau social personnel, le fardeau associé à leur rôle de parents, leur satisfaction des services en santé mentale, leur détresse psychologique et leur qualité de vie. Trois variables identifiées par les analyses, permettent de prédire 31 % de la variance de la détresse psychologique. Elles sont l’obtention de conseils et d’orientation provenant de leur réseau, le fardeau associé à l’implication dans les activités quotidiennes et la satisfaction des services. Cinq variables permettent d’expliquer 63 % de la qualité de vie. Il s’agit de l’obtention de conseils et d’orientation, la confirmation de leur valeur de la part des membres de leur réseau, le fardeau ressenti lors de l’implication dans les activités quotidiennes, le fardeau associé aux comportements problématiques et enfin la satisfaction des services. Les composantes du soutien social identifiées sont les prédicteurs les plus fortement associés à la santé mentale des familles de personnes souffrant de schizophrénie.


Author(s):  
Jeromey B. Temple ◽  
Margaret Kelaher ◽  
Yin Paradies

RÉSUMÉCet article présente une analyse inédite de l’association entre la discrimination raciale et la détresse psychologique chez les personnes âgées indigènes et insulaires du détroit de Torres. Les résultats indiquent : (1) qu’une minorité importante d’aînés appartenant aux populations indigènes et insulaires du détroit de Torres ont été victimes de racisme (tel qu’expérimenté et mesuré en fonction d’inégalités de traitement) et d’évitement ; (2) qu’une association entre les expériences de racisme ou d’évitement et la détresse psychologique peut être mise en évidence, et que cette relation demeure robuste malgré la considération d’une variété de facteurs confondants et de caractéristiques complexes associées à la conception des enquêtes ; et (3) les associations entre le racisme et la détresse sont amplifiées en fonction de l’intensité du racisme et des comportements d’évitement. L’association reste robuste ou se trouve renforcée lorsque le racisme et l’évitement se produisent dans le cadre de contextes cruciaux au développement du capital humain des personnes âgées (p. ex. soins de santé, éducation, milieu de travail). Nos résultats soulignent l’importance des programmes et des services sociaux et de santé culturellement sécuritaires, ainsi que la nécessité de contrer la discrimination sous toutes ses formes.


Author(s):  
Louise Pelletier ◽  
Siobhan O’Donnell ◽  
Louise McRae ◽  
Jean Grenier

Introduction Bien que le trouble d’anxiété généralisée (TAG) soit une affection courante et incapacitante, peu d’études ont été menées à son sujet au Canada. Nous avons comparé les Canadiens atteints du TAG avec ceux atteints de dépression sur le plan de leurs caractéristiques, de leur état de santé, de leur utilisation des services de santé et de leurs besoins en matière de santé. Méthodologie Les données sont tirées de l’Enquête sur la santé dans les collectivités canadiennes – Santé mentale de 2012, qui portait sur un échantillon représentatif de la population canadienne de 15 ans et plus (n = 23 709; taux de réponse de 68,9 %). Nous avons sélectionné les répondants ayant fait état de symptômes compatibles avec un TAG ou un épisode dépressif majeur (EDM) dans les 12 mois précédant l’enquête (n = 1 598). Les estimations ont été pondérées afin de représenter la population des ménages au Canada. Nous avons mené des analyses de régression logistiques multidimensionnelles multinomiales et descriptives. Résultats En 2012, environ 700 000 (2,5 %) Canadiens de 15 ans et plus ont fait état de symptômes compatibles avec un TAG dans les 12 derniers mois. La moitié d’entre eux ont également mentionné des symptômes d’EDM. La fréquence des perceptions d’une santé passable ou mauvaise (29,7 %), de détresse psychologique modérée et sévère (81,2 %) et d’incapacité modérée et sévère (28,1 %) était comparable (voire légèrement supérieure) chez les personnes présentant un TAG seulement par rapport aux personnes présentant un EDM seulement (respectivement 24,7 %, 78,8 % et 24,8 %). Les pires résultats de santé ont été observés chez les personnes souffrant d’un TAG et d’un EDM en comorbidité : 47,3 % ont fait état d’une santé passable ou mauvaise, 94,0 % d’une détresse psychologique modérée ou sévère et 52,4 % d’une incapacité modérée ou sévère. Près de 50 % des personnes souffrant d’un TAG et d’un EDM en comorbidité ont déclaré que leurs besoins en matière de santé n’avaient pas été satisfaits ou avaient été partiellement satisfaits, contre environ 30 % des personnes souffrant d’un TAG ou d’un EDM seulement. Conclusion Bien que le TAG soit associé à des degrés de détresse et d’incapacité comparables (ou légèrement supérieurs) à l’EDM, l’état de santé des personnes présentant ces deux affections en même temps est nettement moins bon que celui des personnes présentant uniquement l’un ou l’autre. Il est essentiel d’améliorer le diagnostic, le dépistage des comorbidités et la prise en charge pour réduire les impacts de ce trouble mental.


2014 ◽  
Vol 39 (1) ◽  
pp. 243-272 ◽  
Author(s):  
Michel Préville ◽  
Samantha Gontijo-Guerra ◽  
Samia-Djemaâ Mechakra-Tahiri ◽  
Helen-Maria Vasiliadis ◽  
Catherine Lamoureux-Lamarche ◽  
...  

Objectifs : L’objectif de cette étude était, premièrement, de documenter les propriétés psychométriques d’une mesure du statut socioéconomique des personnes âgées et, deuxièmement, de documenter l’effet du statut socioéconomique sur l’association entre le besoin ressenti d’améliorer sa santé mentale et l’utilisation des services de médecine générale par les personnes âgées en tenant compte de l’effet de l’âge et du genre. Méthode : Les données utilisées pour cette étude proviennent de l’étude ESA (Enquête sur la santé des aînés) sur la santé mentale et le vieillissement, réalisée en 2005-2008 auprès d’un échantillon probabiliste (n = 2811) de la population âgée de 65 ans et plus vivant à domicile au Québec. Résultats : Nos résultats ont montré qu’un modèle de mesure du statut socioéconomique des personnes âgées, incluant une dimension individuelle (SSE_I) et contextuelle (SSE_C) de défavorisation, était plausible. La fiabilité de la mesure du statut socioéconomique utilisée dans le cadre du programme de recherche ESA était de ,92. Nos résultats ont montré que les femmes (b = -,43) ainsi que les personnes plus âgées (b = -,16) avaient un statut socioéconomique plus défavorisé. Cependant, nos résultats n’ont montré aucune association significative entre le statut socioéconomique, la perception du besoin d’améliorer sa santé mentale et l’utilisation des services de médecine générale chez les personnes âgées au Québec. Nos résultats ne confirment pas l’idée avancée dans d’autres études selon lesquelles le statut socioéconomique a un effet sur l’utilisation des services de médecine générale par les personnes âgées et suggèrent que, dans un contexte où les services de santé sont donnés dans le cadre d’un programme d’assurance public, le statut socioéconomique n’influence pas l’accès aux services de médecine générale chez les personnes âgées.


2014 ◽  
Vol 39 (2) ◽  
pp. 149-168 ◽  
Author(s):  
Magali Dufour ◽  
Louise Nadeau ◽  
Sylvie R. Gagnon

À ce jour, il n’existe aucun consensus quant aux critères diagnostiques d’une dépendance à Internet (Hinic, 2011 ; Tonioni et al., 2012 ; Weinstein et Lejoyeux, 2010). Pourtant, des personnes s’autodéclarent cyberdépendantes et réclament des soins dans les centres de réadaptation en dépendance (CRD) au Québec. Ces admissions ont amené l’Agence de la santé et des services sociaux de Montréal à demander la réalisation d’une étude descriptive sur la cyberdépendance. Objectifs : Décrire les caractéristiques sociodémographiques des cyberdépendants en traitement dans les CRD ; et 2) Documenter leurs problématiques associées telles les problèmes de consommation d’alcool, de drogues, pratiques de jeux, estime de soi, symptômes de dépression et d’anxiété. Méthode : L’étude a été menée dans huit CRD au Québec. Un échantillon de convenance de 57 personnes a été recruté sur une période de 24 mois de 2010 à 2012. Pour participer à cette étude, il fallait être âgé d’au moins 18 ans, s’identifier comme étant cyberdépendant, demander de l’aide pour un problème de cyberdépendance dans un CRD public. L’Internet addiction test (IAT) (Young, 1998), dans sa version française validée (Khazaal et al., 2008), a servi à évaluer la gravité des habitudes d’utilisation d’Internet. Les problèmes associés ont été évalués à l’aide des questionnaires suivants : l’inventaire d’anxiété de Beck (Beck, Epstein, Brown et Steer, 1988) ; l’inventaire de dépression de Beck (Bourque et Beaudette, 1982) ; le DÉBA-Alcool/Drogues/Jeu (Tremblay et Blanchette-Martin, 2009) et le questionnaire de l’échelle d’estime de soi (Rosenberg, 1965). Résultats. Cinquante-sept personnes ont accepté de participer à l’étude. La très grande majorité des participants était des hommes (88 %), âgés en moyenne de 30 ans, vivant chez leurs parents et ayant un faible revenu. Ils consultaient à la suite des recommandations de leurs proches et rapportaient de nombreuses conséquences reliées à leur utilisation d’Internet. Ils passaient en moyenne 65 heures par semaine sur Internet et rapportaient avoir plusieurs applications problématiques. Les applications problématiques les plus fréquemment rapportées étaient les jeux de rôles multijoueurs (57,8 %), les sites de divertissement streaming (35,1 %) et les bavardoirs communément appelés chat rooms (29,8 %). À l’échelle d’estime de soi, 66,6 % des participants présentaient une estime de soi très faible, ou faible, alors que 21,1 % rapportaient une estime supérieure à la moyenne. L’inventaire de dépression de Beck a évalué que 3,5 % (n = 2) de l’échantillon atteignait le seuil clinique tandis que 7,5 %, (n = 4) vivait de l’anxiété atteignant le seuil clinique. Presque la moitié (45,6 %) prenait une médication psychotrope pour un problème de santé mentale et 33,3 % présentait un problème de santé physique chronique. Conclusion : Cette étude a permis de mettre en lumière les caractéristiques d’un groupe encore méconnu dans la population, soit les personnes cyberdépendantes. Ces cyberdépendants vivent des conséquences significatives à la suite de la perte de contrôle de l’utilisation d’Internet. Par ailleurs, à leur admission en traitement, bien que la détresse psychologique subjective ne soit pas toujours élevée, les participants présentent un tableau clinique complexe où la comorbidité est la règle plutôt que l’exception. Il nous semble que les données actuelles comportent suffisamment de similarités avec les autres troubles addictifs pour permettre aux cliniciens de travailler en prenant assise sur leur expérience avec d’autres dépendances.


2012 ◽  
Vol 58 (1) ◽  
pp. 68-84 ◽  
Author(s):  
Philippe Roy ◽  
Gilles Tremblay

Les hommes ruraux forment une clientèle particulièrement vulnérable en matière de suicide et de détresse psychologique et ils utilisent peu les services de santé. Comme toute inégalité sociale de santé, cette situation se heurte à plusieurs valeurs chères au service social. Malgré son portrait préoccupant, la santé psychologique des hommes ruraux demeure un sujet largement négligé au Québec, comme dans la plupart des pays industrialisés, ce qui contribue à son invisibilité. Cet article vise à mieux comprendre les réalités objectives et subjectives des hommes ruraux qui influencent leur santé psychologique. Un volet de l’analyse aborde les principaux paradigmes compréhensifs des hommes et des masculinités qui se sont intéressées aux masculinités rurales, ce qui ouvre sur des pistes de recherche.


Author(s):  
Andrée-Ann Deschênes ◽  
Audrey Rodrigue ◽  
Kimberley D. Gagnon

Selon la littérature, le travail du policier est un métier à risque étant donné son contexte d’intervention souvent urgent et imprévisible (De Soir, Daubechies et Van den Steene, 2012; cités par Desjardins, 2018). Le métier de policier comporte également un double mandat, soit celui de protéger la population tout en faisant régner l’ordre (Oligny, 1991). Ces particularités rendent le travail des policiers plus à risque que d’autres métiers sur le plan de la santé mentale (Marchand, 2007). Malgré l’importance accordée à la santé au travail et les risques associés au métier de policier, peu d’études empiriques sont répertoriées à ce sujet au sein de cette population. Silveri (2017) a identifié dans son article le soutien social par les collègues et par les supérieurs comme faisant partie des ressources les plus importantes pour atténuer les « effets des exigences du travail sur le stress ». La présente recherche s’intéresse plus spécifiquement à l’effet des relations interpersonnelles (variable indépendante) et du soutien social (variable indépendante) sur la santé psychologique des policiers (variable dépendante). Le modèle théorique de Gilbert, Dagenais-Desmarais et Savoie (2011) a été retenu pour définir la variable dépendante composée du bien-être psychologique (BEPT; sérénité, engagement et harmonie sociale) et de la détresse psychologique (DET; anxiété, désengagement et irritabilité). La présente étude suppose que la qualité perçue des relations interpersonnelles avec les collègues et le supérieur ainsi que le soutien social sont reliés positivement au bien-être psychologique. L’étude suppose également que la qualité des relations  et le soutien social [...]


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