Sigmund Freud et la politique. Paul Federn, les siens et leurs amis
La psychanalyse peut offrir à ceux qui s’y intéressent de nouvelles manières d’aborder la politique, notamment en prenant en considération la surdétermination du sujet. En prenant comme exemple Freud et Federn, nous montrons les engagements politiques des premiers psychanalystes, ce qui, par contraste, permet d’envisager leur supposée neutralité ultérieure. Nous signalons ici différentes attitudes politiques de Freud au long de sa vie, dans différents contextes, notamment celui de ses relations avec son fils aîné, Martin. Nous examinons les activités politiques de ceux qui entouraient Freud et particulièrement de Paul Federn, avec qui des liens d’amitié se tissèrent à partir du début du siècle de la psychanalyse jusqu’à leur départ en exil, et qui fut aussi son plus proche collaborateur à partir de 1924.