Empirical Buddhism : A Novel Aspect of Sinhalese Buddhism Made Explicit
L'Auteur de cet article revient sur le problème du bouddhis me singhalais tel qu'il a été abordé par P.A.S. SARAM dans le n° 1976/4 de Social Compass. Il remarque que les socio logues qui traitent du bouddhisme singhalais se réfèrent large ment à certaines formes de bouddhisme dont la définition demeure soit inexistante, soit très vague. Ces sociologues ne tiennent pas compte du « bouddhisme empirique », développe ment nouveau au sein du bouddhisme singhalais. Sans avoir compris quelle est la nature de cette tendance nouvelle, il est impossible d'élaborer un cadre conceptuel alternatif pour une analyse du bouddhisme et de la société à Sri Lanka. Le bouddhisme singhalais contemporain est une « religion en de venir », alors que le bouddhisme ancien (le dhamma) est le formalisme éthique tel qu'il a été formulé par le Bouddha. Mais on peut se demander pourquoi les sociologues, dans ce domaine, tentent d'établir une comparaison et une distinction entre le « bouddhisme ancien » et le « bouddhisme singhalais ». Il faudrait à cet égard clarifier et expliciter la logique inhérente au formalisme éthique bouddhiste. Enfin, il faut remarquer que l'on ne peut pas ajuster un formalisme sans changer en toute logique sa structure con ceptuelle. De même, on ne peut pas étendre la portée du dhamma (formalisme) à d'autres phénomènes sans changer sa structure fondamentale. C'est pourquoi l'affirmation de Saram est inexacte. Conceptuellement, le dhamma n'a qu'un seul but : la libération devant l'angoisse.