Outcome expectancies (OEs), or beliefs about the consequences of engaging in a particular behaviour, are important predictors of addictive behaviours. In Study 1 of the present work, we assessed whether memory associations between gambling and positive outcomes are related to excessive and problem gambling. The Gambling Behaviour Outcome Association Task (G-BOAT) was administered to a sample of 96 community-recruited gamblers. On the G-BOAT, participants responded to a list of positive outcome phrases with the first two behaviours that came to mind. Those with more problematic gambling (as measured on the Problem Gambling Severity Index) and greater gambling involvement (as measured by time and money spent gambling on the Gambling Timeline Followback) responded to positive outcome phrases on the G-BOAT with more gambling-related responses. In Study 2, we administered G-BOAT to a community-recruited sample of 61 gamblers, who also completed a computerized reaction time measure of implicit gambling OEs, an explicit self-report measure of gambling OEs, and a measure of gambling frequency. Consistent with Strack and Deutch’s (2004) reflective-impulsive model, memory associations on the G-BOAT and positive OE scores on the explicit Gambling Expectancy Questionnaire each predicted unique variance in frequency of gambling behaviour. These studies are among the first to demonstrate the important role of memory associations in excessive and problem gambling.Les résultats escomptés (RE), c’est-à-dire la croyance dans les conséquences d’un comportement donné, constituent une importante variable explicative des comportements liés à la dépendance. L’étude 1 a évalué si des associations mémorielles entre le jeu et des résultats positifs sont reliées aux problèmes de jeu compulsif. La tâche d’association de résultats découlant de comportements liés au jeu (Gambling Behaviour Outcome Association Task [G-BOAT]) a été administrée à un échantillon de 96 joueurs recrutés au sein de la collectivité. Dans le cadre de la G-BOAT, une liste de locutions exprimant un résultat positif était présentée aux participants et ceux-ci devaient répondre en indiquant pour chacune des locutions les deux premiers comportements qui leur venaient à l’esprit. Ceux qui présentaient un problème de jeu plus grave (selon l’indice de jeu problématique) et qui s’adonnaient davantage au jeu (selon le suivi du temps passé à jouer et de l’argent dépensé effectué à l’aide de l’outil Gambling Timeline Followback) ont donné des réponses liées au jeu plus fréquemment que les autres. Dans le cadre de l’étude 2, la G-BOAT a été administrée à un échantillon de 61 joueurs recrutés au sein de la collectivité. Ceux-ci ont en outre fait l’objet d’une mesure informatisée du temps de réponse (TR) pour les RE liés au jeu implicites, d’une autoévaluation des RE liés au jeu explicites et d’une mesure de la fréquence des comportements liés au jeu. Conformément au modèle de réflexion et impulsion de Strack et Deutch (2004), les associations mémorielles obtenues dans le cadre de la G-BOAT et les résultats relatifs aux RE positifs obtenus dans le cadre du questionnaire sur les attentes quant au jeu ont dans les deux cas permis de prévoir une variance unique concernant la fréquence des comportements liés au jeu. Ces études fournissent ainsi un premier ensemble de données probantes relativement à l’importance des associations mémorielles dans l’apparition des problèmes de jeu compulsif.