Algorithmic Media Need Democratic Methods: Why Publics Matter
Algorithms increasingly control the backbone of media and information systems. This control occurs deep within opaque technical systems far from the political attention capable of addressing its influence. It also challenges conventional public theory, because the technical operation of algorithms does not prompt the reflection and awareness necessary for forming publics. Informed public deliberation about algorithmic media requires new methods, or mediators, that translate their operations into something publicly tangible. Combining an examination of theoretical work from Science and Technology Studies (STS) with Communication Studies–grounded research into Internet traffic management practices, this article posits that mediating the issues raised by algorithmic media requires that we embrace democratic methods of Internet measurement.De plus en plus, les algorithmes gouvernent la base des médias et des systèmes d’information. Ce contrôle s’exerce au plus profond de systèmes techniques obscurs, loin de l’attention du monde politique et de responsables aptes à encadrer une telle influence. En outre, il remet en question la théorie classique du public. En effet, l’exploitation technique des algorithmes ne suscite pas la réflexion et la sensibilisation propres à éduquer le public. Ainsi, pour qu’ait lieu un débat éclairé, ouvert à tous, sur les médias algorithmiques, il faut privilégier de nouvelles méthodes, ou médiateurs, qui permettront de transposer les activités de ces médias en notions publiquement tangibles. La démarche proposée dans cet article associe l’étude de la communication, étayée par la recherche sur les pratiques de gestion du trafic Internet, à une analyse des travaux théoriques émanant de l’étude des sciences et des technologies. On y pose en principe que la résolution des questions soulevées par les médias algorithmiques passe par l’adoption de méthodes de mesure Internet démocratiques.