scholarly journals État de santé, limitations d’activité, restrictions professionnelles et degré d’invalidité chez les Canadiens atteints d’un trouble de l’humeur ou d'anxiété

Author(s):  
Lidia Loukine ◽  
Siobhan O’Donnell ◽  
E. M. Goldner ◽  
Louise McRae ◽  
H. Allen

Introduction Cette étude fournit, au moyen d’un échantillon de ménages fondé sur la population, le premier aperçu, chez des Canadiens adultes atteints de troubles de l’humeur ou d'anxiété, de leur état de santé globale et de santé mentale perçu, de leurs limitations fonctionnelles, de leurs restrictions professionnelles et de leur degré d’invalidité, ainsi que des facteurs associés à une invalidité grave. Méthodologie Nous avons utilisé les données de l’Enquête sur les personnes ayant une maladie chronique au Canada – Composante des troubles de l’humeur et d'anxiété. L’échantillon est composé de Canadiens âgés de 18 ans et plus, atteints d’un trouble de l’humeur ou d’anxiété autodéclaré et habitant l'une des 10 provinces (n = 3 361; taux de réponse 68,9 %). Nous avons mené des analyses de régression logistiques multidimensionnelles multinomiales et descriptives. Résultats Parmi les Canadiens adultes atteints d’un trouble de l’humeur ou d’anxiété, plus d’un quart ont rapporté un état de santé globale (25,3 %) et de santé mentale (26,1 %) « passable ou médiocre », plus du tiers (36,4 %) ont mentionné avoir une ou plusieurs limitations fonctionnelles, la moitié (50,3 %) ont déclaré qu’une modification de leur emploi a été nécessaire pour continuer à travailler et plus du tiers (36,5 %) souffrait d'une invalidité grave. Les personnes avec troubles de l’humeur et d'anxiété concomitants ont mentionné de moins bons résultats : 56,4 % avaient une ou plusieurs limitations fonctionnelles, 65,8 % ont mentionné qu’une modification de leur emploi a été nécessaire et 49,6 % souffraient d'une invalidité grave. Après ajustement pour les caractéristiques individuelles, les personnes atteintes d’un trouble de l’humeur ou d’anxiété qui étaient plus âgées, dont le revenu familial était situé dans le quintile du plus faible revenu ou du revenu faible à moyen ou qui avaient des troubles concomitants étaient plus susceptibles d’avoir une invalidité grave. Conclusion Les résultats de cette étude confirment que les troubles de l’humeur ou d’anxiété, surtout dans le cas de troubles concomitants, sont associés à des résultats en santé physique et mentale négatifs. Ces constats soutiennent les actions en politique et programmes de santé publique qui visent à améliorer la vie des personnes atteintes de ces troubles, surtout celles qui sont atteintes de troubles concomitants.

Author(s):  
Colin A. Capaldi ◽  
Mélanie Varin ◽  
Raelyne L. Dopko

Introduction Une santé mentale positive est un élément essentiel du développement sain des jeunes. Par exemple, une santé mentale positive est associée à une meilleure santé physique autodéclarée, à des relations plus étroites et à moins de problèmes de comportement chez les jeunes. La promotion d’une santé mentale positive est une priorité de santé publique, il est donc important d’en examiner les facteurs déterminants potentiels. Méthodologie Nous avons analysé les données d’élèves de la 7e à la 12e année (1re à 5e année du secondaire au Québec) de neuf provinces canadiennes ayant participé à l’Enquête canadienne sur le tabac, l’alcool et les drogues chez les élèves de 2016­2017. Le bien­être psychologique et social a été évalué à l’aide de l’Échelle de satisfaction des besoins intrinsèques des enfants (questionnaire CINSS). Nous avons effectué des analyses de régression linéaire pour déterminer les associations des variables sociodémographiques, psychosociales et liées à la consommation de substances avec les scores globaux du questionnaire CINSS (n = 37 897). Résultats En général, les jeunes au Canada ont fait état d’un bien-être psychologique et social assez élevé. Après correction pour toutes les variables incluses, le fait d’être dans un niveau scolaire supérieur, le fait d’être victime d’intimidation, le fait d’intimider les autres, le signalement de problèmes de comportement et le fait d’avoir fumé la cigarette, vapoté ou consommé du cannabis au moins une fois au cours des 30 derniers jours sont associés à des scores globaux inférieurs au questionnaire CINSS chez les élèves des deux sexes. Le signalement de comportements prosociaux a été associé à des scores globaux élevés pour les deux sexes. Conclusion Un certain nombre de facteurs sociodémographiques, psychosociaux et liés à la consommation de substances sont associés au bien-être psychologique et social chez les jeunes au Canada. Des études prospectives longitudinales et d’intervention pourraient examiner si les changements dans ces facteurs potentiels de risque et de protection se répercutent sur la santé mentale positive.


Author(s):  
C Rusu ◽  
ME Gee ◽  
C Lagacé ◽  
M Parlor

Introduction Peu d’études ont traité, à l’aide de données populationnelles, des facteurs associés de façon indépendante au syndrome de fatigue chronique (SFC) et à la fibromyalgie (FM) ou des répercussions de ces affections sur l’état de santé. Méthodologie Nous avons utilisé les données de l’Enquête sur la santé dans les collectivités canadiennes de 2010 (n = 59 101), représentative de la population à l’échelle nationale, pour décrire les cas autodéclarés de SFC et de FM diagnostiqués par un professionnel de la santé et pour déterminer les associations de ces affections avec six indicateurs de l’état de santé. Résultats En 2010, 1,4 % (intervalle de confiance [IC] à 95 % : 1,3 % à 1,6 %) des Canadiens de 12 ans ou plus vivant à domicile ont déclaré avoir reçu un diagnostic de SFC, 1,5 % (IC à 95 %: 1,4 % à 1,7 %) de FM, et 0,3 % (IC à 95 %: 0,3 % à 0,4 %) a déclaré être atteinte à la fois de SFC et de FM. Les cas de SFC comme ceux de FM étaient plus fréquents chez les femmes, les adultes de 40 ans ou plus, les personnes à faible revenu et les personnes présentant certains facteurs de risque de maladie chronique (obésité, sédentarité et tabagisme). Après ajustement en fonction des différences existant entre les groupes, les personnes ayant déclaré être atteintes du SFC ou de FM ou des deux avaient un moins bon état de santé que les personnes atteintes d’aucune de ces affections pour cinq indicateurs de l’état de santé, mais aucune différence n'a été trouvée entre ces groupes par rapport à l’indicateur de santé mentale. Le fait d’être atteint à la fois du SFC et de FM et de présenter de multiples affections comorbides était associé à un moins bon état de santé. Conclusion La présence concomitante du SFC, de la FM et d’autres affections chroniques était étroitement associée au fait d’avoir un moins bon état de santé, et les différences relatives à l’état de santé étaient dues en bonne partie à la présence concomitante de ces affections. La compréhension des facteurs qui contribuent à l’amélioration de la qualité de vie des personnes atteintes du SFC ou de FM, et en particulier des personnes qui présentent ces deux affections ainsi que diverses affections comorbides, serait un champ important à explorer dans le cadre de travaux de recherche ultérieurs.


Author(s):  
Ricky Cheung ◽  
Siobhan O’Donnell ◽  
Nawaf Madi ◽  
Elliot M Goldner

Introduction Cette étude examine les relations entre le délai écoulé avant l’établissement d’un diagnostic et les caractéristiques sociodémographiques et cliniques, ainsi que les relations entre ce délai de diagnostic et l’état de santé physique et mental des adultes canadiens ayant déclaré avoir reçu un diagnostic de trouble de l’humeur et/ou d’anxiété. Méthodologie L’Enquête sur les personnes ayant une maladie chronique au Canada – Composante sur les troubles de l’humeur et d’anxiété de 2014 a été utilisée pour cette étude. L’échantillon de l’étude (n = 3 212) a été divisé en trois sous-groupes en fonction du délai de diagnostic : long (plus de 5 ans), modéré (1 à 5 ans) et court (moins d’un an). Nous avons réalisé des analyses de régression logistique multivariées descriptives et multinomiales. Nous avons pondéré toutes les estimations afin que les données soient représentatives de la population canadienne adulte vivant en logement privé dans l'une des 10 provinces et ayant déclaré avoir reçu un diagnostic de troubles de l’humeur et/ou d’anxiété. Résultats La plupart (61,6 %) des adultes canadiens ayant déclaré avoir reçu un diagnostic de trouble de l’humeur et/ou d’anxiété ont dit avoir reçu leur diagnostic plus d’un an après l’apparition des symptômes (délai modéré : 30,0 % ; délai long : 31,6 %). Après ajustement des caractéristiques individuelles, nous avons constaté qu’un délai modéré était significativement associé à la présence d’un faible nombre de comorbidités physiques ou d’aucune, qu’un délai long était significativement associé à un âge plus avancé, et qu’un délai long ou modéré étaient significativement associés à l’apparition de symptômes à un jeune âge. Finalement, un délai long était significativement associé à une santé mentale perçue comme « mauvaise » ou « passable » et à un nombre plus élevé de limitations d’activité. Conclusion Ces résultats confirment qu’un long délai de diagnostic est associé à des résultats de santé négatifs chez les adultes canadiens atteints de trouble de l’humeur et/ou d’anxiété. Le délai de diagnostic est particulièrement sous-optimal chez les adultes plus âgés et les personnes dont les symptômes sont apparus à un jeune âge. La mise en oeuvre de stratégies adaptées facilitant l’établissement d’un diagnostic précoce chez les personnes les plus susceptibles d’obtenir un diagnostic tardif, surtout chez celles dont les symptômes sont apparus à un jeune âge, est nécessaire.


2014 ◽  
Vol 34 (4) ◽  
pp. 229-237
Author(s):  
SG Bruce ◽  
ND Riediger ◽  
LM Lix

Introduction Les populations autochtones du Nord canadien subissent des changements rapides dans leur environnement, ce qui peut avoir des effets nuisibles sur leur état de santé. Nous avons voulu comparer les maladies chroniques et les facteurs de risque des populations autochtones du Nord canadien, à savoir les Premières nations, les Inuits et les Métis, avec les populations non autochtones de la même zone. Méthodologie Les données sont tirées de l'Enquête sur la santé dans les collectivités canadiennes de 2005 à 2008. Des modèles de régression logistique multiple pondérée ont servi à analyser l'association entre les groupes ethniques et les résultats de santé. Les covariables du modèle étaient l'âge, le sexe, le territoire de résidence, le niveau de scolarité et le revenu. Nous présentons les rapports de cotes (RC) et nous avons utilisé la méthode d'échantillonnage bootstrap pour calculer les intervalles de confiance (IC) à 95% et les valeurs p. Résultats La probabilité d'avoir au moins une maladie chronique était significativement plus faible chez les Inuits (RC = 0,59; IC à 95 % : 0,43 à 0,81) que chez les non-Autochtones, mais elle était similaire chez les Premières nations, les Métis et les non-Autochtones. La prévalence de nombreux facteurs de risque était significativement différente chez les Inuits, les membres des Premières nations et les Métis. Conclusion Les Autochtones du Nord canadien ont des états de santé hétérogènes. Le maintien d'une surveillance continue des maladies chroniques et des facteurs de risque va jouer un rôle important dans la mesure des évolutions et dans l'évaluation de l'impact des interventions en santé publique les concernant.


2007 ◽  
Vol 47 (2) ◽  
pp. 227-251
Author(s):  
Bruno Lamarre ◽  
André Mineau ◽  
Gilbert Larochelle

Dans l’optique d’une actualisation des concepts de l’éthique et de l’idéologie, cet article se veut une analyse d’un aspect singulier de la santé, à savoir la prévention et la promotion de la santé mentale, selon un type de discours s’intéressant à la santé publique et préventive, en l’occurrence celui privilégié par le magazine écrit et populaire. Nous tâcherons de savoir si ce discours a une intention éthique ou, au contraire, s’il privilégie une idéologie visant à établir une médicalisation de la vie. Nous vérifierons ensuite s’il existe un passage de l’éthique, qui privilégie la réflexion du sujet à partir de ses valeurs, vers l’idéologie, qui institue des normes des principes et des règles. Nous avons divisé notre recherche en trois sections. Nous ferons une revue de la littérature scientifique et gouvernementale, afin de présenter le développement de la santé publique et préventive en santé mentale. Puis nous verrons comment l’éthique et l’idéologie s’inscrivent dans le discours. Nous légitimerons ensuite les magazines répertoriés à partir de critères précis et reprendrons l’ensemble des articles analysés pour caractériser leur intention, et démontrer le passage de l’éthique à l’idéologie privilégiant une médicalisation sociale.


Author(s):  
Heather Orpana ◽  
J. Vachon ◽  
C. Pearson ◽  
K. Elliott ◽  
M. Smith ◽  
...  

Introduction Notre objectif visait à étudier les variables liées au bien-être, mesurées par une autoévaluation de la santé mentale (AESM) très positive et une satisfaction élevée à l’égard de la vie (SV) chez des adultes canadiens (âgés de 18 ans et plus) présentant un trouble de l’humeur ou d'anxiété. Méthodologie Nous avons utilisé des données nationales représentatives tirées de l’Enquête sur les personnes ayant une maladie chronique au Canada – Composante des troubles de l’humeur et d’anxiété (EPMCC-TAH) de 2014 afin de décrire l’association entre bien-être et comportements d’autogestion (activité physique, sommeil et méditation) ainsi que stress, adaptation et soutien social perçus. Nous avons eu recours à une régression logistique multivariée pour modéliser la relation entre ces facteurs et les mesures du bien-être. Résultats Environ une personne sur trois atteinte d’un trouble de l’humeur ou d’anxiété a fait état d'une AESM positive. Les modèles de régression logistique ont révélé que plusieurs caractéristiques, comme un âge plus avancé, une autoévaluation de la santé générale positive, des limitations fonctionnelles moins nombreuses ainsi que la perception d’un moindre stress à l’égard de la vie, de meilleures capacités d’adaptation et d’un plus grand soutien social, étaient associées à des niveaux de bien-être plus élevés. Les comportements d’autogestion (entamer une activité physique, méditer, adopter de saines habitudes de sommeil et atteindre un certain nombre d’heures de sommeil chaque nuit) n’étaient pas significativement associés à des mesures du bien-être dans notre modèle multivarié. Conclusion Les adultes canadiens souffrant de troubles de l’humeur ou d'anxiété qui ont déclaré percevoir un niveau de stress plus faible, un plus grand soutien social et une meilleure capacité d’adaptation étaient plus susceptibles de déclarer également des scores de bien-être plus élevés. Cette étude a fourni des données probantes à partir d’un échantillon représentatif de la population montrant qu’il est possible de vivre dans un état de bien-être même en présence d’un trouble de l'humeur ou d'anxiété.


Author(s):  
Heather Orpana ◽  
Julie Vachon ◽  
Jennifer Dykxhoorn ◽  
Gayatri Jayaraman

Introduction La santé mentale positive est de plus en plus reconnue comme un élément central des politiques et des programmes en matière de santé publique. On a déterminé au Canada que le Continuum de santé mentale – Questionnaire abrégé (CSM-QA) constituait un outil de mesure prometteur qu’il fallait intégrer aux enquêtes d’évaluation de la santé mentale positive de la population. Ce questionnaire vise à évaluer un modèle à trois facteurs de santé mentale positive : le bien-être émotionnel, le bien-être social et le bien-être psychologique. Cette étude a pour but de déterminer si le CSM-QA offre une mesure adéquate de la santé mentale positive des Canadiens adultes. Méthodologie Nous avons réalisé une analyse factorielle confirmatoire (AFC) à l’aide des données de l’Enquête sur la santé dans les collectivités canadiennes – Santé mentale de 2012 (ESCC-SM). Nous avons également effectué une validation croisée du modèle à l’aide des données de l’Enquête sur la santé dans les collectivités canadiennes – Composante annuelle (ESCC – Composante annuelle) de 2011-2012. Nous avons examiné la validité reliée à un critère dans le cadre d’analyses de corrélation entre les scores des sous-échelles du CSM-QA et les concepts positifs (comme la satisfaction à l’égard de la vie) et négatifs (comme la détresse psychologique) associés. Résultats Nous avons confirmé la validité du modèle à trois facteurs du bien-être émotionnel, social et psychologique dans le cadre d’une AFC de deux échantillons distincts, et ce, après avoir intégré les quatre erreurs corrélées entre les questions relatives à l’échelle du bien-être social. Nous avons observé, comme prévu, des corrélations significatives entre le bien-être émotionnel, psychologique et social et les concepts associés. Le coefficient alpha de Cronbach était de 0,82 pour les sous-échelles du bien-être émotionnel et du bien-être psychologique et de 0,77 pour le bien-être social. Conclusion Notre étude suggère que le CSM-QA permet de rendre compte du modèle à trois facteurs de la santé mentale positive de la population canadienne. Toutefois, la prudence est de mise lorsque l’on utilise l’échelle du bien-être social, qui ne s’est pas avérée aussi efficace que les autres facteurs, comme l’ont mis en évidence la nécessité d’ajouter plusieurs termes d’erreur corrélés afin d’obtenir un ajustement adéquat du modèle, le pourcentage plus élevé de données manquantes pour ces questions et les corrélations plus faibles avec les concepts connexes. Comme le bien-être social constitue un élément important d’une évaluation exhaustive de la santé mentale positive, la tenue d’autres recherches est recommandée.


2015 ◽  
Vol 30 (S2) ◽  
pp. S144-S144
Author(s):  
C. Debien ◽  
G. Marcaggi

IntroductionL’information, la prévention et la déstigmatisation en matière de santé mentale sont des enjeux majeurs de santé publique. À l’ère du numérique, l’accès à l’information et au contenu pédagogique passe de plus en plus par des sites Internet dédiés, les réseaux sociaux, mais aussi par des vidéos hébergées sur des sites de partage, dont Youtube représente le leader mondial.Le projet : Inspirés par des vidéastes de talent connus du « Youtube francophone », comme Karim Debbache (Crossed) ou Bruce Benamran (E-penser), nous avons créé en 2014 une chaîne sur le site YouTube : le Psylab. La chaîne propose une publication régulière de vidéos de vulgarisation de la psychologie et de la psychiatrie, en lien avec la culture populaire. En effet, le propos est illustré par de courts extraits de films, de séries télévisées ou même de jeux vidéo. Très impliqués dans la formation des étudiants en médecine et des internes, nous envisagions au départ que nos vidéos soient à destination de ceux-ci. Mais la popularité grandissante de la chaîne nous a rapidement fait réaliser que la demande du grand public était très forte. Ainsi le projet pédagogique initial est rapidement devenu un projet d’information et de prévention à destination du grand public. Outre le contenu que nous proposons, nous établissons une correspondance la plus régulière possible avec nos abonnés via les réseaux sociaux (facebook, twitter) ainsi que dans la section des commentaires sur le site Youtube.Le PSYLAB en chiffres : à l’heure actuelle, la chaîne rassemble 22480 abonnés (reflet des spectateurs les plus fidèles), les 30 vidéos ont, au total, été vues 456 244 fois. Soixante-dix-sept pour cent des spectateurs sont âgés entre 18 et 34 ans, 70 % étant de sexe masculin.


2018 ◽  
Vol 1 ◽  
pp. S110-S111
Author(s):  
P. Guézennec ◽  
M. Triantafyllou ◽  
M. Walter

2018 ◽  
Vol 57 (4) ◽  
pp. 302-306
Author(s):  
Véronique Delvenne

Au cours des 50 dernières années, la psychiatrie belge a évolué parallèlement aux autres pays vers une différenciation progressive des cursus de formation de psychiatrie et de pédopsychiatrie. Bien que des stages spécifiques existent depuis plus de 30 ans, c’est en 2003 qu’un arrêté royal introduit des modalités de formation spécifiques. Des socles de compétences à la psychiatrie et à la pédopsychiatrie existent et doivent être enseignés. La spécificité de l’une et l’autre des spécialités doit être respectée afin de développer un dispositif de soins qui répond au mieux aux besoins de santé publique ainsi qu’aux nouvelles politiques en santé mentale.


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