scholarly journals Survie des personnes vivant avec le VIH et le Sida suivies dans les 17 sites de traitement antirétroviral au Mali

2021 ◽  
Vol 10 (02) ◽  
pp. 44-49
Author(s):  
Traoré S

Introduction : Au Mali, malgré de nombreuses campagnes de prévention et de l'efficacité de la thérapie antirétrovirale, les cas de décès liés au VIH touchent beaucoup plus les couches productives. Pour mieux élucider ce constat nous avons étudié la survie des Personnes Vivant avec le VIH suivies pendant 5 ans au Mali. Matériel et méthodes : Il s'agissait d'une étude de cohorte, incluant 39619 personnes vivant avec le VIH suivis pendant 5 ans sur les 17 sites d'ESOPE du Mali. Les données collectées concernent celles des années 1999 à 2014, elles ont été analysées par le logiciel STATA version 12. Résultats : Environ 13% des patients étaient décédés à la 5ème année. Le taux brut de mortalité était de 10,22 personnes année. A l'analyse uni variée, les femmes avaient un risque de décès significativement plus faible (33%) que les hommes (HR=0,67, IC95% = [0,62- 0,72]). Le risque ratio de décès des patients sous le traitement Antirétroviral était plus faible (43%) que ceux non-initiés aux ARV (HR=0,57, IC95% = [0,53-0,62]). Aussi bien à l'analyse uni-variée qu'à l'analyse multi-variée, le risque de décès des patients vus aux stades cliniques 3 et 4 de l'OMS à l'inclusion était significativement plus élevé comparé à ceux vus au stade 1. Conclusion : Nos résultats ont montré que la proportion de survie était de 87%. Le stade clinique de l'OMS, le sexe, le traitement antirétroviral étaient des facteurs de risque associés aux décès des patients. Mot clés : Survie, Personnes vivant avec le VIH, 1999 à 2014.

Praxis ◽  
2020 ◽  
Vol 109 (1) ◽  
pp. 9-12
Author(s):  
Martin Preisig ◽  
Marie-Pierre F. Strippoli ◽  
Caroline L. Vandeleur

Résumé. PsyCoLaus, comportant une investigation de la santé mentale et du fonctionnement cognitif, vise à déterminer la prévalence et l’évolution des troubles mentaux et à étudier les mécanismes qui sous-tendent l’association entre ces troubles et les maladies cardiovasculaires. Cette investigation a mis en évidence un taux de prévalence vie-entière très élevé de 43,6 % pour les troubles dépressifs majeurs à Lausanne. Nous avons également observé que l’association entre la dépression et les facteurs de risque cardio-métaboliques est essentiellement attribuable au sous-type de dépression atypique, caractérisé par une augmentation de l’appétit, une lourdeur dans les membres, une hypersomnie et une réactivité affective conservée. Les patients présentant ce type de dépression ont un risque élevé de développer du surpoids, du diabète et un syndrome métabolique et méritent une attention particulière au niveau métabolique.


2010 ◽  
Vol 30 (4) ◽  
pp. 130-140
Author(s):  
I. Burstyn ◽  
F. Sithole ◽  
L. Zwaigenbaum

Objectif Déterminer si des caractéristiques de la mère ou des complications obstétricales sont associées à un risque accru de troubles du spectre autistique (TSA) chez l’enfant. Méthodologie Selon les dossiers d’accouchements de la province, 218 890 naissances vivantes uniques ont été recensées en Alberta (Canada) entre le 1er janvier 1998 et le 31 décembre 2004. En nous basant sur les codes de diagnostic de la CIM9 établis par les médecins au moment de la facturation, nous avons suivi ces sujets jusqu’au 31 mars 2008 afin de déterminer s’ils étaient atteints d’un TSA. Les facteurs de risque maternels et obstétricaux ont également été extraits du PDR (Physicians Desk Reference). Résultats Les données relatives à la prévalence et à l’incidence des TSA en Alberta concordent avec celles qui ont été enregistrées ailleurs et semblent indiquer une hausse récente des taux de diagnostic ou d’incidence. La prévalence des TSA était cinq fois plus élevée chez les garçons que chez les filles. L’âge auquel le diagnostic était le plus souvent posé était de 3 ans. La modélisation du risque relatif a indiqué que le risque de TSA était élevé chez les enfants nés d’une mère plus âgée ou lorsqu’il y a eu des complications pendant la grossesse ou l’accouchement. Conclusion Certaines caractéristiques de la mère et complications obstétricales sont associées à un risque accru de TSA chez l’enfant. Dans le cas des enfants nés d’une mère autochtone, nous avons constaté que les taux de TSA étaient plus faibles et que le diagnostic était posé à un âge plus tardif, des conclusions qui devront faire l’objet de recherches approfondies.


1989 ◽  
Vol 4 (4) ◽  
pp. 211-220
Author(s):  
P. Cialdella ◽  
F. Munoz ◽  
N. Mamelle

RésuméLa Hopkins Symptom Checklist-58 ou HSCL-58 (Derogatis et al., 1974) est un autoquestionnaire de 58 items largement employé au cours des essais de psychotropes et en épidémiologie psychiatrique pour l’évaluation des troubles névrotiques et affectifs. Cet instrument permet des scores sur 5 dimensions définies sur des bases théoriques et empiriques (analyses factorielles), dont la validité repose sur la stabilité de la structure factorielle au sein de différents échantillons. Or, la plupart des analyses factorielles de la HSCL-58 ont concerné des groupes de patients recrutés dans des centres de soin (groupes cliniques). Il importait donc de vérifier la stabilité factorielle sur des sujets névrotiques provenant d’une population tout-venant (groupes subcliniques).Au cours d’une enquête épidémiologique sur les facteurs de risque de prématurité (Mamelle et al., 1987), menée dans 4 maternités de Lyon, 1 643 femmes enceintes de 6 mois avaient rempli un questionnaire psychopathologique comprenant 45 items extraits de la HSCL (la plupart des items manquants par rapport à la HSCL-58 n’appartenaient à aucune des 5 dimensions). Les évaluations d’avant-grossesse ont été utilisées pour définir un groupe ≪subclinique≫, en sélectionnant les femmes qui avaient obtenu les scores totaux à la HSCL (45 items) les plus élevés, ce score procurant une estimation de gravité névrotique. Le seuil de gravité ne pouvant être qu’arbitraire, nous avons décidé de retenir un ratio nombre de sujets/nombre de variables égal à 10. Au total, 457 femmes (27,8% de l’échantillon initial) ont été considérées dans l’analyse. Pour nous assurer de la proximité de ce groupe ≪subclinique≫ d’avec les groupes ≪cliniques≫, nous avons comparé les notes moyennes des items d’anxiété et de dépression de notre échantillon avant et après sélection, avec celles de 3 groupes décrits par Derogatis et al. (1974) : 2 groupes cliniques, un de patients névrotiques anxieux, un autre de déprimés névrotiques, et un troisième groupe de sujets normaux, représentatif de la population d’Oackland. Une analyse en composantes principales avec rotation varimax assortie d’une méthode de choix du nombre de facteurs décrite par Comrey (1978) a été utilisée. Les notes moyennes des items d’anxiété et de dépression de notre groupe ≪subclinique≫ de 457 femmes se sont révélées proches de celles des névrotiques anxieux de Derogatis, mais plus faibles que celles des déprimés névrotiques, et plus élevées que celles des sujets normaux (Tableau I). Une solution à 4 facteurs est apparue la meilleure: ≪vulnérabilité≫, ≪somatisation≫, ≪tension≫, et ≪troubles cognitifs≫ (Tableau II). Deux facteurs (somatisation et troubles cognitifs) reproduisent de près la structure attendue, le facteur vulnérabilité étant proche d’un facteur dépression, mais les items de sensitivité et d’anxiété n’ont pas formé les facteurs espérés.Nos résultats confirment donc les données de la littérature concernant la stabilité relative des dimensions somatisation et obsession (ou plutôt troubles cognitifs), et l’instabilité des dimensions anxiété et sensitivité, le cas de la dépression étant intermédiaire. Il semble, en conclusion, que les scores dimensionnels de la HSCL-58 ne présentent pas une validité suffisante pour être employés dans les groupes subcliniques.


2018 ◽  
pp. 47-54
Author(s):  
Nouhoum Telly ◽  
Benoit Tolofoudié ◽  
Mama Sy Konaké ◽  
Mariam Sylla ◽  
D Sidibé Mama ◽  
...  

La transmission de la mère à l'enfant est la principale cause d'infection chez l'enfant, elle peut survenir au cours de la grossesse, de l'accouchement ou de l'allaitement maternel. Dans les pays développés le risque de transmission de la mère à l'enfant a été réduit à moins de 1% grâce à la large diffusion de l'administration du traitement antirétroviral (TARV) chez les femmes enceintes et chez les enfants exposés au VIH. La présente étude a pour but de décrire la qualité de la PTME au CSRéf de la Commune IV du district de Bamako. Nous avons mené une étude transversale sur les données de janvier 2013 à décembre 2014 et dont la collecte a été réalisée de Février à Avril 2016, en exploitant tous les dossiers des nourrissons nés de mères séropositives ainsi que ceux de leurs mères. Les données ont été analysées par SPSS version 16. La protection des informations collectées sur les sujets de l'étude a été garantie. Dans cette étude 55,6% des mères étaient non scolarisées, 71,1% diagnostiquées avant la grossesse avec une charge virale indétectable chez 38,9%. Toutes étaient sous ARV avec 92,2% de bonne observance. Chez 98,3% des enfants la PCR1 a été réalisée avant l'âge de 2 mois après la naissance et la PCR2 après 6 mois de naissance chez 90,0% des enfants, près de 99% ont reçu l'ARV à la naissance et la même proportion le cotrimoxazole après 4 semaines , mais 91,7% ont fait une infection néonatale. La PCR1 était positif seulement chez 2,8%. Nous avons enregistré 2,2% de perdu de vue. Des efforts doivent être faites pour améliorés les statistiques pour l'atteinte des objectifs de la lutte contre le VIH et le sida.


Author(s):  
Jeavana Sritharan ◽  
Jill S. MacLeod ◽  
Christopher B. McLeod ◽  
Alice Peter ◽  
Paul A. Demers

Introduction Des études épidémiologiques canadiennes ont permis d’établir des liens entre certaines professions et le risque de cancer de la prostate, mais avec des données probantes limitées. Il n’y a pas de facteurs de risque évitables bien établis pour le cancer de la prostate, ce qui rend nécessaire l’examen approfondi des facteurs professionnels pour consolider les données existantes. Cette étude utilise des données sur les professions et sur le cancer de la prostate provenant d’une importante cohorte de surveillance en Ontario pour laquelle les données des demandes d’indemnisation des accidentés du tra¬vail sont jumelées aux bases de données administratives sur la santé. Méthodologie Nous avons examiné les professions des 1 231 177 travailleurs de sexe masculin du Système de surveillance des maladies professionnelles entre 1983 et 2015 et nous avons jumelé ces travailleurs au Registre des cas de cancer de l’Ontario afin de détecter et suivre les cas de diagnostics de cancer de la prostate. Nous avons utilisé des modèles de risques proportionnels de Cox pour calculer les rapports de risques (RR) ajus¬tés selon l’âge et des intervalles de confiance (IC) à 95 % pour estimer le risque de cancer de la prostate par groupe professionnel. Résultats Au total, 34 997 cas de cancer de la prostate ont été diagnostiqués parmi les travailleurs inscrits dans le Système de surveillance des maladies professionnelles. Dans l’ensemble, on a observé un risque élevé de cancer de la prostate chez les hommes tra¬vaillant dans les domaines de la gestion et de l’administration (RR = 2,17; IC à 95 % = 1,98 à 2,38), de l’enseignement (RR = 1,99; IC à 95 % = 1,79 à 2,21), du transport (RR = 1,20; IC à 95 % = 1,16 à 1,24), de la construction (RR = 1,09; IC à 95 % = 1,06 à 1,12), de la lutte contre les incendies (RR = 1,62; IC à 95 % = 1,47 à 1,78) et du travail policier (RR = 1,20; IC à 95 % = 1,10 à 1,32). Des résultats incohérents ont été observés en ce qui a trait aux emplois de bureau et à ceux du secteur agricole. Conclusion Les associations observées dans les professions de cols blancs, de la construction, du transport et des services de protection concordent avec les résultats d’études canadiennes antérieures. Nos résultats mettent l’accent sur la nécessité d’éva¬luer les expositions spécifiques aux divers emplois, le comportement sédentaire, le stress psychologique et le travail par quarts. La compréhension de certains facteurs de risque professionnels permettrait de mieux comprendre l’étiologie du cancer de la prostate et d’améliorer les stratégies de prévention.


Author(s):  
Anja Bilandzic ◽  
Laura Rosella

Introduction Notre objectif était d’estimer les coûts de santé directs liés au traitement du diabète au Canada sur 10 ans, à l’aide de données de sondages nationaux et d’un outil de prévision du risque de diabète, ainsi que les coûts par personne. Méthodologie Nous avons utilisé le Diabetes Population Risk Tool pour estimer le nombre de nouveaux cas de diabète chez les personnes âgées de 20 ans et plus sur 10 ans (jusqu'en 2022) à l’aide des données de 2011 et de 2012 de l’Enquête sur la santé dans les collectivités canadiennes. Nous avons évalué les coûts liés au diabète à partir d’une étude de cohorte faisant appel à l’appariement par score de propension, en utilisant la base de données sur le diabète de l’Ontario ainsi que d’autres données administratives. Nous avons calculé les coûts totaux en utilisant les coûts associés aux nouveaux cas, en tenant compte du sexe, de l’année du diagnostic et des taux de mortalité annuels dus à la maladie. Résultats D'après nos calculs, le risque de développer le diabète sur 10 ans s’élevait pour la population canadienne en 2011-2012 à 9,98 %, soit 2,16 millions de nouveaux cas. Les coûts totaux en soins de santé imputables au diabète pendant cette période sont de 15,36 milliards (7,55 milliards pour les femmes et 7,81 milliards pour les hommes). Ce sont les hospitalisations de courte durée qui constituent la majeure partie de ces coûts (43,2 %). Des interventions menées au sein de la population entraînant une perte de poids de 5 % au sein de la population permettraient de réduire les coûts des soins de santé de 2,03 milliards de dollars. Une réduction du risque de 30 % obtenue grâce à des interventions auprès des personnes à plus haut risque de développer le diabète (c.-à-d. les 10 % au sommet du groupe à risque le plus élevé) entraînerait des économies de l’ordre de 1,48 million de dollars. Conclusion D'ici 2022, le diabète va constituer un lourd fardeau financier pour le système de santé canadien. Notre méthode de calcul des coûts à venir offre aux décideurs et aux planificateurs un outil accessible et clair susceptible de leur permettre de prévoir les dépenses imputables à la maladie et les économies potentielles de coûts associées aux interventions.


2014 ◽  
Vol 29 (S3) ◽  
pp. 554-555
Author(s):  
P. Courtet

La dépression, deuxième source de handicap, constitue le principal facteur de risque de suicide. Il a été proposé à juste titre que le traitement de la dépression soit une stratégie efficace de prévention du suicide. Pourtant la dernière décennie a été marquée par les controverses sur le risque suicidaire potentiel des antidépresseurs, qui ont eu des effets néfastes sur la prise en charge des patients. Puisque les alertes sur ce risque ont été proposées à partir des résultats d’études qui n’avaient pas comme objectif de s’intéresser au processus suicidaire, nous avons réalisé une étude destinée à évaluer la survenue d’idées et de tentatives de suicide chez 4357 patients déprimés ambulatoires traités par antidépresseur et suivis 6 semaines en condition naturelles. Une idéation suicidaire est apparue de novo chez 9 % des patients qui n’en avaient pas à l’inclusion. Les critères prédictifs étaient l’aggravation de la symptomatologie anxieuse ou dépressive et l’instauration d’un nouveau traitement après échec antérieur. Deux pour cent des patients ont réalisé une TS au cours des 6 semaines de suivi. Les critères prédictifs étaient l’aggravation de la symptomatologie dépressive ou du désespoir, l’instauration d’un nouveau traitement après échec antérieur, et l’existence de mésusage d’alcool et d’antécédents de TS. Ces résultats suggèrent que le risque suicidaire en début de traitement soit lié aux facteurs de risque suicidaires, dont l’inefficacité du traitement antidépresseur. Par ailleurs, nous avons montré que l’initiation d’un traitement par non ISRS ou d’un traitement ISRS à forte dose augmente le risque d’aggravation des idées de suicide. L’ensemble de ces données, confortées par la littérature, nous indique que les médecins possèdent les outils de prévention en évaluant précisément et régulièrement la dépression et le risque suicidaire au cours du traitement antidépresseur.


CJEM ◽  
2019 ◽  
Vol 21 (S1) ◽  
pp. S73
Author(s):  
A. Cournoyer ◽  
S. Cossette ◽  
R. Daoust ◽  
J. Chauny ◽  
B. Potter ◽  
...  

Introduction: La réanimation par circulation extracorporelle (R-CEC) permet potentiellement d'améliorer la survie de patients souffrant d'un arrêt cardiaque extrahospitalier (ACEH) réfractaire aux traitements habituels. Cette technique, se pratiquant généralement en centre hospitalier (CH), doit être réalisée le plus précocement possible. Un transport vers le CH en temps opportun est donc nécessaire. Cette étude vise à décrire la durée nécessaire des manœuvres de réanimation préhospitalières afin d'optimiser le moment du départ vers le CH dans le but d'obtenir un maximum de retour de circulation spontanée (RCS) préhospitalier. Methods: La présente étude de cohorte a été réalisée à partir des bases de données collectées de la Corporation d'Urgences-santé dans la région de Montréal entre 2010 et 2015. Les patients éligibles à une R-CEC selon les critères locaux ont été inclus (<65 ans, rythme initial défibrillable, arrêt témoigné avec réanimation par un témoin). Les patients ayant eu un arrêt devant les paramédics ont été exclus, tout comme ceux avec un RCS avant l'arrivée des services préhospitaliers. Nous avons calculé la sensibilité et la spécificité à différents seuils afin de prédire un RCS préhospitalier et une survie au congé hospitalier. Une courbe ROC a également été construite. Results: Un total de 236 patients (207 hommes et 29 femmes) d'un âge moyen de 52 ans (±10) ont été inclus dans l’étude, parmi lesquels 93 (39%) ont survécu jusqu’à leur congé hospitalier et 136 (58%) ont obtenu un RCS préhospitalier. Le délai moyen avant leur RCS était de 13 minutes (±10). Plus de 50% des survivants avaient eu un RCS moins de 8 minutes après l'initiation des manœuvres de réanimation par les intervenants préhospitaliers, et plus de 90% avant 24 minutes. Plus de 50% de tous les RCS survenaient dans les 10 premières minutes de réanimation et plus de 90% dans les 31 premières minutes. La courbe ROC montrait visuellement que le délai avant le RCS maximisant la sensibilité et la spécificité pour prédire la survie chez ces patients était à 22 minutes (Sensibilité = 90%, spécificité = 78%; aire sous la courbe = 0,89 [intervalle de confiance à 95% 0,84-0,93]). Conclusion: Le départ vers le CH pourrait être considéré pour ces patients entre 8 et 24 minutes après l'initiation des manœuvres. Une période de réanimation de 22 minutes semble être le meilleur compromis à cet égard.


2018 ◽  
Vol 51 (2) ◽  
pp. 305-334
Author(s):  
Yves Boisvert

RésuméCe texte présente les résultats d'une analyse thématique faite à partir des matériaux obtenus lors d'une recherche empirique exploratoire portant sur les risques éthiques dans le domaine municipal. Pour ce faire, nous avons réalisé un diagnostic des risques éthiques dans une municipalité canadienne ayant connu une crise importante au niveau de l'intégrité. La recherche empirique s'est faite de novembre 2015 à mars 2016, à partir d'entrevues semi-dirigées avec des acteurs dits stratégiques et des groupes de discussion avec des acteurs dits opérationnels.Notre recherche s'inscrit dans l'esprit d'un « retour d'expérience » (Wybo et Wassenhove, 2009). Ainsi, l'objectif de ce type recherche est de produire, via un travail de réflexivité collective, un bassin de connaissances pratiques pouvant permettre de mieux comprendre les risques éthiques présents dans un environnement particulier et de cibler les stratégies d'atténuation de ces risques.Pour faire notre analyse, nous avons croisé les résultats de notre enquête sur deux axes d'analyse : l'analyse des risques sous l'angle des trois indicateurs de notre cadre (conduites à risque, facteurs de risque et stratégies d'atténuation) et l'analyse transactionnelle par les parties prenantes. Nous présenterons les résultats de façon synthétique afin de faire ressortir la transversalité des données et leur rattachement à des situations transactionnelles particulières. Dans la section discussion, nous mettrons l'accent sur les stratégies d'atténuation des risques éthiques proposées par nos répondants afin de faire ressortir la grande différence de ces résultats par opposition aux propositions traditionnelles des experts institutionnels qui se sont penchés sur l’éthique du service public.


Author(s):  
Caitlin McArthur ◽  
Mehdi Rostami ◽  
Olli Saarela ◽  
Mohammad Owais Suria ◽  
Cindy Feng ◽  
...  

RÉSUMÉChez les résidents en soins de longue durée (SLD), l’hospitalisation peut amener des complications telles que le déclin fonctionnel. L’objectif de notre étude était d’examiner l’association entre les données démographiques et de santé et le taux d’hospitalisation des résidents nouvellement admis en SLD. Nous avons mené une étude de cohorte rétrospective incluant tous les centres de SLD de six provinces et d’un territoire du Canada, à l’aide des données de la RAI-MDS 2.0 et de la Discharge Abstract Database. Nous avons inclus les résidents nouvellement admis ayant eu une évaluation entre le 1er janvier et le 31 décembre 2013 (n = 37 998). Les résidents de sexe masculin avec une santé plus instable et une déficience fonctionnelle de modérée à grave présentaient des taux d’hospitalisation plus élevés, tandis que les résidents avec une déficience cognitive de modérée à grave avaient des taux moindres. Les résultats de notre étude pourraient contribuer à l’identification des résidents nouvellement admis qui seraient plus à risque d’hospitalisation et à l’élaboration de stratégies préventives plus ciblées, incluant la réadaptation, la planification préalable de soins, les soins palliatifs et les services gériatriques spécialisés.


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