scholarly journals LA GRAMMAIRE DANS LES MANUELS DE FLE UTILISÉS DANS L’ENSEIGNEMENT PRIMAIRE EN MACÉDOINE

Author(s):  
Milena Kasaposka-Chandlovska ◽  
Maja Milevska-Kulevska
Keyword(s):  

Ayant en vue qu’en Macédoine le nombre d’élèves choisissant le français en primaire ne cesse de diminuer les dernières années et sachant que ce manque d’intérêt a des implications directes sur l’apprentissage du français dans les niveaux supérieurs d’éducation, il est tout à fait légitime de se demander quelles en sont les raisons possibles. Interrogés pourquoi ils ne font pas le choix du français au niveau universitaire, la majorité de ceux l’ayant déjà appris en primaire avancent que le manque d’intérêt pour le français est dû à la complexité de sa grammaire. Le fait même qu’ils résument l’apprentissage du français à l’acquisition de sa grammaire peut indiquer que malgré les approches didactiques modernes recommandées depuis plus de vingt ans par le Cadre européen commun de référence (CECRL), il s’avère possible que la grammaire dans les manuels utilisés en classe de FLE ne soit pas au service des objectifs de communication mais qu’elle soit toujours représentée d’une manière « traditionnelle ». Dans ce sens, l’objectif de cette étude sera de faire une analyse des contenus grammaticaux présents dans deux manuels de FLE actuellement en usage dans l’enseignement primaire en Macédoine, à savoir Le Mag et Vite. En premier lieu, l’analyse nous permettra de voir quelle est la représentation de la grammaire dans ces deux manuels et de vérifier dans quelle mesure elle correspond aux recommandations du CECRL pour le développement des compétences communicatives. En deuxième lieu, nous allons analyser le type d’approche grammaticale dans les manuels ainsi que le type d’exercices proposés pour son acquisition.  

Linguistica ◽  
1978 ◽  
Vol 17 (1) ◽  
pp. 131-141
Author(s):  
Ştefan Popa ◽  
Momčilo D. Savić
Keyword(s):  

En parlant de ce problème nous allons souligner - en premier lieu l' influence serbocroate sur la langue roumaine (et non pas l' influence inverse), parce que nous avons examiné la zone qui était longtemps sous l' influence de la langue serbo-croate. La zone qui nous intéresse pour l' instant, c' est le Banat, c' est-à-dire le cóté yougoslave de cette région, tandis que de l' autre côté, en Banat Roumain, on rencontre une situation différente. Précisons qu' ici nous n' allons pas traiter des problèmes du bilinguisme en Serbie, au sud du Danube, où nous avons affaire avec une problématique speciale. Comme nous avons déjà délimité la zone de l' intérêt linguistique que nous allons examiner, il faut d' abord expliquer les conditions historiques dans lesquelles se sont développés les procès linguistiques.


Author(s):  
Soumaya EL MENDILI
Keyword(s):  

Un des problèmes qui se pose actuellement dans nos formations universitaires est la non adaptation des contenus aux besoins du marché de l'emploi. Les conséquences de ce problême se résument comme suit : « Des universités qui ne répondent pas aux besoins du marché de l'emploi », « Des étudiants perdant leurs temps dans des filiêres qui ne correspondent pas a leur attentes » et « Des entreprises qui ne trouvent pas des profils adaptés a leurs besoins », etc. De ce fait nous allons nous retrouvés avec des nouveaux diplômés ne possédant forcement pas toutes les compétences, les connaissances et les qualités personnelles dont les entreprises ont besoin. Ce problême est rendu encore plus difficile par l'évolution des métiers surtout dans l'univers de la communication avec l'apparition des technologies de l'information et de la communication, puisque des nouveaux besoins se découvrent au fil du temps. Par conséquent  « comment nous pourrons définir le contour des métiers dans le domaine de la  communication avec l'apparition de nouvelles exigences et nouveaux besoins ? ». Toutes ces réflexions nous poussent à  dire que les deux institutions « université » et « entreprise » doivent être fortement liées et que les entreprises qui sont engagées dans l'activité doivent participer eux-mêmes à  sa réalisation. D'où la nécessite de s'adresser aux entreprises dans la phase de conception, ainsi dans la phase de l'amélioration du contenu de la formation universitaire, d'une part pour répondre aux exigences du marché de l'emploi, et d'autre part pour suivre l'évolution des métiers et l'adapter  aux nouveaux besoins potentiels. Pour répondre a ces questions, une réflexion doit être porté dans un premier lieu sur les objectifs décrites et inscrites par l'organisme de formation et dans un deuxiême temps commencer a réfléchir sur le comment c'est-à -dire les moyens a mettre en place pour prendre en considération les besoins des clients dans le programme universitaire.  


Author(s):  
Mitchell Wigdor

SommaireSuit à la deuxième guerre mondiale, l’inefficacité des structures économiques et financières internationales mises sur pied par les grandes puissances occidentales à améliorer le niveau de vie des pays du Tiersmonde a poussé ces derniers à réclamer de nouvelles structures propres à réaliser un nouvel ordre économique mondial. Ces revendications aboutirent à l’adoption par l’Assemblée générale des Nations Unies, en décembre 1977, de la Charte des droits et devoirs économiques des Etats. Au même titre que les autres résolutions de l’Assemblée générale, cette charte n’a aucune force juridique, mais elle symbolise les aspirations du Tiers-monde. Elle constitue un défi lancé aux pays du Nord d’accepter de nouvelles règles de droit international leur imposant l’obligation de promouvoir le développement des pays du Sud.Il y a bien longtemps que le Canada reconnaît la nécessité d’apporter de l’aide au Tiers-monde et le participer activement au sein des conférences et organismes internationaux. Le Canada étant un Etat développé mais possédant aussi des caractéristiques de pays en développement est particulièrement bien placé pour jouer un rôle d’intermédiaire entre le Nord et le Sud. Toutefois, on note une dichotomie frappante entre les promesses faites par le Canada sur la scène internationale et ses réalisations concrètes. La volonté ne suffit pas, il faut en effet au Canada adopter une stratégie intégrée à tous les niveaux; chose qui n’existe pas encore.Cette nécessité d’adoption d’une stratégie s’impose, puisque le Canada doit assumer nombre d’obligations juridiques découlant de conventions multilatérales, mais aussi se montrer respectueux de nouvelles normes coutumières. L’auteur distingue trow nouvelles règles coutumières relatives au développement international. En premier lieu, tout Etat a l’obligation de promouvoir le développement international. Ensuite, en matière de commerce international, les pays en développement ont le droit de se voir accorder un traitement préférentiel non réciproque. Enfin, les besoins des pays les moins développés méritent une attention toute spéciale pour toute matière concernant le développement.


2006 ◽  
Vol 13 (1) ◽  
pp. 48-56
Author(s):  
Claude Gendreau

Résumé Dans cet article1, nous allons considérer les divers acteurs de la santé mentale comme autant d'entrepreneurs qui tentent de se partager un marché de près de 900 millions de dollars. Nous montrerons que tous les promoteurs actuels se sont constitués dans le prolongement de l'institution psychiatrique et qu'ils sont les véhicules de la responsabilité du ministère de la Santé et des services sociaux et ultimement, de l'Etat. Tous les promoteurs ne disposent pas du même bagage d'expérience ou des mêmes garanties financières. Certains seraient plus près de la réalité des multinationales, d'autres, des sociétés d'Etat; enfin les plus récents sont, toujours de façon analogique, soit des PME, soit des artisans de la santé mentale. On assiste en somme à une stratification graduelle des acteurs qui agissent comme des promoteurs voulant survivre ou se développer dans un marché où chacun défend sa place au soleil.


2014 ◽  
Vol 29 (S3) ◽  
pp. 675-676
Author(s):  
J. Betbeze
Keyword(s):  

Au cours de cet atelier, nous allons montrer comment certaines questions posées par le thérapeute construisent un échafaudage qui soutient le sujet et le conduit d’une histoire qu’il connaît, qui ne fait pas sens et dans laquelle il est enfermé, vers une histoire inconnue et qui ne lui est plus familière. Ce parcours à travers les conversations va permettre au sujet, dans un premier temps de contextualiser sa problématique, puis de se responsabiliser par rapport à ce qu’il voudrait réaliser. Par la suite, cette conversation en échafaudage va se développer à travers une dimension temporelle de façon à ce que le sujet puisse relier ses expériences de vie à son identité présente, passée et future. Enfin, après avoir permis au sujet de tisser ces différentes expériences entre elles, à travers les paysages de la relation, de l’action et de l’intention, il va pouvoir se projeter dans l’avenir dans un mouvement psychocorporel lui permettant de se sentir reconnu et d’ouvrir de nouvelles perspectives de sens.


Author(s):  
Khalid Dahmany ◽  
Mohamed El Bouazzaoui

Le présent article aborde l’écriture de l’auteur marocain Abdellah Taïa. Il analyse, dans un premier lieu, quelques aspects liés à l’écriture intimiste dans son rapport avec l’épineuse question de l’homosexualité. Par quels procédés cette question est-elle abordée ? Dans un second temps, il analyse la mise en procès des mœurs et de la déterritorialisation. Nous verrons comment l’auteur s’en prend aux mœurs hostiles à sa différence et sa « gayitude », avant de nous attarder sur les tribulations de certains personnages de Taïa aux prises à la fois avec le désir de se libérer du territoire asphyxiant de l’Orient et avec les fausses promesses de l’Occident.


1999 ◽  
Vol 24 (2) ◽  
Author(s):  
Michael Antecol

Abstract: Television, for many, is still the ultimate in electric progress. If it is bringing the changes hypothesized by McLuhan, how exactly is it achieving these ends? How does participation in the medium of television effect changes in viewers, and therefore society? How does the involvement necessary to "fill in the gaps'' lead to changes in behaviour at a level most are not even aware of ? This paper attempts to answer those questions as follows: first, by ascertaining how the global village may actually be developing by relying on the ideas of Joshua Meyrowitz, Erving Goffman, and Edward Hall; second, by drawing a link between watching television and interpersonal interaction; and, finally, by explaining why viewers pay attention to television in the first place. Résumé: Pour plusieurs, la télévision demeure l'exemple ultime de progrès électrique. Si elle est en train d'inaugurer les changements anticipés par McLuhan, comment précisément est-elle en train d'atteindre ce but? Comment la participation au médium qu'est la télévision change-t-elle les téléspectateurs et, par extension, la société? Comment l'implication nécessaire de la part des spectateurs pour "combler les trous télévisuels" mène-t-elle à des changements de comportement dont la plupart ne sont même pas conscients? Cet article essaie de répondre à ces questions de la manière suivante: d'abord, en évaluant comment le village global est en train de se développer, recourant pour ce faire aux idées de Joshua Meyrowitz, Erving Goffman et Edward Hall; deuxièmement, en reliant l'activité de regarder la télévision et l'interaction personnelle; et enfin, en expliquant pourquoi les spectateurs portent attention à la télévision en premier lieu.


2009 ◽  
Vol 18 (2) ◽  
pp. 41-62 ◽  
Author(s):  
Annie Leblanc
Keyword(s):  

Résumé Dans cet article, nous présentons une analyse des propriétés syntaxiques des adverbes de temps en créole haïtien. En premier lieu, nous voulons démontrer que les verbes modaux et les adverbes de temps ont un comportement syntaxique parallèle. Par la suite, nous allons proposer une analyse qui considère ces éléments comme des verbes à montée.


2020 ◽  
Vol 8 ◽  
pp. 285-300
Author(s):  
Janine Renier

Des systèmes complexes (Morin) et interconnectés mondialement génèrent des signes alarmants qui nous interpellent cruellement. Ils se déclinent dans de multiples crises systémiques :financière, économique, écologique (anthropocène),sociale, culturelle, démographique, migratoire, politique & de la démocratie... Celles-ci ouvrent une période "d'incertitude et d'indécision". Pour Morin, ce concept de crise "renvoie à une double béance : béance dans la réalité sociale elle-même où apparaît la crise, béance dans notre savoir...". Il plaide dès lors "Pour une Crisologie". La grande transition (Narberhaus) peut-elle offrir une alternative ? Elle se fonde sur une série de prémisses fortes ; un développement véritablement durable avec pour finalité le développement Humain (équité sociale) en utilisant l'économie comme moyen (économie sociale & solidaire), tout en protégeant les écosystèmes naturels. Elle est aussi porteuse d'une valeur d'équité intergénérationnelle : "dans quel état devons-nous laisser la planète à nos enfants ?" Nous allons opérer une lecture complexe de ce "système de représentation" selon différentes écoles (complémentaires, concurrentes et antagonistes)Wallerstein nous signale une situation structurellement chaotique aux évolutions imprévisibles ; est-ce le chant du cygne de notre système historique? Au cœur de ces multiples incertitudes, s'ouvre la possibilité d'un passage vers une "formation sociale supérieure" qui alimente la thèse de la transition ; paradigme d'une trans-formation systémique, structurelle & organisationnelle de longue durée.Rob Hopkins initie en 2006 à Totnes au Royaume-Uni, le réseau des "villes en transition" ("initiatives de Transition"); mouvement social qui rassemble des groupes animant dans leur commune un processus de transition, lequel implique la communauté et vise à assurer la résilience (capacité à encaisser les crises économiques et/ou écologiques) face au double défi que représentent le pic pétrolier et le dérèglement climatique. Depuis, le mouvement est devenu international et compte un grand nombre d'initiatives officielles. L'approche "multi-niveaux" (Geels-Stassart-Boulanger) offre un cadre théorique du changement systémique et permet d'étudier le rôle qu'y jouent les citoyens, les organisations de la Société civile (SMARTCSOs), les institutions économiques, culturelles & politiques. Leurs influences réciproques se construisent lors d'un processus cyclique et itératif (co-apprentissage & coévolution à 3 niveaux différenciés & intégrés) ; micro (niches), méso (régimes), macro (paysage). Le principe de "récursion organisationnelle" est activé : multiacteurs, multi-niveaux, transinstitutionnel & multiphases (Morin-Tremblay).Le changement est possible quand il y a une convergence entre les processus de changement à ces trois niveaux sur le court terme, moyen terme puis long terme, ( transformation ou reconfiguration). Les crises, chocs et pressions ouvrent des fenêtres d'opportunités vers ce changement de paradigme : transition & Sustainable Development Goals (SDGs), alors associé à un mouvement de gouvernance polycentrique de la transition (Cassiers, Mertens), plus participatif. Un changement des "systèmes de représentations" & des valeurs dans l'ensemble de la population permettant de se diffuser beaucoup plus rapidement dans de vastes réseaux d'influence.


Author(s):  
Jacques Paquin

Cet article aborde le parcours éditorial et poétique de Gatien Lapointe à la lumière de deux aspects qui ont exercé une influence déterminante sur sa poésie. En premier lieu, l’auteur soupèse l’importance de certaines filiations littéraires (Albert Camus, Paul Éluard) ou théoriques (Gilles Deleuze) ainsi que des ruptures qu’elles provoquent dans la manière du poète, soucieux de se délester de ces influences. En contrepoint, cette étude s’interroge sur les raisons qui ont pu motiver un silence éditorial qui a duré treize années entre la publication du recueil Le Premier Mot (1967) et celle d’Arbre-radar (1980). Abstract This article discusses the editorial and poetic itinerary of Gatien Lapointe in light of two aspects that have exerted a determining influence on his poetry.  First, the author weighs the importance of certain literary (Albert Camus, Paul Éluard) or theoretical (Gilles Deleuze) filiations as well as the conflicts they provoke in the style of the poet eager to jettison these influences. In counterpoint, the article then examines the possible reasons for the thirteen-year editorial silence between the publication of the collection Le Premier Mot (1967) and that of Arbre-radar (1980).


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