scholarly journals Culture, Actors, and Resources Surrounding Undergraduate Bioethics Education in Sub-Saharan Africa

Author(s):  
Elizabeth R. Bruce

Scientisation is a growing trend as individuals worldwide harness scientific tools and knowledge to solve problems. This phenomenon is evident in biomedical research, which has increased across sub-Saharan Africa, and when encountering bioethical issues arising during the course of such research. This research synthesis considers how the constructs of culture, actors, and resources in the region shape undergraduate bioethics education. Using a lens of sociological neo-institutionalism, taken-for-granted bioethical scripts, like informed consent and medical confidentiality, are evident in this education; however, actual implementation demonstrates the way they are often adapted and contextualized with implications for students and instructors, and ultimately patients and research participants. The education considered is that for undergraduates in health sciences and medicine because they are prominent actors in research and clinical practice across the region. In considering insights from this literature, the aim is to positively impact health across sub-Saharan Africa.  Le phénomène de scientifisation est de plus en plus répandu : partout dans le monde, les individus s’emparent des outils et connaissances scientifiques pour résoudre des problèmes. C’est particulièrement visible dans le domaine de la recherche biomédicale, qui se développe dans toute l’Afrique subsaharienne, et lorsqu’on considère les questions bioéthiques qui se posent au cours desdites recherches. La présente recherche explore la façon dont les concepts de culture, d’acteurs et de ressources dans la région influencent l’enseignement de la bioéthique durant le premier cycle universitaire. A travers le prisme d’un néo-institutionnalisme sociologique, on constate que les écrits fondateurs de la bioéthique, tels que le consentement éclairé et le secret médical, sont des composantes évidentes de cet enseignement. Cependant, leur mise en oeuvre sur le terrain révèle que ces principes sont souvent adaptés et contextualisés, ce qui a des conséquences pour les étudiants, les formateurs et à terme les patients et les personnes qui participent aux recherches. Cet article se concentre sur l’enseignement du premier cycle universitaire dans les domaines des sciences de la santé et de la médecine, qui sont des acteurs incontournables de la recherche et de la pratique clinique dans la région. En prenant en compte les apports de la littérature, l’objet de cette recherche est d’avoir un impact positif sur le secteur de la santé en Afrique subsaharienne.

Author(s):  
Milburga ATCERO

Cette contribution vise à évaluer de façon critique les nouveaux défis liés à la traduction et à l’interprétation (TI) dans une Afrique subsaharienne caractérisée par sa grande diversité linguistique. L’auteur espère identifier et suggérer des méthodologies pouvant être appliquées pour rapprocher cette région du reste du monde. Il identifie, en outre, la nécessité pour l’Afrique subsaharienne de mettre en œuvre des politiques et pratiques qui favorisent le multilinguisme. Elles sont principalement basées sur la pluralité des langues, avec un espace adéquat pour les langues internationales, étant donnée le rôle crucial des parcours scolaires sur ce continent. Dans l’environnement de travail dynamique d’aujourd’hui, différentes institutions reconnaissent le rôle important joué par la TI dans la recherche et le renforcement de l’efficacité des individus comme des organisations. L’auteur s’appuie sur un cadre logique illustrant l’importance de la traduction dans les sphères socioculturelles et linguistiques, pour la production de connaissances sur l’Afrique. Il soutient que la traduction devrait être considérée comme une occasion d’explorer la diversité des possibles dans la littérature africaine. Il conclut en décrivant les méthodes envisageables et les nouvelles orientations.


2020 ◽  
Vol 69 (4) ◽  
pp. 493-502
Author(s):  
Alessia Maccaro ◽  
Davide Piaggio ◽  
Concetta Anna Dodaro ◽  
Leandro Pecchia

In this paper, transcultural nursing is reviewed in light of bioethical issues arising from the interpretation of mental illness in some Western Sub-Saharan African communities. Four field studies were carried out by the authors of this paper in Sub-Saharan Africa (from 2016 to 2019), during which the traditional “treatment” of enchaining people considered “crazy” by local cultures was explored. These inhuman practices raise the attention of bioethics, which investigate ways to overcome this traditional practice not violating the cultural identity of the peoples who practice it. The model of Gregoire Ahongbonon and of his Association, “Saint Camille de Lellis”, is reported as an example of negotiation between the respect for traditions and the guarantee of human rights. The care practice in force in the Saint Camille is related to transcultural nursing as an adequate form of treatment and strategy for restoring patients’ dignity and rights.


2021 ◽  
Vol 15 (4) ◽  
pp. 1678-1697
Author(s):  
Espérance Zossou ◽  
Seth Graham-Acquaah ◽  
John Manful ◽  
Simplice D. Vodouhe ◽  
Rigobert C. Tossou

En Afrique subsaharienne, les petits exploitants agricoles ruraux ont difficilement accès aux connaissances et informations actualisées afin d’améliorer leur revenu. Pour renforcer l’apprentissage collectif au sein des acteurs des chaînes de valeur du riz local blanc et étuvé, la vidéo et la radio ont été utilisées de façon participative. La présente étude visait à comprendre l’influence de cet apprentissage collectif sur (i) le changement des pratiques des transformations et (ii) la qualité du riz local. Des interviews et suivis hebdomadaires ont été réalisés entre 2009 et 2018 au sud et nord du Bénin auprès de 240 transformateurs choisis aléatoirement. Des échantillons de riz ont été également collectés pour des analyses de qualité au laboratoire. L’analyse des données a été faite avec les tests t de Student, Wilcoxon, ANOVA, et le modèle de régression de Poisson. Les résultats ont montré une amélioration des pratiques de 14% ; 23% et 58% respectivement dans les villages contrôles, radio et vidéo. Dans le processus d’amélioration des pratiques, les transformateurs ont renforcé leur créativité en développant des technologies appropriées à leur environnement ; ce qui a eu un impact positif sur les qualités physiques et de cuisson du riz. Dans un contexte de pauvreté, d’insécurité alimentaire, de ruralité et d’analphabétisme, l’apprentissage collectif par la vidéo et la radio locale se révèle être une opportunité pour le renforcement du système d’innovation agricole.   English title: Smallholder farmers at inclusive school: Lessons learnt from collective  learning through video and radio on local rice processing in Benin In sub-Saharan Africa, rural smallholder farmers have limited access to timely and up-to-date knowledge and information to improve their incomes. To strengthen collective learning among rice sector’ stakeholders, videos and radio were participatory used. This study aims to assess the impact of this collective learning on (i) changing rice processors practices and (ii) the quality of local rice. Interviews and weekly follow-ups were conducted between 2009 and 2018 in southern and northern Benin with 240 randomly selected rice processors. Rice samples were also collected for quality analysis in the laboratory. Data analysis was done with Student's t-tests, Wilcoxon, one-way ANOVA, and the Poisson regression model. The results showed an improvement in rice processors practices of 14%; 23% and 58% respectively in control, video and radio villages. During the improvement of their practices, rice processors have increased their creativity by developing appropriate technologies to their environment; and this has positively impact on the physical and cooking qualities of the rice. In a context of poverty, food insecurity, rurality and illiteracy, collective learning through video and radio seems to be an opportunity to strengthen the agricultural innovation system, and a booster for change through adoption and adaptation of innovation.


2021 ◽  

Cet ouvrage collectif rassemble quatorze contributions scientifiques consacrées à La traduction et l’interprétation en Afrique subsaharienne. Le sous-titre Les nouveaux défis d’un espace multilingue se situe au cœur des préoccupations des auteurs, qui allient souvent une expérience professionnelle indéniable à leur statut universitaire. Rédigées en français et en anglais, leurs analyses couvrent au moins sept pays différents, lorsqu’elles ne décrivent pas des réalités et des défis qui transcendent largement les frontières. Les problématiques abordées sont nombreuses et étroitement imbriquées : enseignement multilingue, formation professionnelle des interprètes et des traducteurs, interprétation communautaire, besoins des administrations et des organisations internationales, création de ressources lexicales, ingénierie linguistique… This collective work contains fourteen scientific contributions related to Translation and Interpretation in Sub-Saharan Africa. The subtitle ‘The New Challenges in a Multilingual Space’ is at the heart of the concerns of the authors, who often blend their undeniable professional experience with their university status. Their analyses, written in French and English, cover at least seven different countries, and sometimes describe realities and challenges that largely transcend borders. Numerous issues that are closely intertwined are addressed including multilingual education, professional training of interpreters and translators, community interpreting, the needs of governments and international organizations, the development of lexical resources, language engineering, etc.


2022 ◽  
Author(s):  
Dirk Kohnert

ABSTRACT & RÉSUMÉ : Discrimination against the approximately 500,000 African (mostly irregular) immigrants has recently spread in China. During the corona pandemic, it degenerates into a true Afrophobia. Shortly before, five Nigerians in Guangzhou had reportedly tested positive for Covid-19. Africans are widely accused as drug traffickers and criminals. Also, they would endanger China's global competitiveness for Africa's resources through media baiting abroad. Current reports testify the displacement of African migrants from homes and hotels in Guangzhou (Canton), where most of the Africans live. They are dependent on informal, mostly illegal networks in order to be able to stay in the country. In online social networks Afrophobia as cyber racism is particularly pronounced. Thereby, racism is more deeply rooted in the mentality of many Chinese than is commonly assumed. According to a traditional Chinese proverb, the greatest evil to be avoided is ‘the destroyed nation and the annihilated race’. In addition, since 2005 land-grabbing by Chinese entrepreneurs in sub-Saharan Africa arose international attention. Its main purpose is to ensure food security in China and to profit from international grain speculation. It was racially legitimized from the start, with slogans such as, only Chinese investments could save Africans from their traditional ‘laziness’. This repeats deeply rooted neo-colonial European prejudices of a ‘wild, ahistoric and uncivilized Africa’. The prejudices are still associated with a feeling of racial superiority. The social fabric of China has always embodied essential characteristics of the exclusion of ‘foreigners’, focused on ethnicity, race, religion, sexual orientation and gender. The African Union, various African governments and even the United States have sharply criticized Beijing for mistreating migrants, particularly those from Nigeria, Ghana, Kenya and Uganda. Racist attacks on Africans in China have an oppressively long tradition, associated with the expansion of bilateral Chinese petty trade in sub-Saharan Africa in the early 2000s and the subsequent influx of African petty traders into China. -------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- RÉSUMÉ : La discrimination à l'encontre des quelque 500 000 immigrés africains (pour la plupart irréguliers) s'est récemment répandue en Chine. Pendant la pandémie de corona, cela dégénère en une véritable afrophobie. Peu de temps auparavant, cinq Nigérians de Guangzhou auraient été testés positifs pour Covid-19. Les Africains sont largement accusés d'être des trafiquants de drogue et des criminels. En outre, ils mettraient en danger la compétitivité mondiale de la Chine pour les ressources de l'Afrique par le biais du dénigrement médiatiques à l'étranger. Les rapports actuels témoignent du déplacement des migrants africains des maisons et des hôtels de Guangzhou (Canton), où vivent la plupart des Africains. Ils dépendent de réseaux informels, pour la plupart illégaux, pour pouvoir rester dans le pays. Dans les réseaux sociaux en ligne, l'afrophobie et le cyber-racisme sont particulièrement prononcés. Ainsi, le racisme est plus profondément enraciné dans la mentalité de nombreux Chinois qu'on ne le pense généralement. Selon un proverbe chinois traditionnel, le plus grand mal à éviter est « la nation détruite et la race anéantie ». En outre, depuis 2005, l'accaparement des terres par des entrepreneurs chinois en Afrique subsaharienne a attiré l'attention de la communauté internationale. Son objectif principal est d'assurer la sécurité alimentaire en Chine et de profiter de la spéculation céréalière internationale. Il a été légitimé racialement dès le départ, avec des slogans tels que, seuls les investissements chinois pouvaient sauver les Africains de leur « paresse » traditionnelle.


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