scholarly journals La restructuration de l’habitat au Burkina-Faso : un moyen pour la révolution

Author(s):  
Richard Bergeron

Un des moyens d’implanter la révolution au Burkina-Faso (ancienne Haute-Volta) a consisté à restructurer les secteurs d’habitat spontané de la capitale, Ouagadougou, où loge 60 % de la population. Pour résoudre les problèmes d’habitat des couches populaires, le régime burkinabé a misé sur une approche collective au logement, visant à faire émerger une conscience collective de l’habitat. Mais des blocages ont empêché sa stratégie de se réaliser : blocages au point de vue de l’interprétation des objectifs par les résidants, blocages liés à l’ampleur des ressources humaines, techniques et logistiques nécessaires à l’entreprise, mauvaise allocation des ressources, gaspillage. Plus fondamentalement, c’est le projet collectif d’habitat, l’émergence d’une conscience collective de l’habitat, qui risque de ne pouvoir se réaliser : qu’adviendra-t-il de la révolution burkinabé si elle devait échouer sur une composante aussi critique de sa stratégie ?

2010 ◽  
Vol 64 (4) ◽  
pp. 575-592 ◽  
Author(s):  
José Bélanger ◽  
Alain Gosselin ◽  
François Bellavance
Keyword(s):  

Résumé Au cours des dernières années, un nombre croissant d’auteurs en gestion des ressources humaines se sont intéressés aux rôles que peuvent jouer les services des RH et les cadres supérieurs en RH dans le développement de la stratégie de l’entreprise. Toutefois, il est pertinent de se demander dans quel contexte l’exercice de ces rôles devient légitime. Selon certains auteurs, c’est particulièrement le cas lorsque l’entreprise se retrouve face à des défis exigeants au plan des ressources humaines. Donc, compte tenu du contexte actuel caractérisé par une économie sous pression, les cadres supérieurs en RH devraient être en mesure d’en profiter pour devenir des partenaires influents auprès du comité de direction. Cependant, nous savons très peu de choses sur la capacité d’influence des cadres supérieurs en RH, particulièrement auprès des membres du comité de direction, de même que l’écart potentiel qui peut exister entre la perception de ces derniers et celle que les cadres supérieurs RH entretiennent à leur propre égard en ce qui concerne leur capacité d’influence. Dans le cadre de notre recherche, le terrain ciblé se compose de cadres supérieurs en RH travaillant majoritairement dans la grande région de Montréal. Au total, nous avons rencontré 41 cadres supérieurs en RH afin de mesurer leur capacité d’influence. Suite à l’entretien, nous les avons invités à distribuer un questionnaire à des membres de leur comité de direction qu’ils avaient influencé au cours des trois dernières années. Les analyses révèlent que les cadres supérieurs en RH tendent à surestimer leur capacité d’influence auprès des membres de l’équipe de direction par rapport au jugement porté par leurs collègues exécutifs ou de leur supérieur immédiat. Enfin, nos résultats montrent qu’une bonne réputation, une solide crédibilité ainsi qu’un pouvoir de référence élevé peuvent faciliter l’exercice de l’influence des cadres supérieurs en RH.


2005 ◽  
Vol 40 (2) ◽  
pp. 243-256 ◽  
Author(s):  
P.B. Beaumont

Les chercheurs intéressés aux innovations en matière de gestion des ressources humaines dans les entreprises n'ont accorde que peu d'attention à la question de leur vulgarisation. Cette déficience dans la littérature devient d'un intérêt accru étant donné que les organismes gouvernementaux dans de nombreux pays ont, au cours des dernières années, cherche à encourager la diffusion de ces innovations dans un grand nombre d'usines et d'industries. À ce sujet, on peut citer la tentative norvégienne de favoriser des projets de remaniement des méthodes de travail, la tentative britannique d'établir des comités conjoints de santé et de sécurité et diverses initiatives américaines visant à encourager certaines mesures destinées à accroitre la productivité et la qualité du travail. Cet article se fonde sur un échantillon de quelque 300 établissements en Grande-Bretagne en vue d'examiner la portée et la nature de la vulgarisation d'innovations d'une organisation à l'autre. L'innovation considérée a trait à un programme conjoint syndicat-employeur de traitement de l'alcoolisme sur les lieux du travail. L'intérêt de considérer cette innovation en particulier repose sur les couts considérables de l'abus des boissons alcooliques au travail, sur le fait que de tels couts ne sont pas confines à des établissements et à des industries spécifiques et sur le fait que la participation des syndicats est fort importante si l'on veut implanter et maintenir un tel programme. Une constatation fondamentale a permis de se rendre compte qu'une entreprise sur cinq seulement avait appliqué une telle mesure. Dans cet article, on se demande si les entreprises qui ont instaure pareille mesure de leur propre initiative n'avaient agi que par coïncidence ou si elles présentaient certaines caractéristiques communes. Les résultats de l'enquête ont démontre que celles-ci constituaient un groupe distinct relativement homogène. Ce qui les caractérisait, c'était qu'elles s'intéressaient jusqu'à un certain point à des innovations en matière de gestion des ressources humaines (il s'agissait d'entreprises assez considérables ou regroupant plusieurs établissements) et elles accordaient une grande priorité aux questions de santé et de sécurité au travail (c'est-à-dire qu'elles faisaient appel à un personnel médical spécialisé et qu'elles avaient établi volontairement un comité conjoint de santé et de sécurité). Le deuxième objet de cet article était de vérifier si l'initiative d'une tierce partie avait réussi à propager la connaissance de semblables mesures au-delà des frontières du groupe d'entreprises qui les avaient appliquées sur une base volontaire. Cela consistait à analyser le nombre et la nature des firmes qui s'étaient procuré une copie du Code de pratique publie par le gouvernement recommandant la mise en vigueur de telles politiques. En fait, un petit nombre d'entreprises seulement avaient en main une copie de ce Code (environ quinze pour cent) et, de même, celles-ci ne se trouvaient pas au nombre de firmes distribuées comme au hasard. Leurs caractéristiques essentielles étaient fort semblables à celles qui avaient implanté volontairement une politique de lutte contre l'alcoolisme. En réalité, l'existence d'une telle politique était l'une des principales indications pour se rendre compte que l'entreprise s'était procuré une copie de ce Code de pratique. Ces résultats indiquaient clairement que l'initiative d'un tiers, présenté à titre informatif, avait peu d'influence quant à l'implantation et au fonctionnement de mesures relatives à la lutte contre l'alcoolisme. Une des conséquences importantes de ces constatations, c'est que tant les chercheurs que les décideurs doivent en savoir davantage à propos des sources d'information qui exercent une influence sur les innovations en matière de gestion des ressources humaines. On a cité une ou deux initiatives à ce sujet, mais il faut souligner que la diffusion des informations peut être une condition nécessaire bien qu'insuffisante pour la vulgarisation des innovations en matière de gestion des ressources humaines.


2017 ◽  
Vol 41 (2) ◽  
pp. 39-57 ◽  
Author(s):  
Ramatou Ouédraogo ◽  
Agnès Guillaume
Keyword(s):  

La procréation dans la société burkinabè fait l’objet d’une importante promotion sociale au point qu’évoquer le désir d’enfant relèverait presque d’un truisme tant il semble aller de soi. En tant que construit social investi d’un ensemble d’enjeux privés comme sociétaux, celui est très rarement mis en lien avec l’avortement, qui, dans l’imaginaire, suppose l’absence de désir d’enfant au moment où la grossesse survient. Cependant, travailler sur le processus de recours à l’avortement chez les jeunes à Ouagadougou au Burkina Faso a permis de mettre au jour des grossesses désirées et planifiées, puis volontairement interrompues. L’objectif de cet article est de rendre compte de ces « désirs d’enfant non aboutis » ainsi que des contextes dans lesquels ils surviennent. Des entretiens individuels avec des jeunes femmes et hommes célibataires révèlent un désir d’enfant aussi bien féminin que masculin qui, lorsqu’il se manifeste (ou lorsqu’il est convoqué), peut simplement servir de monnaie d’échange dans les rapports de genre dans lesquels les jeunes femmes et hommes sont insérés. Ainsi, les contraintes qui jalonnent le parcours vers l’âge adulte, de même que les idéologies dominantes et pressions autour du mariage, de la procréation et de la réussite sociale induisent de plus en plus la naissance et la matérialisation du désir d’enfant chez les jeunes, qui apparaît alors comme une stratégie parmi une pluralité d’autres dont la finalité est de se faire épouser (ou d’imposer une relation amoureuse) et/ou d’atteindre une « réussite sociale ». Néanmoins, une fois que la grossesse survient, la rupture de projets matrimoniaux et la stigmatisation de la procréation prémaritale concourent à faire de celle-ci un risque pour la trajectoire de vie jeune, et contraindre au recours à l’avortement.


2008 ◽  
Vol 11 ◽  
pp. 25-34
Author(s):  
Elisée Mbayngone ◽  
Adjima Thiombiano ◽  
Karen Hahn-Hadjali ◽  
Sita Guinko

L’analyse de dix groupements ligneux et dix espèces dominantes a été faite du nombre de tiges à l’hectare et des classes de diamètre des populations correspondantes. Il ressort que les groupements les plus denses sont ceux à Combretum nigricans Lepr. ex Guill. & Perr., Anogeissus leiocarpus (DC.) Guill. & Perr., Acacia hockii De Wild. et A. dudgeoni Craib. ex Holland, tandis que les moins denses sont ceux à Gardenia ternifolia Schumach. & Thonn., Vitellaria paradoxa C. F. Gaertn. et Piliostigma thonningii (Schumach.) Milne-Redh. La répartition des individus en classes de diamètre a révélé que tous les groupements sont stables, c’est-à-dire capables de se renouveler par la régénération naturelle. Mais la structure des espèces dominantes présente beaucoup d’irrégularités liées à leurs exigences écologiques, aux feux de brousse et aux attaques d’éléphants. Toutefois, la plasticité écologique et la biologie de certaines espèces leur confèrent assez de structures de populations stables.


Author(s):  
Catherine Beaudry ◽  
Mélanie Gagnon

Les employeurs se montrent de plus en plus préoccupés par le bien-être au travail du personnel pour diverses raisons. Les conséquences négatives associées au mal-être au travail alimentent cet intérêt pour la question, au nombre desquelles sont recensés l’absentéisme et le présentéisme, la diminution de la performance organisationnelle, une hausse des conflits en milieu de travail ainsi que de mauvaises relations avec la clientèle et une augmentation du taux de roulement. Or, avoir la volonté d’améliorer le bien-être au travail nécessite une réflexion profonde sur les sources de la souffrance au travail. Le présent article propose, sur la base de la littérature existante en la matière, de se doter d’un cadre conceptuel pour mieux cibler et comprendre ces sources de souffrance. Il s’efforce donc de mettre en évidence les facteurs organisationnels contribuant à la souffrance au travail. Bien que non exhaustives, les sources de souffrance variant en fonction des individus, l’analyse de quatre catégories de facteurs se veut féconde : l’organisation du travail, les conditions de travail, les relations interpersonnelles et le déséquilibre entre les contributions et les rétributions. C’est en décelant les facteurs de souffrance en milieu de travail que les responsables des ressources humaines en organisation pourront déployer des pratiques de gestion favorisant le bien-être.


2017 ◽  
Vol 6 (2) ◽  
pp. 112
Author(s):  
Susanne Commend

Cet article propose une analyse de la perception sociale des enfants handicapés au Québec entre 1930 et 1950, décennies frappées par des épidémies successives de poliomyélite. À travers l’examen des archives d’une association montréalaise visant à secourir les « enfants infirmes », l’étude démontre que la perception des enfants de la polio est fortement teintée par une idéologie de la guérison qui insiste sur leur redressement physique et moral. Afin de convaincre le public de se montrer généreux, les organisateurs des campagnes de souscription mettent l’accent sur la vulnérabilité de leurs protégés et dépeignent une image sentimentale des bambins. Les fillettes, conceptualisées comme fragiles, incarnent cette représentation de la victime méritante par excellence, plus encore que les garçons. Une logique paternaliste de protection et d’assistance se dégage de la plupart du matériel publicitaire et des documents publiés par la Société de secours. L’organisme se positionne clairement en protecteur des enfants auxquels il vient en aide, parfois même en cherchant à les soustraire à l’ignorance de leurs parents. Une vision plus pragmatique est aussi partagée par les bienfaiteurs puisqu’ils perçoivent leurs protégés comme des « ressources humaines », de futurs citoyens dont l’avenir ne saurait être hypothéqué. La société québécoise ne peut se permettre de gaspiller ce capital humain, c’est pourquoi les philanthropes veulent sauver le joyau de la nation : ses enfants. This article proposes an analysis of the social perception of disabled children in Quebec between 1930 and 1950, decades hit by successive epidemics of poliomyelitis. Through the study of the archives of the Quebec Society for Crippled Children, this paper shows that the image of «polio children» was influenced by an ideology of cure which assets that they can be straightened physically and morally. In order to convince the public to be generous, the organizers of the subscription campaigns emphasize about the vulnerability of their protégés and depict a sentimental image of the toddlers. The girls, conceptualized as fragile, embody par excellence this representation of deserving victim, even more than boys. A paternalistic logic of protection and assistance emanates from most advertising material and documents published by the philanthropic association. The organization is clearly positioned as a protector of the children to whom it helps, sometimes even trying to keep them from the ignorance of their parents. A more pragmatic vision is also shared by the benefactors as they perceive their protégés as "human resources", future citizens whose future cannot be compromised. Quebec society can not afford to waste this human capital, which is why philanthropists want to save the treasure of the nation: its children. 


2015 ◽  
Vol 59 (2) ◽  
pp. 69-81
Author(s):  
Dominique Gazo

Dans le cadre d’une recherche postdoctorale, nous avons mené une étude de cas pour décrire les méthodes d’évaluation des candidats bibliothécaires dans six municipalités québécoises. Nous avons requis l’avis des gestionnaires des ressources humaines, des évaluateurs et des recrues, ainsi que les documents produits dans le processus de dotation. L’entrevue est la méthode la plus répandue. Elle n’est pas toujours structurée et permet aux candidats de se mettre en valeur. La formulation des questions ne correspond pas toujours aux recommandations des experts. Les tests sont également utilisés pour évaluer les candidats, les plus redoutés étant les tests psychométriques.


2009 ◽  
Author(s):  
Gisele Kaboré ◽  
Idrissa Kabore

En début 2002, l’UNFPA a soutenu un projet intitulé Renforcement des services sanitaires et sociaux pour faire face aux besoins de santé sexuelle et reproductive des adolescentes. Le projet avait pour objectif d’améliorer la connaissance des adolescentes mariées en ce qui concerne la législation et leurs propres droits; les éduquer à prendre soin de leur propre santé et de celle de leurs enfants; et augmenter leur accessibilité aux services de santé reproductive, particulièrement dans les régions les plus pauvres du Burkina Faso. Le projet a affirmé que les normes de fonctionnement ne sont pas remplies en termes d’infrastructures, d’équipement, de matériel et de ressources humaines. Les services disponibles ne sont pas bien connus par les populations, ce qui peut limiter la fréquentation. Il apparaît aussi que les services offerts aux adolescents ne sont pas assez développés car peu de prestataires ont des compétences nécessaires. Quelques recommandations ont été formulées en réponses aux problèmes et aux insuffisances constatées, sur la capacité d’offre et la qualité des services.


2017 ◽  
Vol 72 (2) ◽  
pp. 345-369
Author(s):  
Pauline de Becdelièvre ◽  
François Grima

À partir d’une recherche qualitative auprès de 48 ex-militants syndicaux ayant eu plus de 80% de leur temps de travail pour leur syndicat, de 10 directeurs des Ressources humaines et de trois organisations syndicales, une organisation patronale et un cabinet d’accompagnement, cet article questionne la reconversion des militants syndicaux en dehors de la sphère syndicale. En s’appuyant sur le contexte français et la littérature existante sur la reconversion des militants syndicaux, nos travaux soulignent les stratégies mises en place par les ex-militants afin d’assurer leur employabilité militante externe. Ces stratégies sont influencées par la perception qu’ils ont de leur employabilité. Plusieurs facteurs externes et individuels affectent cette perception. Les facteurs individuels sont le capital social perçu, la nature du départ (subi ou volontaire), le niveau de poste précèdent et le niveau atteint dans l’organisation syndicale. Ces facteurs individuels n’expliquent pas tout. D’autres facteurs externes, tels la stigmatisation dont peut faire l’objet le militant à cause de son engagement syndical, le lien contractuel et l’accompagnement du syndicat, expliquent la perception que le militant a de son employabilité. Celle-ci entraine soit une non mobilisation du capital social, soit une mobilisation offensive du capital social. Dans ce dernier cas, l’ex-permanent peut subir une phase d’observation de la part de l’entreprise d’accueil. En s’intéressant à la reconversion syndicale, cette recherche constitue un renversement de positionnement par rapport aux nombreux travaux analysant la carrière syndicale. Le capital social des militants n’est plus pensé au sein de l’organisation syndicale, mais en dehors de celle-ci, et il permet de proposer le concept d’employabilité militante externe, à savoir la capacité d’un ex-militant syndical d’obtenir un travail et de se maintenir en emploi en dehors du syndicat grâce à la mobilisation de son capital social.


2021 ◽  
Vol 17 (35) ◽  
pp. 178
Author(s):  
Hamid Latif ◽  
Safae Zakariya ◽  
Fouad Elbyali

En consultant les recherches de nombreux spécialistes en sciences de gestion, il a été constaté, au fil des années, une valorisation sans cesse grandissante pour les ressources humaines (RH) en entreprise. Non seulement le rôle et l’importance de ces RH a changé, mais elles sont devenues des actifs stratégiques. Ce qui accorde, encore plus d'importance aux RH et à la GRH. Longtemps regardée comme une activité de support aux autres fonctions de l’entreprise, la GRH représente maintenant un outil stratégique qui permet à toute entreprise de se démarquer de ses concurrents. L’évolution des mentalités, le développement technologique ainsi que les erreurs du passé ont permis à la GRH de devenir un domaine extrêmement important dans les organisations. D'ailleurs, depuis quelques années, les pionniers de la discipline de GRH semblent de plus en plus s'accorder pour affirmer que la GRH constitue désormais un élément essentiel dans l'atteinte des principaux objectifs organisationnels. La GRH a intéressé, depuis quelques années, les débats scientifiques en sciences de gestion. Elle reste une discipline relativement jeune parmi les différentes branches de la gestion. Afin de comprendre davantage les théories et les pratiques actuelles concernant la GRH, il est intéressant de définir les principaux concepts et de se pencher sur les grandes phases de son histoire. Afin d’apporter une vision objective, claire et synthétique, on s’est appuyé sur sur une revue de la littérature structurée et approfondie et ce en consultant les principaux ouvrages, publications scientifiques, rapports, thèses et magazines spécialisés dans le domaine.   By consulting the research of numerous specialists in management sciences, it has been observed, over the years, an ever-increasing value for human resources in companies. Not only has the role and importance of human resources changed, but they have become strategic assets. This gives even more importance to human resources and HRM. Long regarded as a support activity for other business functions, Human Resources Management (HRM) now represents a strategic tool that allows any business to stand out from its competitors. Changing mentalities, technological advancements, as well as mistakes of the past, have allowed HRM to become an extremely important area in organizations. Moreover, in recent years, the pioneers of the discipline of HRM seem more and more to agree that HRM is now an essential element in achieving the main organizational objectives. For several years now, HRM has been of interest in scientific debates in management sciences. It remains a relatively young discipline among the different branches of management. In order to better understand the theories and current practices concerning HRM, it is interesting to define the main concepts and to look at the main phases of its history. In order to provide an objective, clear and synthetic vision, we relied on a structured and in-depth literature review by consulting the main books, scientific publications, reports, theses, and magazines specializing in the field.  


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