Rutin was isolated from methanol extract of the aerial part of Asparagus suaveolens using precipitation method. South Africans use Asparagus suaveolens to treat gonorrhea infections. The obtained Nuclear Magnetic Resonance (NMR) and Liquid Chromatography-Mass Spectroscopy (LC-MS) data and visiting the published data on the isolation of rutin confirmed the structure. The 2008 WHO Neisseria gonorrhea reference strains were used to evaluate microbial activity of rutin against the gonorrhea strains. Rutin found to be bacteriostatic against WHO 2008 Neisseria gonorrhoea F, G, N and O strains with the minimum inhibition concentration of 0.40, 0.65, 0.22 and 0.65 mg/ml, respectively. In addition, rutin fare better than the reference drugs and bactericidal against K, L, M, and P strains. These results support the traditional use of Asparagus suaveolens against gonorrhea infections by South African indigenous people. To our knowledge, this is the first study indicating the activity of rutin against N.gonorrhea strains. Résumé: La rutine a été isolée à partir d'un extrait au méthanol de la partie aérienne d'Asparagus suaveolens en utilisant la méthode de précipitation. Les SudAfricains utilisent Asparagus suaveolens pour traiter les infections gonorrhées. Les données obtenues par résonance magnétique nucléaire (RMN) et par chromatographie liquide-spectroscopie de masse (LCMS) et la consultation des données publiées sur l'isolement de la rutine ont confirmé la structure. Les souches de référence OMS de Neisseria gonorrhea de 2008 ont été utilisées pour évaluer l'activité microbienne de la rutine contre les souches de gonorrhée. La rutine s'est révélée bactériostatique contre les souches de Neisseria gonorrhea F, G, N et O de l'OMS 2008 avec une concentration minimale d'inhibition de 0,40, 0,65, 0,22 et 0,65 mg/ml, respectivement. De plus, la rutine se porte mieux que les médicaments de référence et bactéricide contre les souches K, L, M et P. Ces résultats soutiennent l'utilisation traditionnelle d'Asparagus suaveolens contre les infections gonorrhées par les populations autochtones sud-africaines. À notre connaissance, il s'agit de la première étude indiquant l'activité de la rutine contre les souches de N. gonorrhée.