scholarly journals Profil clinique et biologique des personnes vivant avec le VIH/SIDA suivies dans le Service des Maladies Infectieuses des Cliniques Universitaires de Kinshasa (République Démocratique du Congo)

2020 ◽  
Vol 15 (2) ◽  
pp. 21-29
Author(s):  
MMK Mbula ◽  
HNT Situakibanza ◽  
LG Mananga ◽  
MM Longokolo ◽  
NM Mandina ◽  
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ObjectifCette étude avait pour objectif de décrire le profil clinique et biologique des personnes vivant avec le VIH (PVVIH).MéthodesIl s'est agi d'une étude rétrospective menée aux Cliniques universitaires de Kinshasa (CUK) du 1 Janvier 2008 au 31 Décembre 2014 portant sur le profil clinique et biochimique. Les données ont été analysées par SPSS 22. Les statistiques appropriées ont été appliquées au cours de l'analyse des données. Les principes d'Helsinki ont été respectés.RésultatsAu total, 270 patients étaient inclus à l'étude. L'âge moyenne (écart-type) était de 45,7±11,1 ans (Extrêmes : 22 et 65 ans) et le sex-ratio (M/F) de 0,58. Quarante pour cent des patients étaient au stade 4 de l'OMS. La diarrhée (88,9 %), les vomissements (87 %) et la toux étaient les plaintes les plus rencontrées. Au stade 4 de l'OMS, la toux (80,3 %), l'amaigrissement (87 %) et les céphalées (24,4 %) étaient plus fréquemment rencontrées (p<0,05) et la tuberculose (35,4 %), la candidose orale (24,4 %) et la cryptococcose méningée étaient les infections opportunistes les plus fréquemment retrouvées. L'anémie était une comorbidité fréquemment associée au VIH. Les moyennes de cholestérol total et de LDL-C étaient élevées au stade 4.ConclusionLes patients étaient d'âge moyen sans prédominance d'un sexe. Le tableau clinique était essentiellement fait de diarrhée et d'amaigrissement. Au Stade 4 SIDA de l'OMS, la tuberculose, l'anémie, l'augmentation des moyennes de cholestérol total et de LDL-C étaient les comorbidités les plus fréquentes.

Author(s):  
MB Boushab ◽  
FZ Fall-Malick ◽  
M Savadogo ◽  
MS Sow ◽  
L Basco

En Mauritanie, comme dans de nombreux pays africains, le paludisme reste la première cause d'hospitalisation en pratique pédiatrique courante.Objectif : Analyser les aspects épidémiologiques, cliniques, évolutifs et les facteurs de mauvais pronostic liés au paludisme grave des enfants hospitalisés dans le service de pédiatrie du centre hospitalier régional d'Aïoun.Patients et méthodes : Il s'agissait d'une étude rétrospective portant sur les dossiers des enfants hospitalisés dans le service de pédiatrie du centre hospitalier régional d'Aïoun du 1er janvier au 31 décembre 2013.Résultats : Au total, 64 enfants étaient hospitalisés pour un paludisme grave (46,3%). Le sex ratio était de 2,07 en faveur des garçons. La tranche d'âge 6 mois – 5 ans était la plus touchée (60,9%). L'automédication était retrouvée dans 29,7% des cas. Les formes neurologiques (60,9%) et les formes anémiques (42,2%) représentaient les premières manifestations cliniques. La létalité globale était de 12,5%. Les facteurs de  mauvais  pronostic étaient : l'âge, inférieur à cinq ans et l'existence de crises convulsives, d'un coma, d'un syndrome de détresse respiratoire ou de la prostration.Conclusion : L'amélioration du pronostic du paludisme grave repose sur une amélioration d'équipement de salle de réanimation, mais aussi sur un diagnostic et une prise en charge thérapeutique précoces et adéquates. Mots Clés : Paludisme grave – Automédication - Enfants – Pronostic – Mauritanie


Author(s):  
AK Doumbia ◽  
B Togo ◽  
P Togo ◽  
F Traore ◽  
O Coulibaly ◽  
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Objectif : Ce travail visait à étudier la morbidité et la mortalité chez les enfants âgés de 01 à 59 mois hospitalisés dans le service de pédiatrie générale du CHU Gabriel Touré.Matériels et Méthodes : Il s'agissait d'une étude rétrospective, descriptive, sur une période de 12 mois allant du 1er  janvier au 31 décembre 2013.Résultats : Nous avons inclus 1625 enfants âgés de 01 à 59 mois soit 58% des patients hospitalisés. Le tiers des patients avait moins d'un an. Les garçons représentaient 57 % de notre échantillon avec un sex ratio de 1,33. La majorité des patients (83%) était issu de milieu social défavorisé. Les principaux diagnostics retrouvés étaient le paludisme (45%), les infections respiratoires aiguës (20,30%), et la malnutrition aiguë sévère (20,06%). Les patients guéris représentaient 82,3% et le taux de mortalité était estimé à 3,3%. La majorité des patients décédés était des filles (51%). Les décès étaient plus fréquents en juillet et aout. Les trois principales causes de décès étaient la malnutrition (47%), le paludisme (32%) et les infections respiratoires aigües (19%). Nous avons enregistré 48 sorties contre avis médical (3%) et 81 cas d'évasion (5%).Conclusion : La morbidité et la mortalité en pédiatrie restent préoccupantes dans notre pratique. Elles sont liées à des affections pour la plupart évitables par l'information, l'éducation et la communication.Mots clés : morbidité, mortalité, enfants, pédiatrie, Bamako.


2021 ◽  
Author(s):  
K.K.Y. Kouassi ◽  
B.A. Odo ◽  
B.P.L. Nzamba ◽  
P.L. Touré ◽  
T.C. Nziengui ◽  
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Contexte : L’hormonothérapie par castration dans le cancer de la prostate avancé expose le patient à des effets secondaires qui doivent être également pris en charge. Objectif : Identifier les effets secondaires de la castration dans le cancer de la prostate avancé et leur prise en charge en milieu ivoirien. Patients et méthode : êtude rétrospective à visée descriptive qui s’est déroulée dans le service de cancérologie du centre hospitalier de Treichville en Côte-d’Ivoire sur une période de deux ans. Résultats : Soixante-quinze dossiers de patients ont pu être analysés. Tous les patients étaient noirs et la moitié avait moins de 55 ans. Quatre-vingt-trois pour cent des patients étaient métastatiques au diagnostic. La castration était chimique dans 84 % des cas parmi lesquelles 64 % ont reçu une suppression androgénique complète. La majorité des patients ont décrit des troubles de l’érection (100 %), des troubles de la libido (75 %), des bouffées de chaleur (88 %) et une anémie (100 %). L’anémie a été prise en charge chez tous les patients, tandis que les troubles de la sexualité ont rarement été traités. Conclusion : La prise en charge des effets secondaires liés à l’hormonothérapie au long cours dans le cancer de la prostate doit être optimisée dans notre contexte où les patients sont jeunes et actifs.


2021 ◽  
Vol 16 (2) ◽  
pp. 32-35
Author(s):  
M Savadogo ◽  
I Diallo ◽  
AE Diendéré ◽  
KA Sondo ◽  
A Sawadogo

Les sepsis constituent un problème de santé publique dans le monde, particulièrement dans les pays en développement. Cette étude a pour objectif de décrire les caractéristiques épidémiologiques, cliniques, et évolutives des sepsis observés au service des maladies infectieuses du CHU Yalgado Ouédraogo. Patients et méthode : il s’agit d’une étude transversale descriptive à collecte rétrospective portant sur les patients souffrant de sepsis hospitalisés dans le service des maladies infectieuses du CHU Yalgado Ouédraogo de Ouagadougou du 1er janvier 2015 à 31 décembre 2019. Résultats : Un total de 81 dossiers a été colligé. Les patients provenaient majoritairement de la ville de Ouagadougou (96%). L’âge moyen était de 32 ans±9. Quarante-sept patients étaient de sexe masculin contre 34 de sexe féminin soit un sex ratio =1,4. Douze pour cent des patients étaient infectés par le VIH. Sur le plan clinique, la fièvre était retrouvée chez 63% de nos patients. La fréquence cardiaque était supérieure à 90 cycles/mn chez 73% des patients ; la fréquence respiratoire était supérieure à 20 cycles/mn chez 80% des patients ; une leucopénie (300 à 3 300/mm3) a été retrouvée chez 17%. L’hyperleucocytose (12 000 à 31 480/mm3) a été retrouvée chez 10%. Les signes de sévérité du sepsis étaient retrouvés chez 29,6% des patients. Les signes de gravité étaient dominés par les défaillances des fonctions supérieures (obnubilation ou coma) et les défaillances de la coagulation (thrombopénie inférieure à 100 000/mm3). Les causes de sepsis étaient dominées par la dengue (42%), le paludisme (23%), et les infections bactériennes (14%). Les bactéries isolées à l’hémoculture étaient dominées par les entérobactéries (41,6%) dont la moitié était productrice de Bétalactamase à spectre élargi (BLSE). Une souche productrice de carbapénèmase a été observée parmi les souches d’Escherichia coli. Seize pour cent des souches bactériennes étaient des souches de Staphylococcus aureus dont une souche méticillinorésistante (SARM). Vingt-deux décès ont été enregistrés soit une létalité de 27%.  Conclusion : la dengue, le paludisme et les infections bactériennes étaient les causes les plus fréquentes de sepsis dans le service des maladies infectieuses. La prévalence élevée de souches productrices BLSE, et l’émergence de souche résistantes aux carbapénèmes sont préoccupantes et imposent la prise de mesure visant à améliorer l’hygiène hospitalière et la prescription des antibiotiques. Aussi la gravité des sepsis commande la mise en place d’unités de soins intensifs dans les services de maladies infectieuses pour leur prise en charge.


2020 ◽  
Vol 15 (1) ◽  
pp. 10-17
Author(s):  
M Diallo ◽  
D Kourouma ◽  
Y Sogoba ◽  
D Kanikomo

Introduction : Les abcès cérébraux  peuvent devenir graves s'ils sont non ou insuffisamment traités. La prise en charge inclue le traitement correct de la porte d'entrée. Celle-ci n'est pas toujours retrouvée. Nous rapportons notre expérience sur la prise en charge des abcès cérébraux à porte d'entrée non retrouvée à l'issue duquel nous proposerons un algorithme décisionnel de traitement. Patients et méthode : Il s'agit d'une étude retrospective et descriptive allant de novembre 2014 à décembre 2016. Elle a concerné les patients de tous âges traités dans le service de neurochirurgie du CHU Gabriel Touré pour un abcès cérébral chez qui le foyer initial n'a pas été retrouvé. Les paramètres cliniques, radiologiques et thérapeutiques ont été étudiés.  Résultats :Durant notre période d'étude, les abcès cérébraux à point de départ non trouvé ont représenté 33,3% de tous les abcès cérébraux et 63,6% des abcès cérébraux opérés. L'âge moyen des patients était de 45 ans avec un sex ratio de 0,7. Tous nos patients étaient immunocompétents. La fièvre et l'hypertension intracranienne étaient les principaux signes. La lésion était de siège frontal et temporal principalement. Tous les patients ont bénéficié d'une ponction chirurgicale avec drainage d'abcès associé à une triantibiothérapie. L'évolution était défavorable dans 28,6% des cas (recollection d'abcès) et satisfaisante dans 71,4% des cas. La mortalité était nulle. Conclusion : La très bonne évolution clinique et radiologique après le traitement n'est une gage de la guérison d'un abcès du cerveau tant que le foyer infectieux initial n'est retrouvé et convenablement traité


1970 ◽  
Vol 29 (2) ◽  
pp. 37-42
Author(s):  
AA Diop ◽  
S Kpelao ◽  
I Tine ◽  
AK Beketi ◽  
S Zabsonre

Objectifs l’absence de consensus dans le traitement des fractures de Hangman complique la prise en charge. L’objectif de cette étude était de proposer différentes méthodes thérapeutiques accessibles toutes dans les conditions de travail d’un pays à revenu faible. Introduction Le fracture de Hangman ou fracture bipédiculaire de l’axis pose le problème de codification de sa prise en charge (traitement conservateur ou chirurgie). Nous exposons nos résultats à travers cinq dossiers de patients opérer à la lumière des données de la littérature. Patients et méthode Il s’agissait d’une étude rétrospective portant sur cinq patients admis en urgence entre janvier 2006 et décembre 2008 et opérés pour quatre d’entre eux après examen clinique, bilan radiographique et cotation suivant la classification d’EFFENDI (avant et après chirurgie). Le suivi s’est déroulé sur une période moyenne de 12 mois. Résultats Il s’agissait de cinq patients d’âge moyen de 34,6 ans (extrêmes de 22 et 54 ans), avec un sex ratio de 4, admis dans le service pour traumatisme du rachis cervical suite à un accident de la voie publique dans trois cas (dont une chute de charrette) et de travail dans deux cas. Leur symptomatologie était dominée par un syndrome rachidien cervical sans déficit neurologique. Ainsi quatre (04) patients ont subit une ostéosynthèse par voie postérieure selon différentes techniques dont une visée pédiculaire. Un patient a bénéficié d’un traitement orthopédique par minerve cervicale pendant 4 mois. Nous n’avons eu aucune complication à long terme. Conclusion Les « Hangman’s fracture » sont peu fréquentes. Leur traitement n’est pas encore codifié. Le traitement chirurgical est privilégié pour nous du fait des contraintes de port de minerve au long cours dans nos régions tropicales chaudes et humides.Mots-clés: hangman fracture, arthrodèse postérieure.


2018 ◽  
Vol 31 (4) ◽  
pp. 194-204
Author(s):  
B. Veys ◽  
C. Dequidt ◽  
C. Boisselier ◽  
C Desenclos ◽  
C. Delecourt ◽  
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Introduction : L’objectif principal était d’évaluer l’efficacité des traitements des douleurs neuropathiques persistantes après mise en place d’une prothèse du genou (DNPG) par patch de capsaïcine et les techniques de neurostimulation électrique, afin de proposer une prise en charge optimale. Méthodes : Une étude observationnelle, rétrospective, a été réalisée de janvier 2014 à décembre 2015 auprès des patients présentant des gonalgies persistantes après prothèse du genou, hospitalisés au sein du CETD de Berck-sur-Mer. Les patients ont été soumis à une enquête diagnostique pluridisciplinaire et une évaluation multidimensionnelle pluriprofessionnelle. L’efficacité des techniques de neurostimulation électrique et du traitement topique par capsaïcine a été étudiée à partir des données des dossiers médicaux. Résultats : Cent patients ont été inclus. Douze patients souffraient de douleurs nociceptives, 20 de douleurs neuropathiques pures (DNP) et 68 patients d’un syndrome douloureux régional complexe (SDRC). La moyenne d’âge était de 63,5 ans, le ratio homme/femme de 35/65. Vingt-cinq pour cent des gonalgies rattachées à un SDRC apparaissent durant le deuxième mois postopératoire. La neurostimulation transcutanée (85 patients) semble plus efficace en cas de DNP (78 % de répondeurs à 30 %) qu’en cas de SDRC (52 % de répondeurs à 30 %) [p = 0,127], reste efficace quel que soit le délai de prise en charge. L’application du patch de capsaïcine ne soulage qu’environ un patient sur deux que ce soit en cas de DNP (55 % de répondeurs à 30 %) qu’en cas de SDRC (58 % de répondeurs à 30 %), avec une efficacité plus spectaculaire en cas de SDRC. Plus l’application du patch est précoce, plus le soulagement est important (p = 0,036). Par ailleurs, cette étude permet de confirmer que ce traitement topique agit sur toutes les composantes des douleurs neuropathiques, à la fois les symptômes d’allodynie et les douleurs spontanées. La stimulation médullaire chronique reste une alternative efficace vis-à-vis des douleurs neuropathiques réfractaires (quatre patients). L’efficacité de notre prise en charge globale, mesurée à l’aide du questionnaire d’impression globale de changement à trois mois, constate une amélioration significative chez 70 % des patients présentant une DNP et 80 % des patients présentant un SDRC. Conclusion : Notre étude rétrospective confirme l’efficacité des techniques de neurostimulation électrique et du traitement topique à longue durée d’action par patch de capsaïcine dans le traitement des douleurs neuropathiques persistantes après mise en place d’une prothèse du genou. Un dépistage précoce des DNPG (par une surveillance systématique) peut permettre une prise en charge plus rapide et donc plus efficiente.


2020 ◽  
Vol 36 (4) ◽  
pp. 93-100
Author(s):  
B. Gadisseux ◽  
T. Amouyel ◽  
C. Szymanski ◽  
C. Maynou

Introduction : Les tumeurs à cellules géantes ténosynoviales (TCGTS) sont des tumeurs bénignes d’origine synoviale, de formes localisées ou diffuses, en situation extra- ou intra-articulaire. Les localisations à la cheville et au pied sont rares, et les séries publient un nombre de cas limité. L’objectif de notre étude était d’évaluer les résultats fonctionnels et le taux de récidive des TCGTS en fonction du type lésionnel et de la qualité de l’exérèse chirurgicale. Matériels et méthodes : L’étude porte sur 28 patients : 13 formes localisées et 15 diffuses. Tous les patients bénéficiaient d’une imagerie préopératoire IRM, échographique ou tomodensitométrique. Les résultats fonctionnels étaient évalués à l’aide des scores TESS et AOFAS. Une IRM de contrôle dépistait et quantifiait une éventuelle récidive lésionnelle. Résultats : L’âge moyen des patients était de 42 ans avec une prédominance féminine. Cinquante pour cent des lésions siégeaient à la cheville, 18 % au médiopied et 32 % à l’avantpied. Une résection chirurgicale était réalisée chez 25 patients (90 %). Vingt-trois patients (82 %) ont été revus au recul moyen de 64 mois, le score TESS était en moyenne de 84,2 et le score AOFAS de 78,2. Les meilleurs résultats étaient observés dans les formes localisées. Le taux de récidive était de 28 % (7 patients) à 29 mois en moyenne. Les récidives étaient plus fréquentes dans les formes extraarticulaires (36 %). La récidive altérait les résultats de façon plus significative dans les formes diffuses. Discussion : La résection chirurgicale complète reste le traitement de choix des TCGTS. Nos résultats fonctionnels sont satisfaisants et superposables à ceux de la littérature. Toutefois, un taux de récidive important des formes localisées nous fait privilégier une synovectomie plus large dans les formes extra-articulaires. Les thérapies ciblées pourraient voir leurs indications étendues afin de limiter les récidives des résections incomplètes.


Author(s):  
BF Sissoko ◽  
B Baya ◽  
D Soumaré ◽  
K Ouattara ◽  
T Kanouté ◽  
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Objectif : Nous avons conduit une étude rétrospective, descriptive pour étudier les caractéristiques épidémiologiques, cliniques et paracliniques des patients décédés dans le service.Patients et méthode : Nous avons colligé les dossiers des patients décédés au cours de leur hospitalisation dans le service de pneumo-phtisiologie du centre hospitalo-universitaire du point G  entre juin 2010 et juin 2012.  Résultats : Sur un total de 1025 patients hospitalisés pendant la période d'étude, 307 sont décédés soit une fréquence de 29,95%. Seuls 189 dossiers répondaient à nos critères soit 18,44%. La mortalité globale était de 29,95%, avec une prédominance du sexe masculin (sex-ratio = 3,39). La tranche d'âge la plus élevée était de 60 à 90 ans (32,3%) des cas. Une radiographie thoracique de face pathologique dans 98,4% des cas avec des opacités occupant au moins les 2/3 du champ pulmonaire dans 39,8% et bilatérales dans 66,7% des cas. La durée moyenne de séjour dans le service était de 18,6 jours. La tuberculose était le diagnostic de deces le fréquemment retrouvée avec 28% des cas.Conclusion : Malgré les efforts fournis dans le cadre des objectifs du millénaire, notre pays continu à payer un lourd tribut à la Tuberculose.Mot clés :Décès à l'hôpital, épidémiologie,  clinique, paraclinique


2015 ◽  
Vol 30 (S2) ◽  
pp. S145-S145
Author(s):  
H. Zeghib ◽  
N. Grid ◽  
C. Omeiri

En Algérie, les modalités d’hospitalisation en milieu psychiatrique sont régis par la Loi 85/05 du 16 février 1985 relative à la protection et la promotion de la santé mentale. Cette loi précise les droits généraux des malades mentaux quel que soit le mode d’hospitalisation. Notre travail est une étude rétrospective portant sur la totalité des malades hospitalisés à l’EHS Errazi Annaba durant la période allant du 1er janvier au 31 décembre 2014 soit 1196 malades. Ayant pour objectifs : mettre le point sur le mode d’hospitalisation à l’EHS ERRAZI Annaba et apprécier l’application des lois législatives en matière d’organisation de l’hospitalisation des malades avec troubles psychiatriques. Il en ressort de notre étude que la majorité des hospitalisations concerne les adultes jeunes entre 25 et 45 ans (70,82 %), de sexe masculin avec un sex-ratio de 3,76, le trouble du comportement représente le motif d’hospitalisation le plus fréquent (88 %). L’agressivité de ces patients explique le mode d’hospitalisation dominé par l’hospitalisation à la demande d’un tiers (83,78 %). Dans certain cas, l’atteinte à la sûreté des citoyens et les troubles de l’ordre publique justifie le recours à l’hospitalisation d’office (9,19 %). La majorité des patients hospitalisés sont originaires de la wilaya d’Annaba (48 %). Notre étude a mis en évidence l’absence de commission de santé mentale et de modalité de contrôle et de suivi des placements d’office d’où l’intérêt de proposer une stratégie de sensibilisation et l’application de la loi notamment la loi 85/05.


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