scholarly journals From Paintings to Power: The meaning of the Warrior Flag twenty years after Oka

2010 ◽  
Vol 6 (1) ◽  
Author(s):  
Kahente Doxtater (Horn Miller)

As Indigenous peoples we have found it necessary both to react to and to differentiate ourselves from the beliefs, values and practices that have been imposed upon us through colonization. To make our resistance effective, we sometimes use the tools of the dominant society. The Unity Flag in the incarnation that is commonly known as the ‘Mohawk Warrior Flag’ is one example of this phenomenon. Flown all over the world, it serves as a symbol for the unity of Indigenous peoples, illuminating our discordant relationship with a world that remains dominated by beliefs and values that are alien to us. This paper will introduce a Kanienkehaka perspective on the Flag, reconstructing its symbols and history and illustrating how it carries the message of unity-in-resistance for the various peoples who have turned to it for support in their ongoing struggles with colonialism. En tant que peuples Autochtones nous avons trouvé nécessaire de réagir et de se différencier des croyances, valeurs et pratiques qui nous étaient imposées par la colonisation. Pour rendre notre résistance efficace, nous utilisons parfois les outils de la société dominante. Le Drapeau de l’Unité dans l’incarnation, plus souvent connu sous le nom de « Drapeau du Guerrier Mohawk » est un exemple de ce phénomène. Flottant partout dans le monde, il sert de symbole de l’unité des peoples autochtones, mettant en lumière nos relations discordantes avec un monde qui reste dominé par des croyances et valeurs qui nous sont étrangères. Cet article introduit une perspective Kanienkehaka sur le Drapeau, reconstruisant ses symboles et son histoire et illustrant la façon dont le Drapeau porte le message de l’unité-en-résistance pour les divers peuples qui se sont tournés vers lui comme soutien dans leurs luttes en cours contre le colonialisme.

Author(s):  
Frederik Harhoff

SommaireL'autodétermination des peuples autochtones suscite la controverse en droit international contemporain depuis que le processus de décolonisation s'est achevé, à la fin des années 1960. Parce qu’ils craignaient avant tout des désordres nationaux, de nombreux pays ont refusé de reconnaître que les peuples autochtones ont le droit de se séparer du territoire national et d'obtenir leur indépendance. Cependant, même la reconnaissance d'un droit moins vaste, soit un droit de recevoir un statut spécial et d'obtenir l'autonomie politique dans le cadre des frontières étatiques existantes, demeure une question litigieuse, car aucune définition claire des bénéficiaires et de la substance de ces droits ne peut être établie. De toute façon, la disparité des conditions politiques, économiques, sociales et climatiques dans lesquelles vivent les peuples autochtones du monde entier rend futile la création d'un seul et unique concept d'autodétermination qui s'appliquerait au monde entier. Pour sortir de cette impasse, on propose d'adopter une approche procédurale, au lieu d'essayer de fixer ces questions dans des termes juridiques stricts.Le fait de qualifier le concept d'autodétermination de processus, au lieu de le décrire comme étant une série de règles exactes et préétablies, a pour avantage d'apporter un élément de flexibilité, car il permet aux deux parties, c'est-à-dire les États et les peuples autochtones, de trouver des appuis pour défendre leurs intérêts et d'imaginer une solution viable qui tienne compte des circonstances particulières de chaque cas. Mais toutes les parties concernées devraient tout d'abord accepter trois conditions préalables:(1) Le droit de sécession immédiate et d'indépendance complète, en tant qu'aspect du droit à l'autodétermination, devrait être réservé aux peuples autochtones des territoires d'outre-mer.(2) Les États ont le devoir de favoriser l'autonomie de leurs peuples autochtones et le fardeau de prouver qu 'ih offrent la plus grande autonomie possible aux peuples autochtones vivant sur leurs territoires.(3) Une fois que des ententes relatives à l'autonomie ont été conclues, les États ne peuvent pas les révoquer, les abréger ou les modifier unilatéralement.L'auteur de cette note examine ensuite le régime d'autonomie du Groenland et conclut que ce régime semble satisfaire aux critères énoncés, bien que la question du statut actuel du Groenland (et des îles Faroe) au sein du royaume danois demeure incertaine sur le plan constitutionnel. Le régime d'autonomie implique un transfert irrévocable des pouvoirs législatifs et administratifs des autorités danoùes aux autorités du Groenland, ce qui a pour effet de créer un régime juridique indépendant au Groenland. Par ailleurs, il est entendu que le régime d'autonomie du Groenland permet d'établir un système judiciaire indépendant, si les tribunaux danois du Groenland ne reconnaissent pas la validité de la Loi d'autonomie du Groenland.


Dialogue ◽  
1977 ◽  
Vol 16 (4) ◽  
pp. 605-628 ◽  
Author(s):  
Edmond Ortigues
Keyword(s):  
De Se ◽  

Nous avons l'habitude de dire «le moi», «le soi». Nous utilisons l'article pour nominaliser le pronom personnel. Quel sens peut avoir l'expression nominale ainsi obtenue?Elle paraît très ambiguë. Car en disant «le moi» nous transformons le mot indicateur en être indiqué, le signe en objet, le signifiant en signifié, comme si le geste de se désigner soi-même devenait à son tour un nouvel être. Il ne faut pas confondre la mention et l'usage du pronom personnel. Il peut être allégué par un tiers sans être assumé par le locuteur.


2019 ◽  
Vol 13 (3-4) ◽  
pp. 191-201
Author(s):  
A. Santarpia ◽  
E. Brabant ◽  
E. Jauffret ◽  
J.-L. Mouysset ◽  
A. Menicacci

Objectif : Cette étude qualitative vise à décrire les effets revitalisants d’un protocole de Danse Mouvement Thérapie chez une patiente en rémission d’un cancer du sein, Mme Magnolia (66 ans). Matériel et méthodes : Mme Magnolia participe à un atelier de Danse Mouvement Thérapie composé de dix moments d’expérience corporelle. Nous utilisons d’abord le logiciel T-LAB Plus 2018 (version 4.0.2.7) pour le calcul des associations de mots lemmatisés (cooccurrences) ensuite une interprétation de la narration selon l’approche de Carl Gustav Jung et de Rollo May. Résultats : La narration de Mme Magnolia peut s’organiser à travers cinq catégories d’expériences corporelles impliquant l’activation de l’archétype du Puer Aeternus ou Enfant divin. Plus précisément, nous avons identifié : « L’effort et le courage de se jeter et s’ouvrir au monde », « Renouer avec le corps et ressentir son éveil », « La mise entre parenthèses de la maladie, générant un sentiment de liberté », « Le plaisir de danser en lien avec un sentiment d’être acceptée », « Le plaisir de danser en lien à l’évocation nostalgique d’un temps lointain ». Conclusion : Nous pensons que « le travail psychique avec la Danse Mouvement Thérapie » peut non seulement éloigner le patient du fardeau de la maladie (symptômes, plaintes, gènes et douleurs physiques), mais aussi générer des expériences corporelles revitalisantes (sensation de liberté physique, éveil psychocorporel, sentiments d’ouverture au monde) et une narration riche d’éléments symboliques.


2017 ◽  
Vol 33 (1) ◽  
pp. 187
Author(s):  
Nancy Sandy

This article is a journey to uncover the foundation of the laws that kept children safe at T’exelc – the place where the salmon charge up the river.  T’exelc is one village on Secwepemculécw – land of the Secwepemc People.  The people who live at T’exelc are known as ST’exelcemc.      The ST’exelcemc laws are drawn from the land and unearthed in the stories of the Stet’ex7ém – the Elders reminiscing about how they were raised, the stories they heard and how they lived their lives. The Stet’ex7ém place themselves first on the land to describe the activity they are involved in and with the people who they do their work with.  This rich methodology is our legal process to define the laws that still govern our relationships to the land and its resources, with our kinship ties in our community of relations, and those of other surrounding Indigenous nations.  As the Stet’ex7ém describe these legal relationships they recognize they only speak about their laws - Stsqey'ulécw re st'exelcemc – St’exelemc Laws From The Land, and each story captures the values and legal principles that form the ctk’wenme7iple7ten – all the laws in every aspect of our lives.  Those laws, values and principles are expressed in Secwepemctsín – our language to tell us what is right and what is wrong – the heart of any legal regime.  It is important you hear these stories and transmit this knowledge for all of our kw’séltken – all our relatives so others know we like all other Indigenous Peoples had our own government and our own laws since time immemorial.   This witnessing is an important journey to reconciliation for the revival of S’texlecemc governance and nation-building.  The Stet’ex7ém stories are a healing and living testament to the power of how we utilized our laws to continually maintain our legal order in the face of colonialism. Cet article constitue un voyage exploratoire visant à découvrir le fondement des lois qui ont permis d’assurer la sécurité des enfants à T’exelc – l’endroit où le saumon remonte la rivière. T’exelc est un village situé à Secwepemculécw – soit le territoire des Secwepemc. Les personnes qui vivent à T’exelc sont appelées les ST’exelcemc.      Les lois des ST’exelcemc sont tirées des enseignements de la terre et se dégagent des récits des Stet’ex7ém, dans lesquels les Anciens racontent la façon dont ils ont été élevés et ont vécu leurs vies, et les histoires qu’ils ont entendues. Les Stet’ex7ém se placent d’abord sur la terre pour décrire l’activité à laquelle ils se livrent et les personnes avec lesquelles ils travaillent. Cette riche méthodologie représente la base de notre processus juridique servant à définir les lois qui régissent encore nos rapports avec la terre et ses ressources, avec les autres membres de notre collectivité et avec les autres nations autochtones environnantes. Dans leur description de ces liens juridiques, les Stet’ex7ém reconnaissent qu’ils parlent uniquement de leurs lois –  Stsqey'ulécw re st'exelcemc – les lois de la terre des St’exelemc, et chaque récit couvre les valeurs et les principes de droit qui forment le ctk’wenme7iple7ten – soit l’ensemble des lois qui gouvernent chaque aspect de nos vies. Ces lois, valeurs et principes sont exprimés en langue Secwepemctsín – la langue dont nous nous servons pour décrire ce qui est bien et ce qui est mal – soit le cœur de tout régime juridique. Il est important que vous entendiez ces récits et que vous transmettiez ce savoir pour tous nos kw’séltken – tous nos parents, afin que les autres sachent que nous avons déjà, à l’instar de tous les autres peuples autochtones, notre propre gouvernement et nos propres lois depuis des temps immémoriaux. Ce témoignage constitue une étape importante du processus de réconciliation à suivre afin de faire revivre la gouvernance des S’texlecemc et de donner un nouveau souffle à leur nation. En racontant dans leurs récits la façon dont nous avons utilisé nos lois pour préserver notre ordre juridique malgré les pressions exercées par le colonialisme, les Anciens des Stet’ex7ém nous lèguent un précieux héritage dont nous pouvons nous servir pour cheminer vers la réconciliation. 


1972 ◽  
Vol 27 (03) ◽  
pp. 559-572 ◽  
Author(s):  
L Pouit ◽  
G Marcille ◽  
M Suscillon ◽  
D Hollard

RésuméNous avons étudié en microscopie électronique par la technique de coloration négative : la molécule de fibrinogène, les étapes intermédiaires de la fibrinoformation et la fibre de fibrine. Nous avons constaté que la molécule de fibrinogène se présentait sous forme d’éléments globulaires, à pH 8,3 et pour une force ionique de 0,2, le diamètre moyen mesure 240 Â. L’observation des molécules de taille variable (entre 180 Å et 420 Å) et de filaments très minces nous a conduit à émettre l’hypothèse d’une molécule capable de se dérouler sous certaines conditions physiques. L’ensemble des clichés observés suggère qu’au cours de l’organisation périodique de la fibre, le matériel protéique change de structure. Ce phénomène se manifeste par une diminution des éléments globulaires qui constituent les bandes transversales (de 280 Å à 30 Å) et le développement à partir de ces éléments d’un réseau de filaments longitudinaux, très denses, porteurs de fins granules dont l’alignement forment des sous striations transversales. Il se produit aussi une diminution de la période qui passe de 300 Å à 230 Å.


Author(s):  
Elena F. GLADUN ◽  
Gennady F. DETTER ◽  
Olga V. ZAKHAROVA ◽  
Sergei M. ZUEV ◽  
Lyubov G. VOZELOVA

Developing democracy institutions and citizen participation in state affairs, the world community focuses on postcolonial studies, which allow us to identify new perspectives, set new priorities in various areas, in law and public administration among others. In Arctic countries, postcolonial discourse has an impact on the methodology of research related to indigenous issues, and this makes possible to understand specific picture of the world and ideas about what is happening in the world. Moreover, the traditions of Russian state and governance are specific and interaction between indigenous peoples and public authorities should be studied with a special research methodology which would reflect the peculiarities of domestic public law and aimed at solving legal issue and enrich public policy. The objective of the paper is to present a new integrated methodology that includes a system of philosophical, anthropological, socio-psychological methods, as well as methods of comparative analysis and scenario development methods to involve peripheral communities into decision-making process of planning the socio-economic development in one of Russia’s Arctic regions — the Yamal-Nenets Autonomous District and to justify and further legislatively consolidate the optimal forms of interaction between public authorities and indigenous communities of the North. In 2020, the Arctic Research Center conducted a sociological survey in the Shuryshkararea of the Yamal-Nenets Autonomous District, which seems to limit existing approaches to identifying public opinion about prospects for developing villages and organizing life of their residents. Our proposed methodology for taking into account the views of indigenous peoples can help to overcome the identified limitations.


2018 ◽  
Vol 7 (1) ◽  
pp. 4-20
Author(s):  
Rosiane Xypas
Keyword(s):  
De Se ◽  

Dans le cadre de l’enseignement du Français Langue Étrangère à l’université, il nous a paru que l’étude de biographies langagières d’auteurs francophones ayant appris le français à l’âge adulte, constitue un puissant encouragement pour les apprenants de FLE et leur permet de se pencher sur leur propre parcours linguistico-culturel en découvrant comment s’est forgée l’identité langagière d’auteurs bilingues riches d’une double culture, l’une héritée avec leur langue maternelle, l’autre construite avec la langue de leur choix, le français. L’objectif de cet article est de susciter auprès des étudiants de FLE une métaréflexion sur  leur propre parcours langagier entre le portugais et le français, ainsi qu’à prendre conscience que leur propre identité linguistique bilingue se construit jour après jour pendant leurs études et que cette construction continuera, à condition qu’ils le veuillent,  au-delà de l’université. Parmi les auteurs francophones, nous avons choisi de présenter ici Brina Svit, auteur d’expression française d’origine slovène, pour la clarté de sa réflexion métalinguistique dans deux de ses récits : Moreno (2003) et Petit éloge de la rupture (2009). Elle y explique son rapport à la langue française : ce qui l’a conduite à délaisser sa langue maternelle pour écrire en français ? Par quels chemins y est-elle arrivée ? En effet, pour Brina Svit, le choix de langue relève, d’une part, d’une certaine attirance, du goût et du défi pour la langue française, et, d’autre part, d’une rupture avec sa langue maternelle. Enfin, ce choix construit la nouvelle identité de l’auteure enrichie d’une double langue-culture.


2000 ◽  
Vol 28 (2) ◽  
pp. 28-34 ◽  
Author(s):  
Polly Walke

A growing number of Native scholars are involved in decolonising higher education through a range of processes designed to create space for Indigenous realities and Indigenous ways of managing knowledge. Basing their educational approaches on Indigenous ontologies and epistemologies, they are developing Indigenist approaches within higher education. Ward Churchill (1996:509), Cherokee scholar, explains that an Indigenist scholar is one who:Takes the rights of indigenous peoples as the highest priority …who draws on the traditions – the bodies of knowledge and corresponding codes of value – evolved over many thousands of years by native peoples the world over.


Genealogy ◽  
2021 ◽  
Vol 5 (3) ◽  
pp. 62
Author(s):  
Lou Netana-Glover

In colonised territories all over the world, place-based identity has been interrupted by invading displacement cultures. Indigenous identities have become more complex in response to and because of racist and genocidal government policies that have displaced Indigenous peoples. This paper is a personal account of the identity journey of the author, that demonstrates how macrocosmic colonial themes of racism, protectionism, truth suppression, settler control of Indigenous relationships, and Indigenous resistance and survivance responses can play out through an individual’s journey. The brown skinned author started life being told that she was (a white) Australian; she was told of her father’s Aboriginality in her 20s, only to learn at age 50 of her mother’s affair and that her biological father is Māori. The author’s journey demonstrates the way in which Indigenous identities in the colonial era are context driven, and subject to affect by infinite relational variables such as who has the power to control narrative, and other colonial interventions that occur when a displacement culture invades place-based cultures.


2010 ◽  
Vol 17 (1) ◽  
pp. 75-110 ◽  
Author(s):  
Byung Sook de Vries ◽  
Anna Meijknecht

AbstractSoutheast Asia is one of the most culturally diverse regions in the world. Nevertheless, unlike minorities and indigenous peoples in Western states, minorities and indigenous peoples in Asia have never received much attention from politicians or legal scholars. The level of minority protection varies from state to state, but can, in general, be called insufficient. At the regional level, for instance, within the context of the Association of Southeast Asian Nations (ASEAN), there are no mechanisms devoted specifically to the protection of minorities and indigenous peoples. In December 2008, the ASEAN Charter entered into force. In July 2009 the Terms of Reference (ToR) for the ASEAN Inter-Governmental Commission on Human Rights were adopted. Both the Charter and the ToR refer to human rights and to cultural diversity, but omit to refer explicitly to minorities or indigenous peoples. In this article, the extent to which this reticence with regard to the protection of minorities and indigenous peoples is dictated by the concept of Asian values and ASEAN values is explored. Further, it is analysed how, instead, ASEAN seeks to accommodate the enormous cultural diversity of this region of the world within its system. Finally, the tenability of ASEAN's policy towards minorities and indigenous peoples in the light of, on the one hand, the requirements of international legal instruments concerning the protection of minorities and indigenous peoples and, on the other hand, the policies of the national states that are members of ASEAN is determined.


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