“Corpo de Deus, boca minha”: Adélia Prado e o erotismo do sagrado

Author(s):  
Claudicélio Rodrigues Da Silva

Este texto se nutre de ideias de pensadores como o francês Georges Bataille e o italiano Giorgio Agamben, assim como de reflexões de autores como o mexicano Octavio Paz, para apontar a secularização da poesia de cunho religioso em A faca no peito, de Adélia Prado (1988). Assim, consegue demonstrar que a erotização do enlevo e a assunção do partido da poesia possibilitam que os versos da mineira preservem o caráter transgressivo da literatura e, no mesmo movimento, se mostrem belamente modernos.

Author(s):  
Vanessa Lemm

Readers of Giorgio Agamben would agree that the German philosopher Friedrich Nietzsche (1844–1900) is not one of his primary interlocutors. As such, Agamben’s engagement with Nietzsche is different from the French reception of Nietzsche’s philosophy in Michel Foucault, Gilles Deleuze and Georges Bataille, as well as in his contemporary Italian colleague Roberto Esposito, for whom Nietzsche’s philosophy is a key point of reference in their thinking of politics beyond sovereignty. Agamben’s stance towards the thought of Nietzsche may seem ambiguous to some readers, in particular with regard to his shifting position on Nietzsche’s much-debated vision of the eternal recurrence of the same.


2016 ◽  
Vol 1 (20) ◽  
pp. 25
Author(s):  
Rafael Alonso

http://dx.doi.org/10.5007/2176-8552.2016n20p25Levando em conta o que aqui se chama “crise da religiosidade”, este ensaio se propõe a discutir, em contraposição crítica que a leitura do texto tende a tornar evidente, as respostas a essa crise oferecidas por Georges Bataille (“experiência interior”, “experiência do sagrado”) e Giorgio Agamben (“altíssima pobreza”). O que motiva a contraposição é o juízo de Agamben a respeito de Bataille, antes já enunciado por Sartre: o de que Bataille é um místico.  Para colocar em prática essa operação, este ensaio recorre às contribuições de Jean-Luc Nancy (existência “insacrificável”), Jacques Derrida (o discurso político como fábula e a crítica feroz a Agamben em “A besta e o soberano”) e Vilém Flusser, base teórica que atravessa todo ensaio e que, com o conceito de “instrumento”, mas também a partir de outras elaborações teóricas, permite questionar a ideia de um mundo a ser “profanado”.  


2016 ◽  
Author(s):  
Octave Debary

Le peu, l’altéré, le n’importe quoi, le rien… que contiennent tous ces restes ? Au bord de l’oubli comme de la disparition, les restes sont souvent marqués par la disqualification sociale, par le rejet ou la mise au ban de la société (Douglas 1966). C’est au passage de ces seuils que l’anthropologie tente de comprendre leur valeur. Marcel Mauss (1931) en fera une règle heuristique en invitant les ethnographes à collecter les objets déchus, tous révélateurs de la richesse d’un temps quotidien, ordinaire, en train de passer. On peut regarder une société à partir de ce qu’elle dévalorise et rejette, s’attacher davantage à «une boîte de conserve qu’à son bijou le plus somptueux » ; « en fouillant un tas d’ordures, on peut comprendre toute la vie d’une société » (8-9). L’anthropologie s’est toujours intéressée aux objets, faisant de leur collecte, de leur conservation et de leur exposition un complément à son discours. Elle s’est ainsi exposée à travers les vitrines de ses musées, véritables théâtres d’objets et de mise en scène des cultures. A la fin du XXe siècle, cet intérêt pour la culture matérielle s’est prolongé par le développement des Material Culture Studies, Museum Studies puis par l’anthropologie des sciences et des techniques. Mais l’objet comme reste, objet de l’entre-deux, incertain et instable, n’est pas devenu un thème de prédilection de la discipline. Les penseurs qui l’ont abordé se trouvent à ses marges, comme Pierre Sansot (2009) ou Giorgio Agamben (1999), voire dans l’indiscipline, comme Georges Bataille (1949). Le premier voit dans les petits restes du quotidien (reliefs d’un repas, objets de son enfance ou de vide-greniers…), autant d’inachèvements qui marquent notre finitude et qu’il convient de célébrer. Le second fait du reste une part inaliénable de la condition humaine et de la possibilité d’en témoigner –même après Auschwitz. Quant à Bataille, il fait de la destruction (glorieuse ou catastrophique) des surplus de richesses d’une société (ses restes non consommés, sa part maudite ou sacrée) la condition de son unité. L’anthropologie, elle, se tourne davantage vers l’analyse des différentes formes de requalification des restes. Elle étudie la manière dont un collectif reconduit leur existence en suivant leur trajectoire, leur carrière ou leur biographie. Comment, par différentes opérations de requalification sociale, ils retrouvent une nouvelle valeur, un nouvel avenir, une alternative à leur perte. De la poubelle au musée, ces différents arts d’accommoder les restes ont donné lieu à des recherches consacrées aux déchets (Thompson 1979 ; Rathje, Murphy 1992). Au début des années 1970, l’anthropologue William Rathje développe le Garbage Project à Tucson (Arizona) avant de l’étendre à d’autres villes américaines pendant plus de 20 ans. En s’appuyant sur la valeur biographique et archivistique des déchets, il montre que leur étude permet de comprendre les modes de vie des consommateurs. Dans cette économie du rejet quotidien, les poubelles comme les décharges sont traitées comme des « lieux de mémoire » propices à une archéologie du social. Ces recherches ont été menées en allant recueillir directement les sacs d’ordures chez les gens ou en fouillant des décharges. Leur étude (classement, inventaire) vise à comprendre l’articulation entre ce qui est rejeté et les représentations des pratiques de consommation. On trouve également des études qui portent sur les objets de seconde main (Gregson, Crewe 2003 ; Gabel et al. 2012), l’art, le patrimoine, la mémoire ou les musées (Kirshenblatt-Gimblett 1998). Ces analyses insistent sur la notion de valeur comme sur celle de temps : la valeur des restes vient de leur traversée de l’histoire. Une anthropologie des restes permet ainsi de comprendre comment une société traite de son histoire à travers les usages qu’elle réserve à ce qui résiste à la disparition. Le reste renvoie l’identité à son autre en traçant les frontières de ce qui ne relève pas ou plus d’elle. Il soumet l’identité au traitement de son altération. En dépérissant, il énonce le temps qui passe. La question de la discontinuité historique, des différents « régimes d’historicité » (Hartog 2003), peut être abordée au regard du sort réservé aux restes. Ils engagent différentes formes de retraitement ou de recyclage culturel de l’histoire. Au-delà d’une dimension écologique, l’enjeu de ces requalifications s’ouvre à un projet d’anthropologie générale. A partir de l’usage de ces restes, on cherche à comprendre ce qu’en font les communautés qui les conservent (Godelier 1997), les requalifient ou parfois les détruisent. Restes sacrés (de dieux, de choses ou d’hommes) dont les modalités d’existence et de transmission permettent de témoigner d’une culture. Témoignages d'identités, d'humanités, à travers lesquels une société vient rendre compte de son histoire, lui rendre un compte. Signant et signifiant ses peines, comme ses joies, face à la perte de son propre référent : le temps qui passe.


MODOS ◽  
2020 ◽  
Vol 4 (3) ◽  
Author(s):  
Stéphane Huchet

Os livros de Georges Didi-Huberman articulam um denso saber para produzir o que ele propôs chamar de “antropologia do visual”. É uma posição de caráter neo-warburguiano, embora, no início de sua trajetória, Didi-Huberman não se apoiasse em Aby Warburg, que ele ainda não tinha integrado ao seu panthéeon. Antropologia que não representa mais um risco, mas uma chance para a História da arte. As imagens artísticas, observadas e analisadas com grande atenção crítica, revelam processos que seu conhecimento aprofundado da filosofia o legitimam a qualificar como “dialéticos”. Suas primeiras ideias e argumentações, disseminadas em vários livros que se sucederam em um ritmo anual, encontraram em Aby Warburg, por volta do ano 2000, um modelo de confirmação e consolidação. A historiografia e a filosofia da arte de Didi-Huberman foram construídas por meio de livros que privilegiam artistas, pensadores, críticos (Fra Angelico, Giorgio Vasari, Sigmund Freud, Erwin Panofsky, Georges Bataille, Carl Einstein, Aby Warburg, Alberto Giacometti, Marcel Duchamp, Walter Benjamin, Bertold Brecht, os minimalistas, Pier-Paolo Pasolini, Giorgio Agamben), que instigam uma História da arte que é uma filosofia prática da imagem e do tempo.


Muitas Vozes ◽  
2020 ◽  
Vol 09 (02) ◽  
pp. 509-533
Author(s):  
C. R. F. MARINHO

Este texto aborda a obra A paixão segundo G.H., de Clarice Lispector, tomando-a a partir de um trabalho de escrita literária pensado como operação de produção do sensível na existência. Um trabalho que, mais do que produzir sentidos ou gerar interpretações que nos ajudariam a entender o mundo, fazem mundos, produzem formas próprias, capazes de atribuir configurações diferentes à existência e ao seu pensamento. No caso da obra de Lispector, tal processo dá-se não pela construção de um novo mundo qualquer, mas pela derrisão das definições e das finalidades desse mundo, cuja possibilidade manifesta- se no encontro entre G.H. e a barata. Tal relação opera, então, uma altercação não apenas de G.H. com o animal, mas a colocação em questão da existência da humanidade, na medida em que ela se faz paradigma dessa relação. Para tanto, operamos por meio de quatro registros, evidenciando como desdobramento o procedimento dessa possibilidade: desabamento, aberto, devir e informe, partindo de autores como Giorgio Agamben, Gilles Deleuze e Felix Guattari e Georges Bataille. Mais do que uma parada da possibilidade de entender a humanidade em G.H., deparamo-nos com uma máquina reterritorializante profundamente deslocada, fora do humano e fora do sentido.


2017 ◽  
Vol 7 (2) ◽  
pp. 15
Author(s):  
Norival Bottos Jr ◽  
Pedro Carlos Louzada Fonseca

We'll observe and analyze some aspects of Brazilian and Portuguese contemporary lyric. Such review will be mainly based upon reflections of thinkers as Giorgio Agamben, Octavio Paz and Hans Ulrich Gumbrecht regarding the possible distinction between modernism, postmodernism and latency of complex temporality; as well as the insertion of such discussion in the perspective of the aesthetic paradigm crisis, insflated by the kairological temporality. We'll see the dynamic between possible temporalities, articulation contexts and enunciation implicated by chronotopes in constant progression. We'll also evaluate poems of Ana Luisa Amaral e José Tolentino, among the Portuguese poets, and Paulo Henrique Brito e Nuno Ramos among the Brazilian ones. Alongside pursuing distinctive features, and potential similarities of such literary endeavors with the temporalities in which they're inserted. Such observations and reflections aim specially the discussion about  a picture of positive transformations in the contemporary Portuguese-Brazilian lyric. <b>Sintomas e Anacronismos no Cenário Contemporâneo da Poesia Lírica Portuguesa</b>Observaremos e analisaremos aqui alguns aspectos da lírica contemporânea portuguesa. Tal estudo será predominantemente baseado pelas reflexões teóricas de pensadores como Giorgio Agamben, Octávio Paz e Hans Ulrich Gumbrecht a respeito da possível diferenciação entre modernismo, pós-modernismo e latências de temporalidade complexa; bem como a inserção de tal discussão na perspectiva da crise de paradigmas estéticos, insuflada pela temporalidade kairológica. Acompanharemos, assim, a dinâmica entre temporalidades possíveis e os contextos de enunciação e de enunciados implicados por cronótopos em constante evolução. Analisaremos, ao lado das teorizações citadas, poemas de autores como Ana Luisa Amaral, Nuno Ramos e José Tolentino. Buscaremos tanto traços distintivos quanto possíveis semelhanças de tais agenciamentos literários com as temporalidades nas quais eles estão inseridos/incertos. Tais observações e reflexões visam, sobretudo, a discussão a respeito de um quadro de crises/transformações positivas da lírica contemporânea portuguesa.


Texto Digital ◽  
2018 ◽  
Vol 14 (1) ◽  
pp. 26-39
Author(s):  
Cristiano De Sales
Keyword(s):  

Ensaiamos aqui a aproximação de três autores para mostrar que a convivência da poesia com a tecnologia pode ser uma chave de compreensão acerca do homem contemporâneo. Octavio Paz ofereceu duas intuições: 1) a poesia é um tempo-espaço de contradição do homem com o mundo e 2) temos de descortinar os signos em volta para não deixarmos de elaborar imagens para o tempo vivido e para o tempo por-ser-vivido. De Merleau-Ponty interessa-nos a noção de tempo como matriz de sentidos, onde o vivido e o por-ser-vivido ressignificam-se a todo novo fenômeno. De Giorgio Agamben assumimos a noção de ser contemporâneo; para o filósofo italiano, este se revela na percepção e desestabilização dos limites do dispositivo do tempo através de esgarçamentos dialéticos. O estudioso que nos permiti articular essa aproximação é o professor e filósofo norte americano Don Ihde. Leitor de Merleau-Ponty, ele elaborou uma fenomenologia da tecnologia. Nosso intuito com este texto é colocar a poesia no centro dessa fenomenologia que não mais faz do que tentar compreender algo no comportamento do homem contemporâneo.


Author(s):  
Nadine Hartmann

Throughout his oeuvre, Giorgio Agamben makes numerous references to Georges Bataille. Already in the 1977 Stanzas, Bataille’s general economy is afforded one of the scholia of the chapter ‘The Appropriation of Unreality’ and scolded for its alleged simplification of Marcel Mauss’s account of the gift. A brief discussion of the letters that Bataille and Alexandre Kojève exchanged in 1937 is contained in Agamben’s 1982 Language and Death and picked up again in 2002’s The Open: Man and Animal. The only text that exclusively deals with Bataille, however, is Agamben’s 1987 essay ‘Bataille e il paradosso della sovranità’. By the time Agamben begins the Homo Sacer project (1995), and in particular in Means Without End (1996), Bataille has been banished into unambiguously dismissive footnotes or ‘thresholds’ in which Agamben distances himself from Bataille’s definitions of the sacred, sacrifice and sovereignty. Thus, unlike Carl Schmitt, Martin Heidegger, Walter Benjamin or Michel Foucault, Bataille not only cannot be considered one of Agamben’s main informants, but receives all but marginal attention from him – and this despite the fact that Bataille is generally held to be one of the crucial thinkers of the sacred and of sovereignty.


Prosemas ◽  
2020 ◽  
Vol 4 ◽  
pp. 203
Author(s):  
Xon De Ros

Resumen: Los estudios dedicados a investigar la ascendencia de Antonio Machado en la generación poética del 50 han resaltado la crítica social y la reflexión metafísica como rasgos comunes en ambos. Este artículo se propone explorar el componente erótico, un aspecto poco estudiado en la poesía de Machado a pesar de la relevancia que tiene en la obra de sus apócrifos, examinando uno de los poemas tempranos de «Galerías» a la luz de su lectura por parte de Jaime Gil de Biedma. El análisis de las estrategias que generan el potencial erótico del poema machadiano, a través de enfoques proporcionados por teorías y poéticas del erotismo elaboradas por autores como George Bataille, Roland Barthes, Octavio Paz y Anne Carson, entre otros, revela una estructura de ecos y resonancias poéticas que evocan una figura mediadora del deseo. La reacción de Gil de Biedma sugiere una sensibilidad receptiva a esta veta del legado de Machado. Palabras clave: Erotismo; Antonio Machado; Charles Baudelaire; Jaime Gil de Biedma; poetas del 50; tradición poética; Michel Foucault; Georges Bataille; Anne Carson; Octavio Paz; triángulo erótico; mediador del deseo; eco poético.Abstract: Researchers working on the influence of Antonio Machado on the Spanish mid-1950s generation of poets have highlighted social critique and metaphysical reflexivity as common features in both. Prompted by Jaime Gil de Biedma’s reading of one of Machado’s earlier poems from the series ‘Galerías’, this essay explores the erotic component in the poem, an element under-researched in Machado’s poetry despite its relevance to the writings of his apocryphals. Drawing on theories of eroticism proposed, among others, by Georges Bataille, Octavio Paz, Roland Barthes and Anne Carson, an analysis of the textual strategies that generate the erotic potential in Machado’s poem reveals a network of echoes and poetic resonances which conjure up the figure of a mediator of desire. Gil de Biedma’s reading suggests a sensibility receptive to this strand of Machado’s legacy. Key words: Eroticism; Antonio Machado; Charles Baudelaire; Jaime Gil de Biedma; poets of 1950; poetic tradition; Michel Foucault; Georges Bataille; Anne Carson; Octavio Paz; erotic triangle; mediator of desire; poetic echo.


Sign in / Sign up

Export Citation Format

Share Document